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Part 42 : Real talk

Moi : Hey, lançais-je timidement en entrant dans la pièce.

Ma soeur posait son regard sur moi,
Puis refermait le livre qu'elle tenait en main avant de sourire.
Depuis quand elle lit d'abord ?

Amani : Hey. Je suis contente de te voir.

Je refermais lentement la porte derrière moi.
Ça fait trop bizarre.
Avec Amani on n'est jamais restées en froid aussi longtemps,
Du coup ça me gêne un peu.

Moi : Je pense qu'il est temps qu'on discute toutes les deux, soufflais-je.

Amani : Je crois aussi, oui...

J'ai lentement marché jusqu'à elle,
Avant de prendre place à ses côtés sur le lit.

Moi : Comment tu te sens ?

Amani : Beaucoup mieux, merci. Et toi ? J'ai appris que tu avais été blessée en tabassant Celia... je suis désolée.

Moi : C'est rien. Ça va aussi.

Amani : Je voulais vraiment te présenter mes excuses pour tout ce qui c'est passé. Pour la façon dont je t'ai parlé, les choses que j'ai dîtes et ce que j'ai fais. Je n'aurais pas dû trainer avec tes amis j'en suis consciente... c'était déplacé de ma part et j'aurais dû t'écouter quand tu m'as appeler pour me prévenir. Mais je te jure que je n'aurais pas fait ça si j'étais dans mon état normal. En plus William m'avait dit qu'ils n'étaient plus ensemble, je l'ai bêtement cru et voilà le résultat...

Moi : C'est du passé, dis-je. Je me fiche de ça à présent. Je préfère qu'on se concentre sur ce qui c'est passé entre nous. Sur les choses que tu as dîtes...

Elle baissait la tête honteuse.

Moi : Je sais que si tu as sorti tout ça c'est parce qu'une partie de toi le pensais, continuais-je. Tu crois vraiment que je te fais de l'ombre ? Que je suis égoïste et tout le reste ?

Amani : Non...

Moi : Sois honnête s'il te plait. J'ai besoin de comprendre...

Je sais que je peux sembler insistante,
Surtout que je devrais laisser passer,
Mais je n'y arrive pas les gars.
J'ai besoin de réponses.

Amani : C'est juste que souvent on te fait passer plus de choses que moi...

Moi : Comme quoi, par exemple ?

Elle soufflait.

Amani : Jam je suis désolée. Je ne pensais pas tout ça. Laissons tomber et allons de l'avant, je t'en prie.

Moi : Non Mani, insistais-je. Tu le pensais. Tu voulais me blesser et tu ne fais jamais ça sans raison.

Amani : Non. J'étais vexée que tu ai dis ça devant les parents donc je voulais te faire taire. J'ai agis bêtement.

Elle commençait à avoir les larmes aux yeux.

Amani : Papa m'a dit que tu veux plus lui parler depuis, et ça me brise le coeur. Jamilla c'est autant ton père que le mien. Je suis désolée... t'es ma grande soeur. Je t'adore. Tout ce que tu fais pour moi même quand je le mérite pas, ça prouve à quel point tu tiens à moi et je suis triste de ne pas avoir fais la même chose récemment. Tu me manques... ma soeur me manque.

La voir pleurer allait me faire pleurer aussi,
Du coup j'ai pris sur moi,
Et j'ai décidé de tourner la page.

Moi : C'est bon pleures pas, assurais-je en la prenant dans mes bras. On oublie. Je suis désolée aussi. Je t'aime et je ne veux pas que tu pense que je te prends la place qui te revient de droit. Je ne ferais jamais ça, Amani. Au contraire je ferais n'importe quoi pour vous.

Amani : Je sais. Pardon. Et je t'aime aussi JamJam.

Je l'embrassais sur le front,
Et elle s'agrippait davantage à moi.
Nos petits câlins m'avaient manqué.

Amani : Et je sais aussi que t'es au courant que c'est moi qui ai vendu la mèche pour Eden. Je m'excuse, j'étais ivre et j'ai trop parlé.

Moi : D'accord. De toute façon ce qui est fait est fait.

Amani : Merci beaucoup d'être passée Jam. J'ai cru que t'allais m'éviter éternellement... ça me soulage qu'on se soit réconciliées. Tu m'ôtes un poids du coeur.

Moi : Toi aussi, répondis-je. Mais ne me refais plus jamais un coup comme ça Mani parce que la vie, je ne vais pas te rater.

Amani : C'était la première et dernière fois sister, tu as ma parole. Ça m'aura servit de leçon.

Moi : J'espère bien, riais-je.

Amani : Du coup... tu veux bien redevenir comme avant avec papa aussi ? Tu lui manques beaucoup Jam, et ça me brise le coeur d'être la cause de tout ça.

Pour toute réponse,
Je me contentais de lui caresser les cheveux.
Je sais pas, ça me bloque.
Je ne peux pas l'expliquer.
Il y'a un truc qui s'est brisé et je ne saurais vous dire ce que c'est.

Moi : Bon il faut que j'y aille. On se voit à l'anniversaire de maman.

Je me levais après lui avoir fais un bisou.

Amani : C'est d'accord. Bisou.

Je lui fis un clin d'oeil puis je quittais la pièce.
Bien évidemment il fallait que je tombe sur papa.
Moi qui voulait quitter la maison incognito c'est raté.

Papa : Jamilla... Est-ce qu'on peut discuter ? Calmement je précise...

Moi : Une autre fois papa, je dois faire un truc important là.

Il soupirait.

Papa : Ce que tu as à faire est plus important que de discuter avec ton père ?

Moi : Pour être honnête... oui. Ça l'est.

Il entrouvrait les lèvres,
Visiblement surpris par ma réponse.
Je décidais de ne pas en rajouter une couche.
Je marchais jusqu'à lui, l'embrassais sur la joue, puis partis.

Si j'étais restée là et qu'on s'était disputés lui et moi,
Je n'aurais pas été d'humeur pour ce que j'ai à faire,
Et je ne dois surtout pas me dégonfler.
J'ai pris une décision et je dois m'y tenir.
De plus je voulais absolument le faire avant l'anniversaire.

Durant le trajet j'étais anxieuse.
Je jouais avec mes doigts, je regardais le paysage...
Puis la voiture a commencé à ralentir au bout de quelques minutes,
Ce qui signifiait que j'étais arrivée à destination.
J'ai pris le sac en carton sur le siège près de moi,
Avant de descendre de la voiture.
Nous étions déjà dans l'allée donc j'ai juste eu à marcher jusqu'à la maison.

Saint : Jam ? Je ne m'attendais pas à te voir. Entres. Comment c'est passé ton weekend ?

Moi : Super, merci. Est-ce que Eden est là ? Interrogeais-je d'une petite voix.

Saint : Oui il est là. Il vient de se lever de sa sieste.

Moi : Ok. Parce que... je viens pour le voir.

Le visage de Saint se mit à rayonner.
On aurait dit qu'entendre ces mots de ma bouche le ravivait.

Saint : Vraiment ?

Moi : Ne me fais pas changer d'avis s'il te plait, implorais-je nerveusement. Surtout que j'ai pas beaucoup de temps, je dois aller travailler dans moins d'une heure.

Pour toute réponse il me prit la main,
Et m'entraina dans le salon avec lui.
Le petit regardait Paw Patrol sur son siège.
Amir aussi adorait ce dessin animé.

Saint posa son regard sur moi.
Il tenait toujours ma main.

Saint : Je suis fière de toi, babe.

Moi : Ne cries pas victoire trop vite...

Saint : Allez, vas le voir.

J'inspirais un grand coup,
Puis expirais juste après.
Je me suis mise à marcher d'un pas non chaland jusqu'au petit,
Avant de me baisser à sa hauteur.

Il ne me calculait pas,
Bien trop concentré dans sur la télé.
Saint s'empressa donc d'éteindre la télé.

Eden : Papa ! 😒

Saint riait.

Saint : Arrête de bouder chéri. Jamilla est venue te voir.

Saint : Na !

Moi : Même si je te dis que je t'ai apporté un cadeau ?

En entendant le mot cadeau,
Son attention se posa rapidement sur moi.

Eden : 👀

Moi : J'ai dois à un petit coucou ?

Saint : Dis bonjour Eden...

Eden : Coucou !

Je n'ai pas pu me retenir.
C'est venu d'un coup,
Et quelques larmes se sont échappés de mes yeux.

Je réalisais pour la première fois de ma vie qu'il ne s'agissait plus seulement du fils de Saint, mais aussi du mien. Cet enfant est mon enfant.
Ça fait tellement bizarre de le réaliser pour de vrai.
De l'accepter.
De le penser.
De le dire...

Eden : Tata ?

Il me regarda tristement dans les yeux,
Puis posa une de ses petites mains sur mon visage pour essuyer mes larmes,
Avant de me faire le petit câlin le plus adorable qui soit.
Exactement comme la dernière fois.
La différence c'est que cette fois-ci,
J'ai répondu à son étreinte.

Moi : Je te demande pardon pour tout ce qui c'est passé avant aujourd'hui... chuchotais-je entre deux sanglots.

Il adossait sa petite tête contre moi,
Donc j'en profitais pour me relever avec lui dans les bras,
Afin de m'installer sur le canapé.
Saint nous regardait sans dire un mot,
Mais je voyais bien qu'il était ému.

Moi : Tu vas bien ?

Eden : Oui !

J'écarquillais les yeux.

Moi : Oh tu comprends ce que je dis... c'est super.

Plus je fixais son petit visage,
Plus tous ce que j'avais essayé de refouler devenait évident.
Je pouvais voir la ressemblance entre nous,
Même si honnêtement il ressemble plus à Saint que moi.
C'est toujours aussi bizarre de me dire que j'ai un enfant avec lui,
Surtout après tout ce qu'on a vécu et traversé tous les deux.

Eden : Tata ? Zouzou ?

Moi : Hein ?

Il me fit des signes avec ses mains,
Montrant du doigt le paquet que j'avais apporté.

Moi : Oh, m'écriais-je. C'est vrai. Chose promisse, chose due. C'est un cadeau assez spécial donc j'espère que tu vas en prendre soin. Tu veux bien me le passer s'il te plait Sainty ?

Saint : Avec plaisir.

Il me le donna.
J'en sortis la peluche.

Moi : La dernière fois quand tu es venue chez moi tu jouais avec ça sur mon lit. Tu ne t'en souviens probablement pas mais tu avais l'air de bien l'aimer, donc je te le donne... confiais-je en essayant de retenir mes larmes. Ma maman me l'avait offert à ma naissance et je l'ai gardé depuis tout ce temps. Maintenant il est à toi. Je l'ai un peu rabiboché vu qu'il n'est plus tout neuf, mais je suis sûre qu'il te permettra de dormir aussi bien que moi pendant des années. Tu dois juste me promettre de bien en prendre soin...

Il attrapa la peluche en riant.

Eden : Oh !

Moi : Elle te plaît ?

Il la serrait contre lui,
Donc je suppose que oui.

Saint : Qu'est-ce qu'on dit à tata Jamilla, Eden ?

Eden : Echi tata !

Je secouais négativement la tête.

Moi : Pas tata, soufflais-je en reniflant.

Saint fronçais les sourcils,
En guise d'incompréhension.

Moi : Je suis ta maman... finissais-je par reconnaitre. J'ignore encore ce que ça veut dire mais on va apprendre tous les deux. Tu es d'accord ?

Eden : 😂😂

Moi : Pourquoi tu rigoles ? Questionnais-je en rigolant à mon tour.

Eden : 😂 Tata !

Moi : T'es plutôt bizarre toi, mais tu dois tenir ça de ton père c'est sûre. Quoi qu'il en soit ce n'est pas grave. Tu peux m'appeler comme tu veux.

Saint : Eh ! Je ne te permets pas hein.

Je roulais des yeux.

Saint : Mais euh... du coup... si tu lui dis que tu es sa mère ça veut dire que-

Moi : Oui, l'interrompis-je. Ça veut dire ce que tu as compris, Saint.

Saint : Je sais pas quoi dire à part Merci ! Merci Jam. Merci de permettre à mon fils d'avoir deux parents.

Moi : Il mérite de connaitre ce qu'on a tous les deux connu, déclarais-je simplement. Mais il faut qu'on parle Saint. Du genre... sérieusement.

Je posais Eden près de moi sur le canapé,
Histoire d'être plus libre de mes mouvements.
Et puis comme ça il en profite pour jouer.

Saint : D'accord... je t'écoute.

Moi : Pourquoi tu as emmené Eden voir Alexis alors que tu m'as envoyé un cadeau à moi ? Je ne comprend pas et honnêtement ça me perturbe.

Saint : J'étais en voiture avec Eden et en chemin je me suis dit que j'allais m'arrêter là voir, c'est tout. On est quand même sorti ensemble... ce qu'elle traverse n'est pas facile.

Moi : Mais tu aurais pu y aller sans lui non ?

Saint : C'est vrai. Tu as raison. Je ne savais pas que ça te dérangerait. Excuses-moi.

Moi : Si je dois être sa mère, on doit être d'accord sur ça Saint. Je ne peux m'engager dans quelque chose si je ne suis pas sûre. Soit c'est moi, soit c'est elle. Mais il ne peut pas en avoir deux.

Non mais sérieux,
Je ne vais pas partager un bébé avec elle.
Elle a déjà eu Saint quand je le voulais,
Ça n'arrivera pas avec Eden.
Hors de question.

Saint : Bien sûre que c'est toi sa mère, babe. Mais Alexis l'a quand même mis au monde. On ne peut pas non plus faire comme si elle n'avait pas joué un rôle.

Moi : J'en suis consciente, mais je ne veux pas qu'Eden soit en contact avec elle. Ça me gêne, avouais-je.

Il riait.

Moi : Pourquoi tu ris ? Crachais-je. Ce n'est pas drôle je te signale.

Saint : En t'entendant parler on aurait l'impression que tu es... jalouse?

Jalouse de quoi stp ? 😂

Moi : D'après ma mère il l'appelle déjà maman. Je ne suis pas jalouse, je veux juste éviter de le perturber. Si je suis sa mère, elle n'est personne pour lui. Que ce soit claire. Je compte m'investir sincèrement, donc si tu veux voir ta Alexis aucun problème ! Mais laisse Eden en dehors de ça.

Saint : Pourquoi tu dis ma Alexis ?

Moi : Oh arrête, râlais-je en roulant des yeux. Tu n'as pas décidé par hasard d'aller la voir spécialement ce jour là.

Saint : Ça t'embête ?

Moi : Pourquoi ça m'embêterait ? Je m'en fou frère, tu fais ce que tu veux avec qui tu veux. Évites juste de mêler mon fils à ça et on est cool.

Contre toute atteinte,
Saint eu les larmes aux yeux.
J'ai rien compris.

Saint : Je comptais te recadrer pour m'avoir appelé frère mais... tu viens de dire qu'Eden était ton fils et c'est la toute première fois.

Je ne m'en étais même pas rendue compte.
Comme quoi mon cerveau a bien assimilé la chose désormais.
Il fallait que ça arrive un jour ou l'autre non ?

Moi : C'est ce qu'il est.

Saint : Merci de le dire.

Il me pris longuement dans ses bras.
Un long frisson me parcouru le corps tout entier,
Et celui-ci s'accentua quand Eden s'accrocha à nos jambes.
Il se sent exclu je pense, le pauvre.

Saint se baissa et le porta,
Afin qu'il puisse se joindre à notre câlin.
C'est juste trop bizarre,
Mais c'est une sensation nouvelle.

On verra bien ce que la vie nous réserve écoutez...

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