Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Part 60 : Sacrifices

16 : 30
Lundi 5 avril
Dubai, United Arab Emirates.

Anissa : Ahmed vient de m'appeler. Le chauffeur sera là dans un moment.

Moi : Bien, dis-je simplement.

On est arrivé depuis deux jours,
Et je dois avouer que c'est étrange d'être là.
Je n'avais pas remis les pieds ici depuis que j'y avais laissé Noor.
En d'autres termes ça me rappelle de mauvais souvenirs.

Anissa : J'ai aussi eu la certitude que Samia se trouvait avec lui. À coup sûr on va la voir.

Je soupirais intérieurement de soulagement.
C'est exactement la nouvelle que j'attendais.
J'avais besoin d'être sûre qu'elle était bien là bas avant de me jeter dans la gueule du loup.

Moi : Génial, soufflais-je. Jo et ses hommes sont prêts. Ils nous suivront discrètement dans plusieurs voitures banalisés à une bonne distance, histoire de ne pas se faire remarquer. Une fois arrivé ils planqueront dans le coin en attendant nos instructions. Tu es prête ?

Anissa : Je n'ai jamais été aussi prête. J'espère juste que tout se passera comme prévu et qu'il ne nous tendra pas de piège.

Moi : Il y'en aura surement, rétorquais-je. Mais on doit se tenir prêtes à tout moment. Compris?

Elle hochait la tête en guise d'accord.

Moi : Pour l'instant le plus important c'est Samia, reprenais-je. Il faut qu'on se débrouille à la faire sortir de là. Jo la récupèrera et une fois qu'elle est hors de danger, on pourra s'occuper du reste.

Anissa : Ça marche. Je suivrai le plan à la lettre, ne t'en fais pas.

Moi : Il y'a une dernière chose sur laquelle on doit se mettre d'accord. Si jamais il m'arrive quelque chose ou si je suis en incapacité de continuer, n'essayes surtout pas de m'aider Anissa. Sors Samia de là et pars.

Anissa : Quoi ? Non Jamilla ! On doit faire ça ensemble. S'il t'arrive un truc je serais là.

Moi : Non, insistais-je. Contentes toi de suivre le plan. Promets-moi que tu vas faire ça.

Anissa : Jamilla...

Moi : Promets-le moi, ordonnais-je plus fermement.

Elle soupira.

Anissa : Je te le promet. Mais il ne t'arrivera rien, dis pas ça.

Pour toute réponse je zippais la fermeture de mon sac.
J'ai du faire appel à des scientifiques dernier cri pour avoir un matériel hors paire, du coup j'ai pu dissimuler des tas de trucs dans mes bagages de sorte à ce que ça passe incognito. J'en ai même inséré dans des accessoires que je porte sur moi.
Ils ne sont pas prêts.

En plus on a pensé à tout.
Vu qu'ils ne se doutent pas de notre complicité j'ai mis la plupart des trucs importants dans les affaires d'Anissa, car je sais que contrairement à moi on ne la fouillera pas.
De cette façon une fois à l'intérieur elle pourra m'aider à les récupérer en toute discrétion. Je suis à peu près sûre d'avoir pris tout ce qu'il fallait.
La seule chose qu'il reste à faire c'est prier pour que ça marche.

Jo est ensuite venue nous prévenir de l'arrivée de la voiture,
Donc on a du prendre nos affaires et descendre.
J'avais un peu la boule au ventre mais je prenais sur moi pour rester forte.

Jo : Fais attention à toi Jamilla, d'accord ? S'il y a le moindre soucis préviens moi et on intervient.

Moi : Personne n'intervient tant que Samia est dans la maison, rappelais-je. Je vous préviendrais, on s'est entendu là dessus.

Jo : Bien. On attend ton signal. Mais si je reste trois jours sans nouvelles de toi on interviendra quand même. Tu es sous ma responsabilité ici. Je risque déjà ma tête avec tes parents quand je vais rentrer... qu'il t'arrive un truc ou pas je vais être viré, mais tâche de rester entière. Ok ?

Le hic dans ce genre de truc,
C'est qu'on ne sait pas du temps combien de temps ça prendra.
Ça peut être un jour, une semaine, j'en sais rien.
Tout ce que je veux c'est faire ça au plus vite.

Contre toute attente,
J'ai pris Jo dans mes bras.
Il était grave surpris.

Moi : D'accord, soufflais-je d'une petite voix.

Jo : 20 ans que je te connais et c'est la première fois que tu me fais un câlin. Je dois vraiment te laisser y aller ?

Moi : Tu n'as pas le choix, je te paye donc techniquement t'es sous mes ordres.

Il pouffait de rire et moi aussi.
J'avais besoin de me détendre un petit peu.
En plus il me connait depuis si longtemps qu'il est limite de la famille maintenant.

Anissa : On devrait y aller.

Moi : Mmh. Au revoir Jo. Je compte sur toi.

Ils peuvent me traquer,
Donc je sais que je n'ai pas à m'inquiéter pour ça non plus.

Avec Anissa on est monté dans l'autre voiture.
À ce moment là je savais que les dés étaient lancés.
Quoiqu'il se passe je ne pouvais plus faire demi-tour.
J'allais rencontrer Ahmed pour de vrai.
Finalement...

Durant le trajet je pensais à plein de choses en même temps.
Mes parents qui doivent s'inquiéter de ne pas savoir où je suis,
Eden, Jordan, ma famille, Saint, mes amis...
Je me demandais si j'allais les revoir un jour ou pas.
Dieu seul sait à l'heure qu'il est.

On a roulé un bon moment,
Jusqu'à un espèce de désert dans lequel se trouvait une grande maison isolée.
Ils avaient fait exprès de nous faire venir la nuit pour que je ne puisse pas me repérer.
Ça me rappelait quand j'étais allée voir Mehdi et que je me suis retrouvée prisonnière.
C'est exactement ce qui va m'arriver dans un instant et je m'y suis préparée.
Dans la vie il faut savoir tenter le tout pour le tout.

Tandis que la voiture se garait,
Anissa me lança un dernier regard comme pour s'assurer que tout allait bien.
Je la rassurait immédiatement car ça sautait aux yeux qu'elle était terrifiée.
Si elle flanche ça va tout gâcher et c'est hors de question.
Elle doit donc tenir bon coûte que coûte et jouer le jeu le mieux possible.

Moi : Arrêtes de stresser, murmurais-je.

On nous a ouvert les portières pour qu'on descende,
Avant de nous escorter jusqu'à un espèce de salon dans lequel on a du s'asseoir.
On devait faire genre de parler normalement pour ne pas éveiller les soupçons.
Il a ensuite fallut qu'on attende plusieurs minutes seules dans la pièce, jusqu'à ce que que quelqu'un daigne arriver. C'était lui.

Ahmed :Wow ! J'avais du mal à y croire mais c'est bien réel. Alors comme ça, ma petite Anissa tu as vraiment réussi ton coup.

Je fis automatiquement genre d'être surprise en me levant.

Anissa : Je t'avais dis que je le ferais, oncle Ahmed.

Moi : Attends, c'est quoi ce plan ? M'écriais-je faussement étonnée.

Ahmed : Je te croyais maligne, mais visiblement tu es toujours aussi naïve qu'il y'a trois ans Jamilla. Tu croyais vraiment qu'Anissa était ton amie ? Laisses-moi te dire que non.

Il riait.

Ahmed : Elle est avec nous, ma chérie. Et toi aussi maintenant. Bon retour parmis les tiens, habiba.

La façon dont il me regardait me donnait envi de lui cracher dessus, mais pour l'instant je devais jouer le jeu donc j'ai fais semblant de vouloir me jeter sur Anissa pour ce coup tordu. Il a de ce pas rapidement demandé à ce qu'on me neutralise.
Je fus donc retenue par deux de ses gardes.

Moi : J'arrive pas à croire que tu m'aies fais un coup comme ça ! J'avais confiance en toi, hurlais-je.

Anissa : On se connait à peine, Jamilla. La confiance ça prend plus de temps que ça. J'ai fais ce que j'avais à faire. Oh et au fait, je suis ta cousine. C'est encore mieux qu'être amie, n'est-ce pas?

Super elle se reprend.
Là les choses deviennent crédible.

Moi : Espèce de sale conne ! Je te jure que tu vas me le payer !

Ahmed : Tais-toi ! Le seul qui donne le droit de parler ici c'est moi !

Et je me suis prise une bonne grosse claque.
Non mais il est sérieux lui aussi ?
Mehdi au moins avait attendu un moment avant de me frapper.
Je ne l'avais pas vu venir celle là.

Mehdi : Dépêchez vous de la fouiller !

Les gardes se sont mis à me palper de fond en comble,
Puis il lui ont assuré qu'il n'y avait rien à signaler en dehors de mon téléphone portable.
J'avais prévu le coup donc je savais qu'on me le prendrait.
J'en ai par conséquent mit un autre dans le sac d'Anissa pour pouvoir joindre l'extérieur.

Ahmed : On a la petite Samia, toi... il ne nous reste plus qu'Eden maintenant. Et toi ma chérie, tu vas nous permettre de le faire venir jusqu'à nous.

Moi : C'est hors de question !

Il agrippait violemment mes cheveux.
Putain ça fait mal !

Ahmed : Parce que tu crois que tu as le choix ? Estimes-toi heureusement que je ne te tues pas sur le champs pour avoir osé me mentir sur Samia. Elle était chez toi alors que tu as dit ne pas savoir où elle se trouvait ! J'ai horreur des menteuses, tu le sais ça ?

Il riait.

Ahmed : Tu es à moi maintenant, Jamilla. Et c'est moi qui décide de tout. Ne t'en fais pas chérie, tu vas vite apprendre à être docile. D'ailleurs en parlant de ça, j'ai une surprise pour toi. Enfin plusieurs petites surprises... je suis sûr que tu vas adorer.

Il me traina de force jusqu'à un autre salon,
Et là ce fut le choc.
Rifat et Victor s'y trouvaient alors qu'ils sont censées être en prison.
Je n'en revenais pas.

Rifat : Tu ne t'attendais pas à me voir, n'est-ce pas ma jolie ? Moi je suis ravie de te voir. Tu m'as manqué, tu sais ? Et laisses-moi te dire que tu es toujours aussi magnifique, si ce n'est plus encore... wow.

Je grimaçais de dégoût.
Anissa n'étant pas dans la pièce,
Je me retrouvais donc seule face à eux.

Ahmed : Une fois qu'on a le petit, elle est à toi comme promis Rifat. Tu pourras en faire ce que tu veux, ça m'importe peu. Elle ne me servira plus à grand chose de toute manière.

Rifat : Ce sera avec plaisir... Tu me laisseras tout de même en profiter un petit peu ici n'est-ce pas ?

Il se passait la langue sur les lèvres.
Ça par contre je ne l'avais pas prévu du tout.
Je m'attendais à ce qu'il y'ait des gens dans la maison mais pas Rifat et Victor.
Ça complique les choses du coup.
Merde alors !

Ahmed : Bien évidemment. Tu sais que je ne te refuse rien mon cher ami, tu nous a tout de même donné un enfant. Elle est toute à toi.

Il se tournait subitement vers moi.

Ahmed : D'ailleurs puisqu'on en parle... qu'on fasse venir les enfants.

Les enfants ?
Hein ?
Putain pas ça.

Quelques instants plus tard,
Une dame arriva avec deux petites filles, dont Samia.
Ça me soule parce que les choses ne devaient pas se passer comme ça.
Samia devait être la seule enfant présente ici.

Samia : Jamilla !

Elle couru vers moi,
Mais Ahmed l'en empêcha en la retenant.

Ahmed : Ta gueule !

Il lui mit une claque,
Et elle se mit à pleurer.

Moi : Laissez-là tranquille ! Crachais-je. T'as qu'à me frapper moi, je m'en fiche !

Ahmed : Prends le bébé.

Moi : Non, répondis-je fermement.

Ahmed : C'était un ordre alors portes là! Dépêches-toi !

Je sursautais mais ne m'exécutais pas.
Il mit un autre coup à Samia donc je fus contrainte de le faire.
Moi qui ne voulait rien avoir à faire avec ce bébé,
Voilà que j'étais forcée de le voir et de le toucher.
Vous n'imaginez même pas comment j'étais mal.

Rifat : Tu as vu comme notre petite Yasmin est mignonne, mon amour ? Je trouve qu'elle nous ressemble beaucoup, pas toi ? On va pouvoir être une vraie famille, maintenant. Tu pourras l'élever avec moi jusqu'à ce qu'elle ait six ans... c'est l'âge où on les estime prêtes.

Dès qu'il a dit ça j'ai paniqué,
Puis posé mon regard sur Samia.
Elle a six ans elle aussi...
J'espère vraiment qu'il ne s'en sont pas pris à elle.
Je prie pour qu'on ne lui ai rien fait.
Je ne pourrais jamais me le pardonner sinon.

La petite dans les bras,
Je faisais tout pour éviter de regarder son visage,
Tandis que je me sentais trembler légèrement.
Les évènements s'enchainent rapidement et je suis sur le cul.
Je savais que ce serait dure mais pas d'entrée de jeu comme ça.

Ahmed : Si tu tentes quoi que ce soit, ou si tu fais la moindre gaffes... je les tues. Je crois que maintenant tu sais suffisamment de quoi je suis capable.

Je ne répondis pas.

Ahmed : Je vais prendre ça pour un oui. Elle a vu les gamines, maintenant ramenez les.

Samia : Jamilla... je veux rester avec toi s'il te plait.

Moi : Tout va bien se passer Samia. Je suis là.

Ahmed : Au lit ! Maintenant !

Samia sursauta puis une domestique les amena dehors.
Anissa a fini par nous rejoindre en me faisant un signe discret de la tête,
Ce qui veut dire qu'elle a pu mettre les affaires en lieux sûr.
Ça me rassurait.

Ahmed : On a perdu la trace d'Eden à Los Angeles. Ou est-ce qu'il est ?

Moi : Puisque vous savez tout, trouvez vous même.

Rifat : Je t'ai dis qu'elle était insolente cette petite ! Une bonne correction, c'est ce qu'il lui faut.

Ahmed m'attrapa violemment par la mâchoire,
Avant de me plaquer contre le mur le plus proche.
Mon dos il s'est éclaté au mur.

Ahmed : Je sais comment te faire parler. Qu'on m'apporte l'ordinateur.

Aussitôt dit, aussitôt fait.
J'écarquillais les yeux quand je vis l'écran.
L'ordinateur était câblée sur un appel vidéo et je pouvais voir Jordan.
Il était assis dans une pièce et ne semblait pas savoir qu'il était filmé.
Un homme que je ne connaissais pas et qui n'annonçait rien de bon se trouvait à ses côtés. J'ai tout de suite paniqué. Moi qui ne voulait pas le mêler à ça j'étais sur le cul.

Ahmed : Je présume que tu as compris ce qui allait se passer.

Putain non.
Ça recommence.
J'en peux plus.
Mon coeur battait à toute vitesse.

Ahmed : Tu n'en as pas marre d'avoir tous ses morts sur la conscience ? Pourquoi es-tu si entêtée, bon sang ? Parles ! Où es Eden ?

Je me suis prise une ribambelle de baffles,
Mais en vrai ça m'était égal.
Ils n'auront pas mon fils.

Jordan et moi on a nos problèmes,
Mais au fond je sais que ce n'est pas une mauvaise personne,
Par conséquent je tiens toujours à lui d'une certaine façon.
Le savoir dans cette situation à cause de moi m'attristait,
Cependant là je n'ai pas le choix.
Eden passe avant tout.

Après plusieurs minutes à m'interroger en vain,
Ahmed a finit par lâcher prise.

Ahmed : Bien. Tu l'auras voulu. Tirez.

J'ai automatiquement fermé les yeux,
Même si malheureusement ça n'a pas évité que j'entende les coups de feu.
Il y'en a eu trois en tout.
J'en avais la chaire de poule.

Il a directement refermé l'ordinateur après ça.
Une larme, puis deux, s'échappaient de mes yeux.
Je ne savais pas où il avait été touché mais je me sentais énormément triste.
Ça aussi je ne l'avais pas vu venir.

Anissa me regarda discrètement.
Elle faisait la meuf impassible de l'extérieur,
Mais je savais qu'elle était autant en état de choc que moi.

Ahmed : Et ce n'est que le début, Jamilla. Aussi longtemps que tu refuseras de parler, des gens en paieront le prix et ce sera de ta faute.

Pour toute réponse je reniflais.
Je n'arrêtais pas de penser à Jordan.
Est-ce qu'il est mort ?
Est-ce qu'il va s'en sortir ?
Putain c'est de mal en pire et pourtant c'est que le début.

Ahmed : Qu'on l'enferme. Interdiction formelle de lui donner à manger ou à boire. Quand elle sera à bout, elle finira bien par parler.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro