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Chapitre 9: L'épreuve -partie 2




— Vite, par là !

Je suis la direction qu'a pris Adam, puisqu'il vient de disparaître derrière une ruelle sombre. Cela fait bien un quart d'heure que nous arpentons les ruelle perdues de Rome, sans n'avoir croisé personne. Pourtant, notre but premier est d'abord de trouver un bâtiment typique de la ville, comme ça, nous pourrons enfin savoir où nous nous situons sur cette stupide carte. Parce que c'est bien beau d'avoir accès à tous les passages secrets de la ville, mais si nous ne savons pas où nous rendre pour les trouver, alors ça ne sert plus à rien.

Alors que je continue à courir dans la ruelle sombre à la recherche de mon allié, je me sens tiré en arrière et bientôt, mon dos se retrouve plaqué contre une surface dure.

Une main s'abat sur ma mâchoire, et je ne peux pas crier.

Une fois que mon agresseur est sûr que je suis calmée, il me relâche lentement, et alors je me retourne pour découvrir Adam, son index barrant sa bouche.

— Surtout, ne fais pas de bruit. Je crois en avoir entendu au bout de la rue, il m'annonce de façon à ce que seule moi puisse entendre sa voix.

Rassurée, j'hoche la tête. Ce n'était donc que lui...

— Alors on fait quoi ? je lui demande, jubilante. On y va ou on attends ?

— On attends, tu as bien vu tout à l'heure ce que ça t'a coûté de te précipiter !

Je me retiens de lui rappeler que c'est par sa faute que j'ai échoué, puisque son capteur toujours dans mon sac le fait aussi bien.

/// Sauf que cette fois-ci, ça marchera. Je te promets d'être discrète.

Presque habitué à mon entêtement continuel, il lève les yeux au ciel, puis, vaincu, hausse ses épaules avant se déclarer:

/// Après tout, fais comme tu veux. Moi, j'en ai déjà eu une...

À peine a-t-il finit sa phrase que je me jette dans la fin de la rue, tel un félin affamé de proies.
Adam me suis, lui aussi le pas tout autant léger que rapide, mais me passe vite devant. Ainsi, il nous dirige et moi, je ferme la marche.

Nous continuons à les suivre discrètement pendant quelques petites minutes mais soudain, au moment même où je passe devant une grande bâtisse, je me stoppe net. Adam, alerté par par le manque de bruit de mes pas, se retourne vivement vers moi, une mine interrogative plaqué sur son visage au traits si durs.

— Qu'est qu'il y a ? Tu veux qu'on fasse une pause ?

Je secoue négativement ma tête car bien qu'étrangement, tous ces efforts ne m'essoufflent qu'à peine. La seule chose qui pourrait me déranger reste la température accablante de la ville, mais force est de constater que mon corps s'y est habitué puisque que je ne transpire plus. 

Non, la raison de mon arrêt soudain est bien autre chose, car si mes doutes sont justes, nous venons de passer sans s'en apercevoir devant un des bâtiment de ma liste.

En effet, la bâtisse en béton devant nous ressemble étrangement à l'entrée d'un ancien endroit touristique, si on en juge aux quelques affiches restantes avec pour photo dessus différents animaux aux allures majestueuses. Certes, ces dernières sont bien abîmées par le temps mais sur une d'elle, je jurerai reconnaître ce qui était autre fois un lion.

— Tu comptes me dire ce qu'il se passe ? s'impatiente mon collègue.

— Regardes, Adam. Regardes...

Le concerné lève son regard neutre dans la même direction que le mien, et tombe sur une pancarte en hauteur où on peut encore lire dessus « Zoo Bioparco » écrit en grosse lettres noirs. 

Pour la première fois depuis que je le connais, il arrache un sourire, et un vrai. Ce simple fait suffit à moi aussi me mettre à sourire comme une enfant, tant la pression semble redescendre d'un seul coup.

— Oh merde, c'est pas vrai ! T'es trop forte Stelly, t'es trop forte !

Il me tend sa carte que j'attrape d'un main tremblante de joie, et je reconnais très vite où est situé le zoo, et donc, notre position.

— On va pouvoir se repérer, enfin !

C'en est presque si nous pourrions nous sauter dans les bras l'un de l'autre, à ce moment, mais tout de même, nous contenons un minimum nos émotions.

Adam se rapproche de moi, ses dents éclatantes de bonheur, et nous débattons ainsi pendant une bonne douzaine de minutes sur à quels endroits les chercheurs seraient le plus susceptibles de se rendre.

Une fois que nous avons finis, nous décidons de nous rendre à la gare, car elle est en plein centre ville et surtout, la plus proche de notre position.

Tant pis pour les chercheurs de tout à l'heure, de toute façon ils doivent être loin à l'heure qu'il est.

Ce tournant dans notre épreuve vient d'abattre sur nous une ambiance légère, si bien qu'elle nous a remotivée comme des bêtes et que nous arrivons à la gare en même pas cinq minutes, ce qui peut quand même s'avérer être un exploit.

OK, je veux bien croire que les passages souterrains nous ont beaucoup aidés, mais quand même, il faut dire que nous avons sprinté durant tout le trajet sans s'arrêter une seule fois.

Je me place derrière la masse musclée d'Adam, pour me cacher. Alors que nous commençons déjà à entendre des voix d'adolescents excités, je me félicite intérieurement d'avoir retenu la position de cette gare, qui apparemment n'a pas été choisie que par moi. En même temps, il faut dire qu'elle est peu comme au milieu de tout. 

A un certain moment, il me semble reconnaître la voix d'un des potes d'Adam, et ma pensée se confirme quand je me tourne vers mon allié. Il a les sourcils froncés, et je l'entends murmurer:

— Oh putain, c'est Arthur.

Mon coéquipier m'attrape soudainement par la taille, geste qui me vaut un mouvement de recul, et me traîne plus loin dans la rue, à l'abris de la lumière du soleil qui aurait vite fait de nous faire repérer.

Je l'entends frictionner sa nuque, et j'imagine qu'il doit s'en vouloir d'être entrain de manigancer intérieurement contre son ami. Je le comprends, je le serai aussi, à sa place.

— Je crois que j'ai un plan, Stelly..., se décide-t-il, avec de nouveau dans son regard jade, ce reflet de malice extrême. Il est risqué, et on pourrait très bien tout perdre, mais au moins, il est plus astucieux que de poursuivre bêtement ce troupeau de chasseurs qui sur un coup de malchance, aurait très bien la possibilité de nous échapper.

Il ne s'en est pas rendu compte mais il n'a toujours pas enlevé ses mains de mes hanches. Je lui fais les gros yeux, ignorant pour l'instant ses paroles, et il les retire brusquement à la limite de la gène.

Nous ne serions pas dans une obscurité presque totale que je serai sûre de pouvoir constater ses joues rosir. Car, mine de rien, Adam a l'air d'être quelqu'un qui déteste tout contact physique, qu'importe puisse être la personne en face de lui.

Je me reprends difficilement, ignorant le sentiment de manque lorsqu'il s'écarte d'un pas de moi, et l'incite à continuer d'une voix chevrotante.

— Ah..., oui ! il retrouve petit à petit contenance, bien que la situation a jeté un vent d'ambiguïté dans l'air chaud. Alors, euh.., je me disais, enfin, si tu étais toi aussi d'accord, que, par exemple, tu pourrais faire semblant d'être toi aussi une chasseuse. Ça ne s'avérerait pas compliqué, même pas un poil dangereux pour toi, car si tu es une bonne actrice, les gens ne te fuiront pas. Au contraire, je pensais que tu pourrais les inciter à te suivre, pour que vous trouviez les bâtiments ensembles, et ensuite les mener dans une impasse. Moi, pendant ce temps, je vous suivrai et, au moment voulu, j'arriverai pour moi aussi en flasher.

Je vois, il veut essayer de se faire déculpabiliser en me confiant le sale boulot, et donc en me faisant moi, berner son soit disant ami.

Toujours en fuyant ses deux billes que j'arrive malheureusement à percevoir, je réfléchis aux éventuels détails qu'il aurait oublié.Ce genre de petit détail aux allures pourtant minimes, mais qui réussit facilement à faire basculer notre plan en notre défaveur.

Finalement, j'en trouves un, que je m'empresse de lui déployer:

 — Ton plan est plutôt bon, je dois dire, et c'est pourquoi on va l'appliquer. Juste, un petit détail qui me chiffonne: ce ne sera pas moi qui me ferai passer pour la chasseuse. Pour la simple et bonne raison qu'il y a Arthur dans le groupe que l'on vient de repérer, et que moi -contrairement qu'à toi-, il ne me croira pas sur parole. C'est bien pensé, ça, Adam, de faire en sorte qu'il croit qu'il n'y ait que moi qui me sois jouée de lui, mais pour une fois, tu vas porter ton courage entre deux mains et toi même aller travailler comme un grand. Parce que c'est aussi à mon tour de me reposer, et que je te rappelle que tu as à te faire pardonner.

— Et le marché, alors ? il tente de me retourner le cerveau en me rappelant le gain énorme qu'il me rapportera.

— Justement, le marché disait qu'on serait une équipe, et dans une vraie équipe, on ne se fait pas des coups bas. 

Je décroche un sourire victorieux qu'étrangement, je me mets à espérer qu'il puisse voir, et passe devant lui en m'avançant de nouveau vers la lumière du jour.

Il me rattrape par le bras, resserrant sa poigne plus fort quand je m'essaie à m'échapper, et vient me soumettre à voix basse ses mots, qui pourtant paraissent raisonner comme une dure symphonie dans mon corps: 

— OK, t'as gagner, ça marche pour cette fois. Mais je te préviens Stelly, c'est la première, et la dernière fois. Parce que là, tu es entrain de me faire faire une trahison envers mon ami, et je n'apprécie pas ça. Je sais que c'est ce que tu penses de moi mais non, je ne suis pas qu'un impitoyable traître. Je sais aussi éviter d'être déloyal quand je le peux, mais là, il faut croire que c'est finalement toi qui me pousse à l'être.

— Arrête de te plaindre, Adam. Tu as imaginé ce plan tout seul, et ça même après avoir vu ton ami dans le groupe de nos proies. Alors maintenant, à toi de faire ton choix: comme tu me l'a répéter quelque jours plus tôt, trahir ton ami dans le but de nous en sortir, nous, et pour ça me laisser flasher ton ami; ou alors te comporter comme un lâche aux paroles vides et nous empêcher d'exécuter ce plan, aussi horrible soit-il.

Il me lance un regard froid qui veut clairement dire « qui est en fait le plus méchant de nous deux? »,et honnêtement, je ne saurais plus quelle réponse donner. Je me sens entrain de changer, et je ne saurais dire si c'est à cause de l'influence qu'exerce Adam sur moi, ou sur la pression négative dans laquelle me fait à présent vivre la gouvernante de mon peuple.

*


J'observe mon ami, courir avec ses nouveaux camarades, de par les toits des immeubles aux façades bétonnés.

De temps en temps, je remarque qu'Adam regarde par dessus ces derniers dans le but de me trouver à croupis sur l'un d'eux, mais c'est peine perdu, de là où je suis, ils ne peuvent pas me voir. Et c'est justement pour cette raison que je me suis placée sur ce bâtiment en particulier: parce que justement, si même mon acolyte n'arrive pas à me repérer, je suppose que ça veut dire que je suis bien dissimulée.

Arthur, seul alerté par les coups d'œil furtifs jetés par son ami, lève à son tour sa tête blonde vers le ciel. Son regard perçant d'à même cette distance se balade dans quelques directions différentes, sans pour autant, tomber sur moi. J'esquisse une mine satisfaite, et continue de les suivre à allure correcte.

Soulagée, je pose mes yeux azurs vers la ville abandonnée, pour décompresser. Celle-ci offre une vue imprenable sur des tours sans fins, et alors je que je suis plongée dans ce merveilleux paysage, je constate qu'un épais brouillard commence à peser sur le ciel assombri. Puis, bientôt, une pluie aux gouttes beaucoup trop épaisses pour êtres naturelles commencent à tomber par petit paquet, et enfin par seaux d'eau entiers.

Ce changement radical fait pour nous déstabiliser semble refroidir la balade chaleureuse de ceux d'en bas, mais moi, je retiens au contraire ce côté mystérieux que l'orage lance sur la ville,et j'avoue que j'aime particulièrement celle-ci, bien que ça me donne un côté étrange.

Je devine, au vent froid qui fouette désormais mes cheveux aux pointes claires, que ce dernier vient du nord. Ce qui veut dire que le petit groupe dirigé par Adam qui continue d'avancer à contre sens du vent, se dirige à sa naissance, et donc, aussi vers le Nord. J'évite de sortir ma carte pour vérifier mes sources, puisque je risquerais de la perdre dans ce souffle indomptable.

Décidée à ne pas perdre mes objetcifs, je cours pour me rapprocher d'eux, réduisant ainsi la distance qui nous sépare à seulement une dizaine de mètres.

Je joue ainsi le tout pour le tout car, il est évident que grâce à la bourrasque météorologique, mes proies ne pourront plus entendre le son de mes pas; mais je ne suis pas à l'abris que l'un d'eux se retourne brusquement et me découvre, à quelque mètres.

Mais au point où j'en suis, il ne me reste plus qu'à attaquer, c'est le moment où jamais.

Je me place derrière Adam, et discrètement, lui glisse son capteur dans sa main droite, tout en restant dos au groupe ignorant de ma présence.

Mon allié, alerté par la soudaine possession de son arme, resserre son étreinte autour de celle-ci, sans pour autant se retourner vers moi pour me faire face. J'en déduis qu'il attendais mon intervention depuis pas mal de temps déjà et qu'en conséquence, il a eu le temps de se préparer à mon effet de surprise.

Et à ce moment là, je n'ai pas besoin de vérifier pour savoir qu'il affiche le même sourire que moi, un sourire qui ne fais que refléter la source d'adrénaline émanant maintenant de nos deux corps. 

Je m'efface discrètement du groupe, et attends que comme dans le plan que nous avons élaboré, Adam s'isole du groupe pour me rejoindre. Et effectivement, au bout de quelques minutes d'attentes, alors qu'il a pris du recul sur le groupe, je peux enfin le rejoindre et passer pour inaperçue.

— Enfin t'es là, j'ai cru que tu ne me rejoindrais jamais ! il s'exclame doucement, me montrant l'impatience qui le rongeait jusqu'à là.

— J'ai pas pu faire plus vite, Adam, c'était ça où on se faisait repérer. 

— Je sais, je sais. Alors, on fait quoi ? On les emmènes sur les toits ou bien on les conduit dans un cul de sac ? Personnellement, je n'ai pas réussi à voir ne serait-ce qu'une seule ruelle qui se finit, et je suis sûre qu'en fait, elles doivent toutes se rejoindre. C'est pour ça que...

Je ne l'écoute plus, mon attention est focalisée sur quelque chose d'autre de bien plus intéressant que le stress qu'il me fait parvenir dans ces paroles.

Et cette chose, n'est autre que le nez d'un wagon de train, dépassant de derrière un rectangle vitré.

C'est pas possible, inconsciemment, on vient de se trouver pile devant un autre des bâtiments recherchés ! Finalement, j'aurais mieux fait d'être une chercheuse...

— Adam, je le coupe alors qu'il est toujours entrain de déblatérer. Ferme là, j'ai une bien meilleure idée.

Vexée que je lui parle ainsi, il me menace de tous le flasher sans moi, même si je sais que ce ne sont que des menaces en l'air. Je roule les yeux aux ciels avant de lui déclarer la raison de mon pressement.

— Ferme la, car je viens de trouver une bien meilleure solution.

Il arque un sourcil, étonné de mon air sur de moi, et m'incite à continuer, bien que toujours sceptique.

— Tu vois le bâtiment là bas, et bien, je crois que c'est la gare.

Il suit ma direction, et petit à petit, commence à comprendre. Puis, il se retourne vers moi, lisant dans mes pensées comme dans un livre ouvert, et devine presque automatiquement mon plan. Ses lèvres se fendent en un sourire endiablée, et je vois qu'il se retient de ne pas me sauter au cou tant il m'est reconnaissant.

— OK, il assure surexcité, je vois. On se rejoins là bas, je vais conduire nos proies dans le filet. Mais toi, assure toi d'y être avant nous. 

J'hoche la tête, finalement heureuse qu'il arrive si bien à me comprendre, et m'en vais au pas de course à l'intérieur de la gare, déviant légèrement mon chemin pour ne pas à avoir à croiser le groupe d'Adam.

             Adam

— Bah alors, t'étais où encore ? me questionne Arthur, quand je reviens, juste après m'être assuré que Stelly a bien rejoins la gare avant nous.

— J'étais aller pisser, désolé.

Mon mensonge est grotesque mais je n'ai pas pu trouver plus inventif que ça. Pourtant, mon ami semble y croire, puisqu'il acquièsse lentement.

— Par contre, il faut croire qu'aller vider ma vessie m'a été pour une fois utile, car vous ne devinerez jamais ce que j'ai trouvé !

Arthur se rapproche de moi, ainsi que ces cinq autres toutous, curieux de savoir ce que je peux bien raconter.

— Vas-y, m'incite la première une fille aux cheveux courts. Déballe nous tout !

Elle affiche une fausse mine d'enfant pressée pour me montrer son impatience, et ce simple geste m'aurait suffit à à pouffer de rire pour me moquer de son ridicule si je n'avais pas été aussi stressé que je le suis à présent. Alors, tout en cachant mes mains dans mes poches, j'annonce glorieusement :

— Les gars, je vous annonce que je viens de trouver la gare !

Tous me fixent avec insistance, ne comprenant pas où je veux en venir. Seul mon véritable ami semble comprendre et déclare alors :

— Quoi ? Tu veux dire la gare de Termini, celle qu'on doit trouver ?!

Enfin les autres paraissent saisir le pourquoi de mon faux enjouement, et la petite brune me saute au cou. 

— C'est pas vrai, Adam, tu es notre sauveur !

Je repousse la sang-sue qui s'est collé à mon corps, écœuré par son geste. Sa façon de se croire dans un film à l'eau de rose m'exaspère, et je le lui fais comprendre en un regard noir.

Je me le promets, c'est elle que je flasherai la première.

— Beh alors, qu'est-ce qu'on attends ? elle ignore mon énervement. On y va ? 

Mais c'est que finalement, elle est pas si inutiles, la petite ! je me mets à penser.

Je me place en amont du groupe, ouvrant ainsi la marche sur ce qu'ils ne le savent pas encore, mais est la case départ de mon épreuve et la case arrivée de la leur.

Au loin, un coup de tonnerre. Bien qu'il soit assez impressionnant, je n'y prête pas attention. Il pourrait même frapper juste devant moi que je l'ignorerais, tant je suis concentré à ma tâche.

On entre dans les ruines de la gare, et un des garçons du groupe sort sa lampe de torche de son sac en raison de l'obscurité qui envahit l'intérieur.

Les lieux sont vides, délaissés , mais je sais que dans cette impression de solitude, se cache un corps déterminé, tapis quelque part. Et ce corps que j'admire au fond de moi, il me tarde de pouvoir me joindre à lui.

Un bruit au fond de la pièce se fait entendre, mais je montre l'exemple à mes faux amis en proposant d'aller voir ce que c'est.

La fille aux cheveux de jais se colle à moi, maintenant effrayée par le côté sombre de l'endroit.

— Et maintenant, qu'est-ce qu'on fait ? 

— Il faut qu'on cherche la chose à capter dans ce bâtiment, et je pense à mon avis qu'il est vers là bas.

Je fais exprès de les conduire au fin fond de la pièce, qui est plutôt grande, et bientôt, ils me rejoignent tous dans le coin de cette dernière.

A toute vitesse, une ombre passe devant nous, et je sais dores et déjà à qui elle appartient.

C'est le moment, ils sont fait comme des rats !

D'un mouvement vif, je sors mon capteur de ma poche, et le braque en direction de mes camarades. 

Ils ne comprennent pas ce qu'il se passe, et restent muets, trop brusqués par ce changement de situation.

— Tu fous quoi, là, Adam ?!

Un des garçons qui est le plus apte à s'enfuir comme il est à mon opposé, tente effectivement  de s'échapper quand il comprend tout comme les autres de quel côté je suis. 

Mais au dernier moment, un capteur vient toucher sa tempe, et un bruit sourd se fait entendre.

Stelly, comme je l'avais prévue, bouche l'autre côté par où aurait pu partir les autres, condamnant ainsi le destin de l'épreuve de nos prisonniers.

Je la regarde, et elle se tourne vers moi, elle aussi un sourire satisfait s'étirant tant bien qu'il pourrait toucher ses deux oreilles.

Elle a mérité de pouvoir enfin flasher ses victimes, depuis la début de cette épreuve je la vois se battre sans jamais baisser les bras. Et ma nation serait heureuse de savoir que je viens de démasquer la première personne qui, pour moi, est sûrement en possession du sérum.

— Ensemble ? elle rompt le cours de mes pensées.

J'hoche la tête et appuie sur la détente de mon capteur, alors qu'elle recharge le sien.

— Ouais, ensemble.

Dans un même assaut, nous déclenchons notre dévolu sur chacun une première personne, et le miens se porte sur la brunette qui depuis tout à l'heure, reste figée.

Deux bruits sourd comme le premier, encore deux, et puis, il ne reste plus qu'une personne ne s'étant pas fait encore flashée.

Forcément, Arthur.

Ce dernier me fixe droit dans les yeux, la mine dure de ma semi trahison. Il ne se force pas pour me montrer sa déception, et au contraire, hausse les épaules.

— Allez, Adam. A ton tour de m'éliminer de cette course. De toute façon, c'est bien ce que tu avais prévu de faire depuis le début, non ?

Je me gratte la nuque, gêné. Ce que je vais lui faire ne se fait pas, je suis d'accord, mais je suis sûr qu'il comprendra. Et puis de toute façon, il connaît aussi la raison pour laquelle je fais tout ça, et même si je dois avoir à le sacrifier lui, c' est ainsi.

— Laisse Adam, me coupe Stelly. Au pire, on en a déjà trois chacun, c'est déjà plus qu'assez. 

Je l'ignore royalement, alors que mon ami m'indique d'un mouvement de tête qu'il faut que je le fasse.

— Tu n'as pas le choix, c'est ça, ou échouer. 

J'appuie sur la détente de mon capteur, ce qui produit un bruit qui cette fois-ci, me paraît bien plus sourd encore.

Arthur vient me mettre une tape amicale dans le dos, bon joueur, et serre la main de Stelly pour la féliciter.

Aussi, je le vois articuler quelques mots à son oreille, suite à quoi elle ouvre de grands yeux. Je les regarde faire, impuissant.

J'espère qu'au moins mon ami ne lui en a pas trop dit, elle ne doit pas savoir. Car c'est mal la connaître que de se dire qu'elle s'arrêtera au sous entendu d'Arthur puisque quand elle veut savoir une chose, elle fera tout pour.

— Qu'est-ce que tu lui as dit ? je questionne mon ami alors que nous faisons le chemin inverse.

— Je l'ai simplement remercié d'avoir tenté de me défendre et lui ai dit de ne pas trop te juger suite à cet acte, que tu étais obligé de le faire. Ne t'inquiète pas, je peux t'assurer qu'elle n'a pas compris un seul des indices que je lui ai sous entendu.

Mais justement, c'est bien le fait qu'elle n'ait rien compris qui m'inquiète. Car il est bien connu que tout ce que ne comprend pas Stelly Wolne, attire comme un aimant sa curiosité.

— T'aurais quand même pas du, maintenant, elle va essayer de nous démasquer.

— Et alors, qu'est-ce qu'on en a bien à faire ? Tu ne lui diras rien toi, si ?

Son regard pèse sur le mien, et je détourne la tête sachant que c'est sa technique à lui pour savoir comment savoir ce que pensent les gens.

— Non, je lui assure. Non, bien sûr que non.

Deux nouvelles billes azurs viennent se confronter aux miennes, interrogatrices.

Ayant vu Stelly revenir dans notre direction, Arthur déclare alors tout naturellement, pour enterrer les tensions :

— Bon allez les gars, remotivez-vous, votre épreuve n'est pas terminée !

Et c'est ainsi que nous repartons, moi et Stelly, dans un silence complet en attendant nos prochaines proies. 

-

Heyy !

Alors, ce dimanche de pacques ? Il s'est bien passé ? Etes vous prêts à prendre 20kg ?

Perso, pour une fois qu'on a une bonne excuse pour bouffer autant de chocolat, je compte bien en profiter à fond !

Sinon, ce chapitre, vous a-t-il plût ?

Qu'avez vous penser du plan de Stelly et d'Adam ?

Du comportement de Arthur et Adam ?

En parlant de ce dernier, c'est normal que vous ne l'aviez peut-être pas bien compris, je pose quelques indices par-ci par-là dans l'histoire pour larguer ma bombe qu'un peu plus tard... Sadique, vous dîtes ? Oui, on ne peut plus.   :)  :)

A très bientôt,

Lisa.








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