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Part 83 : Damage control

La porte de ma chambre s'ouvrit brusquement,
Et en relevant la tête je remarquais qu'il s'agissait de Saint, or je ne m'attendais pas du tout à le voir. Il paraissait inquiet et essoufflé.

Saint : Jam ? Qu'est-ce qui se passe ? Ta cousine m'a appelé en panique en disant que t'étais seule chez toi et que tu ne te sentais pas bien.

En effet j'avais appelé Majesty pour lui demander de venir dormir avec moi car je me sens bien trop mal pour rester toute seule cette nuit. Malheureusement elle ne pouvait pas car elle est allée à San Diego après le fiasco chez ma mère, mais j'ignorais qu'elle comptait appeler Saint à la place.

Il s'approchait de moi sur le lit,
Tandis que je posais mes mains sur mon ventre en grimaçant de douleur.

Saint : Où est-ce que tu as mal exactement ? Tu as pris quelque chose?

Trop de questions à la fois.

Moi : J'ai pris des cachets, mais je crois que j'ai fais fais trop de mélanges, soufflais-je d'une petite voix. Je me sens tellement mal....

Saint : Je vais appeler une ambulance.

Moi : Non ! M'écriais-je.

La presse crèche déjà devant chez moi,
Donc autant éviter d'attirer encore plus l'attention.

Saint : Non mais regardes toi ! Tu es toute pâle et tu trembles ! Qu'est-ce que t'as pris ?

Moi : J'en sais rien, murmurais-je.

Saint : Où est Eden ?

Moi : Chez ma mère.

Il parcourait subitement la pièce du regard,
Avant de tomber sur des cachets sur la commode près de la fenêtre.
Il les scruta un long moment puis fronça encore plus les sourcils.

Saint : Putain Jamilla... tu as mélangé des anxiolytiques et des hypnotiques ! Tu en as pris combien?

Moi : Plusieurs... je... j'en sais rien, balbutiais-je.

Il me stresse encore plus là.

Saint : Tu les as pris avec quoi ?

Moi : Du scotch...

Saint : T'es sérieuse là, bon sang ?! Pourquoi t'as fais ça, putain ?! Tu voulais te tuer ou quoi ?

Qu'il s'énerve contre moi comme ça m'a fait éclaté en sanglot sans que je ne puisse contrôler quoi que ce soit. Après tout, il faut dire que je suis à cran. Le fait que Jordan ait tout dévoilé aux medias m'a achevé et blessée au plus profond de mon âme, et j'ai fais une grosse crise de nerfs en rentrant tout à l'heure. Autant dire qu'il a eu raison de moi... parce que je l'aurais cru capable de tout sauf ça. Du coup avec ce qui c'était déjà passé chez maman j'avais tellement mal à la tête que j'ai voulu calmer ça, et voilà le résultat.

Moi : Arrête de crier s'il te plait...

Saint : Tu as tenté de te donner la mort, Jamilla ! T'as pensé à Eden? À moi ? À ta famille ? Ne laisses pas ce connard foutre en l'air tout ce pour quoi tu t'es battue !

Moi : Mais j'ai pas voulu me tuer, répliquais-je. J'ai juste pris trop de cachets sans regarder... tout ce que je voulais c'était calmer ma migraine et dormir un peu.

Voyant que je grimaçais davantage,
Il soupira et me caressa les cheveux.

Saint : Ecoutes, on va se calmer. Arrêtes de pleurer d'accord ? Ça va aller. Je vais trouver une solution.

Sentant que je commençais à être dans les vapes,
Il paniquait trois fois plus.

Saint : Bordel de merde ! Il faut que tu vomisse.

Moi : J'ai essayé, expliquais-je affolée à mon tour. J'y arrive pas...

Saint : On a pas le choix, tu dois le faire !

Je l'ai vu manipuler son téléphone un instant,
Avant qu'il ne le repose pour m'aider à me lever et m'entrainer dans ma salle de bain. J'avais le vertige, la tremblote, des palpitations et la nausée en même temps. J'étais encore consciente cela dit, mais quelques fois je me sentais partir et revenir.
C'était juste horrible et insoutenable...

Saint m'a fait me pencher face à la cuvette des toilettes,
Puis il a tenté par tous les moyens de me faire vomir, en vain. Je n'y arrivais pas, et plus le temps passait, plus je me sentais faible.

Saint : Allez... Fais un effort babe !

Il m'a relevé la tête un court instant, afin d'enfoncer ses doigts dans ma bouche. C'est remonté d'un coup, et j'ai commencé a vomir sans m'arrêter pendant un bon moment. Saint me tenait les cheveux en me caressant le dos pour m'encourager, et même si la situation était gênante j'étais rassurée qu'il soit là pour moi. Il faut dire qu'il a toujours été là de toute façon...

Je ne me rappelle plus exactement de tout ce qui s'est passé ensuite, mais je sais qu'il m'a fait prendre un bain puis il m'a enfilé des vêtements chauds car j'avais froid. Quand il m'a ramené dans la chambre, il y'avait un médecin dans la pièce que Saint semblait connaitre vu qu'ils se tutoyaient. Après ça je n'ai plus aucun souvenir des événements.

[***]


Lorsque j'ai ouvert les yeux,
J'étais dans mon lit et j'avais une perfusion accrochée à mon bras, sans trop que je ne comprenne le pourquoi du comment. J'ai ensuite tourné la tête un instant pour regarder la pendule, remarquant qu'il était un peu plus de 15 heures.

La porte de la chambre s'ouvrit sur ma mère.
Elle tenait Eden dans ses bras qui s'empressa de s'agiter en me voyant.
Je ne pus m'empêcher de sourire malgré le fait que j'étais au plus bas mentalement.

Eden : Maman !

Moi : Coucou mon coeur...

Ma mère l'a posé sur le lit pour qu'il puisse venir vers moi, donc je l'ai pris dans mes bras en faisant attention étant donne que son tenon s'est rapidement porté sur ma main perfusée.

Moi : T'as bien dormi chez mamie ?

Maman : Il a été sage, oui. Il jouait avec le fils d'Aisha alors c'est claire qu'il s'est amusé.

Je ne répondais pas,
Me contentant d'embrasser mon fils sur le front.

Maman : Toi comment tu vas ? Je t'avais dis de rester dormir à la maison mais t'as voulu rentrer et voilà le résultat Jamilla. Si Saint n'était pas venu ici, Dieu seul sait ce qui te serait arrivé.

En effet je me rappelle que Saint est venu maintenant qu'elle en parle.
Ça me revient petit à petit.

Maman : Comment tu as pu faire ça ?

Son ton était sec et ferme.
Je posais mes yeux sur elle en fronçant légèrement les sourcils.

Moi : De quoi tu parles ? Interrogeais-je perplexe. Qu'est-ce que j'ai fais ?

Maman : Essayer de te tuer alors que tu as un enfant qui a besoin de toi !

What ?

Moi : Mais je n'ai pas essayé de me tuer, rétorquais-je aussitôt. Je l'ai dis à Saint pourtant!

Non mais j'en reviens pas.
Donc il est allé dire ça à ma mère ?
Sérieusement ?
C'est même pas vrai !

Maman : Il ne te croit pas et pour être honnête, moi non plus. Je peux comprendre que tu étais à bout avec la dispute et le fait que Jordan ait parlé à la presse, mais tu as pris des somnifères, des calmants et d'autres medicaments que tu as mélangé à de l'alcool, Jamilla ! À quoi tu t'attendais en faisant ça ? 

Moi : Je voulais juste calmer mes nerfs...

Maman : Tu aurais pu mourir ! Est-ce que tu comprend ça ? J'aurais pu te perdre !

L'entendre me crier dessus m'agaçait,
D'autant plus que je ne mens pas.
J'ai pas voulu me tuer.

Moi : Maman j'ai juste pris trop de medicaments, répétais-je.

Maman : Tu m'avais promis de parler à quelqu'un mais tu ne l'as pas fais. Jamilla tu garde trop de choses en toi et je m'inquiète.

Moi : Je vais bien. Je suis un peu secouée certes, mais ça va passer.

Maman : Alors pourquoi t'es dans cet état ?! Pourquoi tu as fais ça ?

Moi : Arrêtes de crier devant le petit. C'est bon... je suis désolée. J'ai merdé mais c'est pas ce que je voulais. Pourquoi tu ne me crois pas ? Je suis la victime dans cette histoire je te signale. C'est moi qui subit tout ça.

Maman : J'en suis consciente, d'accord ?! Mais je suis ta mère alors tout ce qui te touche me touche aussi ! Je t'ai appris à être une battante, pas à fuir les problèmes et encore moins à penser au suicide !

Moi : Mais j'ai pas voulu me tuer ! En quelle langue je dois te le dire ?

Maman : Ne me cries pas dessus, d'accord ?

Moi : Mais c'est toi qui t'énerve.

Maman : Parce que tu m'obliges à le faire !

Eden : Mamie Riri ! Non ! Pas maman !

Il s'est mit à lui grogner dessus,
Et j'ai trouvé adorable qu'il essaye de me défendre.

Maman : Pardon mon chéri, mais ta maman fais des bêtises.

Moi : Mais quelle bêtise ? Vous êtes parano, j'ai pas voulu me tuer. J'aurais jamais fais ça à Eden!

Maman : À partir de maintenant tu vas voir un psychologue toutes les semaines, que tu le veuilles ou non.

Je me contentais de souffler,
Et on toqua à la porte.
Ma mère a répondu et il s'agissait de Saint, sauf qu'il n'était pas seul.
Kris se trouvait avec lui.

Je regardais Saint du coin de l'oeil,
Et lui aussi me regardait de la même façon.
Non mais culotté le gars.
D'où il me regarde comme ça d'abord ?
Tout ça c'est sa faute.

Moi  : Pourquoi t'as dis à ma mère que j'avais essayé de me tuer alors que je t'ai bien dis que c'était pas mon but ?

Saint : Parce que ce que tu as fais est grave, Jam. Mélanger des medicaments aussi forts avec du scotch revient au même. Tu t'es mise en danger et je tiens à toi, alors je me devais de la prévenir.

Je roulais des yeux.
Même si je sais qu'il a raison,
Ça me soule quand même donc je boude.
Tout le monde va penser que je suis dépressive alors que non.
Ça aussi ça me soule.

Eden : Papa !

Saint : Mon chéri. Tu m'as manqué.

Eden : Maman bobo !

Saint : Oui je sais.

Maman : Excusez-moi Kris, mais je peux savoir ce que vous faites là ? Aux dernières nouvelles entre vous et ma fille c'est tout sauf le grand amour.

Kris : Je me suis excusée pour tout ça et j'ai tourné la page. Je suppose que Jamilla aussi.

J'haussais les épaules.
Ça aussi je m'en fou en vrai.
J'ai d'autres chats à fouetter pour l'instant.
Franchement là je suis de mauvaise humeur.

Kris : Je viens vous apporter mon aide.

Moi : Comment ça ?

Kris : S'il y'a bien une chose pour laquelle je suis douée sur cette terre, c'est limiter les dégâts.

Maman : Ça m'intéresse. Développez.

Kris : Est-ce que Jordan a signé un accord de confidentialité ?

Moi :  Non, répondis-je. Je ne fais pas signer ce genre de choses aux gens en qui j'ai confiance, et j'avais confiance en lui.

Maman : Tu as visiblement eu tord. Si j'avais su... je n'aurais jamais été aussi sympathique avec lui.

Saint pouffait discrètement de rire.
Je lui ai lancé un scarface, 
Et il s'est calmé direct.
Vas y il m'a soulé lui aussi.

Kris : Dans ce cas ça change la donne. Avec l'accord on aurait pu l'attaquer en justice mais là... il faut changer de tactique.

Maman : Ce qui veut dire ?

Kris : C'est assez radical mais vu les enjeux... autant agir aussi bas que lui. Sans état d'âme. C'est ma spécialité.

Maman : Autrement dit ?

Kris : On renverse la situation en niant et on lui mettant tout sur le dos. On peut utiliser sa rupture et sa rancoeur envers Jamilla comme argument et tout le monde va avaler ça. Ils ont rompus, il est frustré donc il divulgue tout et n'importe quoi pour la blesser. Il a voulu te faire passer pour la méchante mais au final ça lui retombe dessus. Cependant si on veut que ça marche, il faut que vous fassiez une déclaration tous les deux en donnant votre version des faits. Et cette version doit être cohérente parce que c'est ce que votre fils apprendra en grandissant... il ne faut pas le prendre à la légère.

Je me suis mise à réfléchir un long moment.
J'hésitais parce que même si Jordan m'a blessée, je ne voulais pas qu'il ait des problèmes surtout dans son état. Mais d'un autre côté il a franchit la ligne rouge en parlant de mon fils. C'est tout sauf rien. Je sais qu'il n'a rien fait d'autre que de dire la vérité, mais même ça il n'avait pas à le faire en fait. Ça me concerne. Pas lui. Quand il s'agit d'Eden, je suis capable de tout...

Saint : Jamilla doit justement en parler dans son interview avec Vogue. On attendait ce moment là pour reveler certaines choses.

Maman : Ah bon ? Je n'étais pas au courant.

Kris : Eh bien on est deux. Mais le numéro sortira le mois prochain, alors qu'il faut agir au plus vite. Plus on attend, plus on semble suspect et on confirme indirectement tout ce qu'il a dit.

Maman : Donc si Jamilla comptait en parler dans Vogue, ça veut dire que vous vous êtes déjà mis d'accord sur une version ? Ça non plus je n'étais pas au courant. Décidément...

Moi : J'allais t'en parler une fois qu'on se serait mis d'accord, maman. Pour l'instant on hésite encore sur certains points.

Je suis dans un putain de dilemme.
Soit j'anéantit médiatiquement Jordan pour le punir de m'avoir trahit,
Soit je laisse la vérité se savoir et en grandissant mon fils apprendra toutes les horribles choses que j'ai dîtes à son sujet au début. Le pauvre je n'imagine même pas ce qu'il va ressentir, car j'ai vraiment tenu des propos horribles pour une mère sur son enfant. Je regrette juste tellement tout ça... si vous saviez. J'étais sous le choc et en colère.

Saint a posé ses yeux sur moi,
Et nous nous sommes regardés un bon moment sans rien dire.
Nous n'avions pas besoin de parler mais à ce moment précis on s'était compris.
Il voulait savoir si j'étais prête à jeter Jordan dans la gueule du loup avant de décider quoique ce soit, donc j'ai hoché brièvement la tête parce que je n'ai pas vraiment le choix. Je veux protéger mon fils, rien de plus.

Saint : Ok. Laissez-nous deux jours et on fera un interview avec la personne de votre choix.

Kris : Oh ! Pas besoin de me le dire deux fois ! Je vais vous dégoter le top du top.

Maman : Et je veux être au courant de tout ! Ça vaut aussi bien pour les enfants que pour vous, Kris.

Kris : Aucun soucis ! Je crois qu'on a fini. En attendant pour faire diversion, ce serait bien que l'un de vous deux infirme indirectement l'information sur les réseaux sociaux en postant quelque chose qui va semer le doute. Il faudrait également prévenir les membres de votre entourage déjà au courant afin qu'ils se prêtent au jeu.  Plus on est, plus c'est credible. Il n'aura aucune chance face à ça.

Désolée Jordan,
Mais tu ne me laisse pas le choix...

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