Chapitre 23
Pdv Haru :
Minuit.
- Joyeux Noël !!!!!! Crièrent tous mes amis.
Nous étions officiellement le 25 décembre. La musique était à fond, l'ambiance était à la fête et la bonne odeur de nourriture et de saké envahissait la pièce.
J'enfilais mon mentaux et sortis quelque instant pour prendre l'air. Au seuil de la porte, je m'adossais à un mur et regardais le ciel étoilé.
La soirée était vraiment cool, j'avais rencontré de nouveau amis, les garçons étaient marrants, les filles charmantes et Mayumi était juste magnifique... Mais il manquais tout de même une personne.
- Que fais tu en ce moment Mitsuki...? Murmurais-je.
Je secouais violemment la tête en me rendant compte de ce que je disais.
Je me tapotais le visage, comme pour me réveiller. Depuis quand me manquait elle autant ? Depuis quand était elle devenue si importante dans ma vie ? Et surtout que représentait-t-elle pour moi ? Je me sentais perdu. Ce n'était pas de l'amour, enfin pas le même amour que je ressentais pour Mayumi. Alors qu'était-ce que ce sentiments qui m'envahissait depuis notre rencontre ?
Lâchement, je préférais me dire que le saké me montait à la tête et je me tournais pour rentrer à la maison. Juste en ouvrant la porte je vis Mayumi avec un petit paquet dans les mains. Son visage était rouge, mais comparé à moi, elle c'était vraiment à cause de l'alcool. Malgré cela, la joie se lisait sur son visage. Elle me tendis les cadeaux en souriant.
- Joyeux noël Haru !
Je la regardais un moment sans savoir trop quoi faire. Je plongeais alors ma main dans ma poche pour effleurer mon cadeau pour elle du bout des doigts, mais je m'abstenus de le sortir.
Je voulais en avoir le cœur net. Je ne pouvais pas fuir tout ma vie et laisser mes sentiments couler. Je voulais enfin être sûr que celle que j'aimais était....
- Haru... me murmura-t-elle en se collant à moi.
Ce juste aussi surprenant que bénéfique me poussa à prendre son visage entre mes mains. Je lui fis lentement lever le menton et elle ferma instantanément les yeux. Je m'approchais doucement de ses lèvres rosées et pulpeuses.
Nos souffles se mêlèrent, nos cœur battaient à l'unisson et son odeur me fis chavirer. Oui cette odeur fraîche que j'aimais tant.... non ce soir elle était mélangée à l'alcool. J'ouvris subitement les yeux avant de l'embrasser et la décolla doucement de moi.
Je ne pouvais pas le faire alors qu'elle n'était pas totalement maîtresse de ses actes.
- Tu ne veux pas de moi...? Dit elle d'une voix surprise et peinée.
Je soupirais, si elle savais que ce que je voulais le plus c'était elle justement... mais pas dans ces conditions. Je la serrais doucement dans mes bras et enfouis son visage dans mon torse.
- Tu est soule Mayu, je veux pas qu'on s'embrasse comme ça.
Je sentis des petites mains serrer ma chemise et elle se mit sur la pointe des pieds.
- Laissez-moi moi au moins faire ça alors.
Sans que j'ai le temps de comprendre elle déposa un léger baiser sur ma joue. Je touchais instinctivement celle ci et me sentis rougir. Mon cœur... il battait si fort tout à coup. Mayumi remarquais mon trouble et me refis un magnifique sourire avant de me tendre son cadeau de nouveau.
Cette fois ci je le pris et le déballa. A l'intérieur se trouvait un pendentif. Il était magnifique. Mon regard passa du bijou à elle plusieurs fois, j'étais touchée et heureux.
- C'est trop Mayumi ... dis-je confus.
- Rien n'est de trop pour... les gens qu'on aime.
Elle avait dit cela en rougissant. Je lui souris tendrement et lui confia à mon tour mon cadeau. Elle le déballa avec hâte et eu la même réaction que moi. Mais avant qu'elle ne dise quoi que ce soit je m'approchais d'elle pour lui accrocher les éléments de la parure. Lorsque je fus derrière elle je lui susurra à l'oreille.
- C'est de la part de Kana et moi.
Elle se retourna et je pus voire que ses yeux brillaient. Qu'est-ce que j'aimais ce visage heureux sur elle. Oui j'en était sûr, mon cœur ne s'emballait comme ça qu'avec elle.
Je fus tiré de mes rêveries par la sonnette. Je dis à Mayumi que j'allais ouvrir donc elle retourna à la fête. J'ouvris la porte et vis Mitsuki recouverte de neige le regard vide. Ses yeux étaient rouges. Je courrus vers elle et une fois à sa hauteur elle se laissa lentement tomber dans mes bras et pleura à chaude larmes.
- Je t'aime ....!! Hurla-t-elle entre deux sanglots.
Pdv Mitsuki :
Après un bon repas et que nous ayons échangés nos cadeaux Mr Ojou et moi étions tout les deux dans son canapé à regarder une émission populaire. Je ne savais pas du tout que nous avions les mêmes goûts en guise d'émissions. Une scène particulièrement drôle me décrocha un sourire. Je sentis un regard posé sur moi alors je tournais la tête. Mr Ojou me regardait avec douceur. Je sentais mes joues rougir, que me valais ce regard ?
Je m'apprêtais à lui demander ce qu'il y avait mais il prit la parole avant moi.
- Tu souris enfin. Dit il l'air soulagée.
J'écarquillais les yeux. Il était vrai que je ne véhiculais pas beaucoup d'émotions mais je ne m'étais pas rendue compte que j'avais été froide durant cette soirée, surtout que je m'était amusée. C'était clairement la plus belle soirée de ma vie.
Je tournais complément mon corps face à lui et m'excusa.
- Je suis désolée...
Il me regardait surpris puis posait sa large main sur mon épaule.
- quelque chose te tracasse ? Me dit il gentiment.
J'inspirais profondément.
- Ayato tu m'as fais passer la plus belle soirée de toute ma vie. Commençais-je.
Il me regardait intensément, il était particulièrement attentifs à chaque mots qui sortait de ma bouche. Ça avait le don de me déstabiliser et de me faire chavirer en même temps.
- Je suis juste très stressée, je veux être parfaite pour toi et j'en ai oublier le plus important... j'ai oublier de te montrer que je suis heureuse à tes côtés. Disais-je en baissant la tête.
Ma tête me tournait légèrement et les mots venaient à moi assez simplement pour une fois. Merci le vin.
Il se rapprocha de moi discrètement et enroula son bras autour de mes épaules pour me coller à lui. Bien évidement ma température corporelle monta en flèche.
- Tu as du mal à montrer tes sentiments n'est-ce pas ? Me dit il doucement.
- Oui... enfin j'ai du mal à les ressentir aussi, je suis vide... enfin je l'étais.
Mon professeur semblait réfléchir et ses mains se crispèrent, il retira ses lunettes et les posa sur la table basse.
- Ayato tu es ....
- Que ressens tu pour moi ? Me coupa-t-il.
Ma tête devint vide l'espace d'un moment. Je ne pouvais pas lui dire que je l'aimais ! J'avais trop peur qu'il me rejette.
Je détournais la tête et cachais ma bouche avec le dos de ma mains.
Il posa sa mains sur ma joue et me força à le regarder dan les yeux.
- Mitsuki je suis ton professeur de littérature... mais avant tout je suis un homme. Je l'avoue, je me suis laissé allé à mes sentiments en te fréquentant en dehors de cours...
Attendez, je ne rêvais pas ?! Mr Ojou venait bien de dire qu'il avait des sentiments pour moi. Je fus abasourdie par cette nouvelle. Je me mis à bégayer des choses incompréhensibles avant de me coller d'avantage à lui. Je me cachais contre son épaule et fermais très fort les yeux.
- Je... je vous aime Mr Ojou !!!
Je sentais ses épaules s'affaisser mais j'étais lancée.
- Depuis ce jour où je suis arrivée en retard en classe, depuis l'instant où j'ai posé mon regard sur vous je suis tombée amoureuse ! Vous voire chaque jour suffisait à me rendre heureuse, vous êtes la personne qui rempli mon cœur gelée d'amour et de chaleur. J'ai tellement souffert du fait que vous soyez mon professeur et moi votre élève, mais en même temps je vous admire tellement ! Vous écouter en cours est passionnant, vous me fascinez, je suis simplement folle de vous !
Mr Ojou me décolla doucement de lui et son regard était plein de passion mais il bascula lentement vers un regard emplit de tristesse. Mon corps tout entier tremblait.
- C'est bien ce que je pensais... Dit-il tristement.
Je mordais ma lèvre, pourquoi me regardait-il ainsi...?
- Mitsuki, je suis ton professeur principal ne l'oubli pas... À vrai dire j'avais remarqué depuis un moment tes sentiments pour moi et je me suis mis à en développer de l'intérêt pour toi au début. J'ai voulu en savoir plus sur toi mais je me rends compte que tu aime ton professeur, Mr Ojou, pas Ayato. Le truc c'est que j'ai également développé des sentiments pour toi...
Mon cœur se serra doucement et je replongeais ma tête contre son épaule.
- Non non non ! Je suis amoureuse de toi Ayato.
Il me décollait toujours avec douceur tandis que je serrais très fort mes poings contre ma poitrine.
Il me sourit toujours tristement et se leva avant de passer une main dans ses cheveux blonds.
- Tu devrais rentrer chez toi, il se fait tard.
-Non explique moi ! Qu'est-ce qui ne va pas ? je peux faire n'importe quoi pour te plaire. Disais-je suppliante.
Il fronça les sourcils.
- Tu ne m'as pas écouté tu me plais déjà mais je suis ton professeur c'est tout simplement impossible c'est tout.
- Je peux arrêter le lycée !
- Ne dis pas n'importe quoi ! T'es études sont plus importante, tu te comporte comme une enfant là Mitsuki ! Me dit-il agacé.
Ses mots me firent mal au cœurs, pour moi rien n'était plus important que mes sentiments pour lui, et lui il les écartait d'un simple revers de la main sous prétexte que j'étais son élèves. Je m'en fichais de l'école moi... tout ce que je voulais c'était être avec lui.
Il s'adossa au mur en regardant le sol. Il ne parlait plus. Je resta cinq bonnes minutes assise sur le canapé à fixer un point invisible. J'avais si mal au cœur. Je me levais lentement, Ayato me suivis du regard impuissant, je pris mes affaires et me retournais vers lui espérant qu'il me retienne, mais rien. Il se contenta de me regarder avec peine tandis que je quittais son appartement. Il neigeait dehors, depuis quand ? Ça je ne le savais pas et à vrai dire je m'en fichais. Je déambulais jusqu'à la maison de Kyosuke où j'avais été inventée à la base. La maison était éclairée et le musique était très forte. Je m'appuyais contre le portail le et sonna sans faire exprès. Mes yeux commençaient à se brouiller de larmes. Pourquoi dans ma vie, tout était toujours si compliqué ? Pourquoi n'avais-je pas le droit au bonheur moi aussi ?
- Mitsuki ?
Je levais la tête vers la personne qui m'avait appelé.
Je ne distinguais même pas le visage mais reconnus la voix de celui qui apaisait toujours mon cœur meurtri.
Je me laissais tomber dans ses bras. Je m'y sentais si bien alors je me laissais aller, je laissais évacuer toute les larmes que j'avais gardées tout ce temps.
Mes pleurs était mélangés à des cris de temps à autres çà faisait tellement de bien, je voulais qu'il sache... ce soir je voulais seulement que Mr Ojou sache que je l'aimais putain.
- Je t'aime !!! Criais-Je a m'en briser les cordes vocales.
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