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Saint West POV
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Walter : Monsieur West ? Vous avez demandé à me voir ?

Moi : Oui, répondis-je. Entrez Walter. Merci d'avoir accepter de vous déplacer. Asseyez-vous.

Walter est le chargé de sécurité de ma famille.
Il travaille également pour les services secrets américains,
Donc je sais que je peux faire appel à lui en cas de besoin,
Ce qui est le cas actuellement.

Walter : Que puis-je faire pour vous ?

Moi : J'aimerais que vous me rendiez un petit service.

Walter : Lequel ?

Moi : Je voudrais des renseignements sur quelqu'un, dis-je. La totale. Tout ce que vous pourrez trouver.

Walter : Je vois. Le nom ?

Moi : Jordan Lewis Tucker.

Il réfléchissais un court instant.

Walter : Le basketteur ?

Moi : Exactement, affirmais-je.

Figurez vous que le gars de Jamilla m'a envoyé un message via Instagram,
Sur lequel il me disait qu'il n'appréciait pas la proximité entre sa copine et moi,
Et qu'il aimerait bien que je sache garder mes distances,
Car il n'apprécierait guère les photos qu'il voit de sa copine et moi.

Manque de bol pour lui,
Je m'en fiche en fait.
Ça ne me fait ni chaud ni froid.
De toute façon ce gars ne la mérite pas.
Il se trompe s'il croit m'impressionner le moins du monde.

Je n'ai pas dis à Jamilla qu'il m'a contacté,
Et je ne compte pas le faire.
Pour le moment j'ai des problèmes bien plus importants à gérer,
Et il n'en fait absolument pas parti.

Moi : Je suis sûre que ce gars n'est pas aussi clean qu'il le prétend, ajoutais-je. C'est donc à vous de m'aider à confirmer mes suspicions.

Il notait quelques chose sur son bloc note,
Avant d'hocher la tête,
Puis de se lever.

Walter : Je reviendrais vers vous quand ce sera fait.

Moi : Merci beaucoup Walter. Je peux compter sur votre discussions n'est-ce pas ?

Walter : Ça fait maintenant plus de 20 ans que je travaille pour votre famille. La question ne se pose plus.

Je riais.

Moi : En effet. Merci beaucoup Walter. À très bientôt.

Je le raccompagnais jusqu'à la porte.

Walter : Au revoir.

Quand il partit,
Je souriais satisfait.

Le petit Jordan il va vite redescendre vous allez voir,
Parce que Jamilla est à moi.
C'est la mère de mon bébé,
Et je l'aime.
Ça ne peut pas être autrement.

... : Papa ?

Quand on parle du loup !
Je baissais le regard vers mon fils qui marchait jusque'à moi.
Il vient de se réveiller de sa sieste.

Moi : Coucou mon petit coeur, soufflais-je en le prenant dans mes bras. Tu as bien dormi ?

Il se frottait les yeux,
Tout en adossant sa petite tête contre moi.

Eden : Mama.

Je soupirais,
Lui caressant tendrement le dos.

Moi : Maman et toi vous serez bientôt réunis mon bébé. C'est promis. Et je t'assure de tout faire pour qu'elle t'aime pour ce que tu es. D'accord champion ?

Je le soulevais en l'air en tournant,
Ce qui le fit rire aux éclats.
Notre petit moment fut interrompu par la venue de Psalm.

Psalm : Salut ! Vous faîtes quoi ?

Moi : On joues. Ça va toi ?

Psalm : Oui ça va. Salut mon petit neveu chéri !

Il prit Eden et se posait sur le canapé avec lui.

Eden : Ton...

Psalm : Tonton Eden, pas ton.

Je riais.
Il ne veut pas dire ce mot,
Va savoir pourquoi.
Au moins on arrive à comprendre écoutez.
C'est le plus important après tout.
Je vous ai bien dis que mon petit gars c'est un débrouillard.

La sonnerie de mon téléphone portable se mit à retentir.
Après l'avoir trouvé sur un meuble,
Je décrochais à l'appel d'Alexis.

********** Phone Call **********

Alexis : Allo ? Saint ?

Moi : Hey. Tout va bien ?

Alexis : Non.

Moi : Qu'est-ce qui se passe ?

Alexis : Ils m'ont retrouvé Saint. Ils ont appelé ici tout à l'heure pour dire que j'avais intérêt à leur amener Eden sinon ils-

Moi : Écoutes, calmes-toi d'accord. Tout est sous contrôle. Prépare tes affaires et dis à ta tante et ta cousine de faire de même. Vous allez aller dans un endroit sûr. J'arrive.

Alexis : Tu es sûre de ce que tu fais ? Saint j'ai peur... il faut faire attention au petit.

Moi : Il ne lui arrivera rien. Ne t'en fais pas pour ça. Toi fais ce que je te dis, et n'ouvrez à personne avant mon arrivée.

Alexis : D'accord.

*********** Call Ended ***********

Psalm : Tout va bien ?

Moi : Je dois sortir rapidement, du coup quand vous avez fini ici emmène Eden avec toi dans la grande maison et laisse le avec maman ou Chi si elle est là.

Psalm : D'accord. Mais où tu vas ?

Moi : J'ai un truc à régler, je ne serais pas long.

J'embrassais rapidement mon fils sur le front,
Avant de faire de même avec mon frère puis de prendre mes clefs de voiture,
Et démarrer en trombe.

En chemin j'ai appelé papa pour le prévenir.
Il m'a dit que j'avais bien fais de leur dire de se préparer,
Et qu'il allait dire à son ami du FBI de préparer la planque,
Tout en envoyant une voiture chez Alexis pour les escorter.

Il faut dire qu'avec toute cette histoire de dingue,
Ma famille et moi avons mis au point plusieurs stratégies de sécurité,
Raison pour laquelle je suis si serein quant à la sécurité de mon fils,
Mais aussi d'Alexis et sa famille.
On a envisagé tous les cas de figure et on peut faire face.
Ils ne font pas peur au West.

Dès que je suis arrivé,
Ils ont refermé la porte derrière moi,
Et Alexis s'est réfugiée dans mes bras.
Je lui caressais les cheveux.

Moi : Ça va Lexi, assurais-je. Ils nous envoient une voiture et vous allez être en lieu sûr. Ils ne pourront plus te trouver.

Alexis : Quand est-ce que vous comptez lui dire Saint ? Plus on retarde, plus c'est dangereux.

Moi : Je sais. Mais je vais lui dire bientôt, c'est promis.

Alexis : J'ai tellement peur... qu'est-ce qui va se passer ? Tout ce que j'ai entendu sur cet homme et sa famille semble horrible. Imagine qu'il réussisse à enlever-

Moi : Arrête de stresser, l'interrompis-je calmement. On a prit toutes les précautions nécessaires. Calmes-toi. Est-ce que vos affaires sont prêtes Shonda ?

Celle-ci hochait la tête.

Moi : Vous ne serez pas parties longtemps. On fait tout pour régler cette histoire au plus vite.

Shonda : J'e l'espère vraiment. Parce que c'est un cauchemars, surtout pour ma pauvre petite Alexis...

Moi : Je suis désolé, c'est de ma faute si vous êtes mêlés à tout ça. Mais je vous donne ma parole, il n'arrivera rien ni à Alexis, ni à aucun d'entre vous. Même s'il n'a pas ses gênes, c'est elle qui a donné naissance à mon fils et je ne pourrais jamais l'oublier. Et rien que pour ça je lui suis éternellement redevable. Je vous suis redevable à tous d'ailleurs.

Shonda souriait tristement.
Alexis aussi.

Moi : Les choses vont bientôt s'arranger, répétais-je.

Alexis : Je te fais confiance Sainty. Vivement que ça se termine et que je puisse partir.

Mon père m'a dit que la voiture qu'on attendait était devant,
Donc quand j'ai regardé par la fenêtre c'était le cas.
On les a fait entrer, ils nous ont expliqué ce qui allait se passer,
Puis on a quitté les lieux.
Malheureusement je ne pouvais pas les suivre,
Donc on a prit des chemins différents.

Leur tentative d'intimidation à échoué.
On ne touche pas à ma famille.

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Amani POV
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Nadeem : Mani ? Kylian est là et il veut te voir.

Moi : Je n'ai ni le temps, ni l'envi de le voir.

Nadeem : Donc dois-je comprendre qu'on devrait le mettre dehors ?

Moi : Vires-le, épouses-le si tu veux, vend-le... je m'en fou. C'est le cadet de mes soucis.

Nadeem : Pourquoi ? Qu'est-ce que t'as comme soucis pour que ton copain avec qui tu fais un break n'en soit pas un ?

Personne n'est encore au courant des altercations,
Mais ça ne devrait pas tarder,
Vu ce que je prévois de faire.

Jamilla a dit qu'elle s'en occupait,
Mais elle n'a rien fait alors que ça fait trois jours.
Je ne vais pas me laisser humilier de la sorte,
Donc j'ai pris les choses en mains.

Moi : Je vais anéantir les filles d'Offset, répondis-je simplement.

Il écarquillait les yeux.

Nadeem : Excuses-moi ? Mais pourquoi ?

Moi : Longue histoire, abrégeais-je. Je te raconterai plus tard.

Nadeem : Non je veux savoir maintenant. Il s'est passé quoi ? J'ai raté un épisode ? Kulture et toi vous ne trainez pas ensemble ?

Moi : Plus maintenant. Elle est jalouse de moi résultat cette andouille devient parano et elle pète des câbles !

Nadeem : Pourrais-tu être plus claire s'il te plait ?

Et c'est censé être le plus intelligent de nous deux mdr.
Bref je lui ai brièvement tout raconté.

Nadeem : Mais pourquoi est-ce que tu ne m'as rien dit ?

Moi : Qu'est-ce que ça aurait changé ? Rétorquais-je. Et puis Jam était déjà au courant et elle m'a assuré qu'elle allait s'en charger. Or elle ne fait rien et ça me soule ! Je passe pour une looser!

Nadeem : Alors c'est pour ça que tu as la lèvre fendue... Écoutes, calmes-toi Amani. Ne te rabaisses surtout pas à leurs niveaux. Chez les Jameel on gère les choses avec classe.

Moi : Gardes tes beaux discours d'enfant prodige pour toi frérot. Autrement dit, merci pour le conseil mais je m'en passerai. Je combat les flammes par les flammes. Un point, un trait.

Nadeem : Ça va juste empirer les choses pour rien. Prévenez maman et c'est bon. Elles vont régler ça en adultes.

Moi : C'est bien trop facile, rétorquais-je d'un air agacée. On ne s'en prend pas à moi en croyant s'en sortir indemne. Je m'en fou des conséquences frère, je vais leur rendre ça en pire. Ces deux connasses vont comprendre leur leçon.

Pour toute réponse,
Mon frère secouait désespérément la tête.
Je levais les yeux au plafond.

Nadeem : Amani je suis sérieux. Je ne sais pas ce que tu as derrière la tête mais laisse tomber. Tu vaut mieux que ça.

Je le laissais parler sans prêter attention à ce qu'il disait,
Tandis que je recevais enfin le message que j'attendais.
Il était temps.

Moi : Ouais blablabla.... tout ça c'est bien beau et j'aurais bien voulu passer le reste de la soirée à t'écouter brailler, mais j'ai des choses à faire. Bye.

Je n'attendis pas de réponse et dévalait les escaliers,
Afin de rejoindre mon chauffeur et mon garde du corps à l'extérieur.
Malheureusement pour moi Kylian était encore là.

Tout ça c'est de la faute de Nadeem.
Au lieu de perdre son temps à me poser des questions idiotes,
Il aurait dû venir lui dire de dégager.

Kylian : Mani... ma puce-

Moi : Fiches moi la paix, implorais-je. J'suis pas d'humeur.

Kylian : Pourquoi  Qu'est-ce que t'as ?

Moi : Ça ne te regarde pas, crachais-je en montant dans la voiture.

Je lui claquais la portière au nez,
Puis le chauffeur démarrait après que je lui ai donné l'adresse.

Pour être honnête avec vous,
Je pense que le break était la meilleure décision que j'ai pris,
Car j'ai l'impression d'avoir un poids en moins depuis.
Comme si notre relation me pesait sur la tête,
Et m'empêchait d'être moi-même.

C'est triste à dire,
Mais il ne me manque pas autant qu'il devrait.
C'est même le contraire en fait.
Je crois que je vais rompre.
J'ai besoin de passer à autre chose,
Afin de me concentrer sur moi et moi seul.

Une fois à destination,
J'ai attendu de recevoir un dernier message de confirmation,
Avant de descendre de la voiture.
Je sais que Kulture et sa soeur ont décidé de se faire une journée spa,
Et au moment où je vous parle elles sont en train de se faire masser,
Alors je vais leur rendre une visite surprise qu'elles n'oublieront jamais.

Escortée par deux gardes du corps,
Je suis entrée dans le salon de beauté.
On va pas se mentir j'étais bien excitée.
L'adrénaline était à son comble.

Un ami s'est arrangé avec le personnel pour que j'entre sans problèmes,
Et là ils viennent de me conduire devant la pièce où elles se trouvent,
Puisqu'elles se font masser dans la même pièce.
J'ai aussi fait venir une fille qui se chargera de donner les coups à ma place,
Car je ne me salirais pas les mains pour cette gourde.

Moi : Tiens donc, m'écriais-je en entrant dans la pièce.

Elles se retournaient aussitôt,
Tandis que les masseuses semblaient surprises.
Je leur tendis alors à chacune une enveloppe remplies d'argent,
Avant de leur ordonner de sortir.

Moi : Comme on se retrouve....

Kulture : Qu'est-ce que tu veux ?

Moi : À ton avis petite conne ? 

Je riais,
Puis claquais des doigts.
Les deux agents de sécurités sont allés retenir Kalea qui se débattait en vain.
J'avais bien sûre verrouillé la porte pour qu'elles ne puissent pas s'enfuir.

Je suis consciente de la dangerosité de mes actes,
Mais je m'en fou.
Elles m'ont fait un coup de pute,
Donc elles le méritent.

Kulture : La dernière fois ne t'a pas servi de leçon à ce que je vois...

Moi : Non mdr, sinon je ne serais pas là. Par contre ce qui va t'arriver aujourd'hui te servira de leçon. Crois-moi.

Kulture : Oh mais t'es venue toute seule ? Je pensais que ta grande soeur chérie serait avec toi...

Pour toute réponse,
Je riais jaune.

Moi : Vous êtes venues m'agresser en l'absence de ma soeur, mais comme moi je suis gentille on va casser la gueule à ta petite soeur devant toi... Admires le spectacle.

J'ai mis un balayage à Kulture sans qu'elle ne s'y attende,
Puis la fille que j'ai fais venir commença à l'enchainer de coups.
Je savais que ce n'était pas la meilleure solution,
Mais j'aime le risque donc j'assumerai les conséquences.

Kulture : Espèce de-

Moi : Fermes ta gueule, hurlais-je en lui mettant un gros coup sur la bouche. Tu me file de l'urticaire !

Sa lèvre commençait à saigner.
Elles m'ont éclaté la lèvre l'autre fois,
Donc je lui rend la pareille.
Je me fiche de vos jugements.

Elles auraient pu se contenter de me gifler comme ma soeur l'avait fait,
Mais elles ont choisi de m'embuscader à trois.
Voilà le résultat.
La violence engendre la violence.

Kalea hurlait mais je l'ignorais.
Sa soeur se faisait tabasser sous ses yeux,
Et comme elle avait de l'huile de massage sur elle,
C'était encore plus facile de la maitriser,
Du coup elle était complètement à notre merci.

Moi : Maintenant écoutes moi bien, ordonnais-je d'un ton ferme en l'empoignant par les cheveux. La prochaine fois que tu tentes quoi que ce soit contre moi... je te brise un membre.

Je la relâchais brusquement.
Kulture se tordait de douleur au sol.
Qu'elle ait bien mal même.

Kalea : La vie toi je vais te niquer ! Ta soeur et toi attendez seulement. Vous allez voir !

Moi : Oooh comme j'ai peur, ironisais-je. Pauvres filles va !

J'ai dis aux gardes du corps de la lâcher,
Puis je suis partie sans même me retourner.

Ce sera comme ça désormais.
La guerre est déclarée,
Et je sais que ça ne s'arrêtera pas là.

Du coup là je vais prévenir maman moi-même,
Histoire qu'elle ne l'apprenne pas par Cardi ou quelqu'un d'autre.
Autant porter ses couilles jusqu'au bout.