Part 38 : Hit different
Jo : On m'a dit que tu avais besoin de moi Jamilla, me voilà. Tu veux tabasser qui cette fois ?
J'ai demandé une petite rotation,
Du coup en ce moment Jo va travailler avec moi.
Ça ne dérange pas maman vu qu'elle a un autre garde du corps personnel.
Elle pour la gérer il faut des tas de gens.
Une vraie diva...
Moi : Je ne vais tabasser personne, assurais-je d'un ton calme. Je veux juste que tu m'accompagne, c'est tout.
Il haussait un sourcil.
Le connard d'ex de ma soeur a osé l'affiché hier,
Donc je vais lui régler son compte aujourd'hui.
J'avais trop de choses à faire pour m'en occuper hier.
Jo : Ok. On va où ?
Moi : Voilà l'adresse, répondis-je en lui tendant un bout de papier.
Jo : Je vois. Quoiqu'il en soit tes parents m'ont dit de te ramener chez eux après donc tu connais la suite.
Moi : Pourquoi ils ne m'ont rien dit ?
Jo : Apparemment tu évites ton père, du coup il te fait venir à lui.
Argh.
Moi : Bref allons y.
Je suis montée en voiture avec lui.
Le trajet n'a pas été très long,
Mais j'ai eu le temps d'analyser mon emploi du temps professionnel des prochains jours, puis de tout finaliser pour la surprise que je prépare à Jordan pour la Saint Valentin. Le temps passe trop vite c'est fou.
On est déjà en février là.
Jo : Attend. C'est pas chez le copain de ta soeur ici ? Enfin son ex là ?
Moi : Tu as tout compris.
Je descendis de la voiture.
Il fit de même.
Jo : Je suppose que je dois entrer avec toi ?
Moi : Exactement, acquiesçais-je tout sourire.
On a marché jusqu'à la porte,
Et j'ai sonné.
C'est sa mère qui a ouvert.
Je l'ai vu deux trois fois mais vite fais.
Elle : Jamilla. Quelle surprise... Je présume que tu es là pour voir Kylian. Écoutes je ne sais pas ce qui lui a prit, mais je lui ai passé un savon.
Je veux pas être impolie,
Mais je n'ai pas trop le temps de faire la conversation là.
Moi : Il est là ? Questionnais-je simplement.
Elle : Il est dans sa chambre.
Moi : Bien. Je dois lui parler.
Elle s'écartait pour me laisser entrer,
Puis m'indiquait la chambre de son fils.
Je suis entrée sans cogner.
Il était en conversation téléphonique mais raccrocha dès qu'il me vit.
Kylian : Jamilla...
Moi : Je peux savoir pourquoi est-ce que tu as posté des photos nues de ma soeur sur les réseaux sociaux toi ?
Kylian : Je sais pas ce qui m'a prit. Je suis vraiment désolé... J'ai tout supprimé mais c'était déjà trop tard. Je voulais juste me venger un peu, je pensais pas qu'autant de gens la verrait.
Moi : Mais t'es vraiment con ma parole, m'écriais-je agacée. Te venger de quoi stp ? Vous n'étiez plus ensemble et en plus de ça tu as pris ses photos à son insu ! Fermes là c'est mieux.
Kylian : Ta famille a déjà porté plainte contre moi, je pense que j'ai compris la leçon.
Je me mis à rire nerveusement.
Il se fout vraiment de ma gueule.
Il me regardait.
Je voyais clairement qu'il semblait apeuré.
Tant mieux.
Moi : Tu as voulu l'exposer non ? Bien. Je vais te rendre la monnaie de ta pièce. Déverrouilles ton téléphone. Dépêches-toi !
Kylian : Pardon ?
Moi : Ne m'énerves pas putain, crachais-je. Déverrouilles !
Il s'exécuta.
Moi : Va sur Instagram, ordonnais-je.
Il le fit également.
Je le regardais alors droit dans les yeux.
Moi : Voilà ce qui va se passer. Tu vas te mettre en live, tout de suite.
Kylian : Quoi ? Mais-
Moi : Fais ce que je te dis ou ce costaud gaillard que tu vois juste derrière moi se fera un plaisir de te démonter, et même ta mère qui est présente dans la maison ne pourra rien faire pour toi.
Il enclencha le live.
Je lui arracha le téléphone,
Tournant la caméra droit sur lui.
Moi : Déshabilles-toi, déclarais-je fermement.
Kylian : T'es sérieuse ?
Moi : Mets toi à poil ! Répétais-je d'un ton plus effrayant.
Jo : Tu ferais mieux de te dépêcher petit con, elle perd très vite patience.
Kylian bouche bée face à moi ne pouvait rien faire d'autre que se soumettre.
Il a retiré son t-shirt et son jean mais pas son caleçon.
Moi : J'ai dis tout nu, précisais-je en roulant des yeux.
J'ai fais exprès de me joindre à son live avec mon compte,
Parce que comme ça je savais que plein de gens viendraient voir.
Et c'était le cas.
Il y'avait des dizaines de milliers de vue en quelques secondes.
Il a prit beaucoup de temps à retirer son boxer.
Au début il voulait se cacher les parties avec ses bras,
Mais le regard que je lui ai jeté l'a dissuadé.
Moi : Voilà, dis-je satisfaite. Comme tu voulais humilier ma soeur, au final tu t'humilie tout seul mon coco. Tu t'en es pris à la mauvaise personne parce que vois-tu... J'ai horreur qu'on embête ma soeur.
Il tremblait tellement il avait honte.
Il était également tout rouge.
Bien fais pour sa gueule.
Je zoomais sur ses parties avec son propre téléphone.
Des tas de gens doivent prendre des captures d'écran.
Super.
Moi : Excuses-toi ! Ordonnais-je.
Kylian : Je suis désolée.
Moi : Tu peux faire mieux que ça, petit con !
Kylian : Pardon ! Je suis désolé Amani ! J'ai merdé et je regrette ! Je m'excuse pour tout ce bordel! La vie de ma mère que ça ne se reproduira plus jamais.
Moi : Jo, déclarais-je en mettant fin aux live. Assures-toi qu'il supprime bien toutes les photos d'elle qu'il a dans son putain de téléphone. Je t'attend dans la voiture.
J'ai quitté la maison.
Jo me rejoignit une dizaine de minutes plus tard.
Moi : C'est bon ?
Il commença à conduire.
Jo : Oui. Il a tout supprimé et j'ai vérifier sur iCloud. Il n'y a plus rien.
Je soupirais de soulagement.
Ça c'est fait.
On peut passer à autre chose maintenant.
Jo : Tu sais que tu es vraiment une malade toi n'empêche ? Mdrrr vas y j'adore mon job !
Je pouffais de rire.
Moi : Non mais il a cru quoi lui aussi ? Râlais-je. Qu'il allait afficher ma soeur et s'en sortir uniquement avec un procès au cul ? Hell no. Retour à l'envoyeur.
Jo : Jamilla la mauvaise fille est de retour ?
Moi : Oh que oui très cher, affirmais-je. Et elle est encore plus badass qu'avant, fais gaffe !
Jo : Franchement merci pour la mutation petite folle ! M'occuper de ta sécurité un certain temps va être une partie de plaisir, je le sens.
Mon téléphone n'arrêtait pas de vibrer.
Je sais que c'est parce que tout le monde a vu le live,
Du coup ils viennent à la pêche aux informations...
Vous savez ce que c'est !
Quand on est arrivé chez mes parents,
J'ai mis un moment avant de descendre.
Amani est dans la maison donc je vais forcément la voir.
Il va aussi falloir que je parle à mon père.
J'aurais préféré avoir plus de temps mais bon...
L'homme propose et Dieu dispose comme on dit.
J'ai fini par sauter le pas.
C'était plutôt calme dans la maison.
... : Jamilla Fenty Jameel... tu n'écouteras donc jamais ce qu'on te dit hein ? Je t'avais demandé de ne pas intervenir.
Moi : Je suis têtue, rétorquais-je en levant innocemment les bras. Tu ne peux pas m'en vouloir maman, je tiens ça de toi.
Elle descendit les escaliers du hall,
Me fit un câlin,
Puis éclata de rire.
Moi : Uh ? Pourquoi tu rigoles ?
Maman : Je n'étais même pas au courant avant que Melissa m'envoie la vidéo il y'a un quart d'heure. Il faut le faire quand même ! J'aurais pensé que tu l'aurais fais tabassé aussi mais pas ça! Tu ne cesseras jamais de me surprendre.
Moi : Je me devais d'être plus originale, expliquais-je en riant à mon tour.
Maman : C'était bien joué ma fille. Comme quoi t'es presque aussi mesquine que moi.
Moi : Et bientôt l'élève va dépasser le professeur, tu verras.
Maman : Never.
Moi : Du coup... Jo m'a dit que vous vouliez me voir.
Maman : Moi non mais ton père si. Il dit que tu le fuis et je suis un peu d'accord avec lui. Donc vous allez discutez tous les deux.
Moi : Il est où ?
Maman : Dans son bureau je pense. Et tu devrais aussi aller voir ta soeur avant de partir. Elle a des choses à te dire...
Moi : On verra.
Maman : Laisses-moi reformuler, chérie. Vas voir ton père, puis montes voir ta soeur. Ce sont des ordres.
Moi : Un jour je vais porter plainte contre toi pour abus de pouvoir parental. Je suis une adulte maman. Tu ne peux pas passer ta vie à m'obliger à faire des choses, signalais-je.
Maman : Adulte ou pas, tu es mon enfant et tu restes mineure à mes yeux, c'est tout.
Elle m'embrassa sur la joue puis se dirigea vers la cuisine.
Pour ma part je me suis rendue vers le bureau de mon père.
J'ai attendu un peu devant la porte avant de toquer.
Papa : Jamilla. Omri ! Enfin.
Je me contentais de le regarder.
Je me sentais gênée.
Mal à l'aise.
Papa : Je n'ai même plus droit à des câlins ? Vraiment ? Alors c'est comme ça à présent ma fille?
La façon dont il me regardait me faisait de la peine.
Je suis donc allée lui faire un câlin.
Il me serrait plus fort et plus longtemps que d'habitude.
Papa : Ne t'éloignes pas de moi s'il te plait Jamilla. Ça me brise le coeur. Tu es ma fille. Mon premier bébé... celle qui a fait de moi un père pour la première fois.
En pratique oui,
Mais en théorie non.
Moi : Je ne veux pas qu'Amani sente que je lui vole la place qui lui revient de droit papa, avouais-je tristement. Je t'aime et tu le sais. Mais ce qu'elle a dit c'est vrai. C'est ta fille. Je ne le suis pas vraiment.
Papa : Arrêtes de dire ça !
Moi : C'est la vérité, ajoutais-je.
Papa : Non, c'est faux. Tu es mon enfant Jamilla ! Rien ni personne ne pourra jamais changé ça tu entends ?! Ne parles pas comme ça ! Tu n'as pas le droit de dire ça après tout ce que j'ai fais pour toi!
Il tapait violemment du poing sur la table,
Et je me mis à reculer parce que j'étais surprise.
C'est la première fois qu'il fait un truc pareil.
En tout cas en ma présence.
Ça m'a limite fais peur là.
Moi : Pourquoi tu me cries dessus ?
Il soupirait longuement,
Avant de se passer une main dans les cheveux,
Pour reprendre son calme.
Papa : Excuses-moi chérie, j'ai perdu mon sang froid.
Moi : Tu deviens comme lui... soufflais-je les larmes aux yeux.
Des flash de Mehdi me revenaient aussitôt en tête.
Je le revoyais taper du poing de la même façon,
Je le revoyais aussi me hurler dessus sans cesse...
Papa : Quoi ? Non ! Bien sûre que non Jamilla ! Comment peux-tu me comparer à lui ? Enfin !
J'étais confuse.
Moi : Je... balbutiais-je. Je dois y aller. J'ai des choses à faire.
Papa : Non Jamilla restes ici ! On n'a pas discuté !
Moi : Je ne veux pas discuter avec toi si tu t'énerves contre moi, répondis-je.
Papa : Je ne suis pas énervé !
Moi : Donc pourquoi tu cries ?
Je peux avoir l'air d'en faire trop,
Mais j'ai vraiment horreur qu'on me crie dessus,
Surtout quand moi je fais l'effort de parler calmement.
Papa : Parce que je ne veux pas te perdre !
Maman nous rejoignit.
Maman : Mais qu'est-ce qui se passe ici ? On vous entend dans toute la maison.
Papa : Rien. C'est entre Jamilla et moi, Rih. Refermes la porte s'il te plait.
Maman : Non. Je veux savoir.
Papa : Rih, laisses-nous s'il te plait..
Moi : Il n'arrête pas d'hurler et hors de question que j'ai une conversation avec lui quand il est dans cet état, intervenais-je en m'approchant de la porte.
Maman : Mais enfin Hassan qu'est-ce qui te prend ? Depuis hier soir tu es désagréable avec tout le monde.
Papa : Comment ne pas l'être avec tout ce qui se passe ? Amani finit à l'hôpital et quelques jours après sa nudité est dévoilée au public ! Maintenant voilà que Jamilla me compare à ce malade ! Je passe mon temps entre deux avions et je n'ai même pas droit à un moment de répit ?
Il vient de me tendre une de ces perches !
Moi : C'est justement pour ça que je m'éloigne de toi, m'écriais-je soudainement. Pour que tu puisse avoir un peu de répit et te concentrer sur tes véritables enfants. Je le fais pour toi. Parce que je tiens à toi et par conséquent je ne veux pas qu'ils se sentent délaissés par leur père à cause de moi.
Je suis sortie de la pièce après ça.
J'allais partir quand j'ai entendu la voix d'Amani m'appeler dans le hall.
Elle était en haut des escaliers avec Binti qui l'installait dans le siège électrique qu'ils ont fait placé pour faciliter ses déplacements vu son état.
Amani : Attends s'il te plait.
Je soufflais.
Et merde.
C'est pas le moment là.
Moi : Je suis pressée Mani....
Amani : Merci pour tout ce que tu as fais pour moi JamJam. Avec Celia... Kylian. Franchement je sais pas pourquoi tu fais tout ça pour moi alors que j'ai été horrible avec toi. Je ne le mérite pas. Et je te mérite pas. Je suis tellement désolée si seulement tu savais...
Sa petite voix ne me laissait pas indifférente,
Mais je ne suis pas prête à avoir cette conversation maintenant.
Surtout pas après ce qui vient de se passer avec papa.
Ça m'a perturbé les gars.
Moi : On en parlera une autre fois Mani, indiquais-je. Je dois vraiment y aller là.
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