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Saint West POV
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Je viens tout juste de sortir de la douche,
Et là je cherche un short de bain à me mettre,
Avant de remonter sur la terrasse du bateau.

... : Tu sais où est la tetine d'E- Oh merde !

Je me suis retourné pour faire face à Jamilla,
Qui me regardait en écarquillant les yeux,
Visiblement surprise de me voir nu face à elle.

Moi : Elle est sur la table de chevet, dis-je simplement.

Son regard s'est baissé de mes yeux à mes lèvres,
Puis de mes lèvres à mon torse,
Pour finir leur trajet sur ma partie intime.
Je l'ai vu se mordiller la lèvre inférieure un instant,
Avant de rapidement détourner le regard.

Elle est ensuite allée prendre la tétine du petit,
Tandis que je pouffais de rire.

Jamilla : Tu pourrais t'habiller, n'empêches.

Moi : T'as fini d'admirer ? Interrogeais-je, un sourire en coin.

Elle levait tes yeux au plafond,
Pourtant je voyais bien qu'elle rougissait.

Jamilla : Admirer quoi ? Ton vieux corps là ? Ewww.

Moi : Ouais c'est ça....

J'ai pris un short que j'ai enfilé,
Et ce qui me surprenait le plus c'est qu'au lieu de sortir, Jamilla restait là à me regarder faire pour mon plus grand plaisir. Je sais qu'elle a kiffé ce qu'elle a vu même si elle veut faire genre.

Quand elle s'est rendue compte que je la voyais me mater, elle a finit par sortir de la pièce et moi j'ai fini de me préparer pour ensuite sortir à mon tour.
Nous passons la soirée et la nuit sur un yacht sur l'océan.
Le paysage est tellement super que je voulais absolument qu'ils en profitent.
Il faut dire que j'étais deja venu, donc je connais bien les lieux maintenant.

Jamilla était assise sur un des poufs,
Avec Eden qu'elle tenait dans ses bras.
Il est un peu grognon depuis deux jours parce qu'il a une grosse dent qui pousse, et ça lui fait mal le pauvre. Il a beaucoup pleuré ce matin, mais là il est plutôt calme.
Je crois même qu'il ne va pas tarder à s'endormir.

Jamilla : Ça y'est ? T'as fini de faire le nudiste ?

Moi : Et c'est toi qui dis ça ? Rétorquais-je. Le nombre de fois où tu t'es dénudée devant moi, je peux même pas compter.

Jamilla : Mais tu t'es pas gêné pour regarder darling. Fais pas genre.

Moi : Tout comme tu t'es bien rincée l'oeil tout à l'heure.

Elle ne répondit pas,
Donc je pris place près d'eux,
Avant de caresser la petite main de mon fils.

Jamilla : Ma mère m'a conseillé de lui mettre un peu d'huile de coco sur la gencive, et je pense que ça a fonctionné. Ça l'a calmé.

Un serveur nous a apporté des verres, du vin et des tas de petits trucs à grignoter.
En bon gourmand qu'il est Eden a voulu goûter aussi, mais quand il s'est rappelé de ses dents il a vite lâché l'affaire pour s'adosser de nouveau contre sa mère.
Au même moment mon téléphone sonna.

Appel Entrant : Dad.

*********** Phone Call ***********

Moi : Bonjour papa, tu vas bien ?

Papa : Bonjour fiston. Je vais bien, et toi ?

Moi : Ça va.

Papa : Tant mieux. Quand est-ce que vous serez de retour ? Il va falloir qu'on se réunisse tous pour discuter, c'est assez important...

Moi : Je vois. On sera rentré dans deux jours.

Papa : D'accord. On se voit à ton retour. Embrasses Eden.

Moi : Je le ferais. Prends soin de toi papa.

Papa : Je t'aime, fils.

Moi : Je t'aime aussi papa.

************ Call Ended ************

Après avoir raccroché,
Je ne pus m'empêcher de soupirer parce que je savais exactement pourquoi il voulait nous réunir, et ce qu'il comptait nous dire. J'avais essayé de le refouler depuis tout ce temps, mais je vois que le moment est venu d'affronter la réalité. Autant dire que ce n'est pas facile. Nous n'avions rien vu venir et pourtant comme dit Nori on aurait dû voir certains signes...

J'ai bu plusieurs gorgées de vin d'affilé,
Avant de fixer le large et la côte face à moi.

Jamilla : Est-ce que tout va bien ?

Moi : Je pense que KimYe c'est terminé pour de bon...

Jamilla : Oh. Mince... je suis désolée. J'avais entendu des rumeurs mais je préférais ne pas poser de questions et attendre que tu m'en parle directement.

Moi : Mon père veut organiser une réunion de famille à mon retour, et je sais que c'est pour ça.

Jamilla : Tu es sûre ? Si ça se trouve ils ont réussi à régler leurs différends... C'est Kim et Kanye, quoi ! On les voit pas autrement qu'ensemble. Je suis sûre qu'ils vont surmonter ça.

Moi : Pas cette fois malheureusement, soufflais-je tristement. Ils ont eu tellement de problèmes dont on était pas au courant... Et je me fais du soucis pour mon père aussi. Sans maman je sais pas trop comment ça pourrait se passer. Elle s'est toujours occupée de lui, je pense pas qu'il sache encore ce que c'est d'être seul.

Jamilla : Je comprends exactement ce que tu veux dire...

Elle regarda Eden qui s'était endormi,
Avant de soupirer à son tour.

Moi : Tu sais... j'ai pas vraiment voulu aborder le sujet depuis, mais comment tu te sens depuis la rupture ?

Jamilla : Je vais bien.

Moi : Pas de ça avec moi babe. Tu as vécu tellement de choses récemment... je ne sais pas comment tu fais pour être aussi forte. Je t'admire, tu sais ?

Elle souriait légèrement.

Jamilla : C'est grâce à mon petit prince. Il m'a appris que dans la vie il y'avait plus important que moi-même. Lui. Et si je ne vais pas bien, je ne pourrais jamais être une bonne mère donc j'ai pas le choix. Je dois être forte et aller de l'avant pour lui.

Moi : C'est exactement ce que je me dis depuis qu'il fait parti de ma vie, ajoutais-je. Le meilleure chose qu'un enfant puisse nous apprendre. Je vais aller le coucher, je reviens.

Je lui ai pris le petit,
Afin de le coucher dans la chambre ou dort Jamilla.
Quand je suis revenu,
Elle finissait son verre et nous servait de nouveau.

Jamilla : C'est vraiment magnifique.

Moi : Avec ma famille on a l'habitude de venir ici, expliquais-je. Je trouve cette endroit relaxant.

Jamilla : Et le coucher de soleil rend le truc encore plus special.

Moi : Comme tu dis.

Il y'eut un petit moment de silence,
Durant lequel nous avons chacun bu.

Moi : J'ai quelque chose à te révéler, babe.

Elle plantait son regard dans le mien,
Un brin anxieuse.

Jamilla : Ok...

Moi : La clé USB que tu m'avais laissé... en réalité j'ai regardé le contenu du fichier qui m'était adressé.

Bizarrement,
Elle ne paraissait pas surprise.
Au contraire.

Jamilla : Je sais.

Moi : Comment tu le sais ? Questionnais-je, perplexe.

Jamilla : Je m'en suis doutée et quand j'ai regardé les dates d'ouverture du fichier j'ai vu que tu l'avais ouvert en mon absence alors que je t'avais dis de ne pas le faire, petit fouineur.

Moi : Franchement tu ne peux pas m'en vouloir, soufflais-je. Tu t'attendais à quoi aussi ? T'allais risquer ta vie et moi je devais rester là à attendre ? C'était plus fort que moi.

Jamilla : Le contraire m'aurait étonné.

Moi : Mais dedans tu as dit quelque chose dont j'aimerais bien qu'on parle.

Jamilla : J'ai également dit quand tu me l'as ramené qu'il y'avait des choses que je ne pensais pas ou plus. N'oublies pas.

Je fronçais légèrement les sourcils,
Pendant qu'elle buvait de nouveau.

Moi : Du style ?

Jamilla : Tu sais quoi ? Je pense qu'on a vécu tellement de choses tous les deux qu'on n'a plus besoin de jouer au chat et à la souris. Autant se dire les choses clairement et la jouer carte sur table.

Moi : Je suis d'accord. Mais avant je finis ça et on se sert un autre verre.

Jamilla : Je te suis !

On a bu le reste de nos verres cul sec,
Puis je nous ai servit avant de demander qu'on nous prépare un autre bouteille.

Moi : Du coup, on se la joue franche... Je t'écoute.

Jamilla : Ce que je dis dans cette vidéo c'est en partie vrai. J'ai toujours des sentiments pour toi, mais je sais pas vraiment si on peut appeler ça comme ça désormais. On va dire que c'est juste une affection un peu plus forte que la normale. Tu comprend ? C'est pas comme avant et ce n'est pas vraiment de l'amour.

Ce n'est pas vraiment ce à quoi je m'attendais,
Mais elle est honnête au moins.
Ça faisait un moment que je mourrais d'envi d'avoir enfin cette conversation,
Donc je ne peux pas me plaindre.

Moi : Tu es sûre que c'est juste ça ? Insistais-je tout de même. Parce que je te connais, Jamilla. Il y'a des trucs que tu ne peux pas me cacher, comme la façon dont tu rougis ou comment tu frissonne quand je te touche parfois.

Jamilla : Justement, ça revient à ça. Je ressens une très forte affection pour toi, raison pour laquelle je réagis ainsi souvent involontairement. Comment te le dire ? Ah voilà. Disons que mon esprit est passé à autre chose depuis que tu m'as mis un râteau, mais une petite partie de mon coeur et mon corps n'ont pas encore tourné la page.

Moi : Je vois le tableau. Donc ça ne veut pas dire que je n'ai pas mes chances avec toi, concrètement ? Parce que tu sais clairement ce que je ressens pour toi, c'est pas un secret je te l'ai dis.

Jamilla : Pour être honnête avec toi, depuis ma rupture la dernière chose dont j'ai envi là tout de suite c'est d'être en couple. J'ai besoin de temps pour Eden, pour moi, pour mon travail... j'ai pas envi de me lancer dans quelque chose qui va me faire mal après.

Moi : Je comprend babe. Et je n'ai pas envi de te mettre la pression ou de sembler insistant comme j'ai pu l'être ces derniers mois, mais c'est parce que je voulais être fixé, tu vois ? C'est tellement ironique parce que tu as été à ma place et il fallait que je le vive pour comprendre comment tu as vécu a chose.

Jamilla : Avec le recul, même si ça m'a énormément blessé je ne regrette pas que tu ai choisi Alexis au lieu de moi. Parce que si tu n'avais pas fait ça, Eden ne serait pas là aujourd'hui. C'est triste à dire mais c'est la vérité. On peut dire que c'était un mal pour un bien... Mais après... pour en revenir à ce qu'on disait, le fait que je n'ai pas envi d'être en couple ne veut pas dire que je suis contre un peu... d'amusement, si tu vois ce que je veux dire...

Ça devient interessant.
Je la regardais un sourire en coin.

Moi : Vu comment tu m'as reluqué sans gêne tout à l'heure... ça ne me surprend même pas.

Jamilla : Je vais pas te mentir, ces derniers temps je suis plutôt horny et tu es sexy. Seulement le problème n'est pas là. Tu as des sentiments pour moi et ça va compliquer les choses si il se passe quoi que ce soit de sexuel entre nous.

Moi : Roh. Pourquoi tu pense ça ? J'ai des sentiments pour toi depuis longtemps et pourtant ça ne m'empêche pas de me comporter normalement avec toi.

Jamilla : Oui... mais c'est pas pareil. Ça se fait pas. C'est comme si je t'utilisais.

Moi : Je suis pas un objet pour qu'on m'utilise hein, signalais-je en riant. Sincèrement Jamilla je suis grand, je prend mes propres decisions. Techniquement si comme tu dis il se passe quoi que ce soit de sexuel entre nous... on s'utiliserait mutuellement.

Jamilla : Tu marques un point, mais je ne sais pas si c'est une bonne idée. Ça pourrait tout empirer.

Moi : Empirer pourquoi ? S'il y'a un problème on se pose et on en parle comme on l'a toujours fait. Tu ne serais pas plutôt en train de chercher des excuses parce que t'assumes pas le fait que t'as envi de moi ? Lançais-je entre deux gorgées en la guettant du coin de l'oeil.

Jamilla : Toi aussi t'as envi de moi, d'abord. Et beaucoup plus que moi j'ai envi de toi. En plus c'est pas de ma faute ! Jusque là je me retenais mais tu as réveillé mes pulsions en t'exhibant devant moi tout à l'heure.

Avoir ce genre de conversation avec elle me rappelait le bon vieux temps. Vous savez... l'époque ou on faisait semblant de sortir ensemble et qu'on parlait de trucs à connotation sexuelles sans être gênés.

Moi : Oh... c'est vrai, avouais-je en posant ma main sur sa cuisse nue.

Jamilla : Hep-hep-hep, on se calme mon coco.

Elle retira aussitôt ma main.

Moi : Tu fais la dure ?

Jamilla : Je veux juste être sûre qu'on soit sur la même longueur d'ondes, Sainty. Je ne peux rien t'offrir d'autre que mon corps et la relation qu'on a déjà, pour l'instant. Il ne faut pas que tu crois que parce qu'on couche ensemble, on est en couple. Ce sera pas le cas.

Le pour l'instant m'a tout de suite rassuré.
Et puis je sais que si on commence par coucher ensemble le reste se fera tout seul, je ne me fais même pas de soucis pour ça.

Moi : Je sais et je ne me ferais pas d'idée.

Jamilla : Laisses-moi verifier ça.

Je comptais lui demander comment elle allait s'y prendre, mais elle m'a prise de court en m'embrassant par surprise. Bien évidemment j'ai rapidement répondu à son baiser et celui-ci a duré un moment jusqu'à ce qu'elle se détache de moi.

Jamilla : Ton baiser était bien trop passionné à mon goût. T'étais trop dans le truc.

Non mais elle.
Je la comprend plus.

Moi : Qu'est-ce que tu veux au juste babe ? Je comprend plus rien là.

Jamilla : Mon corps, mes conditions. Tu as raté ce premier test donc pas de sexe pour toi pour le moment, darling. On verra si tu réussis le prochain...

Elle me fit un clin d'oeil,
Tandis que j'essayais de saisir ce qui venait de se passer.
Je ne comprendrais jamais vraiment les femmes en fait 😅