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Part 45 : Step by step

Gardien : C'est bon mademoiselle Jameel. La nouvelle équipe de sécurité a été mise en place et tout est en ordre. Le nouveau système de vidéosurveillance aussi. Il est connecté à tous vos écrans par la chaîne une.

Moi : Merci beaucoup, répondis-je poliment. Et puis vous savez, appelles-moi Jamilla ! Ce sera plus simple.

Gardien : Bien. Comme vous voulez. Avez vous encore besoin de moi?

Moi : Non c'est bon, m'écriais-je.

Je refermais lentement la porte derrière lui.
Maintenant je suis rassurée,
Car je ne prend plus ma sécurité à la légère.
Je veux que mon domicile soit autant protégé que possible.

Je suis rentrée du travail il n'y a pas longtemps.
J'avais une séance photo à faire pour Cosmopolitan Magazine.
Ça a commencé à 8h et on a finit à 15h.
Le temps de rentrer chez moi il était déjà 16h.
J'ai juste eu le temps de manger vite fais puis vérifier la sécurité,
Parce que Saint va arriver avec le petit d'une minute à l'autre.

D'ailleurs quand on parle du loup,
Ça sonne.
Je suis allée ouvrir et c'était eux.

Moi : Coucou Eden, lançais-je en souriant.

Eden : Coucou !

Il me fit un large sourire,
Tandis que je me penchais pour pouvoir l'embrasser sur le front.

Saint : Tu vas bien Jam ?

Il me fit un câlin,
Puis un bisou sur la joue.

Moi : Oui merci, et toi ? Interrogeais-je en retour.

Saint : Moi ça va aussi. T'as l'air fatigué.

Moi : Je rentre du boulot, mais t'en fais pas.

Entretemps Eden était déjà entrée dans la maison.
Plutôt culotté ce petit mdr.
Il fait comme chez lui limite.

Saint : Si tu veux te reposer on peut repasser une autre fois tu sais ?

Moi : Non, insistais-je. Je veux passer du temps avec lui, ça ne me dérange pas.

Saint souriait.

Saint : D'accord. Ah merde je crois que j'ai oublié les couches. Je fais vite demi-tour et je reviens. Ça va si je te le laisse ?

Moi : J'en ai, rétorquais-je.

Il écarquillait les yeux.

Saint : AComment ça se fait ?

Moi : Ma mère a acheté des tas de choses pour lui qu'elle a amené ici, expliquais-je. Des couches, de quoi le baigner, le nourrir, le soigner...

Il riait.

Saint : Ta mère est pire que la mienne je crois bien. Mais c'est trop mignon.

Moi : Ouais... elle l'adore.

Saint : Et bientôt toi tu vas encore plus l'adorer.

Je tournais la tête vers Eden.
Il essayait de monter les escaliers tout seul.
Mais qu'est-ce qu'il veut faire à l'étage d'abord ?

Moi : Je ne souhaite que cela, avouais-je.

Saint : Tu t'en sors déjà super bien babe, laisses-moi te le dire.

Il entourait mon épaule de son bras.

Moi : Tu le pense vraiment ? Demandais-je en relevant la tête pour pouvoir le regarder.

Il me fixait droit dans les yeux.

Saint : Bien sûre. Je ne te mentirai jamais Jam.

Ça c'est bien vrai.

Moi : C'est que t'as intérêt, plaisantais-je en le narguant.

Saint : Tu fais trop la meuf.

Moi : Et alors ? Tu vas faire quoi ? Provoquais-je en plaçant mon visage droit devant le sien pour le défier.

Saint : Continues seulement et tu verras.

Je roulais des yeux.

Saint : Papa ? Tata ?

On posait tous les deux toute notre attention sur lui,
Tandis qu'il fixait le haut des escaliers.

Saint : Tu veux aller là haut ?

Il hochait la tête.

Eden : Oui !

Saint : Attends chéri, maman va t'aider...

Il me poussait lentement en avant sans me prévenir,
Du coup j'ai pris Eden par la main,
Et ensemble nous avons lentement monter les escaliers marche par marche.
Je trouvais adorable la façon qu'il avait de tenir mon index avec ses petits doigts.
Ça me rappelle des petits souvenirs d'enfance.

Eden : Bavo !

Il tapait dans ses mains quand on fut en haut.

Moi : C'est qu'il a pas mal de vocabulaire pour un enfant d'un an.

Saint : Il apprend un nouveau mot tous les jours je crois. Il est fascinant.

Moi : J'adore la façon dont tu parles de lui. Dans tes yeux on voit tout l'amour que tu lui portes et ça me fait penser à... mon père et moi. Avant...

Saint : Ça ne s'est toujours pas arrangé vous deux ?

Oui je lui ai raconté.
On se parle de plus en plus souvent à cause du petit,
Donc forcément on se glisse deux trois infos personnelles en même temps.

Moi : Pas vraiment. J'ai un blocage quand je suis en sa présence... j'ai beau essayer j'y arrive plus. Et il se met à crier du coup ça me crispe encore plus.

Saint : Ça va venir. Ne te prends pas trop la tête avec ça.

Moi : Mmh, tu as raison.

On est allé dans ma chambre.
J'ai posé Eden sur mon lit.
Il avait sa peluche et une petite voiture en main pour s'occuper.

Moi : Ça te dérange si je prend une douche vite fais ? J'ai pas eu le temps en rentrant.

Saint : Bien sûre que non. Vas y tranquille, nous on reste sagement là.

Il me fit un clin d'oeil.

Moi : Cool. Faîtes comme chez vous mais pas trop quand même !

Saint : On ne va pas se gêner.

Je pouffais de rire puis entrait dans ma salle de bain,
Et ne perdit pas de temps pour retirer mes vêtements et entrer sous la douche.
L'eau tiède ça fait un bien fou en fin de journée
Quinze minutes plus tard j'avais fini.

À peine j'avais ouvert la porte vitrée de la douche,
Que je vis Eden déambuler dans la pièce en courant,
Suivit de son père qui était à sa poursuite.

Saint : Non Eden arrête ! Maman prend son bain !

Eden lui montrait son popotin en tapant dessus,
Le tout d'un air amusé.
Mais qu'est-ce que...

Saint me regarda de tout mon long un long moment sans rien dire,
Et j'eus besoin de quelques secondes pour réaliser que c'est parce que j'étais nue.
Eden aussi me fixa les lèvres entrouvertes.

Saint : Oh pu- désolé !

Eden : Oh oh 😂😂😂

Je m'empressais d'attraper une serviette,
Que j'enroulais rapidement autour de mon corps.
Il attrapa le petit et sorti totalement embarrassé.
Je devrais apprendre à fermer la porte de la salle de bain quand je me lave moi...

Cela dit je n'ai pas prêté attention à ça.
J'ai fini ma petit routine avant d'enfiler un mini-short et un t-shirt large,
Puis d'attacher mes cheveux en chignon en boule.

Moi : Me revoilà, m'écriais-je en pénétrant de nouveau dans la pièce.

Saint avait allumé la télé pour mettre les dessins animés à Eden,
Qui était confortablement allongée à ma place avec ma peluche en main.
Enfin maintenant c'est la sienne donc bon...
Et puis je suis contente de voir qu'il l'aime bien.

Saint : Franchement Jam je suis désolé. Il a déboulé comme un fou dans la pièce, j'ai pas pu l'arrêter.

Moi : N'empêche, tu aurais pu fermer les yeux, dis-je pour le taquiner.

Saint : J'ai pas regardé longtemps et puis c'est ma faute si t'es sorti au même moment.

Il souriait ensuite en coin.

Saint : En plus c'est pas comme si c'était la première fois que je te voyais toute nue...

Moi : Eden, ton papa est un petit pervers.

Eden : 😒😒

Je pense que je l'embête à lui parler alors qu'il regarde la télé.
Ce petit est grave perché quand même.
Il fait trop ce qu'il veut sur cette terre mdr.
On dirait moi...
C'est bizarre.
Après tout c'est une partie de moi non ?

Saint : Insolent comme sa mère.

Moi : Et fou comme son père, répliquais-je.

Saint : Eh je suis pas fou !

Moi : Ah ouais tu crois ?

Je les rejoignis sur le lit.

Moi : Eden ? Tu veux bien te pousser un petit peu s'il te plait ?

Eden : Na 🙄

Moi : Mais c'est ma place...

Eden : Grrrrr !

Moi : Pourquoi tu me grognes dessus ?

Eden : Tata ? Nan !

Moi : Si.

Eden : Naaaan !

Moi : Oh c'est bon me grondes pas, râlais-je. Je vais me mettre au milieu.

Non mais j'y crois pas.
Mon propre lit et il dicte sa loi.
Il a  trop cru hein.

Saint : Bienvenue au club...

Moi : J'ai jamais laissé personne me prendre ma place avant lui...

Saint : C'est que c'est un petit veinard.

Moi : Il est si mignon aussi... ça donne pas envi de le contrarier.

Saint : C'est exactement ça. Et ce petit charmeur il le sait et il en profite.

Moi : Au moins on est sûre qu'il sera futé...

Saint : Je suis sûre que ce sera un bon garçon, et tu veux savoir pourquoi ? Parce qu'il héritera du meilleur de nous deux. On est pas si mal !

Moi : Moi c'est claire mais toi c'est à vérifier, riais-je.

Saint : Eh ! Tu fais trop la meuf babe, redescends.

Eden a adossé sa tête contre mon bras,
Puis je l'ai senti me renifler lentement.
J'en ai même eu le frisson.

Moi : Uh ? Pourquoi il me renifle ?

Saint : Aucune idée, il ne fait pas ça d'habitude.

Il veut dire que je sens mauvais ou quoi ?
Eh lui qu'il se calme hein,
Ça ne va pas le faire.

Il se redressa subitement,
Attrapa sa peluche et la sentit aussi.
Il a refait le même processus une fois de plus,
Et ça me laissait perplexe.

Saint : Oh je crois que j'ai compris. Il a réalisé que le doudou avait ton odeur...

Moi : Ah... je vois.

Eden : Tata ?

Saint : Chéri... tu te rappelle ce que papa a dit ? Pas tata. Jamilla c'est maman.

Eden : Mama ?

L'entendre dire ça,
C'est juste...
Je n'ai pas les mots.

Saint : Oui. Jamilla c'est ta maman !

Eden : Tata ? Mama ?

Saint : C'est fou comme tu comprend tout fiston !

Eden : Tata mama !

Saint : Ah non pas les deux. Juste maman.

Eden : Na. Tata mama !

Il soupirait.

Saint : J'abandonne.

Eden : Hihi !

Pendant que j'essayais de me remettre de toutes ces petites émotions,
Eden s'est lentement glissé sur le lit de façon a atterri sur moi.
En fait il voulait être allongée sur mon ventre.
Je le laissais faire parce que ça ne me dérangeait pas.

Saint : Il raffole d'être sur toi apparemment...

Moi : Et c'est pas le seul, plaisantais-je.

Il y eut un petit blanc.
Je crois que la blague est un peu mal choisie,
Donc on va zapper.

Moi : Je crois qu'il est fatigué, soufflais-je en voyant qu'il hésitais à enfouir sa petite tête contre moi.

Saint : Ouais je crois aussi. Vu que tu l'étais vous n'avez qu'à faire une petite sieste ensemble tiens. Moi je reste là et je regarde la télé.

Eden s'est mit à bailler,
Donc j'ai bailler aussi.
C'est grave contagieux ce truc.

Moi : T'es sûre que ça ne t'embête pas ?

Pour toute réponse il adossa la tête du petit contre moi,
Avant de passer son bras derrière moi,
De façon à ce que je me retrouve adossé contre lui.

Saint : Vous êtes assez à l'aise ?

Moi : Mmh, marmonnais-je en serrant un peu plus Eden contre moi.

J'aime bien l'avoir dans mes bras.
C'est un peu comme ma poupée vivante.
Non je rigole mdr.
Il est bien plus que ça.

Eden : Papa ? Tutute.

Saint : Ah oui mince. Tiens.

Il lui mit sa tétine dans la bouche.
Eden baladait timidement sa main sur moi après avoir enfoui sa tête dans mon cou.
Je crois qu'il aime bien être en contact avec ma peau,
Parce qu'il me touche tout le temps à des endroits bien spécifiques.

Nous ne tardions pas à nous endormir dans les bras l'un de l'autre,
Et vous savez quoi ?
J'adore cette sensation !


[...]

Quand je me suis réveillée,
Il était un peu plus de 21h,
Et j'étais seule dans ma chambre.
Saint m'a laissé un message pour me dire qu'ils étaient partis vers 20h,
Et qu'il n'avait pas voulu me réveiller car je semblais dormir paisiblement.

Appel entrant : Bae 🥰

************ Phone Call ***********

Jordan : Hey bébé. J'ai pas arrêté de t'appeler de la soirée. Ça va ?

Moi : Sorry mon coeur je dormais. Oui ça va et toi ?

Jordan : Ça va aussi. Tu m'avais dit que le petit venait du coup je voulais vous parler un petit peu mais ça répondait pas.

Moi : Ils sont venus vers 17h, du coup j'étais occupée avec lui donc j'ai mis mon téléphone en silencieux quand on s'est mis au lit pour la sieste.

Jordan : Oh. Vous avez fait une sieste tous les deux ? C'était comment ?

Moi : Plutôt cool. Pendant qu'on dormait à chaque fois que je bougeais un peu je le voyais ouvrir un oeil ou s'agripper à moi pour s'assurer que j'étais toujours là. Ça m'a donné l'impression qu'il se sentait un minimum en confiance avec moi.

Jordan : C'est génial mon coeur. Je t'ai dis qu'il allait t'adorer. C'est que le début, tu verras que bientôt vous ne pourrez plus vous passer l'un de l'autre.

Moi : Tu sais, ma mère est à fond dans le truc. Elle a préparé une chambre pour Eden chez elle pour quand il serait prêt à dormir là bas, et elle exige que je fasse des travaux dans une de mes chambres d'amis pour lui. Afin qu'il puisse y jouer ou se reposer et tout le reste.

Jordan : J'aime bien l'idée ? Tu vas le faire ?

Moi : Figures toi que j'ai même déjà contacté un décorateur. Il sera là dans la semaine. En attendant moi j'ai commencé à lui acheter des tas de vêtements. Je veux qu'il ai un style aussi impeccable que celui de sa maman.

Jordan : T'entendre dire que t'es sa mère....anwww. Je suis fière de toi mon bébé.

Moi : Tout ça c'est grâce à toi mon coeur. T'es la meilleure chose qui me soit arrivé dans la vie. Je t'aime.

Jordan : Je t'aime aussi mon amour mais je me dois de te corriger un petit peu. Cette place revient à présent à Eden. Pour lui je veux bien être au second rang.

Moi : T'es adorable bébé. Vraiment.

Jordan : Je ferais tout pour la fille que j'aime. Et pour mon futur beau-fiston.

Moi : T'es un gars génial. Je te l'ai déjà dis ?

Jordan : Tout le temps.

Moi : Oh bébé j'ai de la visite. Je te rappelles.

Jordan : D'accord.

************* Call Ended ***********

Moi : Papa ?

Papa : On vient de m'apprendre que Teresa est décédée des suite de ses blessures.

Moi : Oh mon Dieu...

Le pire c'est que même Anissa n'était pas au courant pour ça.
Elle pense qu'ils veulent juste qu'elle se concentre sur Eden et moi,
Donc ils lui donnent de moins en moins d'informations sur le reste.
Elle ignorait qu'ils comptaient retenter un truc sinon elle m'aurait prévenu.
Je la crois quand elle le dit.

Papa : La petite est avec une connaissance à moi là bas en attendant. On va la sortir du Mexique discrètement, et dans quelques jours elle arrivera ici à LA comme tu l'as demandé.

Je soupirais de soulagement.
Merci mon Dieu.
Ça a marché.

Papa : Mais j'espère que tu sais ce que tu fais Jamilla. Je ne veux pas que tu sois en danger ma fille. Tout ce que je veux c'est te protéger. Tu la garde juste avec toi le temps qu'on trouve une meilleure solution.

Prise d'émotion,
Je lui sautais au cou.
On sentait bien que ça faisait longtemps qu'il attendait que je lui fasse un câlin.

Moi : Je comprend papa. Et je te jure que je te suis reconnaissante pour tout ça mais je suis grande maintenant. Je peux me protéger toute seule.

Papa : Mais je ne veux pas que tu sois grande. Je veux que tu restes ma petite fille, mon petit bébé...

Ça me faisait de la peine.
J'aurais voulu lui dire que j'allais le rester toute ma vie,
Parce que c'est le cas,
Mais les mots ne voulaient tout simplement pas sortir de ma bouche...

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