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Chapitre 14: Torture mentale




A quelques mètres derrière moi, j'entends les cris de Nill et de Devun me hurlant à plein poumon de les attendre.

Mais actuellement, mon cerveau est trop déconnecté du reste du monde pour y prêter attention.

Je n'ai que son visage en tête, son visage que je m'imagine déjà torturé de toute part pour avoir tenter de s'échapper.

Et si d'un côté je prie pour le revoir le plus vite possible, d'un autre, je sais que sa vue me retournera les tripes.

J'arrive devant la porte impressionnante par sa hauteur du bureau de Marcus, et j'y flanque un grand coup de pied pour qu'elle cède.

D'un coup sec, j'entends la porte s'écraser contre l'autre côté du mur, et le visage de mon ennemi se tend.

Les poings serrés le long de mon corps, je fixe Marcus de la façon la plus noire que je n'ai jamais eu à faire. Ce dernier, assis confortablement sur sa chaise, arrange sa posture avant de relever son regard brun vers moi.

Son expression n'a rien d'étonnée, au contraire, je pourrais croire qu'il est même heureux de me voir ici.

— Mademoiselle Wolne, je vous attendais, déclare-t-il d'un ton sans appel.

Je fronce les sourcils, mécontente.

Puis presque immédiatement, un sentiment étrange m'envahit.

Quelque chose cloche, et il me suffit de jeter un coup d'oeil circulaire dans la pièce pour constater de quoi il s'agit.

Alors, ayant compris que je viens de me faire avoir, je m'avance d'un air dominant vers la table derrière laquelle il est assis, et me penche au dessus de lui tout en me retenant de ne pas le frapper.

— Où est-il ? je lance, ou plutôt rugis.

— Asseyez-vous convenablement, qu'on puisse en parler.

La colère prend le dessus sur ma raison, et je balaie tout ce qui se trouve sur son bureau d'un simple geste du bras.

— Je repose ma question, mais cette fois-ci tachez d'y répondre si vous ne souhaitez pas m'énerver d'avantage: Où est-il ? je déclare en détachant chaque syllabe de ma phrase.

Je ne l'impressionne pas, je le vois dans son regard.

Mais s'il croit que je suis qu'une adolescente complètement inoffensive, il se fourre le doigt dans l'œil. Et c'est avec mépris que je vais lui faire ravaler ses vulgaire pensées.

Au moment où je m'apprête à lever mon poing sur lui, deux carrures imposantes s'interposent entre moi et lui, tentant de calmer la situation.

— Tu fous quoi là Stell' ? Merde, calme toi, ça sert à rien de s'énerver ! m'engueule Nill alors que Devun me retient toujours par les bras.

Je souffle un grand coup, mais très vite l'énervement s'empare à nouveau de moi.

— Ils lui ont fait du mal, j'en suis sûre ! Et cet enfoiré ne veux pas me dire où ils le cachent !

J'arrête soudainement de crier, sentant une nouvelle coulée de larme venir.

Je ne sais pas vraiment ce qu'il me prend, mais cette colère qui anime mon être est tout sauf habituelle.

En temps normal, je sais un minimum contenir mes émotions, et d'autant plus depuis que je fréquente Adam.

Mais cette fois-ci, tout mon self contrôle semble s'être envolé.

Attirant mon attention, Marcus, qui jusqu'à présent était resté muet, contourne son bureau pour venir se poster juste devant moi.

Il ne devrait pas faire ça, pas alors que je suis dans un tel état...

Nill et Devun, légèrement surpris eux aussi, ne me lâchent pas pour autant.

— Tu la touches, on te bute, le prévient cependant Nill, dont la poigne se resserre autour de mes bras.

Pourtant, Marcus ne prend apparemment pas les menaces des amis d'Adam en compte, pusqu'il place son pouce sous mon menton, pour le redresser, avant de me déclarer sereinement:

— Ton petit ami est au moins sixième étage, si tu veux savoir. Et on ne le lâchera pas tant qu'on ne saura pas combien d'entre vous se sont échappés, et où ils sont allés. En attendant, s'il ne faisait pas potentiellement partie de notre expérience, je lui souhaiterais de crever.

Mes yeux s'ouvrent en deux soucoupes, et ils me brûlent vivement.

M'ayant vu venir, mes alliés le tirent en arrière, tandis que je lui crie à perdre haleine toutes les injures que je connais, sous son regard indifférent.

— Arrête de faire comme si tu étais puissante, Stelly Wolne. À ce stade là, l'ouvrir n'est pas encore de ton pouvoir.

Et alors que j'essaie encore de me calmer intérieurement, il se retourne pour regagner sa place derrière son majestueux bureau.

Sauf qu'au moment où je m'apprête à encore me débattre, une douleur vive m'envahit subitement.

Une douleur qui, étrangement, semble se propager de par la circulation de mes veines.

C'est comme si ces dernières se consumaient mais ce, sans finir de brûler entièrement.

Je m'écroule, au premier sens du therme.

Et je n'en suis pas bien sûr, mais il me semble que c'en est de même pour mes deux compagnons, Devun et Nill.

J'étouffe un cri étranglé ; jamais de ma vie, je n'ai eu à être confrontée à une telle douleur - du moins physiquement. Je me recroqueville sur moi même, croyant sûrement que ça atténuera mon mal être, mais c'en est tout autre. Alors, en quelques soubresauts traduisant ma crispation, je me tords dans tous les sens sur le sol, ma sueur se mélangeant à ma salive dégoulinant de mon menton.

— Vois-tu, mon ange, j'ai le contrôle. Sur vous, comme sur ce qu'il doit se passer entre ces murs bétonnés. Et en tentant votre petite fugue à moitié vaine, vous n'aurez réussi à qu'gagner mon mécontentement.

Subitement, la douleur s'atténue, et je redresse immédiatement mes pupilles brillantes vers cet être diabolique.

— Vois-tu, la douleur que tu viens de ressentir Stelly, toutes les expériences l'ont aussi vécue. Et cela aussi, c'est moi qui l'ai contrôlé et qui peut la déclencher à tout moment. Alors si tu veux éviter à tous tes petits copains de souffrir inutilement, dont Adam au passage, comporte-toi comme je le souhaite. Comme la fille modèle.

Pour appuyer ses propos,  l'écran tactile recouvrant le mur derrière son bureau diffuse alors les images prises sûrement par des caméras de sécurités, tous les adolescents souffrant le martyre.

Une vidéo particulièrement m'attire, celle où il  figure.

Voyant que je reste particulièrement bloquée sur cette vidéo, il suffit à Marcus de faire pression avec son doigt sur cette dernière pour qu'elle occupe finalement la totalité de l'écran.

Je le vois, souffrir à en vomir ses tripes, et je me dis que c'est ma faute. Une larme roule sur ma joue livide.

— As-tu compris Stelly ? Si tu ne veux pas voir ton bien aimé et les autres ressentir à nouveau cette sensation qui je le devine, ne doit pas être très agréable, il va falloir que tu m'obéisses, que tu sois à mes ordres.

— Comment ? je réussie à articuler, bien que difficilement.

L'écran s'éteint, se refermant sur la dernière vue d'Adam crier à l'aide.

— C'est simple: grâce à tes chiens de petits copains, il faut croire que la population est dorénavant au courant pour notre expérience. Alors tout à l'heure, nous allons essayer de rassurer les citoyens, via une émission en direct retransmise sur toutes les chaines. Et évidement, tu vas appuyer toutes nos belles paroles, et éviter de leur parler des piqûres et des expériences physiques. A la limite, tu n'auras qu'à dire que vous êtes rassurés d'être ici, plutôt que dehors et que les expériences sont indolores. Vends leur du rêve, Stelly, ou bien, nous ferons vivre un cauchemar à ton ami.

J'avale difficilement ma salive; je n'ai jamais su mentir. Ou du moins, pas sur un sujet si sérieux.

Je devine alors que cette sorte d'interview que l'on va me consacrer sera un vrai calvaire. Car, pour résumer, je devrai dire l'inverse de ce que j'ai réellement envie de crier au monde entier.

Horrible, ça sent l'horreur.

La colère brûlant ma gorge, je quitte cette pièce, suivie de près par Nill et Devun, et n'oublie pas de faire une sortie aussi fracassante que l'entrée enclaquant lourdement la porte.

*

Alors que je sors tout juste des douches communes, une personne tape bruyamment à la porte.

Une fille de la chambre s'occupe de lui meugler qu'elle peut entrer, et alors une domestique habillée d'une blouse blanche fait son entrée. Je suis étonnée de voir qu'elle tient en équilibre sur son bras gauche une pile de robe aux différentes couleurs.

— Tenez, ce sont les robes pour ce soir. L'impératrice organise un gala où tout sera filmé, afin de faire transmettre aux citoyens les images de votre bonheur. Le but est, vous l'avez compris, de faire bonne impression. Mais aussi, ne l'oublions pas, de redonner une lueur d'étincelle à tous ces personnes dont le quotidien est aujourd'hui plus que jamais, particulièrement difficile.

À l'entendre, on croirait que le notre est en or vernis. On pourrait croire que personne ici ne s'amuse à nous faire du chantage par exemple, ou que l'on n'a pas au moins une fois par semaine une de leur épreuve  tordue. Et surtout, on croirait presque que perdre de vue quatre de ses amis est une épreuve facile, voire légère.

Je la suis du regard, pendant qu'elle dépose délicatement dix huit magnifiques robes sur chacun de nos lits, en nous les distribuant par nos prénoms, apparemment marqués sur leur étiquette.

— Stelly, enfile celle-ci, m'annonce-t-elle en me tendant une patineuse de couleur d'un blanc pur. Tu as de la chance, c'est une des plus belle, de mon point de vue. Madame l'impératrice a eu raison de te la dédier, je suis certaine qu'elle épousera parfaitement ta morphologie ! Tu vas être splendide, vous allez toutes l'être !

L'engouement de cette femme m'étonnerait presque, si je ne me rappelais pas que dans cette enceinte, ils sont de toutes façons tous à moitié fous.

Soudain, une illumination me vient, et je m'empresse de me re diriger vers cette femme aux boucles soyeuses, alors qu'elle commençait déjà à s'en aller pour nous laisser nous changer tranquillement.

— Excusez-moi, je l'arrête. Je me demandais juste si vous avez la liste de toutes les expériences qui seront là ce soir ?

Ses yeux chocolats se tournent vers moi, et me répond d'un simple hochement de tête, d'un air gentil qu'elle se force sûrement à avoir.

— Et celui enfermé au moins sixième, il y sera, lui aussi ?

Elle semble réfléchir sérieusement, avant de redresser vivement à nouveau la tête vers moi, d'une façon bien plus pressée cette fois-ci.

— Attends, c'est toi et lui, le petit couple d'expérience ? Tout le monde parle de vous, dans le personnel, et c'est d'ailleurs Amélie qui m'en a parlée, elle prétend te connaître un peu. J'admire votre amour, il m'a l'air si pur ! Non, franchement, revenir ici simplement pour pas l'abandonner seul, j'ai trouvé ça magnifique!

Amélie..., je l'ai vu ce matin justement.

— Nous ne sommes qu' amis, je la coupe, gênée.

— Oh on me la fait pas à moi... Eh mais attends, tu souhaiterais lui rendre visite avant la cérémonie?

Soudain, je me redresse vivement vers elle. Se joue-t-elle de moi ?

— Avez-vous au moins le droit ? je la questionne, bien qu'au fond cela ne m'importe peu.

— Je n'en ai pas la moindre idée, mais j'imagine que non. Sauf que je fais confiance à Amélie, lorsqu'elle me dit que tu mérites du soutien, et puis j'ai envie de t'en apporter, moi aussi.

— Je.. je ne sais pas comment vous remercier. Il faut dire que je n'ai pas été habituée à retrouver un peu d'humanité entre ces murs...

Elle balaie l'air d'un geste de main, avant de me confier de me dépêcher.

Je referme la porte sur elle, et me presse à enfiler ma robe à la va vite. Pas du tout intéressée par le rendu, je peigne simplement mes fins cheveux à l'aide de mes doigts, et ne m'attarde même pas sur mon reflet que souhaiterai me renvoyer le miroir. Puis, je rouvre la porte, la découvrant de nouveau, me détaillant cette fois-ci de haut en bas. Au sourire satisfait qu'elle me renvoie je devine qu'elle doit me trouver à peu près présentable. 

— Allez, on va le retrouver ton "ami" !


Adam

Je tourne en rond, faisant les cent pas, absolument pas posé. Mille questions me trottent en tête, mille questions dont la plupart s'apparentent à ce qui a bien pu leur arriver, plus particulièrement, à ce qui à bien pu lui arriver, à elle.

Et si tout comme moi, on l'avait tenue prisonnière dans une cellule du sous sol ? Et si ils lui avait fait du mal ?

Je ne pourrai jamais me le pardonner, jamais. J'aurai du rester avec elle, quitte à ce que les autres se retrouvent sans quelqu'un qui puisse assurer leurs arrières.

De plus, quand de par les caméras du bureau de Marcus je l'ai vu renoncer à sa liberté pour moi, un putain de sentiment de culpabilité m'a envahit.

De la culpabilité d'une part car j'ai eu l'impression qu'à cause de moi elle venait de ruiner son destin, mais d'une autre part, parce que je m'en suis voulu de ressentir ce sentiment de satisfaction à ce qu'elle soit prête à tout laisser tomber pour moi, ou plutôt pour moi ne pas me laisser tomber.

Je ne mérite pas la confiance aveugle que me voue cette fille, je ne fais que lui mentir et la trahir de jour en jour. Il faut que je lui avoue tout, je le lui doit. Et je m'en fais la promesse, même si ça viendrait à me mettre ma nation à dos plus tard, je le ferai.

Pris d'une colère soudaine, je plaque mon point contre le mur, tant toutes ces émotions contradictoires me dépassent.

Une vive douleur se repend dans mon poignet, mais j'en fais impasse puisque qu'une tout autre chose vient de retenir mon attention. Des pas dans le couloir semblent se rapprocher, et quelques secondes plus tard, la poignée de ma cellule s'abaissent pour laisser place à la vue d'une femme à la quarantaine d'année, tenant sur son bras un costard noir.

Je la dévisage durement: que fait-elle là ?

— Bonjour monsieur Kadl. Je suis venue vous apporter votre tenue pour la cérémonie de ce soir, mais aussi, je le crois, une personne qui vous ai chère...

Ce chapitres est littéralement de la merde, je le sais, et désolé.

Franchement, j'adore écrire, vraiment, mais en ce moment j'ai tellement pas de temps que ça m'énerve que je ne puisse pas le faire.

Et ce qui m'énerve d'autant plus, c'est de vous faire autant attendre, alors que moi pendant ce temps je révise soit mon brevet, soit mon oral.

Non franchement, tout en voulant rester polie, ça me les brise. 

Bref, j'espère que vous aurez fait impasse de l'attente et de la qualité nul de ce chapitre (je pense que je le récrirait plus tard), et que vous avez quand même apprécier de retrouver nos deux héros!

N'hésitez surtout pas à voter, commenter mon histoire, haha !

A bientôt,

Lisa :) 





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