Chapitre 12: Évasion - Partie 1
Comme toujours, un petit avant goût du chapitre par LE Teaser du chapitre :
https://youtu.be/x8qx8BT_7Js
Bonne lecture !
Stelly
Voilà trois semaines que nous sommes ici, dans ce camp qui est maintenant devenu notre logement à temps plein.
La première chose que je pensais, en entrant ici, c'est que le manque de ma famille serait le plus dur à supporter.
Mais en fait non, car grâce à Amélie, avec qui les tensions se sont atténuées, je peux maintenant avoir de leurs nouvelles quelques rares fois. Effectivement, elle a réussi à retrouver leurs "traces" et d'après ses dires, ils sont pour l'instant en parfaite santé. Ils ont seulement déménagé de la ville pour un endroit plus calme, car ils jugent Arkia trop dangereuse.
En effet, depuis actuellement trois jours, nous sommes en guerre ouverte contre l'ennemi. Et c'est aussi depuis ces fameux trois jours, que je suis heureuse que mon père ait pris cette initiative, car, effectivement, la ville de la lumière est sur un pilier instable, entre la vie et la mort.
Heureusement, nous, qui ne sommes pourtant pas très loin de la ville, nous ne sommes apparemment pas en danger; pour la simple et bonne raison que ce bâtiment est bien trop sécurisé, ne serait-ce que pour être repéré. C'est que l'impératrice qui nous l'a assuré –en même temps qu'elle nous annoncé que nos deux nations étaient maintenant en guerre ouverte.
Alors, faut-il vraiment la croire sur toute la ligne ?
Enfin bref, cela ne sert à rien de me tordre le cerveau dans tout les sens, ce n'est pas comme ça que j'obtiendrai des réponses...
Non, il faudrait simplement que je parle de mes doutes aux autres.
Justement, ces derniers sont actuellement assis à ce que nous avons maintenant surnommé "notre" table. Et pour cause, il doit être aux environs d'une heure de l'après midi et nous n'avons pas encore mangé, à cause de notre précédente visite médicale datant d'un petit quart d'heure.
Je m'avance vers eux, en commençant par me plaindre sur le nombre de piqûres qui ont doublés pour me qu'ils me remarquent arriver.
Le premier à s'apercevoir de ma présence est Nill, et son sourire bien à lui me témoigne son salut.
— Hey Stell' ! s'exclame Devun –le plus amical– en se levant pour me faire une petite accolade amicale. Alors, combien as-tu de cicatrices sur tes avant-bras aujourd'hui ? il me taquine avant de se décoller de moi tranquillement.
— Trop pour les compter, je réponds en levant les yeux au ciel. Et toi ? Trois ? Quatre ?
— Six, il me coupe. C'est fou, comme ils augmentent le nombre d'injections au fil du temps! A croire qu'ils ont le droit de nous mutiler ainsi...
— Ils en ont le droit, nous somme leurs objets, ne l'oublies pas, intervient Camélia alors que je m'assoies entre Adam et Arthur.
Arthur hoche la tête, alors que mon voisin de droite m'ébouriffe sauvagement les cheveux. Disons que c'est sa façon à lui de me dire bonjour, depuis que nous nous sommes réconciliés, il y a de cela une semaine.
Puis, comme à son habitude, il soulève les manches de ma combinaison et constate avec fureur les dégâts de la visite médicale quotidienne.
— Ces petites merdes sont vraiment infâmes avec toi ! J'aimerais bien deux secondes qu'ils s'imaginent à ta place, au lieu de t'injecter tout ce poison...
Je le rassure en soulevant sa manche à lui, pour comme toujours constater qu'il en a plus que moi. Pourtant, étrangement, ce n'est pas son cas qui l'inquiète mais bien le miens. Parce que, dit-il, lui et moi ce n'est pas pareil.
Bon, je veux bien le croire, mais il en reçoit tout de même deux de plus que moi, et ce, à chaque fois.
Enfin, la pire de nous tous, est bien Stéphanie. Et c'est justement pour cette raison qu'elle et Billal ne sont pas présents pour manger avec nous: Steph a fait un malaise hier et ses infirmières ont préféré la garder sous surveillance quelques temps. Et Billal, lui, a préféré veiller lui aussi sur elle le temps qu'elle est là-bas, pour, a-t-il dit, qu'elle ait un peu de compagnie.
Et c'est d'ailleurs pour cette raison que cette histoire d'injections à répétition nous énerve: parce que nous sommes persuadés qu'elles sont la raison de la baisse de tension de notre amie.
Du coup, nous ne sommes plus que six à notre table, tous plus mal lunés et inquiets que jamais. Seulement, chacun préfère faire comme si de rien n'était, moi la première.
— Manges, Stell', je t'assure que les pâtes sont vraiment délicieuses, tente de me convaincre Adam.
— Non, je les trouve trop sèches.
C'est exactement ce que j'avais dit à Billal la première fois que nous nous sommes rencontrés... Adam saisit immédiatement la référence et comprend que je pense à son ami et à Steph, et donc la raison de mon mal être.
Effectivement, il attrape dès lors la paume de ma main et la serre fort pour me montrer son soutien. Et rien que ce geste, me rassure quand même un peu et me convainc qu'il faut que je mange. Car sans ça, je ne pourrai pas assurer lors des épreuves.
— Ne t'inquiètes pas, ils vont bien, tous les deux, me glisse Adam alors que j'avale goulûment une gorgée de jus d'orange.
Je hoche la tête, en pensant que plus je me le dirais, plus ce sera réellement le cas.
*
Trois quart d'heures plus tard, alors que nous avons tous fini, je sens une main se poser doucement sur mon épaule. Je me retourne automatiquement, et constate avec surprise qu'il s'agit de Caleb.
Son visage est amaigri, et ses yeux azurs sont soulignés de deux cernes qui me démontrent son manque de sommeil. Toujours en le déchiffrant de haut en bas, je remarque que sa silhouette est beaucoup plus affinée que la dernière fois.
Caleb va mal, et s'il n'est pas revenu me parler depuis ces trois dernières semaines, je suppose que c'est pour cette raison.
Soudain, je m'en veux de n'avoir pas essayé de lui parler, car, si moi je possède une grande famille, je suis apparemment la seule qui fasse partie de la sienne et je me devais de prendre de ses nouvelles.
— Oh mon dieu, Caleb, que t'es-t-il arrivé ? je m'exclame en me levant de table, pour le prendre par ses deux épaules presque aussi minces que les miennes.
— Je crois qu'il faut qu'on parle, Stelly. On nous a menti, et je ne veux pas qu'à toi aussi on te cache la vérité encore longtemps.
Étonnée, j'arque un sourcil. Mais Caleb – ou peut-être devrais-je dire, ce qu'il reste de Caleb– déclare simplement en fixant le sol:
— Suis-moi, s'il te plait.
Alors, sous le regard attentif de tout mes amis, je me mets à marcher dans la même direction que le blondinet emprunte déjà.
Je remarque que, même de dos, ce dernier paraît encore plus maigre. Et sa démarche est devenue, à ma plus grosse inquiétude, dépourvue de vivacité.
Sérieusement, quel être fantomatique est devenu Caleb ?
— Où va-t-on ?
Mon meneur ne me répond pas, et je l'entends renifler fortement. Alors, je décide de me taire.
Et ce, même lorsque nous passons sur un pont à l'eau étrange, que nous grimpons les escaliers en direction des remparts, et que nous nous retrouvons enfin sur ces derniers, ayant touché au but de Caleb.
Dès alors, je peux admirer la vue de la ville lumière qui s'anime devant moi. C'est tellement beau que j'en ai le souffle coupé, mais celui que je considère comme mon cousin, lui, n'a pas l'air de partager mon émerveillement.
Car, si j'en juge à ses soufflements répétitifs, il est plutôt en plein stress..; et c'est dans l'écorchement de sa voix à la fin de ses phrases que je confirme mes doutes.
— Je... Je suis tellement désolé. J'aurais peut-être dû t'en parler avant mais.. je n'arrivais pas à y croire. Et maintenant, je me sens incapable de t'avouer moi même tout ça. Alors, ne m'en veux pas, je t'en pris. Au contraire, remercie moi, car je suis le seul ici qui souhaite te dire la vérité.
L'incompréhension m'envahit, et je commence à me demander si je n'ai pas affaire à un fou. Sérieusement, que me raconte-t-il au juste ?
— Je ne comprends rien, Caleb, j'en suis navrée.
— Non, non, je sais ! Laisse moi finir, tu y verras plus clair, me supplie-t-il presque. Je.. je, non, il faut qu'on s'en aille, Stelly. Pas parce qu'on est en danger ici, mais parce que pour connaître ce qui nous unit toi et moi, il faut qu'on retrouve ton père. Lui seul sait ce qu'il s'est réellement passé, il y a dix sept ans de cela. Du moins, je le suppose.
Ses yeux couleur océan me transmettent la détresse qu'il détient, et je m'y perds comme je me perdrais dans un miroir en écoutant les bruits alentours.
En fond sonore, j'entends au loin des klaxons brefs de bus. Sûrement un accident, et fort probablement causé par un espion de la Nation Red.
Puis, des cris, et un immeuble qui s'enflamme . L'image m'en est transmise par le reflet du regard translucide de mon petit cousin.
En fait, la ville de la lumière m'a plutôt l'air d'être devenue la ville des ténèbres. Et de penser que la métropole dans laquelle j'ai toujours vécu est devenue ainsi, me fout un coup au moral.
— Mon père, tu dis ? je l'interroge tout en déviant mes yeux des siens. Caleb, je n'ai même pas idée d'où il est réellement.
— Si, si, forcément, tu dois bien en avoir une idée ! Réfléchis Stell', ce que je te dis n'est pas à prendre à la légère ! Encore moins si mes pires suppositions s'avèrent être justes...
Décontenancée du ton brusque de Caleb, je dévie carrément la tête pour mieux me concentrer.
D'après lui, ces tourments sont vraiment très importants, alors je suppose qu'il faut que je l'écoute et encore mieux, que je l'aide.
Alors, je réfléchis. Je réfléchis à un quelconque endroit qui aurait pu marquer mon enfance, et puis, il me semble avoir une bonne idée.
— Quand j'étais enfant, nous étions partis en vacances à la campagne, je commence doucement alors que le ciel gronde comme la plupart du temps. C'est d'ailleurs la seule fois où nous sommes réellement partis, enfin bref. Tout ça pour te dire que ça m'a réellement marqué, et que ni moi ni le reste de ma famille n'a jamais oublié ce qui s'est passé là bas. Effectivement, nous avions dormi dans une petit village , Sittle. Tous les habitants qui y habitaient étaient incroyablement gentils et avaient le cœur sur la main. Vraiment, ce n'est pas exagéré.
Je marque une pause, pour tenter d'assembler toutes les pièces du puzzle. Et quand enfin tout s'est assimilé, je reprends, sous les yeux pétillants du châtain aux yeux semblables à l'océan déchainé.
— Je me souviens maintenant que, lorsque nous devions partir de cet endroit féerique, les villageois nous avaient laissé graver sur les bords de la fontaine nos cinq noms, et je suppose qu'encore aujourd'hui ils y demeurent toujours.
Soudain, je me remémore ma fine main d'enfant- insouciante que j'étais- graver sur cette immense paroi rocheuse mes initiales.
« S pour Stelly, W pour Wolne »voilà ce que j'avais répondu à une vieille dame lorsqu'elle m'avait demandé pourquoi je n'avais pas écris mon nom en entier.
— Alors oui, si ma famille s'est rendue quelque part, je pense fortement que c'est là-bas. Bien sûr, c'est assez loin de la capitale, à cinq cent kilomètres je dirais, mais en bus, ce trajet doit mettre aujourd'hui qu'une ou deux heures, je suppose. Seulement, Caleb, quelle est la raison exacte de tes tracas ?
Soudain, une alarme retentit. Et comme nous sommes près de sa provenance, cela ne manque pas de m'agresser les oreilles.
Cependant, ce n'est pas pour autant que ma question reste en suspens, puisque au contraire, Caleb me prend les mains pour les serrer dans ses propres paumes. Apparemment, il vient de réaliser que le temps presse.
— Stelly, quel jour es-tu née ?
Que cherche-t-il à me faire dire ?
— Le 21 juillet 2590, pourquoi ?
— Voilà, pourquoi.
Ses mains se détachent des miennes, et il soulève sa manche gauche. Et alors, c'est avec stupeur que je découvre la même date que je viens d'énoncer à voix haute tatouée sur son poignet.
— Hein..mais, pourquoi as-tu tatoué ma date de naissance sur ton bras ?
— Parce que c'est aussi la mienne, Stelly. Mais ça, cela fait trois semaines que je l'ai compris.
Perdue. Je suis complètement perdue, tout simplement.
Ma tête fume, et s'ajoute à ça l'augmentation de la sonorité de l'alarme déjà assaillante.
Je prends ma tête entre mes mains, et me la serre si fort que je crains de la faire exploser.
Pourtant, à ce moment là, c'est bien l'intérieur de ma tête qui est entrain de se briser, et pas l'extérieur.
— Putain, Caleb, tu n'insinue quand même pas que je suis ta jumelle, là ?! C'est strictement impossible, merde ! J'ai déjà une famille...
— Si Stelly, ça ne peut pas être qu'un amas de coïncidence, et tu le sais. Seulement, tu refuses de te l'avouer. Alors, laisse moi te le prouver. Pas par mes paroles, car je sais que tu ne me croiras pas entièrement, mais par celle de ton paternel.
— Je...--
Un éclair m'éblouie, ce qui m'empêche de terminer ma phrase.
A peine une seconde plus tard, son bruit tonnant parvient à mon ouïe. J'en déduis donc que l'orage est très près – trop près.
— Oh mon dieu, Caleb, il faut qu'on se tire ! L'alarme, elle doit avoir été déclenché à cause de cet orage.
Alors que j'agrippe son poignet et commence à sprinter, son manque de réaction m'arrête.
— Non, je refuses de partir tant que tu ne m'auras pas promis de t'enfuir avec moi.
Mais à quoi joue-t-il ? Sérieusement, ce n'est pas le moment de jouer aux enfants boudeurs !
— Ouais, ouais, je te le promets, je m'empresse de lui répondre sans même réfléchir à deux fois à ce que je suis entrain de lui jurer. Maintenant, à moins que tu veuilles finir aussi grillé que les poulets du réfectoire, grouilles-toi putain!
— Tous ceux qui ne sont pas encore réfugiés dans le hall principal sont priés de s'y rendre dans les plus brefs délais, avant que la barrière de sécurité soit déclenchée et vous bloque à l'extérieur, annonce la voix claire de l'impératrice alors que nous courrons déjà à vive allure en direction de celui-ci.
Les éclairs se font de plus en plus bruyant, de moins en moins espacés, et surtout, de plus en plus proches.
De tout ce que je me souvienne, jamais je n'ai été dehors par un temps pareil. Pas par peur, mais parce que la Nation adverse profite souvent de ses intempéries pour attaquer.
Un éclat de lumière aveuglant; la réplique auditive de ce dernier. Et encore, et toujours.
Mes pas sont vifs et réguliers, et bientôt nous avons parcouru la moitié de la distance qui nous sépare de notre refuge.
Et d'un coup, une idée me frappe: si, justement nous aussi, nous profitions de ce moment incontrôlé pour faire ce que j'ai juré à Caleb – nous échapper ?
Oui, c'est même une excellente idée ! Car je le sais au plus profond de moi, jamais nous n'aurons une si belle opportunité que celle qui nous est donnée aujourd'hui.
Alors que nous poussons la porte d'entrée, contrairement à Caleb, moi, je ne m'arrête pas de courir.
Il faut que je la trouve, que je les trouve.
Soudain, alors que je suis en plein élan, je me sens attirée à quelque chose. Ou plutôt, à quelqu'un.
Cette personne me serre fortement dans ses bras, et ce n'est qu'à son aura si familière que je devine qui m'a ainsi interrompue.
— Stelly, merde, j'ai cru que tu étais encore à l'intérieur, me souffle Adam, dont le pouls est étonnement accéléré.
Je me sépare in extremis de lui, pas que j'en ai envie –bien au contraire– mais parce que le temps est compté.
— Adam, dieu soit loué, c'est toi ! Aide moi, s'il te plait, aide moi. Il faut faire vite, je m'exclame à bout de souffle.
Mon allié ne comprend pas tout de suite ce qu'il m'arrive, mais à la lueur de panique qu'il doit percevoir dans mon regard, je sais qu'il comprend que je suis stressée.
— Hey, calme toi Stell'. Dis moi simplement ce que je dois faire, et je le ferai.
— Trouves les, Adam. Ramène moi les, et le plus rapidement possible. On n'a que ce soir pour agir. On va s'enfuir, est-ce que tu me suis ?
Je ne peux que le deviner, réellement, il ne me suit pas. Mais au fond, pour ne pas me frustrer, il décide de taire sa curiosité.
— Trouver qui ? me répond-t-il de sa voix légèrement rauque.
— Stéphanie. Et Billal, s'il accepte de venir.
En vérité si je suis si pressée de m'enfuir de cet endroit, ce n'est pas seulement pour revoir ma famille – bien que ça en soit en grande partie pour ça, avec le fait que je veux entendre ce qu'a mon père à me dire par apport à Caleb–, mais aussi pour autre chose.
Et cette autre chose n'est autre que Stéphanie. Ma meilleure amie, celle aussi qui, je le sais, sera dans un pétrin pas possible si je la laisse périr ici.
En effet, je l'ai compris depuis une semaine maintenant: les injections qu'on lui administre ne sont pas bénéfiques à sa santé, bien au contraire.
Car si j'ai toujours refuser de me l'avouer, à l'heure actuelle je ne peux plus nier l'évidence: il est certain qu'elle ne fait pas partie de cette expérience; elle n'est pas assez sportive et futée pour ça. Et donc, tous ces poisons qu'on lui injecte à elle aussi, sont bien trop forts et dangereux pour son corps pur.
Alors que je suis en pleine réflexion mentale, mes pensées se font interrompre par mon Caleb qui visiblement, vient de me retrouver.
— Stell, qu'est-ce que tu fous, bon sang !?
J'inspire une bouffée d'air, car de le dire à voix haute me fait toujours le même effet.
— Tu ne le vois donc pas ? Je tiens ma promesse. Je nous évade, Cal'.
Ses prunelles se gonflent en deux billes globuleuses, tant il est en pleine incompréhension. Et dans un mouvement inattendu, je remarque que dans ces prunelle océans choquées, menace une vague silencieuse de larme.
C'est pas vrai ! Si j'avais su qu'il tenait autant à savoir cette foutue vérité, j'aurais sauté de ces murailles et me serais déjà enfuie avec lui à l'heure qu'il est...
— Je.. Merci, sœurette.
Le surnom qu'il me donne sonne comme un coup de poignard qu'on m'aurait jeté, mais je n'en montre rien et, pour la deuxième fois en quelques minutes, me laisse prendre dans les bras.
— Merci de quoi ? De te faire confiance ?
— Entre autre, oui.
— Dans ce cas ne me remercie pas, c'est normal. Allez, aide-moi plutôt à chercher une rousse aux cheveux raides et un groupe de trois garçons dont un aux cheveux presque blanc. Normalement, tu ne peux pas les louper.
Le personne que je ne saurais plus déterminer en face de moi me sourit pauvrement, avant de me relâcher. Et seulement une fois qu'il s'est remis de ses émotions, je lui annonce sereinement:
— Je compte sur toi pour nous faire sortir de là, Caleb. Car je t'en fais la promesse, d'ici ce soir, nous serons hors de ce laboratoires à rats.
—
Heyy!
So, aimez vous la tournure du livre ou bien au contraire, êtes vous déçus ?
Après, sans spoilage, je précise juste qu'à mon avis personne ne doit s'attendre à la suite, pour la simple et bonne raison que c'est dans un de mes moments de folie qu'elle a germée... ehe
ANIWAY, j'espère que mon retard ne vous aura pas trop dérangé, et je vous fait d'énormes bisous !
Comme d'habitude, n'hésite pas à voter et/ou commenter car, je me répète tout le temps, mais c'est la clé de ma motivation !
À bientôt,
Lisa :)
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