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Part 78 : Unexpected

Ça fait deux jours qu'on est rentré à Los Angeles,
Et pas besoin de vous dire à quel point les paparazzis se déchaînent sur ma famille, les West et moi depuis que j'ai révélé que Eden était biologiquement mon fils. Ils ne me laissent pas de repos et je dois me déplacer discrètement sinon je me retrouve assaillie de questions. Vivement que ça se tasse, parce que là c'est limite insupportable. Ils ne me lâchent pas d'une semelle les gars.

Sinon là je suis venue voir mon père car il m'a demandé de passer.
C'est une employé qui m'a ouvert en précisant qu'il était dans son bureau, alors je m'y suis rendue. La porte était entrouverte et je pouvais l'entendre parler au téléphone.

Papa : Ecoutes, je sais bien que vous étiez contre mais c'est ma décision [...] Que vous le vouliez ou non Samia est une Jameel maintenant, au même titre que tous mes autres enfants [...] Justement, maman. Si vous ne voulez pas faire partie de sa vie je comprend et je ne peux pas vous forcer [...] Ce n'est pas ce que j'ai dis et tu le sais [...] Tu te souviens quand je vous ai annoncé que j'allais reconnaitre Jamilla à sa naissance ? Vous étiez furieux et vous pensiez que je faisais une grossière erreur, pourtant quand elle est arrivée dans nos vies vous n'aviez d'yeux que pour elle sans jamais faire allusion au fait qu'elle n'avait pas notre sang. Vous pouvez bien faire la même chose avec Samia. Il suffit que vous la rencontriez pour voir à quel point elle est adorable [...] Pour l'instant je compte rester installé à Los Angeles, mais en attendant je viendrais à Riyad avec les petits pour les vacances [...] Bien. On en reparlera une autre fois dans ce cas. Au revoir maman.

Il a raccroché après m'avoir vu à la porte,
Donc je suis entrée dans la pièce.

Moi : Jidda aussi est contre ? Interrogeais-je même si j'avais déjà la réponse.

Il faut dire qu'avec la famille de papa et moi, les choses se sont un peu plus compliquées depuis la mort d'oncle Abdul. Au début il n'y avait que ma grande-tante, mais au fur et à mesure mes grand-parents aussi ont commencé à s'éloigner. Je ne les ai pas vu depuis près de deux ans maintenant, et ils n'ont pas cherché à avoir de mes nouvelles non plus. Pourtant je sais qu'il appellent souvent les petits ou viennent les voir quand ils peuvent, mais pas moi...
Je crois bien que je ne compte plus pour eux.

Papa : Ça va leur passer. Tu sais chérie, on a reçu les papiers aujourd'hui. Samia est officiellement une Jameel, et je lui ai même fais ajouter un second prénom.

Moi : Ah oui ? M'écriais-je. Lequel ?

Papa : Samia Hassana Jameel. C'est ainsi qu'elle s'appelle à présent.

Moi : Je trouve ça mignon.

Papa : Vu que je compte m'installer ici un bon moment afin de pouvoir passer plus de temps avec mes enfants et mon petit-fils, ta mère et moi on a décidé de faire garde alternée une semaine sur deux. Ça concerne également Amir.

C'est drôle qu'il dise ça,
Car c'est exactement ce que Saint et moi avons décidé pour Eden désormais, histoire qu'il puisse passer suffisamment de temps avec l'un et l'autre maintenant qu'il s'est bien attaché à moi.

Moi : Franchement je ne sais pas quoi te dire à part merci pour tout, papa. 

Il ouvrit grand ses bras.

Papa : De rien. Je suis vraiment content de te voir, ma chérie. Tout s'est bien passé aux Bahamas? Comment va Eden ?

Je me suis assise sur ses jambes en le serrant contre moi,
Tandis qu'il me fit un bisou sur la joue en me caressant les cheveux.
Ça m'avait manqué ce genre de proximité avec lui.

Moi : C'était super et il se porte très bien, dis-je simplement.

Papa : Tant mieux alors. Je suis ravi de voir que tout se passe mieux dans ta vie.

Moi : Et moi suis ravie de t'avoir comme papa, avouais-je. Tu es le meilleur. Je ne te remercierais jamais assez pour tout ce que tu fais pour moi, la façon dont tu passe ton temps à me défendre, à me protéger, à m'aimer...

Il m'embrassait tendrement le front.

Papa : Tu es mon premier bébé, c'est normal. Tu n'as pas à me remercier de faire mon devoir de père.

Moi : Je t'aime, déclarais-je timidement.

Papa : Je t'aime aussi, omri. D'ailleurs, il faut que je te parle de quelques chose.

Moi : Je t'écoute, répondis-je.

Je le regardais attentivement.

Papa : Il y'a quelqu'un qui a pris contact avec moi récemment et qui aimerait beaucoup vous rencontrer Anissa, Samia et toi.

Je fronçais automatiquement les sourcils.

Moi : Pourquoi ? C'est qui ? Interrogeais-je, perplexe.

Papa : La mère de Mehdi et du père d'Anissa.

Et c'est reparti...

Moi : Quoi ? M'écriais-je, surprise. Non.

Papa : Elle est différente d'eux, Jamilla. Elle avait coupé les ponts avec eux à l'adolescence, quand elle a compris qu'ils avaient un problème auquel elle ne pouvait rien y faire. Elle n'avait plus jamais eu de leur nouvelle avant que tout cette histoire ne devienne publique et qu'elle apprenne la vérité. Quand elle a su qu'elle avait des petits-enfants elle a voulu vous rencontrer, parce que ça lui tient vraiment à coeur. Elle a fait le déplacement jusqu'ici pour ça. Je l'ai rencontré, et elle m'a convaincu. Je pense que tu devrais accepter de la voir.

Moi : Ça ne m'intéresse pas, murmurais-je.

Papa : Ma fille, je ne te demande pas de faire partie de sa vie. Je veux juste que vous écoutiez ce qu'elle a à vous dire et ensuite vous déciderez. Elle a tout de même votre sang... il faut prendre ça en compte, trésor.

Moi : Et qu'est-ce qui se passe si c'est encore un piège ?

Papa : Ce n'en est pas un, Jamilla. Tout ça c'est terminé, maintenant. C'est une dame meurtrie qui a vu ses fils dégringoler sans rien pouvoir faire. Accepte de lui parler, s'il te plait.

Je n'avais pas vraiment envi de voir cette femme,
Mais une partie de moi le voulait quand même.

Moi : Samia est au courant ?

Papa : Non. Anissa non plus. Je voulais d'abord t'en parler.

Moi : Je vais leur expliquer et si elles sont d'accord, j'accepterai de rencontrer cette femme.

Il souriait.

Papa : D'accord. On devrait organiser ça dans la semaine. Samia est là haut avec Amir, montes. Ils seront contents de te voir.

Je suis tellement heureuse qu'elle s'entende si bien avec Amir,
Parce que comme ça elle a un partenaire de vie.
Je suis donc allée  à l'étage, mais comme je ne connais pas vraiment les lieux je ne savais pas trop où se trouvait la chambre en question. J'ai d'ailleurs dû ouvrir plusieurs portes avant de les trouver. Ils étaient en train de jouer aux dominos.

Samia : Jamilla !

Elle se levait et accourait vers moi,
Tandis que je me courbais pour pouvoir la serrer dans mes bras.

Moi : Tu vas bien ma puce ? Questionnais-je après l'avoir embrassé sur la joue.

Samia : Oui ! Ça faisait longtemps que je t'avais pas vu.

Moi : C'est vrai. J'étais en voyage et je travaille beaucoup. Cela dit, je te promet que je passerai te voir plus souvent.

Elle souriait timidement.

Samia : D'accord. T'as vu ici c'est ma chambre. Tu sais j'ai pleins de nouvelles choses maintenant. C'est ton papa et ta maman qui m'ont acheté. Ils sont trop gentils !

Moi : C'est génial ça. Et puis tu sais... maintenant ce sont aussi tes parents.

Samia : Oui. C'est ce que ton papa m'a dit. J'ai le même nom de famille que toi !

Amir : Bonjour JamJam !

Moi : Coucou poussin !

Amir : Tu veux jouer avec nous ?

Moi : Une autre fois, soufflais-je en lui caressant la joue. Il faut que je parle à Samia et c'est vraiment important.

Il haussait les épaules.

Amir : Tu veux que je vous laisse, c'est ça ? D'accord. Je vais rejoindre papa en bas.

Lorsqu'il partit,  j'en ai profitais pour m'asseoir sur le petit lit en incitant Samia à prendre place à mes côtes.

Samia : Est-ce que j'ai fais quelque chose de mal ?

Moi : Non ma puce. En fait je dois t'expliquer quelque chose.

Elle me regardait droit dans les yeux.

Moi : Tu te souviens comment ça se fait qu'on soit soeurs toutes les deux, n'est-ce pas ? 

Samia : Oui. On a le même vrai papa mais c'est un méchant et on n'avait pas besoin de lui. Maintenant on a un nouveau papa et lui il est gentil.

Moi : Exactement ! Et notre ancien méchant papa a une maman qui pourrait être gentille et qui voudrait nous rencontrer dans quelques jours. Qu'est-ce que t'en pense ?

Samia : C'est notre mamie alors ? Est-ce qu'elle est vraiment gentille?

Moi : Papa pense que oui.

Samia : Si ton papa le dit c'est que c'est vrai. Moi je lui fais confiance comme à mamie avant qu'elle aille dans le ciel.

Je souriais tristement.

Moi : C'est vrai que c'est le plus gentil. On a beaucoup de chance de l'avoir, ma puce. Du coup... ça veut dire que t'es d'accord pour la rencontrer ?

Samia : Oui si t'es avec moi.

Moi : Je serai là ! Ne t'en fais pas.

Samia : D'accord !

On a rejoint papa et Amir en bas ensuite,
Puis je suis restée un moment avec eux avant de partir,
Car je dois rejoindre Rumi et Olympia chez Ming.
La pauvre a perdu son grand-père maternel qui a été tragiquement tué par un chauffard, du coup leur famille traverse actuellement une mauvaise passe et on veut lui apporter notre soutient. En ce qui me concerne j'ai tellement côtoyé la mort récemment que ça ne me fait pratiquement plus rien quand j'entend ce genre de nouvelle... c'est triste à dire mais c'est la vérité.

Comme d'habitude je suis la dernière arrivée, mais c'est pas de ma faute si j'ai toujours des choses à faire aussi. J'ai directement rejoins les filles dans la chambre de Ming.

Moi : Coucou, m'écriais-je.

Olympia : Hey girl !

Rumi : J'allais justement t'appeler pour savoir où t'étais.

J'ai fais la bise à tout le monde,
Et un énorme câlin à Ming.
Elle qui d'habitude est si coquette,
Je dois avouer que ça fait de la peine de la voir ainsi.
On voit bien qu'elle est affectée par tout ça.

Moi : Tu tiens le coup ? Demandais-je.

Ming : Pas vraiment, mais je n'ai pas le choix.

Moi : J'imagine, déclarais-je. Et comment va ta mère ?

Je sais que c'est stupide de poser ce genre de question,
Toutefois je ne sais pas trop quoi dire d'autre là tout de suite.

Ming : Mal, mais elle prend sur elle pour ne pas trop nous inquiéter mon frère et moi.

Moi : Quoiqu'il en soit, saches qu'on est là pour toi babe.

Ming : Je sais. Et je vous adore.

Rumi : Avec Olympia et les autres on se disait justement que ce serait bien qu'on s'organise pour les assister durant les obsèques.

Moi : Excellente idée. Vous me dites le jour et l'heure et je serai de la partie !

Olympia : Et tâches d'être à l'heure pour une fois stp.

Je roulais des yeux.

Moi : Je ne suis pas toujours en retard, râlais-je.

Elles me regardaient toutes les trois en haussant un sourcil.

Ming : Un peu quand même...

Moi : Oh ça va, crachais-je. Je serai à l'heure ce jour là. Laissez-moi tranquille.

Olympia : Et ensuite pour te changer un peu les idées on va se faire un trip entre potes !

Rumi : Yeah ! Depuis le temps que je propose !

Ming : Changer d'air ne pourra que me faire du bien, ça c'est sûre.

Olympia : Voilà ce qu'on va faire. Vous me direz vos disponibilités et moi j'organise tout ça.

Rumi : On aura au moins le droit de decider ensemble où on veut aller hein ?

Olympia : Je suis pas un dictateur donc bien sûre !

Moi : Encore heureux, j'ai envi de dire !

Rumi : D'ailleurs Jamilla, petite parenthèse. Il y'a un problème entre Luna et toi ?

Moi : Pas que je saches, répondis-je perplexe. Pourquoi ?

Rumi : Gardes ça pour toi, mais l'autre jour j'étais chez un ami et elle était là. Je l'ai entendu parler de toi en mal sans comprendre pourquoi. J'ai trouvé ça bizarre du coup j'ai voulu te demander pour voir ce qu'il en était.

Franchement Luna c'est la pote de Saint et la marraine d'Eden, mais on n'a pas plus d'affinité que ça du coup ça me surprend d'entendre qu'elle parle de moi derrière mon dos alors qu'on ne se connait pas plus que ça toutes les deux. Le pire c'est que je ne peux même pas aller la confronter dessus vu que Rumi m'en parle en confidence.

Moi : Elle disait quoi ?

Rumi : J'ai pas tout entendu, mais elle parlait du fait que tu sois une fouteuse de trouble et un sale snake. C'est justement ce qui m'a choqué.

Non mais d'où elle me critique sans me connaitre ?
Franchement elle a de la chance que j'ai decide d'être plus mature, autrement j'allais démarré au quart de tour sans aucune hesitation, vous me connaissez déjà assez pour savoir.

Ming : Maintenant que t'en parles Ru, ça me rappelle qu'il y'a quelques semaine Luna est venue me voir pour me dire que j'avais eu raison de me méfier de Jamilla au debut et que je n'aurais jamais dû me lier d'amitié avec elle comme c'est le cas maintenant. J'ai pas cherché à savoir pourquoi, sur le moment j'ai juste zappé.

Olympia : Genre vous avez jamais eu de problèmes toutes les deux mais elle te critique comme ça ? Chelou. Tu devrais demander à Saint ce qui se passe, peut-être qu'elle lui en a parlé.

Je ne crois pas,
Connaissant Saint j'aurais déjà été au courant.

Moi : Cette fille n'est rien pour moi donc je m'en fiche, déclarais-je d'un air indifférent. Je vais juste ignorer tout ça pour l'instant, mais si elle continue ça ne va pas le faire par contre. Moi je vous le dit.

Rumi : Te connaissant, je n'ai aucun doute là dessus haha. En tout cas je suis d'accord avec toi. Ignores là. À notre âge on n'a plus le temps des trucs puérils comme ça. T'as un problème avec quelqu'un, tu le lui dis en face et vous réglez ça, quoi !

On a discuté de tout et rien un long moment,
Jusqu'à ce que je décide de rentrer chez moi sous les coups de 20h.

À peine j'entrais dans mon hall que je tombais sur un énorme bouquet de roses rouge en forme d'ours en peluche qui était posé à même le sol, au centre de la pièce. L'odeur avait même déjà envahie les lieux. Il y'avait également une petite carte accrochée dessus, alors je m'empressais de la regarder afin de savoir de qui ça venait, sauf qu'il n'y avait pas de signature. C'est en lisant le long texte que j'ai compris de qui ça provenait, ce qui me laissait encore plus perplexe car j'aurais pu m'attendre à tout sauf ça, pour être honnête.

Je te hais, et pourtant je t'aime encore. Je ne veux plus te voir, mais ma vie sans toi est un Enfer. Mes pensées sont vides sans ta voix. Je ne sais même plus qui je suis sans toi. Je suis vide. Dépourvu de cette moitié que tu m'as volée sans le savoir. Jamais je ne pourrais t'oublier, et pourtant, je devrais tout oublier de toi. Ta voix, ton regard, ton style... Mais à quoi bon vouloir l'impossible ? Certaines personnes entrent dans notre vie pour l'illuminer et en sortent sans laisser de trace, si ce n'est d'énormes cicatrices et un manque qu'on ne saura jamais combler. Aimer quelqu'un peut être une grande douleur. Mais c'est plus fort que moi, je ne peux pas m'éloigner de toi bien que ce soit ce que je souhaite le plus au monde. La solitude causée par ton absence me détruit encore plus que le manque de ma jambe. Même si mon âme doit être réduite en cendres, je ne peux pas nier l'evidence. Tu me manques...


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A/N : Merci à toutes les personnes qui prennent de leur temps pour me lire, voter, mais SURTOU toujours me laisser un petit commentaire. Parfois j'ai envi d'arrêter d'écrire mais vous me motivez à continuer. Gros bisous ❤️

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