Chapitre 31
Pdv Kyosuke :
- Ouais allô ? Oui il est parti. Il va la rejoindre là.
Je soupirais en esquissant un sourire.
- c'était prévisible hein, tu le savais Mayumi... Alors ne pleur plus même si tu regrettes. disais-je en murmurant.
Je me jetais sur mon lit et regardais la pièce qui me paraissait bien vide, sans les quelques affaires de Haru.
Je regardais mon téléphone plus précisément le dernier message que mon ami m'avait laissé. Un simple.
« Je pars en Angleterre. J'ai laissé mes économies restantes sur la table de nuit, donnes les à tes parents, s'il te plaît. »
Je le savais, il avait beau faire le mec mystérieux que personne ne peu comprendre, la vérité était que qu'il était bien trop prévisible.
Pdv Haru :
Je quittais le Japon quelques jours après le départ de Mitsuki, où il pleuvait pour atterrir à Londres et retrouver la pluie.
J'avais un simple sac à dos et absolument rien en guise de change ou quoi que ce soit. J'avais qu'un tout petit peu d'argent. Mon ventre se mit à grogner méchamment tandis que je passais devant un fast-food. Je regardais avec peine mon porte monnaie et me dis qu'il fallait mieux que je saute le repas si je voulais me payer le taxi et l'hôtel pour la nuit. Je commençais à marcher puis m'arrêtais net. Un frisson me parcouru. Attendez... je ne savais pas du tout où Mitsuki habitait !
J'envoyais un sms a Kyosuke pour savoir si par tout hasard il pouvait m'aider. Heureusement pour moi, Mitsuki lui avait envoyé une photo du lycée dans lequel Mr Ojou allait travailler. Il m'avait aussi promis de demander à Mitsuki où elle habitait. Mais elle ne lui avait jamais communiqué. Au moins je pouvais me diriger vers le secteur du lycée pour entamer mes recherches.
L'averse s'intensifiera et je fus obligé de me protéger dans un petit café. J'eus à peine le temps de franchir la porte qu'une ravissante dame vînt vers moi et comme ça à me parler en anglais. Je la regardais avec des yeux rond et essayais de lui dire que je ne parlais pas du tout sa langue. Elle me souriais mais me regardais avec un peu de mépris dans les yeux. Ouais, je ne m'investissais pas dans les matières que je n'aimais pas et l'anglais était celle que je détestais le plus. Elle appella un collègue qui se mit à parler en japonais.
- Voulez vous quelque chose à boire ? Ou une information monsieur ? Me dit il avec aisance.
- Je cherche heuuu...
Je fouillais mes poches pour trouver mon téléphone et lui montrer la photo que kyosuke m'avait envoyé.
- j'aimerais aller à cet endroit s'il vous plais. Disais-je avec entrain.
Le serveur se frotta la barbe et réfléchit un moment avant de me dire qu'il ne connaissait pas puisqu'il n'habitait pas la ville.
Je le remerciais et sorti dans la rue, même si il pleuvait encore.
Je passais quelques heures à interpeller les passants pour leur demander où se trouvait l'endroit de la photo. J'avais pris au moins 5 fois le taxi pour aller à des endroits qui n'étaient pas les bons. Je commençais légèrement à désespérer. Mais aussi, quelle idée de se lancer a corps perdu dans une ville que je ne connaissais pas ?!
Au moins la bonne nouvelle était que la pluie avait cessée de tomber.
Je continuais à déambuler un peu à la manière d'un mort vivant, totalement trempé, puis je tombais enfin sur l'établissement scolaire que je cherchais.
Au même moment mon téléphone sonna. Je décrocha directement.
- Oui allô Kyo ?! Dis-je avec empressement.
Cet appel fut bref, il me dit que le téléphone de Mitsuki ne passait pas et donc par conséquent que nous n'avions aucun moyen de la joindre. Mes épaules s'affaissèrent. La fin de l'après-midi s'annonçait et j'avais l'impression d'avoir avancé que d'un millimètre depuis que j'ai posé les pieds sur ce continent. Bon au moins j'avais un peu visité... Malgré les chances infimes que j'avais de tomber sur Mitsuki, je gardais espoir.
Bon, mon ventre lui non. Il se mit à gargouiller de plus en plus violemment. Bon après tout cela faisait un moment que je n'avais pas eu le droit à un bento préparer soigneusement par Mitsuki, ça me manquait à vrai dire. Je me mis à sourire comme un imbécile rien qu'en y pensant.
C'était donc à contre cœur que je rentrais dans un fast-food banal. Il ne fallait pas que je manges trop pour grader de quoi payer mon hôtel et continuer mes recherches demain, alors un sandwich et une boisson faisaient l'affaire.
À côté de moi il y avait un groupe de jeunes qui semblaient avoir environs le même âge que moi. Je m'ennuyais donc je commençais a les écouter parler, en toute discrétion bien sur. Il parlait de cours et de professeur, cela me blazait mais lorsqu'ils évoquèrent un étrange et nouveau professeur venant du Japon, du moins de ce que je comprenais mon visage s'illuminait. Je me levais précipitamment et les interpellais.
- Excuzez moi ?! Dis-je puis m'arrêtais-je.
Mince ! Ils étaient anglais donc je ne pouvais pas leur parler japonais. Mon cerveau se mit à tourner à cent à l'heure puis je pris tout simplement mon téléphone.
- Heuu japanese sorry... dis-je en bafouillant.
Je tapais un texte dans un traducteur qui parlait à ma place. Merci la technologie.
Un des garçons fit comme moi pour me répondre.
- Connaissez vous un Mr Ojou ? Avais-je marqué.
- Oui c'est notre nouveau professeur. M'avaient ils dit.
Un large sourire s'installa sur mon visage. Je m'empressa de taper la suite de la conversation.
- Vous avez des infos sur lui ? Vers où je pourrais le trouver où quoi ? Je suis un ancien élève de son école au Japon.
Le petit groupe d'amis me regardèrent avec émerveillement puis une fille me sourit et tapa à son tour dans un traducteur vocal de son téléphone.
- Je le vois souvent vu à un café avec une fille plus jeune le soir. Tu veux que je t'y conduise ?
Je pris ses main dans les miennes et m'inclina. Elle recula un peu, surprise par mon geste. Peu importe si j'avais l'air ridicule dans ce pays, pour moi cette fille était comme un ange tombé du ciel. Un garçon passa son bras autour de ses épaules pour signifier qu'ils étaient ensemble puis ils m'emmenèrent tout les deux au lieu. Comme prévu, je vis Mr Ojou assit à une table avec un journal à la main. Il buvait un café, mais il était seul. Mon cœur se mit à battre, j'avais peur de m'avancer vers lui. Je savais qu'une fois que je lui aurai adressé la parole, je ne pourrai plus jamais revenir en arrière et que face à Mitsuki j'allais très certainement perdre tous mes moyens. J'inspirais un grand coup et expirais. Je fis un pas mais une main se posa sur mon épaule. Je me retournais et me figeais sur place. Mon cerveau se déconnecta un moment, je sentais seulement mon cœur battre furieusement dans ma poitrine. Elle était là, juste devant moi.
- Ha...haru ? Dit Mitsuki totalement perdue.
Je ne chercha pas à réfléchir, instinctivement mes bras l'entourèrent et je la serra avec force contre moi. Elle resta paralysée et je ne pus réprimer un soupire de soulagement et de joie. Quelles étaient les chances que j'y arrive ? Que j'arrive à la retrouver dans un pays si éloigné ...! Mon corps fut pris de frissons, elle murmura mon prénom encore sous le choque.
- Je suis venu te chercher... comme je te l'avais promis. Dis-je d'une voix assurée et grave.
Elle regardait en direction de la table de Mr Ojou toujours en étant toujours dans mes bras. Puis elle passait ses mains derrière mon dos en fermant les yeux. Elle resserrait son emprise sur moi et enfoui son visage dans mon torse. Je glissais une main dans ses cheveux.
- tu a désépaissi tes cheveux ? Dis-je en respirant son shampooing .
- c'est une longue histoire, dis toi juste que j'ai perdu une mèche ou deux hihi, ria t'elle.
- Mais plutôt comment tu as ...? Commença-t-elle à dire.
- ne cherche pas à comprendre, je suis là. La coupais-Je.
Je tentais de me décoller doucement mais elle m'attrapait de nouveau.
- Je suis heureuse... je suis vraiment heureuse que tu sois là Haru.
Je souris. Elle était si mignonne tout à coup. Après quelques minutes de pur bonheur, on se sépara et je pris sa main pour y déposer un baiser.
- Partons. Dis-je subitement.
- Partir ? Mais où ?
- Peu importe, je t'emmène avec moi. Je veux que tu sois à moi maintenant et je ferais tout pour. Lui murmurais-je.
Elle se mit à sourire. Son sourire était étonnamment gelé et son regard malicieux. Elle restera ma main et plongea son regard dans le miens.
- Moi, j'ai toujours voulus que tu sois à moi et j'ai toujours tout fait pour...
Elle vint se recoller son visage contre moi, je passa une main dans son dos et elle prononça ce mot d'une voix à peine audible, alors je ne l'entendis pas.
- Senpai.
-fin-
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