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Part 11 : Catch up

Le gardien m'a prévenu par l'interphone que j'avais de la visite,
Donc je suis rapidement descendue afin d'ouvrir la porte.
C'était Saint mais il n'était pas seul,
Puisque son fils était avec lui.

Vu qu'il s'est plaint et tout on avait prévu de se voir chez moi aujourd'hui,
Mais de base on devait juste être tous les deux.

Moi : Salut...

Saint : Hello ! J'ai emmené Eden parce que je n'avais personne de disponible pour le garder cet après-midi. J'espère que ça ne te dérange pas ?

Moi : Tant qu'il ne se met pas à pleurer ou vomir partout, ça me va. Mais avec tous les employés que vous avez, personne ne pouvait te le garder ?

Je m'écartais afin de les laisser entrer,
Tout en aidant Saint qui tenait plusieurs affaires en plus du petit.

Saint : Je ne laisse pas mon fils à n'importe qui. Il a une nounou attitrée mais pas tous les jours. Si ma famille ne peut pas le garder quand je dois m'absenter, je préfère l'avoir avec moi.

Moi : Je vois, dis-je simplement.

Bon bah je n'ai pas le choix hein,
On va faire avec.

Saint : Allez Eden ! Fais coucou à... tata Jamilla.

Je posais mes yeux sur le gosse qui me regardait aussi.

Moi : Il va pleurer dans deux secondes, soufflais-je.

Saint : Oh arrête. Il est de bonne humeur aujourd'hui. Hein Eden ?

Il le prit dans ses bras et l'approcha de moi.

Saint : Fais un bisou à tata.

L'enfant semblait hésiter au début,
Mais finissait tout de même par m'embrasser timidement sur la joue.

Moi : C'est qu'on progresse, fis-je remarquer.

Saint souriait,
Avant de me prendre dans ses bras sans que je ne m'y attende.
Le câlin a duré un petit moment et Eden qui était coincé au milieu de nous commençait à s'impatienter, du coup je me suis détachée de lui.
Je sais qu'il est plutôt affectif mais là son accolade était bizarre.

Saint : Merci d'avoir trouvé le temps.

Pour toute réponse je lui fis un sourire.

Moi : Alors qu'est-ce que tu veux faire ? On peut se baigner, regarder la télé, manger, jouer aux jeux vidéos... j'en sais rien. J'allais aussi te proposer à fumer mais bon tu as ton fils... il vaut mieux éviter.

Saint : Ouais. Je ne fumes pas quand il est là. Ce sera pour une autre fois.

Eden il est bien mignon et tout,
Mais vas y il a cassé mes plans aussi.
Next time écoutez.

Moi : D'accord.

Saint : Et depuis quand tu joues aux jeux vidéos ?

Moi : En vrai Jordan a oublié sa console ici, avouais-je. Mais je sais jouer à Fifa et NBA 2k maintenant!

Il fronçait légèrement les sourcils.

Saint : Cool. On jouera peut-être tout à l'heure alors. En plus j'ai amené le maillot d'Eden donc on pourra le prendre dans l'eau avec nous.

Moi : Si tu veux, soufflais-je.

On est d'abord allé dans mon salon.
Saint a sorti les affaires du petit du sac,
Et je le regardais faire assise en face de lui sur le canapé.
Il y'avait des jouets, des couches, des pots...
Être parent c'est déjà super dur donc chapeau à Saint d'y arriver aussi bien tout seul.

Eden parcourait la pièce du regard,
Comme pour chercher ses marques.
Il s'est ensuite approché de moi avant de me fixer d'un air intrigué.
Je ne pus m'empêcher de pouffer de rire face à son petit air arrogant.
Ce petit est littéralement en train de me toiser.

Moi : Ton fils regarde trop mal les gens des fois, fis-je remarquer en riant. On dirait moi !

Saint posait ses yeux sur moi lui aussi.

Saint : Ah oui ? Tu trouves ?

Moi : Carrément, confirmais-je. Mais je le trouve vraiment beau. Un futur tombeur.

Saint se contentait de nous regarder.
J'étais surprise de voir que le gosse ne soit pas en train de pleurer.

Saint : Comme son père.

Moi : Ewww rêve pas, rétorquais-je.

Il eut un sourire en coin.

Saint : Oh arrête. Je suis beau gosse aussi, tu l'as toi-même dit des tas de fois.

Moi : Ça c'était avant mon chou, plaisantais-je. Maintenant t'es moche.

Saint : Je veux bien faire semblant de te croire babe.

Je levais les yeux au plafond.
Il a trop cru lui.
Eden essayait de monter sur le canapé.
Je le regardais faire.

Saint : Jam ? Aides-le s'il te plait...

Moi : Mais laisse-le se débrouiller aussi. C'est comme ça qu'on apprend.

Saint : Il est encore trop petit babe.

Moi : Ah les hommes, râlais-je en attrapant l'enfant pour l'installer sur le canapé. Toujours en train de fuir vos responsabilités dès le plus jeune âge.

Saint pouffait de rire,
Et moi aussi.

Saint : Tu vois ? Il t'aime bien. Il est assis à côté de toi et il ne pleure pas.

Moi : Pour l'instant, précisais-je. Ça ne fait même pas une demi-heure que vous êtes là.

Eden posait sa main sur mon bras,
Sans quitter mon visage du regard.
Il veut ma photo ou quoi ?

Eden : Mama ?

Moi : Ah non non petit bonhomme, répondis-je aussitôt. Moi c'est Jamilla.

Plus il me regardait,
Plus j'avais l'impression qu'il me confondait à quelqu'un.
J'ai donc détourné le regard parce que ça me mettait mal à l'aise.
Parfois les gosses on dirait qu'ils peuvent lire au fin fond de l'âme,
Et c'est troublant.
Surtout pour moi.

L'enfant descendit alors du canapé,
Avant de se placer entre les jambes de son père.
Je savais que ça n'allait pas durer mdr.

Moi : Bon, reprenais-je en me levant. Vu qu'on va se baigner, autant monter se changer. Venez.

Saint : Tu peux prendre Eden pendant que je prend les affaires ?

Moi : Je vais prendre les affaires et toi le petit, refusais-je poliment.

Saint : Pourquoi tu ne veux jamais le porter ?

Moi : Parce que je n'aime pas trop ça.

Saint : Pourquoi ?

Moi : Comme ça.

Saint : Ce n'est pas une réponse tu sais ?

Moi : Si s'en est une. Ce n'est juste pas celle que tu attendais, précisais-je en prenant le sac.

Il ne répondit pas,
Soupira,
Et me prit les affaires des mains,
Afin de me mettre Eden dans les bras malgré mon refus.

Saint : Tu vois ? Ce n'est pas la fin du monde Jamilla. Les bébés ne mordent pas.

Moi : Parce qu'ils n'ont pas de dents... plaisantais-je.

Saint : Eden en a déjà quatre et une cinquième en route. Ne négliges pas mon petit gars stp.

Moi : Excuses-moi... c'était juste une blague de toute façon.

Saint : Je sais babe.

On regagna l'étage.
Enfin ma chambre.
Il a posé son fils sur mont lit puis s'est mis à admirer la pièce,
Avant de bloquer sur des photos de Jordan et moi sur un meuble.
Il les scruta longuement.

Saint : Ça a l'air vraiment sérieux entre vous...

Moi : Ça l'est, affirmais-je tout sourire. Au bout d'un an il faut bien...

Saint : J'espère qu'il réalise la chance qu'il a de t'avoir.

Il avait dit ça en me regardant droit dans les yeux,
Un sourire triste aux lèvres.

Moi : Il le sait, soulignais-je assez gênée. J'ai moi-même encore plus de chance de l'avoir.

Saint : Qu'est-ce qui te fait dire ça ?

Moi : Dire quoi ? Questionnais-je.

Saint : Que tu es plus chanceuse que lui...

Moi : Parce que je le sais. Il apporte plus dans ma vie que j'en apporte dans la sienne.

Saint : Depuis quand tu te sous-estime ?

Depuis qu'un certains gars m'a friendzone.

Moi : Je ne me sous-estime pas Sainty, je dis juste la vérité.

Saint : C'est lui le chanceux Jam. Crois-moi. Il faudrait être stupide pour ne pas voir à quel point tu es une fille extraordinaire. Et je sais de quoi je parles parce que j'ai moi-même fait cet erreur...

À l'entente de ses propos,
J'étais assez chamboulée donc j'ai décidé de faire comme si je n'avais rien entendu,
Et de changer de sujet.

Moi : Je te laisse la salle de bain, crachais-je en faussant un sourire. Je vais me changer dans mon dressing.

Je n'attendis pas de réponse et me dirigea d'emblée dans l'autre pièce,
Avant de longuement soupiré une fois seule.
Il est sérieux de me sortir ça comme ça ?
J'étais pas prête moi.
Je ne sais même pas quoi penser.

J'ai choisi un maillot de bain dans le placard à maillots,
Puis je l'ai enfilé avec un chandail par dessus.
J'ai bien fais exprès de prendre tout mon temps.
Entre sa chanson, la conversation avec Kim et ça,
Je suis plus que perplexe.

Quand je suis revenue dans la chambre,
Saint était déjà en short de plage,
Et il finissait de mettre le sien à son fils,
Qui d'ailleurs jouait avec l'unique peluche se trouvant sur mon lit.
Culotté le petit quand même hein...

Oui j'ai 23 ans et j'ai une peluche.
Je l'ai depuis que je suis petite,
Et ça ne vous regarde pas.

Moi : T'es mignon mais pas touche, murmurais-je en lui prenant le jouet des mains.

Il se mit à pleurer,
Et Dieu seul sait comment ça m'irritait,
Donc je le lui ai rendu.

Saint : Jam ? Sois gentille enfin, c'est un bébé...

Moi : Mais il est en train de baver dessus, rouspétais-je en grimaçant. C'est plutôt lui qui n'est pas gentil.

Saint : Je te le ferais nettoyer babe, promis.

Je soufflais.
Ai-je le choix ?
Non.

En plus ce petit prétentieux il me narguait du regard.
À son âge s'il vous plait...
Mais c'est un petit snobinard en vrai,
Il cache juste bien son jeu.

Moi : C'est vraiment parce que c'est toi...

On s'est rendu dans mon jardin,
Au bord de la piscine.
Une employée nous a apporté un plateau avec des boissons et de quoi grignoter,
Ainsi que des serviettes supplémentaires.

Le téléphone de Saint qui était posé à côté de moi s'est allumé,
Et sur l'écran je voyais marqué appel entrant de Lexi (new).
C'est drôle parce que si j'ai bonne mémoire,
Il s'agit aussi du surnom qu'il donnait à son ex.

Moi : Saint ? Ton téléphone, dis-je en le lui tendant.

Il regardait l'écran mais ne décrocha pas.
Au contraire il l'a mit en mode avion.
Sa tête après ça a un peu changé.
Il semblait un brin nerveux.

Moi : C'est qui Lexi, demandais-je en finissant de m'enduire de crème solaire.

Saint : Un pote. Il s'appelle Alex mais on l'appelle Lexi.

Moi : Je vois, répondis-je. Pendant deux secondes j'ai cru que tu recevais un appel du fantôme de ton ex mdr. T'imagines ?

Il riait,
Mais son rire semblait légèrement forcé.
Je ne sais pas ce qu'on les West ces derniers temps...
Ils agissent bizarrement.

Saint : Je ne te le fais pas dire haha. On va à l'eau ?

Moi : Bonne idée, acquiesçais-je.

Je l'ai laissé s'occuper de son fils parce que c'est sa responsabilité,
Et j'ai directement plongé avant de remonter à la surface quelques instant plus tard.
Ça fait toujours tellement de bien de nager.

Mes lunettes de soleil sur les yeux,
Je ne pouvais pas m'empêcher d'admirer Saint s'assurer que tout soit parfait pour son fils, avant de venir dans l'eau avec lui.
Il lui avait enfilé une petite bouée,
Malgré le fait qu'il le tenait déjà dans ses bras.

On s'est baigné une heure,
Puis on s'est changé, on a mangé un peu,
Et Saint et moi avons regardé les dessins animés en discutant,
Tandis que le bébé faisait la sieste.

On a discuté un long moment de tout et de rien,
Comme au bon vieux temps.
Il posait beaucoup de questions sur Jordan et moi,
Mais ça ne me dérangeait pas de lui répondre.
Il m'a aussi parlé des dernières aventures de son père,
Et beaucoup de son fils.
Un peu trop même à mon goût.

Après j'imagine que c'est normal.
Ma grands-mère dit que quand on devient parent,
On ne parle plus que de ses enfants.

Saint : Et sinon Jam ?

Il posait passait son bras derrière mon dos pour me rapprocher de lui,
Et par réflexe j'ai adossé ma tête contre son épaule.

Saint : Comment tu vas mentalement depuis tout ça ?

Je savais bien à quoi il faisait allusion.

Moi : Bien, abrégeais-je.

Saint : Juste bien ? Babe c'est moi... tu n'as pas besoin de me mentir et tu le sais.

Le pire c'est qu'il a raison.
Même quand j'essaye de paraitre dure et tout,
Avec lui je n'y arrive jamais longtemps,
Parce que je me sens en confiance en sa présence,
Et parfois ça me fait peur de réaliser à quel point,
Surtout après tout ce temps.

Moi : Je suis passée à autre chose Sainty. Je t'assure. Tout ça c'est du passé et je n'y pense plus. Je vais de l'avant et tout va pour le mieux dans ma vie maintenant.

Saint : Tu m'avais dit que ça t'arrivait de faire des cauchemars. Tu en fais encore ?

Moi : De temps en temps, avouais-je. Mais plus aussi souvent qu'avant.

Saint : À quand remonte le dernier ?

Moi : Peu après mon anniversaire je crois.

Saint : C'est récent...

Moi : Oui mais ça va. Fais-moi confiance.

Il embrassait le haut de ma tête.

Saint : Je suis là si tu as envi de parler babe, d'accord ? Et pas que pour ça. Pour tout ce que tu veux. N'hésite jamais à venir vers moi Jam... je ne te jugerais pas et tu le sais.

Moi : Je sais Sainty. Et je te remercie pour ça.

Saint : J'ai adoré cette journée avec toi. Ça m'a fait du bien et j'en avais besoin... On devrait se faire ça plus souvent.

Moi : Je suis d'accord, déclarais-je timidement.

Saint : Tu seras la vendredi non ?

Moi : Oui. Ensuite je vais faire un tour à la fête des Carter en principe...

Saint : Same donc c'est cool. On sera ensemble !

C'est qu'il est enthousiaste dis donc,
Ça me surprend assez.

Moi : Je vois ça, oui...

Cette fois ce fut mon téléphone qui sonna.
C'est un appel FaceTime vidéo de mon chéri.

Moi : Je sais qu'on avait dit juste nous deux mais c'est Jordan et je dois répondre, m'excusais-je tout sourire. Je suis à toi dans dix minutes.

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