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Chapitre 15: Seulement nous.

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Stelly


— C'est bientôt l'entrée. Rappelez-vous, tenue impeccable. C'est à travers vous tous que vos frères de couleur, ceux de votre Nation, verront un espoir et une source de bonheur. Le sourire, n'oubliez pas, le sourire! C'est pratiquement tout ce qui compte!

Adam à mon côté, me tient la main. C'est devenu notre habitude à nous, pour nous montrer que l'autre est là, toujours présent. Que nous ne sommes pas seuls, qu'importe les obstacles qu'il y aura à surmonter.

— Vous allez rentrer par duo, main dans la main s'il vous plait, et commencer le show par une danse. Ensuite, il y a aura un apéro-dînatoire. Le premier qui finit la tête dans les toilettes a ma promesse qu'il y finira également sa vie, nous met en garde Marcus.

Puis, en se tournant vers Adam et moi, et d'un air songeur, il continue:

— Changement de dernière minute, on va procéder à un enchaînement de duos. Les premier à débuter seront notre charmant couple composé de mademoiselle Stelly Wolne, et de son compagnon Adam Kadl, alias nos deux guerriers.

Ma main se fait moite; j'ai toujours destesté avoir trop d'attention portée sur moi. Un peu, oui, mais sa totalité, non.

— C'est hors de question, je ne ferai pas ça. Je ne sais pas danser, je riposte tandis que tous les regards se posent sur moi.

Déjà que je vais faire semblant d'être joyeuse pendant toute la soirée, il ne comptent quand même pas me mettre en plus de ça sous le feu des projecteurs, si ?

— Ne mens pas Stelly, je suis sûre que tu te débrouilles. Et puis dans le pire des cas, tu apprendras.

— Je ne comprends pas, le but n'est-il pas de laisser les visionneurs bouche bée? Avec moi, vous allez perdre toute crédibilité.

— Non, ne t'inquiètes pas. Au contraire, il seront tellement obnubilés par votre beauté qu'ils en oublieront vos faux pas.

A ma droite, j'entends Devun pouffer. Il ravale une remarque cinglante sous mon regard meurtrier. Je sais ce qu'il pense: qu'effectivement, on va tout faire foirer. Au moins lui, est réaliste, contrairement à cet imbécile de Marcus qui ne cesse de soutenir mon regard comme pour me mettre au défi.

Je jette une œillade à Adam: depuis tout à l'heure, il n'a pas prononcé un mot. Et la première fois qu'il ouvre sa bouche, c'est pour me sous-titrer les mots que je n'aurais pas souhaité entendre:

— Allez, pense à Stéphanie, Camélia, Billal et Arthur qui nous regardent peut-être. Ils seront fiers de nous!

— Ils se demanderont sûrement pourquoi on les aide, je lui fait réaliser.

— Pas faux. Mais au moins, ils verront que nous allons bien et qu'ils ne nous ont pas trop amoché pour punition.

— Ils nous ont amochés, c'est juste qu'il n'y a aucune cicatrice pour le prouver.

Je lui donnes du fil à retordre, à ce pauvre Adam. C'est vrai, d'habitude, il suffit qu'il ouvre la bouche pour que tout le monde soit d'accord avec lui et le suive. Au début, je pensais que c'était grâce à son charisme naturel. Puis, finalement, en le détaillant de plus près, je me suis rendue compte que c'est surtout parce que Adam effraie pas mal les gens. Il est impressionnant, et j'imagine que si on lui fait si aveuglément confiance, c'est aussi car on préfère l'avoir dans nos rangs plutôt que dans ceux de nos adversaires.

Mais là, le problème, c'est que je sais qu'il n'est et ne sera jamais un ennemi pour moi. Pas que parce que nous sommes très proches, mais aussi car toutes ces épreuves que nous passons ensemble nous ont soudées pour toujours et que jamais l'un n'oserait faire du mal à l'autre.

Quand j'y pense, c'est étrange: souvent et pour la plupart des personnes, ce sont les belles épreuves de la vie qui les ont fait se rapprocher. Mais pour nous, c'est bien les coups bas qui s'en sont occupés. Et c'est aussi ce qui explique, j'imagine, la relation si particulière et incompréhensible qui nous lie, lui et moi.

— Allez Stelly, au moins pour leur faire croire que nous sommes de leur côté.

C'est stupide car maintenant ils doivent bien avoir compris que je ne les apprécie pas le moins du monde, mais au lieu de riposter à nouveau, étrangement, je décide de passer au dessus, pour lui.

— Ok, on va la faire ta foutue danse, mais compte sur moi pour te marcher sur les pieds..., je réplique dans un ton sans appel.

Puis, en me tournant vers l'être qui à l'heure d'aujourd'hui est le plus détesté dans mon estime, je déclare:

— C'est d'accord, on accepte d'ouvrir la cérémonie.

C'est à la limite que Marcus ne saute pas sur place, tant il semble heureux... Et c' est à la limite que je n'en rie sarcastiquement, tant je trouve ça ridicule.

— Fabuleux ! s'exclame-t-il. Le lever de rideau s'opère dans cinq minutes, soyez prêts.

Deux maquilleuses reviennent vers moi à la charge, pour aplatir comme il se doit les pans de ma robe et pour saupoudrer une dernière fois mon visage. Et volontairement, je fais exprès d'éternuer pour qu'elle aient à le refaire.

Passez y tout votre temps, tant mieux si je loupe mon entrée.

Un décompte s'affiche dans les coulisses, et j'enfonce mes ongles dans la chair de ma peau.

— Tu as le trac ?

Je tourne la tête vers mon ami, qui me lance un regard inquiet de ses deux émeraudes.

— Un peu, je lui confirme.

Au sourire qu'il laisse échapper, je crois qu'il trouve ça mignon, ou quelque chose du genre.

J'aimerais être aussi à l'aise avec les gens qu' Adam l'est avec moi, mais c'est un peu trop m'en demander. D'habitude, j'aime marcher seule, et là, j'ai déjà beaucoup accordé ma confiance.

Stelly Wolne serait-elle entrain de baisser sa garde ?

— Dix, neuf, huit, sept, six, cinq, quatre, trois, deux, un, c'est à vous ! déclare finalement Marcus, visiblement enchanté de cette cérémonie.

Adam me prend la main, et me conduit jusqu'au centre de la piste. La pièce est encore plongée dans le noir, de ce fait personne ne peut savoir que nous sommes à son centre. La seule lumière pouvant encore éclairer est celle des caméras prêtes des photographes, mais ils n'ont pas encore ouvert le feu.

Je resserre mon étreinte sur les deux paumes d'Adam, plus pour me rassurer que pour me mettre en position de slow.

— Laisse toi faire, avec moi ce sera facile, me souffle mon partenaire.

— Je n'en crois pas un traître mot, et une fois que tu m'auras vu danser, tu comprendras pourquoi.

Sa proximité fait que je sens son souffle chaud s'échouer sur le haut de mon front, mais j'essaie de ne pas y prêter attention.

— Tu danses si mal que ça ?

— En fait, c'est surtout le stress qui me fait perdre mes moyens.

Il sourit, sûrement pour se moquer de moi. Pourtant, je ne le prends pas mal, bien au contraire: un rictus vient également étirer mes lèvres.

— Dans ce cas, il reprend, de nouveau sérieux, fais comme si il n'y a personne autour de nous. Ne détourne jamais tes yeux des miens, et tout ira bien.

En bonne élève, je redresse ma tête vers lui pour, comme il me l'a dicté, pour me concentrer uniquement sur lui.

— D'accord, et ensuite?

—Ensuite, imagine que c'est moi qui joue du piano, dans le café de Jo'. Dis toi que c'est le compositeur même de cette mélodie qui va t'aider à guider tes pas, et que tu ne vas que pouvoir réussir.

J'hoche la tête simplement, n'ayant pas le temps de lui répondre; les lumières se dévoilent peu à peu.

Une note s'élève dans l'air, assourdissant l'espace de sa beauté, vite succédé par sa prochaine.

Tu peux le faire, Stelly. Tu vas le faire.

Les pieds de mon partenaire se décollent du sol, et entraînée par son rythme, les miens de même. Je suis sa démarche uniquement, oubliant tout autour de moi, hormis ses yeux.

Nos deux corps se collent un peu plus, sans pour autant que ni lui ni moi n'en ressente la moindre gêne. Depuis le temps, j'ai justement appris à connaître le confort de sa présence.

Nous tournons lentement sur nous même, gracieusement pour ma part, galamment pour la sienne. Comme il me l'a si bien conseillé, j'essaie de me dire qu'il n'y a personne pour nous regarder, que nous sommes dans une pièce grande, spacieuse, mais surtout vide. De ce fait, la danse se passe aisément bien, et j'en deviens même surprise.

Il n'y a personne pour nous regarder, simplement nous, je me répète.

Soudain, de la fumée épaisse envahit la pièce, ce qui me fait malencontreusement détourner le regard sur les centaines de visage tournés vers nous.

Dès alors, mon corps se bloque subitement et je panique; je ne savais pas qu'il y avait des invités de l'extérieur conviés à ce gala !

Très vite, j'en oublie les conseils tant précieux d'Adam, jusqu'à complètement être submergée par le trac.

— Hé, il n'y a que moi je t'ai dit, uniquement moi. Nous sommes seuls, reconcentre toi Stelly.

Je ne bronche pas, tout ça m'angoisse beaucoup trop. Pourtant, je n'ai aucun mauvais souvenirs qui pourrait me donner ces sensations, je n'ai jamais eu à monter sur le devant d'une scène, bien au contraire. De toute façon, je ne l'aurais jamais fait de moi même, je suis bien trop fermée pour. En fait, j'ai toujours été comme ça –solitaire et associable.

Déjà, à l'école, j'étais ce genre d'élève à jouer seule dans la cours. Il n'y a que lorsque j'ai rencontré Stéphanie —heureusement pas trop tard– que j'ai réussi à m'ouvrir vraiment et à m'amuser comme une enfant normale de mon âge pendant les intercours. Peut-être devrais-je préciser aussi que ma meilleure amie était contrairement à moi, très ouverte d'esprit ?

Stéphanie a bien entendu été celle qui a fait le premier pas entre nous, et je m'en souviens encore très bien: c'était l'époque où je venais de perdre ma moitié, ma mère, avec qui je n'avais encore pas vraiment couper le cordon et ce jour, à la fin d'une récréation, me voyant comme toujours seule et attristée, elle était venue me prendre la main pour me traîner dans un coin à part, sous un arbre plus précisément, pour m'offrir son épaule sur laquelle j'eu longtemps pleurer. Et chaque fois que j'éprouvais de la peine vis à vis du décès de maman, chaque fois que j'arrivais à l'école les yeux rouges et embués, la même scène se passait, inlassablement, et surtout, jusqu'à qu'elle devienne réellement ma seule et véritable amie.
Jusqu'aujourd'hui, Stéphanie fut ma plus belle rencontre...

— Ca va pas ? Tu pleures, se soucie Adam.

Effectivement, quelques larmes se déversent de mes joues. Et je ne sais pas si c'est le fait de repenser à ma mère défunte où le fait de me dire qu'ici, je n'ai plus aucun pilier de longue date...

— Je.. réponds moi, je t'en prie. Qu'est-ce qu'il t'arrives ? Tu veux qu'on stoppe la danse? Regarde pourtant, les autres nous ont eux aussi rejoint, nous ne sommes plus seul Stell'...

Mais moi, je le suis: seule. Seule dans cet endroit que je ne connais que depuis quelque semaines. Seule, sans famille, ni ami –parce que non, maintenant que j'y pense Adam n'est pas vraiment mon ami. Notre relation est trop ambiguë pour...

Non, je ne suis pas bipolaire mais surtout fatiguée et à fleur de peau pour que je reste l'esprit claire...

— Stelly, s'il te plait...

La détresse se perçoit clairement sur son visage, et ça me brise le cœur de savoir que c'est moi qui lui provoque cette mine angoissée.

Lancez le média
— J'ai l'impression d'être seule au monde Adam, plus que jamais.

Ses sourcils ténébreux se froncent, non méchamment mais plus curieusement.

— Que veux-tu dire par la...?

— Je suis seule, je lui répète. Ma mère n'est plus là, mon père, ma sœur et mes frères non plus. Steph' elle, s'est enfuie, et petit à petit j'ai l'impression qu'ils t'arrachent de moi...

Son regard s'attendrit subitement et se remplit de compassion. C'est tel qu'on dirait qu'il fixe un enfant à la bouille délicate plutôt que ma personne...

— Oh.., dit-il seulement au début, ne trouvant plus quoi répliquer. Je.. Ta famille n'est pas vraiment partie, Stelly. Ils sont là, quelque part à l'abris des bombes et de l'horreur des attentats. Ils vont bien, et il faut que tu ailles bien toi aussi parce qu'ils reviendront...

— C'est faux. Ma mère ne reviendra pas: elle est morte, je le coupe, sèche.

Adam est embarrassé, pas que parce que c'est la première fois qu'il me voit si vulnérable au simple rappels de vieux souvenirs, mais surtout parce que l'on traître le sujet tabou dans notre relation confuse. Le sujet qui m'a au début obligée à devenir son alliée, rien que par soif de vérité.

— Je sais, mais ce que je veux dire, c'est que quelque part elle continue de vivre à travers toi. A travers ton sang, puisqu'il te vient d'elle, à travers tous tes organes, à travers ta mémoire...

Une courte pause se fait entre nous, et pendant ce laps de temps j'entends encore la mélodie fredonner ses dernières notes. Mais finalement, après avoir pris un bouffée d'air, mon confident d'une soirée reprends:

— Et puis j'ai fais pire: j'ai moi même abandonné mes deux parents, pleinement conscient.

En temps normal, j'aurais un peu plus questionné Adam sur ce sujet, puisque son passé, tout ce qu' il a du traverser pour devenir cette incroyable personne qu'il est aujourd'hui, m'a toujours énormément intrigué. Mais ce soir, je n'en ai pas la force; son entièreté a été puisée dans la nostalgie que j'éprouve toujours.

— Ça n'enlève pas que je ne suis pas seule, ça. Au contraire, ça me prouve que concrètement, je n'ai personne. Personne, à part toi.

— Alors laisse nous être seuls à deux. Laisse nous être seulement nous deux, réplique-t-il dans un dernier souffle, comme si c'était cette phrase qui aurait toujours dû conclure cette conversation.

Je dois l'avouer, sa phrase a un sens profond, bien trop profond. Mais il a raison, et je préfère encore mille fois mieux l'avoir, lui, à mes côtés, que d'être entourée de personnes autres que la sienne.

Adam est depuis le début ici, celui qui sait me rassurer, m'apaiser, et pour la première fois, me consoler. Il était celui en qui je doutais le plus, et est devenu en peu de temps, celui en qui je me fie le plus. C'est fou, mais c'est en le découvrant petit à petit que j'ai appris à lui faire confiance, à lui pardonner ses erreurs, à l'aimer d'une manière bien trop particulière...

— Excuse moi pour ce moment de faiblesse, je chuchote en un profond soupir, alors que je le vois fixer mes lèvres, elles entrouvertes.

Un silence.

La tension entre nous est palpable, et je jurerais pour de bon que nous sommes bien seuls au monde. Ni la musique à présent terminée, ni les danseurs à l'arrêt autours de nous ne pourraient nous sortir de notre transe, tant nous semblons être connectés...

C'en est déroutant, mais inexplicablement, à aucun moment je ne me détourne de lui...

— Ce n'est rien... Excuse moi plutôt pour ce moment de faiblesse, dit-il avant de se pencher vers moi pour enfin clore le court espace qui nous séparait, de ses lèvres contre les miennes.

*

Les invités semblent prendre du plaisir à danser sur la piste, pendant cette soirée aux allures luxueuse. Tout le monde a l'air épanoui ou enjoué, mais aucun n'a l'air d'avoir encore les pieds sur Terre. Devrais-je leur rappeler la réalité des choses ? Je lève les yeux aux ciel, exécrable.

Un cocktail à la couleur bien trop étrange en main, je l'avale à grosse gorgée sans modération. Et c'est comme si en enfilant trop rapidement tous ces verres, je croyais que mes pensées s'y mélangeraient de façon solubles, pour finalement disparaître.

Mais c'était tout bonnement faux, puisque dorénavant mon mal de crâne vient intensifier toutes mes questions.

Qu'avons-nous foutrement fait, bordel ?!

Tout était si simple –enfin pas tant que ça, entre nous. Et il a fallut qu'on foute tout en l'air, enflamment notre bonne raison avec.

Comment dois-je me comporter, maintenant?

Comment va-t-il se comporter, lui?

Comment faudrait-il que l'on se comporte, en fait?

Il a tout fait foiré en m'embrassant, et j'ai tout fait foiré en répondant à l'appel tentant de son baiser. Je suis qu'une imbécile finie, et il faut croire que la vie ne s'est pas encore assez acharnée sur moi pour me faire retenir ses plus sages leçons.

Je tourne la tête dans la direction dans laquelle il était, il y a déjà cinq minutes, et constate qu'il y est toujours. Même de dos à moi, je ressens son mal aise dans la façon dont il se dandine sur ses talons et celle dont il tient maladroitement son verre d'alcool.

Devun et Nill à sa gauche ont l'air d'avoir entamé une belle conversation animée avec deux autres filles dont je ne connais pas l'identité, du moins à part qu'une d'elles est ma camarade de chambre. Mon ami –peut-on au moins encore se définir ainsi?, lui, n'a pas l'air de vouloir prendre part à la discussion; son attention ne cesse d'être reportée tantôt à droite, tantôt à gauche, cherchant sûrement quelque chose du regard, inlassablement.

Mais au moment où je le vois s'adresser à Devun, suivre la direction dans laquelle je me trouve que lui indique son ami, et finalement son regard avide se poser sur moi, je sens un main se poser sur mon épaule droite.

A contre cœur, je me retourne pour faire face à Marcus, accompagné d'un deuxième homme à la moustache bleue nuit. Les deux sont accompagnés d'un verre, de la même couleur rose fluorescente inquiétante. Pourtant, ce n'est pas pour ça qu'ils me paraissent saôuls, ils ont l'air d'être encore bien tenus.

— Bonsoir Stelly, mon ami souhaitait avoir l'honneur que je vous présente, m'adresse Marcus, le regard lourd, comme pour me montrer que j'ai tout intérêt à me tenir à carreaux.

— Enchantée, je lâche simplement, de la façon la plus fausse qu'il soit.

Pour toute réponse, le moustachu s'approche de moi, avant de me faire un baise main, courtoisement. Son attitude m'énerve, et ses lèvres bien trop sales et gercées me dégoûtent au plus au point. Mais encore une fois, heureusement, je ne le montre pas.

— Marcus m'a énormément parlé de vous, ses expériences, dit-il pour entamer un conversation que j'éviterais bien.

— Cela veut-il dire que nous ne le décevons pas encore? j'ajoute, faussement curieuse, plus à Marcus qu'au gentleman devant moi.

— Oh, non, pas encore, s'empresse de répondre mon ennemi, avant son compagnon.

— Tant mieux.

Tandis que le monsieur dont je ne connais même pas le nom se ressert un verre cette fois-ci orangé, j'observe Marcus qui vraisemblablement, souhaite quelque chose de moi.

— Qu'il y a-t-il ? je m'impatiente.

— Rien, je voulais simplement que tu saches que je place beaucoup d'espoir en toi, Stelly, en vous tous.

— Nous en plaçons tous, je crois, s'invite à nouveau le moustachu à la conversation. J'espère que vous saurez protéger notre nation comme il se doit, d'ici quelques mois.

Cette fois-ci, je fronce les sourcils et me préoccupe vraiment de la tournure que prend la conversation.

Il y a-t-il quelque chose que je ne devrais pas savoir?

Du moins, non, sinon Marcus ne laisserait pas son ami parler ainsi. La question est plutôt: il y a-t-il quelque chose que je devrais savoir, et que Marcus aimerait me faire comprendre par le biais de cet homme?

— C'est à dire, se rendre utile ?

— Nous protéger comme il se doit, voyons! Sérieusement, on ne vous pas tout expliquer alors que la deuxième phase va bientôt débuter ?! Marcus, ne me dis pas que tu gardes tes petits protégés dans l'ignorance, quand même ?

— Tu ouvres un peu trop ta bouche, Roy, répond simplement Marcus. Elle n'a pas besoin non plus de tout savoir.

— Tout, non, mais le minimum, bon sang !

— De quoi parlez-vous ? interroge une personne à ma place, qui visiblement souhaite se joindre à nous.

Je connais un peu trop cette voix, et beaucoup trop cette aura. Mais d'un côté, cela me rassure qu'il soit là à mes côté, et ne m'ait pas laissée seule avec ces deux monstres.

— Roy, je te présente Adam, un autre de nos expériences en qui nous croyons tout particulièrement. Adam Kadl, voici Roy Malfis, un ami de confiance. Il était en train de parler à votre amie de tout l'espoir qu'il place en elle...

Timidement, je glisse ma main dans la sienne, et décide de me comporter comme si rien ne s'était passé, comme ci il n'y avait pas cette tension incontrôlable maintenant entre nous.

— Parlez moi de vos espoirs, monsieur Malfis.

Le concerné rajuste sa cravate accordée à la couleur de sa moustache, s'avance un peu plus vers nous, puis nous glisse tout bas:

— Je n'ai pas besoin de plus me confier. Car si j'ai bien compris les plans de Marcus, vous saurez bientôt ce qu'il vous restera à faire... Simplement croyez moi sur parole, j'espère sincèrement pour vous que vous ferez partie des expériences finales, pour vous, pour nous, mais pas pour eux.

Et sur ceux, il nous laisse en plan, moi et Adam, complètement perdus, et Marcus, un rictus indécrochable aux lèvres.

Soudain, je me tourne vers celui qui, depuis le début de la soirée, nous mène en bateau.

— Vous l'avez engagé pour ça, hein? Pour qu'il nous en apprenne plus? Pour qu'il donne une réelle raison à cette cérémonie d'avoir existé ?

— Possible, répond-t-il en faisant un pas en arrière.

— De quel côté êtes vous, Marcus ?

— De celui qui m'en fera sortir vainqueur...

Mais avant que je n'ai pu vraiment comprendre le sens de ces paroles, il se retourne et je perds vite son robuste corps des yeux lorsqu' il s'enfonce dans la foule de personnes dansantes, sourire étirant encore ses lèvres.


TADAAAMM!

Alors, à chaud, votre ressenti?

Le baiser Stelly/Adam, heureux?

Il y a plein de de moment important dans ce chapitre, et je crois que c'est pour ça qu'il reste un de mes préférés, ahah!

N'hésite pas à vote, commenter et partager mon histoire, pour qu'elle est plus de visibilité !

A bientôt,
Lisa :)

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