Chapitre 2
Pdv Haru :
Je marchais dans les longs couloirs de mon nouveau lycée.
La réunion de bienvenue venait de se terminer et nous avions chacun été mis au courant da notre classe.
Pour ma part, j'étais en seconde Année B.
Je n'avais pas fais attention à qui il y avait dans ma classe et pour tout dire, je m'en fichais complètement. Après tout, je n'étais pas là pour me faire des amis...
J'arrivais en classe, donc, je retirais mes écouteurs de mes oreilles et regardais un peu la tête de me camarades. Je ne connaissais personne.
La sonnerie retentis et les gens s'installèrent à des places, parfois seul, parfois avec leurs amis.
Je m'installais dans le fond de la classe et regardais par la fenêtre. Une jeune fille courrait dans la cour, je n'eus pas le temps de la détailler puisqu'elle se précipitait dans le l'école.
Encore une retardataire me disais-je en soupirant.
Le professeur entra, un homme, la vingtaine, les cheveux blond un peu mal coiffés mais avec du style. Il avait des lunettes et un air joyeux sur le visage.
- Je suis Mr Ojou votre professeur principal. Dit le jeune professeur.
Il eut à peine ouvert la bouche que les filles rougissaient déjà.
Sans prétendre avoir des attirances pour la gente masculine, je pouvais avouer que Mr Ojou avait du charme. Il était grand et même à travers sa chemise blanche on pouvait facilement distinguer sa musculature prononcée avec parcimonie.
Tandis que je mattais en quelque sorte le prof, la porte s'ouvrit avec fracas. Une fille avec les cheveux noirs entra dans la salle essoufflée. Elle venait de courir. Sa tignasse était devant son visage et ce fut qu'une fois qu'elle cala une mèche de ses cheveux ébènes derrière son oreille que je vis ses yeux gris persans.
Je l'a reconnu immédiatement, c'était la fille de ce matin, celle avec le visage gelé.
Je l'avais déjà retrouvé.
Elle qui m'intriguait, elle qui semblait être comme moi.
Elle s'excusait de son retard auprès du professeur en souriant et en se grattant la tête.
Son excuse était la suivante.
- Excusez moi monsieur, j'étais avec un petit chat dans la cour et je n'ai pas vu le temps passé haha. Disait-elle en d'un air jovial.
La classe se mettait à rire et elle avec tandis que ma mâchoire se serrait.
Je m'étais trompé.
Elle n'était pas du tout comme moi, elle riait, souriait, était joyeuse !
Je ne savais pas trop pourquoi, mais cela m'énervait. Son beau visage impassible de ce matin était désormais déformé par des sourires.
Je tournais la tête pour ne plus soir ça. Moi qui croyais que j'avais enfin trouvée une fille intéressante, j'étais déçu...
Mr Ojou lui dit de ce placer à côté de moi. Elle m'avait reconnue je crois car elle me fixait sans la moindre retenue, alors je fis de même.
C'était assez tendue entre nous, il y avait quelque chose qui m'agaçait chez elle, c'était le fait de ne pas savoir quel était son vrai visage.
Cela m'avait perturbé tout le cours et je préférais regarder par la fenêtre en réfléchissant à comment j'allais faire pour déceler sa vraie nature.
Pdv Mitsuki :
Je me faisais réveiller par la sonnerie qui retentissait.
Je regardais tout autour de moi, il y avait plus personne dans le gymnase. Tout le monde qui était venus assister à la réunion de bienvenue était parti.
Je m'étirais avant de me lever, prendre mon sac et de marcher.
Cette cérémonie était tellement ennuyeuse que je m'étais assoupie. Mais, elle m'avait permise de voir qu'aucun de mes anciens camarades ne fréquentait mon nouveau lycée, comme ce que mes parents avaient convenu avec mon ancien établissement.
Il n'y avait plus personne dans la cour alors je me mis à courir.
Je savais que j'étais en seconde année B et que ma classe se trouvais au premier étage.
Je me ruais dans le bâtiment et gravis les marches à vitesse grand V.
J'étais en retard mais pour couronner le tout, une fille me rentra dedans.
On tomba toutes deux dans l'escalier. Je me relevais instantanément après ma chute et la fusillais du regard.
Cette cruche rousse, dans sa chute avait éparpillée toute mes affaires par terre. Je m'accroupissais donc pour les ramasser.
Quand à elle, elle se frottait les fesses et ouvrait ses grand yeux verts.
En me voyant elle se mit à rougir et m'aida à ramasser ses dégâts.
- J...je suis désolée ! S'exclama-t-elle confuse.
Je me contentais de la regarder du coin de l'œil sans lui adresser le moindre mot.
L'orque nous arrivâmes à tout remettre dans mon sac, je me remis à monter les marche et elle à les descendre.
Si elle allait au rez de chaussé cela voulais dire que c'était une troisième année.
Intéressant.
Je gardais son visage en tête puis j'arrivais devant ma salle de classe en courant.
Je rentrais en trombe et tout le monde me regardait.
Génial!
J'inspirais profondément et affichais mon air le plus enjoué possible. Pour faire semblant, j'étais une championne.
- Excusez moi monsieur j'étais avec un petit chat dans la cour et j'ai pas vue le temps passée haha.
La classe se mit à rigoler et je fis de même, le prof aussi riait.
Je le regardais, ses cheveux blonds étaient légèrement décoiffés, il était grand avec des yeux bleus et un visage angélique.
Je balayais de nouveaux la classe dû regards et là nos regards se croisèrent, un coup d'électricité traversa mon corps, ma respiration se fit saccadée, pour la première fois je ressentis quelque chose, pour la première fois ma poitrine se contractait et se décontractait au rythme frénétique de mon coeurs qui battait.
J'étais tellement décontenancée que je mis du temps à réaliser que le jeune et beau professeur me pointait du doigt une place dans le fond. Juste à côté de ce garçon que j'avais vu avant de rentrer dans l'école.
Je le regardais et mes yeux s'écarquillèrent. Ces cheveux de couleur ébènes, ce regard gris ténébreux et cette allure nonchalante, j'aurais pu le reconnaître en mille.
C'était ce garçon si spécial.
Je m'asseyais près de lui sans le lâcher du regard, il faisait de même.
Une sorte de tensions s'installa très rapidement entre nous. Je ne savais pas vraiment comment décrire là chose, mais c'était comme si l'on venait de placer deux aimants négatifs l'un à côté de l'autre.
Aucun de nous deux n'adressa la parole à l'autre pendant tout le cours.
Il avait regardé par la fenêtre pendant une heure et je sentais une certaine hostilité émaner de lui, ce qui suscitait ma curiosité, il était... Différent de tous les autres.
Le temps me parut passer à une vitesse folle, après tout, Mr Ojou était particulièrement fascinant. Il était légèrement maladroit mais adorable. Malgré l'intérêt que je portais à son cours, il était difficile pour moi de faire abstraction de mon cour qui battait à la chamade depuis le début du cours.
J'étais réellement comme comme un moustique excité par la lumière.
Plus que mon coeur, mes poils de hérissaient et ma respiration s'accélérait sans relâche.
J'osais à peine croiser son regard désormais par peur de perdre tout contrôle.
Oui c'était ça, il me faisait perdre le contrôle de mes émotions.
La sonnerie retentissais.
Tout le monde sortait et j'étais la dernière à ranger mes affaires.
J'étais donc seul avec Mr Ojou, j'avais comme une sensation étrange dans le ventre du fait que nous soyons tout les deux dans la même pièce.
Il rangeait lui aussi ses affaires et sorti de son sac un bento fait maison.
Mon corps se crispait.
Étais-ce sa femme qui lui avait préparé ?
J'avais envie de préparer un bento pour un homme que jamais moi aussi.
Je fixais le bento avec l'envie incontrôlable de le balancer par terre mais...
- Mince j'ai oublié de mettre mes baguettes en le faisant ce matin... murmura le beau professeur.
Je soupirais de soulagement et immédiatement, je fouillais au fond de mon sac en m'avançant vers lui.
J'avais toujours deux paires de baguettes. Je lui tendais alors ma paire supplémentaire toute tremblante et en regardant le sol.
Mais qu'est-ce que qu'il m'arrivait à la fin ?
- Ho vous en aviez en trop Mlle Furude ?
- O..oui j...je p..prenez les !! Dis-je en lui mettant dans la main avant de courir hors de la pièce.
Je courais à toute vitesse dans les escaliers. J'arrivais au toilettes pour filles toute essoufflée et me penchais pour me tenir au lavabo. Je respirais très fort, mon cœur battait si fort que ça en devenais douloureux. Ces yeux si particuliers ... j'avais l'impression que lorsque je fermais les miens, il se posaient sur moi. Sur mon corps... que m'avait il fait à la fin ?
- MERDE !!
Je relevais la tête pour voir mon reflet dans le miroir, j'avais les joues toutes rouges et je me sentais fébrile. Était-ce un coup de foudre ?
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