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Part 62 : Game over

La porte de la pièce dans laquelle je me trouvas s'ouvrit soudainement.
Pensant que c'était encore pour me faire subir des supplices je sursautais,
Mais en réalité il s'agissait simplement d'Anissa.
Je soupirais de soulagement tandis qu'elle s'approchait de moi.

Une fois à ma hauteur,
Elle sortir une brique de jus de fruit et un sandwich qu'elle me tendit.
Normalement je suis censée être affamée depuis mon arrivée,
Sauf qu'Anissa m'apporte discrètement de quoi manger.
De cette façon je garde des forces tout en faisant semblant de ne pas en avoir.
Ça faisait également parti du plan.

Anissa : Ce qu'on avait dit pour les petites fonctionne. J'en ai mis suffisamment pour que ça inquiète tout le monde.

Anissa a entendu Ahmed dire qu'il comptait nous faire quitter les lieux dans la nuit,
Du coup nous n'avions nul autre choix qu'agir en imminence.
Pour empêcher ce départ on doit extraire Samia de la maison,
Seulement je ne pouvais pas la prendre elle et abandonner l'autre...
Alors on a finalement décidé de les faire partir toutes les deux.
Ça s'annonce plus compliqué mais c'est notre seule chance.

Pour se faire sans trop prendre de risques,
Je me suis dit qu'il fallait qu'on use de ruse,
Donc j'ai proposé à Anissa de discrètement mettre du sirop pour la toux à base de codéine dans les boissons des petites.

Anissa : J'ai aussi réussi à mettre une des domestiques de notre côté. Elle pense que si tu es sa seule chance de liberté elle doit tout tenter. C'est donc elle qui va les alerter.

Je mangeais en écoutant attentivement ce qu'elle me disait.
Le but c'est de faire en sorte qu'ils s'inquiètent sérieusement, au point de décider d'envoyer les enfants à l'hôpital pour voir ce qui se passe. De cette façon nous on préviens Jo qui se chargera de tendre une ambuscade au véhicule afin de récupérer les petites à l'intérieur. Une fois qu'il les aura il nous préviendra, et nous on pourra faire le reste.

Moi : Tu es sûre qu'elle est fiable ? Interrogeais-je à voix basse.

Anissa : Je ne la crois pas capable de me rouler alors oui. Elle est de notre côté.

Ça fait une alliée de plus, super.
On s'est renseigné et on a un topo.
Il y'a en tout 12 personnes dans la concessions en dehors de nous.
Ahmed, Rifat, Victor, les 2 petites, 5 gardes et 2 domestiques.
Les gars de Jo sont 7 alors ça devrait le faire.
En tout cas c'est ce que j'espère.

Moi : Quand est-ce qu'elle doit les prévenir ?

Anissa : Dans une demi-heure. On leur a administré ça en matinée alors ça a bien eu le temps de faire effet. Elles sont k.o et ils n'ont rien remarqué.

Vous imaginez à quel point je suis désespérée ?
Droguer des gamines est devenue mon seul ressort.
Qui l'aurait cru ?

Moi : D'accord, répondis-je.

Pendant que je mangeais,
Elle a eu le temps de me refaire mon pansement,
Parce qu'entretemps ma plaie commençait à s'infecter.
Avec tout ça je n'ai pas vraiment le temps de m'en occuper il faut dire.

Lorsqu'elle termina,
Elle prit les compresses sales et les emballages de nourriture,
Puis les cachais aussitôt dans ses poches pour ne pas éveiller les soupçons.

Moi : Si on réussit, n'oublies pas. Tu dois m'amener mon arme ici, la cacher sous le matelas et donner le signal à Jo. Le trajet qu'ils devront faire pour arriver ici mettra au moins 35 minutes alors on doit être prévoyantes.

Anissa : Je le ferais, c'est promis.

Contre toute attente,
Elle me prit la main avant de me regarder droit dans les yeux.
À ce moment là on savait très bien qu'on jouait le plus gros coup de notre vie.

Moi : Tu devrais aller donner le top à la domestique maintenant, reprenais-je. On ne doit plus perdre de temps. Quelle heure est-il ?

Anissa : 18h30.

Moi : Vas-y, répétais-je.

Elle se levait,
Puis inspirait un grand coup.
Je fis de même.
Elle me prit ainsi dans ses bras quelques secondes.

Anissa : D'accord. J'y vais.

Elle quitta la pièce et je me retrouvais de nouveau seule.
Depuis mon arrivée Ahmed essaye par tous les moyens de me faire parler,
Et comme je n'obéis pas je me prend des raclés de malade.
Mon pauvre petit corps est bourré de bleus mais en vrai la douleur me motive.
Ça me rappelle juste que je dois aller au bout des choses quoi qu'il arrive.
C'est exactement ce que je compte faire.

Je me suis ensuite mise à penser à plusieurs choses,
Mais surtout à Jordan.
Je n'arrive toujours pas à croire ce qui c'est passé,
Et ça me brise le coeur.
Je ne voulais pas qu'il meurt.

Je l'aime.
Même si on avait des problèmes dernièrement,
Les choses ne devaient pas se passer comme ça.
Tout ce que je voulais moi,
C'était le protéger en le gardant en dehors de mes problèmes.
Et encore une fois j'ai échoué.

Il est mort à cause de moi et je ne me le pardonnerai jamais.
C'est le deuxième de mes copains que je perd comme ça...
C'est pas juste.
Ça va me rendre dingue.

Un long moment après,
Anissa est revenue me dire que ça avait marché.
Ahmed a ordonné qu'on amène les enfants à l'hôpital pour essayer de comprendre pourquoi elles ne se réveillaient toujours pas. Elle a également remit un traceur à la domestique afin que Jo puisse les retrouver plus facilement. Ils n'ont prit qu'une voiture, alors ça devrait le faire. La seule chose à faire à présent c'est attendre la confirmation de Jo. Anissa a dit qu'elle me tiendrait au courant, puis elle est ressortie.

Quelques instants plus tard,
La porte s'est de nouveau ouverte,
Mais ce n'était pas elle.
Il s'agissait d'Ahmed.

Ahmed : Tu ne veux toujours rien me dire ?

Pour toute réponse,
Je détournais le regard.

Ahmed : Tu es si entêtée, c'est fou ! Qu'est-ce qu'il va falloir que je te fasse pour que tu comprenne que les choses se font comme moi, je le souhaite ? Hein ?

Je ne vais même pas gaspiller ma salive pour lui.
Autant le laisser parler dans le vent.

Ahmed : Où est-ce que tu caches Eden ?

Il m'a cogné la tête contre un meuble,
Du coup un gémissement de douleur s'échappait de mes lèvres.

Ahmed : Parles !

Il agrippait mes cheveux et mes vêtements en me bousculant,
Toutefois je n'en démordais pas.
Il peut me torturer jusqu'à la mort,
Je ne livrerai jamais mon fils.

Ahmed : Bien. Je vais devoir te punir mais ça tu t'en doutes déjà, n'est-ce pas ?

Il riait jaune,
Puis se tournait vers la porte.

Ahmed : Entres, cher ami.

Rifat pénétra dans la pièce,
Tout sourire.

Ahmed : Baises-là bien comme il faut, ça la rendra surement plus docile.

Rifat : Ne t'en fais pas pour ça, Ahmed. J'en rêve depuis si longtemps...

Ahmed : Si après ça tu ne me dis toujours rien, on fera subir la même chose à Samia devant toi. Je sais que là tu n'auras nulle autre choix que de me dire ce que je veux entendre.

Il quitta la chambre en claquant la porte.

Rifat : Déshabilles-toi !

Moi : Vas au diable, crachais-je fermement.

Rifat arriva à ma hauteur en une enjambée,
Avant de m'attraper par les cheveux tandis que je me débattais.

Rifat : Je vais t'apprendre ce qu'est la vraie domination, chérie.

Il déchira sauvagement une partie du djellaba que je portais,
Avant de me jeter sur le lit en s'allongeant au dessus de moi.
Vu qu'il est gros j'avais vraiment du mal à le repousser,
Du coup il avait l'avantage sur moi et ça m'agaçait.

Il a commencé à m'embrasser dans le cou.
Je grimaçais tellement j'étais dégoutée.
Son odeur me donnait envi de gerber.

Il a retiré ma robe en intégralité,
Puis mon soutient-gorge.
Quand il a posé ses lèvres sur un de mes seins je l'ai griffé,
Suite à quoi il m'a mordu le téton si fort que j'en ai hurlé.

Rifat : Arrêtes de résister et laisses-toi faire ! C'est ce que tu mérites !

Je l'ai senti glisser sa main dans ma culotte,
Avant que je ne la sente sur mon sexe.
J'avais beau lui donner des coups ça ne changeait rien.
C'est à peine s'il les ressentait.

Il introduisit aloes plusieurs doigts en moi d'un coup,
Et j'étais tellement tendue que s'en était douloureux.

Moi : Lâches-moi espèce d'obsédé ! M'écriais-je en resserrant les jambes.

Il s'est alors mis à m'étrangler en mettant bien toute sa poigne.
Je commençais même à manquer d'air, du coup il profitait du fait que je sois affaiblie par ses gestes pour me retirer ma culotte.

Rifat : Tu commences à devenir toute mouillée mon amour... Je savais bien que je te faisais de l'effet moi aussi. On va bien s'amuser tous les deux.

Je posais mes mains sur les siennes pour desserrer son emprise sur ma gorge, mais c'était peine perdue. Il est bien plus fort que moi.
Ce n'est que quelques secondes plus tars qu'il décidé de me lâcher subitement.
Je respirais alors comme si c'était la première fois,
Tout en essayant tant bien que mal de me redresser en vain.

Rifat baissa son pantalon et son boxer.
Ce que je voyais me filait la nausée.
Il s'est frotté contre moi en mordillant la peau de mon cou.

Moi : Dégages de là putain ! Hurlais-je, à bout de nerf.

Rifat : Tu as intérêt à bien gémir, poupée. J'adore ça. Je veux t'entendre hurler quand je te prend, compris ?

Il se redressa un moment en agrippant ma tête,
Afin de placer son pénis face à ma bouche.
Sous mon oreiller j'ai un scalpel.
Pour que je puisse le prendre sans qu'il ne le remarque je dois le distraire,
Alors j'ai dû malgré moi faire ce qu'il voulait.

Vous n'imaginez même pas comment c'était horrible.
J'ai profité du fait qu'il bascule la tête en arrière pour attraper ce que je voulais,
Et le dissimuler derrière mon dos.

Rifat : Oh putain... tu le fais bien ! On voit que t'as l'habitude de sucer les mec toi...

C'est à ce moment là que je me suis en mode instinct de survie.
D'abord je l'ai violemment mordu,
Puis quand il s'est retiré de ma bouche j'ai attrapé son sexe,
Et je lui ai coupé un bout du gland avec le scalpel.

Comme il s'est mis à hurler j'ai dû le faire taire en plaquant la paume de ma main sur ses lèvres. Dans un des tiroirs il y'avait une corde. Je l'ai utilisé pour le ligoter afin de l'immobiliser. J'ai également pris soin de lui mettre ses propres chaussettes dans sa bouche pour qu'on ne l'entende pas. Je me suis ensuite rapidement changée, avant de prendre sous le lit une trousse à pharmacie que j'avais demandé à Anissa de laisser là pour moi en cas de besoin. J'en ai sorti une petite agrafeuse chirurgicale.

Moi : Tu pensais vraiment que j'allais te laisser me violer ? Fis-je remarquer.

Je me délectais de le voir geindre de douleur,
Tandis qu'il saignait.

Moi : À cause de toi j'ai dû être recousue, alors tu vas subir la même chose.

J'ai attrapé le bout de gland coupé que j'ai posé sur son sexe ensanglanté,
Commençant à l'agrafer pour réassembler le tout.
Il gigotait de douleur mais je m'en fichais.
J'ai par la suite renversé une petite fiole de jus de citron dessus.

Bien fais pour lui.
Il le mérite amplement.
Anissa arriva au même moment.

Anissa : Jo a- oh putain. Qu'est-ce qui c'est passé ?

Moi : Il a voulu me violer, expliquais-je calmement. J'ai dû me défendre.

Sans poser plus de questions,
Elle s'empressa de m'aider à le déplacer.
On l'a enfermé dans les toilettes, le laissant se tordre de douleur.

Anissa : Jo a Samia.

Moi : Merci mon Dieu ! Attends. Il a Samia ok, mais l'autre ?

En vrai Samia est ma priorité,
Mais l'idéal aurait été que je puisse sauver les deux.

Anissa : L'ambuscade n'a pas marché comme on le voulait. Le chauffeur est sur le chemin du retour alors Ahmed ne devrait pas tarder à l'apprendre. Jo a prévenu ses hommes il y'a peu. Tiens, voilà l'arme.

Elle s'apprêtait à la mettre sous mon lit,
Mais je la lui arrachais des mains.

Moi : Tu l'as rechargé ?

Anissa : Oui.

Étant donné que j'ai mis exprès une jarretière en cuir,
J'ai passé l'arme sous ma robe afin de l'y accrocher.
Ce sera plus pratique de l'avoir sur moi.

Anissa : Le temps que les autres arrivent, on fait quoi si ils réalisent qu'il manque Rifat ?

Moi : On improvise.

... : Qu'est-ce que vous manigancez toutes les deux ?

On sursauta en même temps.
Il s'agissait de Victor.
Merde.

Anissa : Rien du tout ! Je venais juste vérifier que cette petite peste n'ait rien caché dans la chambre.

Victor : Ne me prends pas pour un con, je sais ce que j'ai entendu. Qu'est-ce que vous avez fait à Rifat ? Anissa ? Comment oses-tu nous trahir ?

Sur le moment j'ai paniqué.
Mon sang n'a fait qu'un tour.
Nous étions démasquées...

Il appela rapidement un garde se trouvant dans le couloir,
Avant de nous trainer Anissa et moi jusqu'à la pièce où était Ahmed.
Ce dernier était au téléphone et semblait préoccupé,
Donc on a dû attendre.

Quand il a raccroché,
Il n'était plus préoccupé mais énervé.

Victor : Monsieur ? Il faut absolument que-

Il l'interrompit,
En venant pile face à moi.

Ahmed : La voiture qui emmenait les enfants à l'hôpital a eu un grave accident à quelques kilomètres d'ici. Ils étaient apparemment sur le point de revenir. Ils sont tous morts. Tous... sauf Samia qui est étrangement la seule à ne pas avoir été retrouvée à l'intérieur.

Oh putain.
Il me lança un regard noir.

Ahmed : Prévenez les chauffeurs et préparer l'avion. On quitte les lieux dans un quart d'heure.

Victor : On a un problème, monsieur. Ces deux là font une alliance contre nous !

Anissa : Non c'est faux! Jamais je ne ferais alliance avec elle ! J'étais en train de fouiller ses affaires parce que j'avais des doutes mais-

Victor : Elle ment ! Je les ai entendu parler et-

Un des gardes fit irruption dans la pièce,
L'interrompant dans ses propos.

Garde : On a retrouvé monsieur Rifat dans les toilettes de la chambre où était enfermée mademoiselle Jamilla. Il est blessé et dans les vapes.

Ahmed : Espèce de petite trainée !

Je me suis prise trois claques d'affilées.
À force il va finir par me déboiter la mâchoire.
Anissa aussi s'est pris plusieurs coups.

Ahmed : Je ne sais pas comment tu as fais, mais si Samia a disparu je sais que c'est à cause de toi. L'accident aussi c'est de ta faute ! Tu as fais tuer une enfant, Jamilla ! Ton enfant ! Tu vas me le payer ! Et toi aussi Anissa ! On ne trahit pas son sang!

Anissa et moi on a rapidement été immobilisées.
Il voulait que les gardes nous emmènent en voiture,
Mais pendant qu'un d'entre eux me poussait je suis tombée,
Du coup l'arme a glissé à la vue de tous.
Victor l'a rapidement ramassé.

Ahmed : D'où est-ce que tu sors ça ? Je croyais qu'on avait fouillé ses affaires ! Vous vous fichez de ma gueule ?

Garde : On l'a fait monsieur ! On est aussi abasourdis que vous...

Anissa était pétrifiée.
Moi aussi mais je ne le montrais pas.
C'est de mal en pire les gars.
On est dans la merde totale.

Ahmed : Vous savez quoi? Je vais vous tuer. L'une après l'autre. Que quelqu'un appelle Jameel ou Rihanna en vidéo tout de suite. Ce serait bête qu'ils loupent le spectacle.

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