Part 64 : Outcome
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Rihanna POV
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Hassan : Tiens Rih, tu devrais manger quelque chose.
Il me tendit une bouteille d'eau et un petit paquet avec des patisseries,
Avant de prendre place à mes côtés.
Moi : C'est gentil, répondis-je. Mais je n'ai pas faim.
Hassan : Tu es à jeun depuis je ne sais combien d'heures... manges s'il te plait.
Étant donné que Jamilla a perdu beaucoup de sang,
J'ai dû lui en transfuser un petit peu pour son opération.
Après avoir levé les yeux au plafond d'un air agacée,
Je finissais par attraper un donuts que je mangeais uniquement pour lui faire plaisir, sinon je savais qu'il ne me lâcherai pas avec ça.
Hassan : Tu sais Rih, j'ai beaucoup réfléchis et je crois que la meilleure solution serait de l'adopter.
Moi : Adopter qui ?
Hassan : La petite Samia.
Moi : Pardon ? Pourquoi je ferais ça ?
Hassan : Elle a besoin d'une famille, et après tout ça on sait très bien tous les deux que Jamilla aura du mal à s'en séparer. Tu voulais qu'elle se concentre sur Eden, mais elle ne pourra pas vraiment le faire si elle doit aussi s'occuper de la petite.
Moi : On avait dit que vous deviez lui trouver quelqu'un de confiance, rétorquais-je.
Hassan : Oui, mais au moins si on l'adopte, elle reste la soeur de Jamilla et on lui offre un avenir et un meilleur cadre de vie.
Moi : Attends. Comment tu peux me proposer d'adopter un enfant avec toi alors qu'on n'est même plus ensemble ? Demandais-je, perplexe.
Hassan : On s'entend très bien et notre séparation ne nous jamais empêché d'élever ensemble nos enfants. Elle s'y fera. Samia a besoin d'une vraie structure familiale si on veut être sûr qu'elle ne garde pas de séquelles à vie.
Moi : Je ne crois pas que ce soit une bonne idée, avouais-je.
Hassan : Penses y, Rih. Au pire si tu ne veux pas je le ferais, mais ce serait bien qu'elle ait une figure maternelle... qui plus est toi. Tu es la meilleure mère pour mes enfants donc je sais qu'ensemble on peut offrir une famille stable et de l'amour à cette enfant.
Moi : Tu me prends pour la vierge Marie ou quoi ? Fis-je remarquer. Je ne peux pas adopter un enfant sur un coup de tête Hassan, ce n'est pas une décision à prendre à la légère.
Hassan : Les trois premiers sont assez grands, et vu leur différence d'âge ce serait bien qu'Amir ait quelqu'un de sa génération avec qui grandir. Je comprend que la situation soit délicate, surtout maintenant que tu es en couple avec Rakim, mais on peut le faire. Je lui parlerai, je suis sûr qu'il comprendra.
Moi : Le problème ce n'est pas Rakim, Hassan. On ne se lève pas un matin pour décider d'adopter un enfant comme ça...
Hassan : C'est pourtant ce que j'ai fais avec Jamilla et pas une seule fois j'ai regretté ma décision. En plus, ce n'est pas comme si on adoptait n'importe quel enfant.
Moi : C'est justement ça le problème. Ce n'est pas n'importe quel enfant.
Hassan : Raison de plus pour lui donner une chance Rih... si tu ne veux pas t'impliquer ce n'est pas un problème. Elle pourra vivre avec moi. Mais je veux au moins que tu signe le certificat d'adoption histoire que mes enfants aient tous la même mère. S'il te plait...
Mon téléphone se mit à sonner,
Interrompant ainsi notre conversation.
Je fouillais rapidement mon sac à main pour le sortir.
Appel entrant : Flacko ❤️
Je m'empressais de décrocher.
********** Phone Call **********
Moi : Allo ?
Rakim : Hey mon amour. Comment ça se passe ?
Moi : On est encore en salle d'attente, mais ça devrait aller. Tout va bien de ton côté ? Amir ne fais pas trop de caprices ?
Rakim : Non ça va, il est sage. De toute façon Binti gère, alors tu n'as aucun soucis à te faire là dessus.
Moi : Tant mieux alors. Ça me rassure.
Rakim : Tu as l'air épuisée. Ça se sent à ta voix.
Moi : Entre les heures de vol, le décalage horaire et toute cette attente à l'hôpital... ce n'est pas étonnant. J'ai juste envi de rentrer et de me reposer.
Rakim : J'imagine bébé. Dis-toi juste que le pire est passé. Au moins maintenant toute cette histoire sera derrière nous et Jamilla s'en est sortie.
Moi : Comme tu dis. Surtout chéri, dis à Binti de bien vérifier qu'on prépare une chambre d'amis pour Jamilla. Elle va finir son hospitalisation chez moi plutôt que dans un hôpital californien. Il vaudrait mieux éviter d'attirer encore plus l'attention des paparazzis.
Rakim : Je lui dirai mon coeur, ne t'en fais pas. Toi ça va ? Les transfusions et tout le reste, ça a dû te fatiguer aussi.
Moi : J'ai juste donner un peu de sang, Rakim. Arrêtez d'en faire faire tout un plat, oh la la.
Rakim : Excuses-nous de nous inquiéter pour toi.
Moi : Je t'aime.
Rakim : Je t'aime aussi bébé.
Moi : Je dois te laisser. On se rappelle plus tard.
Rakim : D'accord. Bisou.
********** Call Ended *********
Dès que j'ai raccroché,
Le médecin arriva à notre hauteur.
Docteur : Monsieur et madame Jameel je-
Moi : Fenty, l'interrompis-je aussitôt.
Ce n'est pas contre Hassan ou autre,
Mais juste histoire que ce soit claire.
Ça fait déjà trois ans, mais apparemment tout le monde n'a pas compris qu'on n'était plus ensemble.
Docteur : Oh excusez-moi, madame. Ça ne se reproduira plus. Je venais vous dire que votre fille avait été transférée dans une chambre privée en soin intensif en attendant vos instructions. L'opération s'est bien passée, on a réussi à réparer les dégâts. Il va lui falloir beaucoup de repos, mais elle est hors de danger.
Je soupirais de soulagement,
Et Hassan aussi.
Il me prit dans ses bras.
Hassan : Est-ce qu'on peut la voir ?
Docteur : Bien sûre, elle ne devrait pas tarder à se réveiller. Suivez-moi.
On a demandé à faire privatiser une aile entière de l'hôpital,
Afin de s'assurer d'avoir le plus d'intimité possible.
Par je ne sais quelle miracle la presse a su qu'il s'était passé quelque chose sans avoir les détails exactes des évènements, donc on prend des précautions.
Hassan : Elle finira son hospitalisation à Los Angeles comme on vous l'a dit à notre arrivée.Un avion médicalisé est prêt à nous ramener cette nuit. Faîtes le nécessaire s'il vous plait.
Docteur : Bien monsieur.
Devant la porte de la chambre où se trouvait ma fille,
Il y'avait deux agents de sécurité, dont Jo.
Hassan : Qu'est-ce qu'il fait encore là, celui-là ? J'avais dit que je ne voulais plus le voir.
Moi : Je lui ai dis de rester, expliquais-je en posant ma main sur son bras. Je sais que tu es énervé contre lui mais il travaille avec nous depuis des années... et ce n'était pas de sa faute. C'est ta fille qui l'a forcé à ne rien dire et pas l'inverse.
C'était mon garde du corps personnel pendant des années,
Donc je ne doute pas un seul instant de sa fiabilité.
Je sais que ma fille peut se montrer persuasive vu qu'elle tient de moi.
Hassan : Ça ne change rien au fait qu'on le paye gracieusement pour nous tenir informé en cas de problème, et il n'a rien dit. Il a prit l'avion avec elle et il l'a laissé faire ça... c'est inadmissible.
Je soupirais.
Moi aussi j'étais énervée au départ,
Mais ce que Jamilla a réussi à faire à tout changer.
Moi : Écoutes... pour l'instant on s'occupe de Jamilla d'accord ? On en reparlera une fois rentré.
Il acquiesça d'un rapide signe de tête,
Puis resta parler avec le médecin devant la porte tandis que j'entrais dans la pièce. Jamilla était allongée sur un lit avec une perfusion et des machines reliée à elle.
Je me suis timidement approchée d'elle et la voir dans cet état me faisait de la peine.
Elle avait des bleus et des égratignures au visage et sur les bras.
Mon pauvre bébé.
Dès que j'ai posé ma main sur la sienne je l'ai senti bouger,
Puis elle a fini par ouvrir lentement les yeux avant de mettre un moment à recouvrer ses esprits. Je me mis à sourire.
Moi : Comment tu te sens mon coeur ? Interrogeais-je d'une petite voix.
Jamilla : Je suis désolée maman...
Moi : Je sais, assurais-je en lui caressant les cheveux. Maintenant réponds à ma question s'il te plait.
Jamilla : Avec les médicaments je ne ressens presque rien pour l'instant.
Moi : Tant mieux.
Je m'asseyais près d'elle sur son lit,
Avant de me pencher pour pouvoir l'embrasser sur le front.
Moi : C'est terminé maintenant, trésor. Tu as réussi, déclarais-je. Ils sont tous hors d'état de nuire.
Jamilla : Tu es sûre ? Vous avez vérifié ?
Moi : Sûre et certaine. Ahmed, Victor et cet autre gars... ils sont tous morts. On a également mit la main sur tous leurs complices. Grâce à toi ces gens ne pourront plus jamais faire de mal à personne.
Je voyais à son visage qu'elle était soulagée.
Jamilla : Je veux rentrer à la maison...
Moi : Je sais mon coeur. Tu dois encore rester là quelques heures, mais on rentre cette nuit.
Jamilla : Je n'ai pas de souvenir exacte, mais tu étais avec papa quand il est venu me chercher ? Comment vous avez su ?
Moi : Ton père a fait pression sur Jo et il a fini par tout nous avouer. On est arrivé ensemble à Dubai, mais j'attendais dans notre appartement quand il est venu avec les hommes que tu as engagé. Jamilla je comprend que tu aies voulu aider cette petite, mais tu n'aurais jamais dû prendre de tels risques. J'aurais pu te perdre.
Jamilla : Pardon...
Je souriais tendrement.
Moi : Pour l'instant je veux m'assurer que tu ailles bien, trésor.
Jamilla : Comment va Samia ?
Moi : Bien. Elle est à l'appartement. Elle prendra aussi l'avion avec nous. Mais je crois que tu sais déjà pour l'autre petite, n'est-ce pas ?
Elle se contentait d'hocher la tête.
Jamilla : Samia va vraiment bien ? On a dû lui donner des médicaments mais ça ne lui a rien fait hein ?
Je savais qu'elle faisait exprès de changer de sujet,
Donc je n'ai pas insisté.
Je connais ma fille.
Moi : Tout va bien, assurais-je. Écoutes chérie avant que ton père ne revienne il y'a quelque chose que je voudrais te demander. Les médecins ont dit que tu avais des lésions au niveau de ton... intimité... alors j'ai besoin de savoir si tu as été violée.
Son expression faciale changea aussitôt.
Elle semblait gênée et confuse à la fois.
Jamilla : Tu vas le dire à papa ?
Moi : Réponds-moi, insistais-je.
Jamilla : Rifat a tenté de me violer mais il n'est pas parvenu à ses fins. Pas totalement...
Moi : Qu'est-ce que ça veut dire ?
Contre toute attente,
Elle éclata en sanglot.
Moi : Chérie, parles-moi. Tu sais que tu peux tout me dire...
Jamilla : Il l'a fait avec ses doigts et il m'a obligé à lui faire une fellation.
Ce que j'entendais me brisait le coeur,
Car aucune mère ne voudrait qu'une chose pareille arrive à son enfant.
Moi : Je suis tellement désolée mon bébé.
Elle reniflait.
Jamilla : Je vais bien... il ne m'a pas violé.
Moi : Toute forme de pénétration contre son gré est un viol, Jamilla. Si ce fils de pute n'était pas déjà mort... Dieu seul sait ce que je lui aurais fait.
Jamilla : Pitié ne le dis pas à papa. J'aurais trop honte et ça va me mettre mal à l'aise. Maintenant que c'est terminé je veux juste aller de l'avant et oublier toute cette histoire. J'ai besoin de passer à autre chose sinon ça va me rendre dingue. Je suis fatiguée.
Moi : Je ne lui dirai rien pour l'instant, dis-je en séchant ses larmes. Mais en échange tu dois me promettre de parler de tout ça à un spécialiste. Tu as vécu tellement de choses bouleversantes récemment que j'ignore comment tu tiens le coup.
Jamilla : C'est promis.
Moi : Tu le pense vraiment ou tu dis juste ça pour me faire taire plaisir ?
Jamilla : Je le pense vraiment. Je sais que j'en ai besoin si je veux être une bonne maman pour mon fils. D'ailleurs... comment va Eden? Tu as eu des nouvelles ?
Moi : J'ai appelé Kanye tout à l'heure pour lui dire qu'ils n'avaient plus à s'inquiéter pour Eden. Apparemment ce petit bout de chou demande sa maman tous les jours.
Elle souriait timidement.
Jamilla : J'ai vraiment cru que je ne reverrai plus jamais aucun d'entre vous...
Moi : Mais tu es là, rétorquais-je. Saine et sauve. Un peu charcutée je l'avoue, mais c'est qu'un détail mon ange. Quand tu auras cicatrisé je t'offrirai une intervention au laser pour qu'on te retire ce vilain souvenir. D'accord ?
Jamilla : Je t'aime maman.
Je déposais un bisou sur ses lèvres.
Moi : Je t'aime encore plus mon coeur. Tu es la jeune fille la plus forte que je connaisse. Je suis vraiment fière de toi.
Jamilla : Les chiens ne font pas des chats.
Moi : Pas faux, acquiesçais-je en riant. C'est claire que tu tiens de moi, surtout le côté têtue et bornée.
Jamilla : C'était la dernière fois, je te le jure. Je ne ferais plus jamais un truc pareil.
Moi : T'as intérêt sinon cette fois je te tuerai de mes propres mains. Tu vas finir par me faire avoir des cheveux blancs avant l'âge, Jamilla. J'en ai eu de nouveaux à cause de toi.
Jamilla : C'est pas plutôt parce que-
Je la coupais net dans sa phrase.
Moi : Tais-toi ou je te fais repartir au bloc.
Jamilla : Eh ! Ça ne se fait pas de menacer une convalescente.
Moi : Tout comme ça ne se fait pas de faire des frayeurs comme ça à ses parents.
Jamilla : Tu marques un point.
Moi : Est-ce que tu es au courant de ce qui est arrivé à Jordan ? Lançais-je, pour changer de sujet.
Dès que j'ai dis ça,
Elle a recommencé à pleurer.
Jamilla : Ils avaient fait placé une caméra dans la pièce alors j'ai tout vu... tout est de ma faute. Je me sens juste tellement mal. Il est mort à cause de moi et jamais je ne pourrai me le pardonner. Je ne sais même pas comment je vais affronter tout ça...
Je fronçais légèrement les sourcils,
Posant mes doigts sur son menton pour lui relever la tête.
Moi : Chérie, Jordan n'est pas mort. Il a été grièvement blessé, certes, mais il est en vie. Sa mère s'occupe de lui à l'hôpital.
Elle écarquillait les yeux,
Stupéfaite par mes propos.
Jamilla : Vraiment ? Il est vivant ? Tu ne me fais pas marcher ?
Moi : Non. Il est en vie. Tu le verras à ton retour.
Elle soupira longuement de soulagement,
Avant de me prendre la main.
Au même moment Hassan est entré dans la pièce,
Puis il s'est approché de nous tout sourire.
Hassan : Comment va ma petite princesse ?
Jamilla : Plutôt bien je crois...
Hassan : Ça me rassure. Si on t'avait perdu, j'en serais devenu fou.
Jamilla : Je te demande pardon, papa.
Hassan : On oublie. L'essentiel c'est que tout cette histoire soit finalement terminée. Et tout ça grâce à toi. Tu es ma petite warrior.
Il lui embrassait le front,
Et je souriais.
Je suis vraiment ravie qu'Hassan soit le père de mes enfants.
Il est génial avec eux et ils les aiment tellement que je n'aurais pas pu rêver mieux.
Je lui en serais toujours éternellement reconnaissant.
Il a occupé une grande place dans ma vie et ça ne changera jamais.
Jamilla : Je t'aime papa.
Hassan : Je t'aime encore plus ma chérie. D'ailleurs il y'a une petite surprise pour toi.
Jamilla et moi le regardions perplexe,
Tandis qu'il se dirigeait vers la porte qu'il ouvra rapidement.
Une infirmière qui poussait une jeune fille dans un fauteuil roulant entra.
Cette dernière avait un un gros pansement compressif autour du cou.
Jamilla entrouvrit les lèvres.
Elle semblait choquée.
En ce qui me concerne je n'ai aucune idée de qui est cette fille.
Jamilla : Anissa ? C'est vraiment toi ? Mais je-
Anissa : Tu pensais que j'étais morte, je sais. Mais non. Quand ton père nous a retrouvé ensemble il t'a prit toi, mais il a aussi demandé à ce qu'on vérifie si j'allais bien. C'est de cette façon qu'ils ont vu que j'avais encore un pouls et ils ont pu m'aider. Tu m'as sauvé la vie, Jamilla. Les médecins disent que si tu n'avais pas fais pression sur mon cou pour arrêter le saignement, je me serais étouffée avec mon propre sang en plus de baigner dedans. Quand tu es restée avec moi ça m'a apaisé et ça a ralenti mon rythme cardiaque, ce qui m'a évité de faire un arrêt cardiaque. Sans ta famille et toi, je serais morte à l'heure qu'il est. Merci beaucoup...
Moi : Quelqu'un peut m'expliquer ce qui se passe ?
Hassan : Cette jeune fille s'appelle Anissa Sultana. C'est la fille du frère de Mehdi et c'est grâce à elle que Jamilla a pu retrouver Samia.
Jamilla : Comment tu-
Hassan : Elle m'a tout raconté. Vous auriez dû m'en parler depuis le début Jamilla, on aurait pu éviter tout ça.
Jamilla : J'avais peur que ça fiche en l'air tout ce qu'on avait prévu... Et je voulais régler les choses moi-même pour une fois.
Hassan : Je comprend. C'est du passé maintenant, ma fille.
Jamilla : Je suis vraiment contente que tu sois en vie, Anissa. Si tu étais morte toi aussi, ça les aurait fait gagné. Merci mon Dieu ce n'est pas le cas.
Anissa : Comme quoi mes convictions étaient fondées. Je savais que tu avais quelque chose... tu as réussi à mettre un terme à des décennies de tortures. Tu es mon ange gardien.
Jamilla : Non. C'est toi. Si tu n'avais pas décidé de tout me révéler, les choses auraient surement empiré.
Ça alors.
Tu parles d'une histoire de dingue...
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