Pdv Haru :

Shin se réveilla en panique, son visage était terrifié, des gouttes des sueurs perlaient sur son front et ses yeux étaient explosés de fatigue. Je m'accroupissais lentement en soupirant et commençais à défaire les liens de ses jambes. Les noeuds étant bien serrés, me donnaient beaucoup de mal pour les défaire. Puis je lui retirais l'énorme bout de scotch sur sa bouche. Il se mit à brayer. Sa voix était insupportable.

- La ferme ... Disais-je las.

Il me fusilla du regard.

- Tu te fous de moi ?! Je viens de me faire kidnapper !
- Ouais et moi je t'aide alors ne me casse pas les oreilles.

Je l'aidais à se relever et le retournais pour commencer à défaire les noeud à ses poignets.
Shin cassa le lourd silence qui s'étaient installer.

- Pff quand je pense que j'allais tranquillement voire ma copine !

Je m'arrêtais de retirer ses liens et commençais à bouillir intérieurement.

- J'allais enfin me la faire c'est trop con !

Un vive d charge électrique parcourut mon corps. Ce qu'il venait de dire me fit l'effet d'un séisme. Lui, coucher avec Mayumi ? Je ne pouvais pas l'accepter !

- Bon dépêche toi avant que ta folle de copine ne revienne ... Me dit il avec un air condescendant.
- Respecte Mayumi espèce enfoiré !

Il se retourna et me regarda comme si ce que je venais de dire était idiot.
Je serrais les poings pour éviter de lui foutre dans la gueule.
Sa voix raillante me sorti de me gonds.

- Elle ?! Elle a refuser que je la touche hier alors je l'ai plaquée... j'aime pas les filles coincées alors je suis aller voir ailleurs. Dommage parce qu'elle était super bonne.

Mon sang ne fit qu'un tour dans mes veines et je lui décrocha une droite. Il fut propulsé en arrière et se cogna contre le mur en bois du cabanon.
Le taper avait évacuée une infime partie de ma rage.

- Tu fois quoi ?! Cria-t-il.

Je ne daignais même pas lui répondre et le soulevais à un bras. Je plongeais mon regard glacial dans le sien.

- Comment t'as pus lui faire ça ?! Poser tes mains dégueulasses sur...sur... ! Et puis la...!

Un sourire narquois se dessina sur ses lèvres, suivi d'un petit rire moqueur.

- Tu es amoureux d'elle c'est ça ? Hahaha !

Je re serra ma prise sur son col et le plaqua violemment contre le mur.

- Pfff aller fais pas le con ! laisse moi maintenant je t'ai dis tout ce que j'avais à dire.
- Je vais te tuer... Dis-je t'une voix presque tremblante par la colère.
- Toi ?! Tu ne me fera rien.

Je le frappa au ventre pour le faire taire. Son air supérieur commençais sérieusement à me fatiguer. Et surtout je ne pouvais pas lui pardonner qu'il se soit jouer de Mayumi... J'enrageais.
Tout à coup son visage se décomposa et il se mit à gesticuler dans tout les sens.

- Vite !! Détache moi !! S'il te plaît !!

Un grincement se fit entendre, la porte qui était entre ouverte s'ouvrit complètement laissant apparaître Mitsuki habillée d'une robe blanche avec une paire de ciseaux. Elle avait le regard vide de nouveau.

- Je comptait me couper les cheveux mais je pense que je devraient te couper la langue à la place vermine... Tu me casse les oreilles. Dit elle d'une voix monotone en ouvrant ses ciseaux.

Shin dégluti et ferma sa bouche pour la première fois. Il faut dire que Mitsuki dégageait une aura froide et sombre, même moi cela me surpris. Elle se tourna lentement vers moi et me tendis les ciseaux avant de me chuchoter à l'oreille.

- Pense à ce que Mayumi à dû ressentir lorsqu'il l'a toucher... pense à son regard remplis de vice et ses mains transpirantes sur sa peau douce...

Je frissonnais en imaginant la scène. Je ne pus voire le sourire malsain de Mitsuki à ce moment car j'avais le regard rivé sur Shin.

- Elle a été souillée... elle a dû beaucoup pleurer après ça.
- Elle à pleurer...? Dis-je d'un murmure en direction de Shin.

Celui-ci s'affola. Il détourna le regard.

- Je...je n'en sait rien, elle est tellement sensible aussi...

Je pris sa tête et la cogna contre le mur.

- Sensible ?! On va voire à quel point tu es sensible toi !!!

Mitsuki soupirait derrière nous, je me retournais et la fusilla du regard à son tour.

- T'as quoi toi ?! Lui dis-je sèchement.
- Tu me fais de la peine à perdre ton temps avec lui... Il ne mérite pas de vivre il a sali la fille que tu aimes.

Avais-je le droit de décider si il avait le droit de vivre ou non ? Sur le coup je ne pouvais pas réfléchir et les avances de Mitsuki me tentaient énormément. Je le lâchais néanmoins, il s'écroula au sol et toussa. Je posais mes mains sur mon visage et marchais quelques pas.

- Haru... implora Mitsuki.
- La ferme ! Laisse moi ! Laisse moi réfléchir.
- Ne réfléchi pas idiot !! Cria-t-Elle.

Shin rampait jusqu'à la porte mais Mitsuki marcha sur ses doigts avec son talon. Il se mit à crier.
Il nous fusilla du regard les larmes au yeux.

- Je vais vous dénoncer bande de monstres ! Matsumoto, Mayumi ne voudra jamais de toi !!! Cria Shin.
- C'est ce que tu veux ? Chuchota Mitsuki.

Ils me rendaient fou tout les deux.

- LA FERME !!!

Pdv Mitsuki :

Haru saisit une pelle et tapa les jambes de Shin puis sur tout son corps. Cela me procurait une certaine satisfaction de le voire se tordre de douleur. J'avais l'impression de me revoir enfant lorsque je maltraitait des insectes.
Oui il était recroquevillé comme eux. Haru aussi semblait aimer ça car il frappait de plus en plus violemment sur le corps boursoufflé de Shin.
Je m'adossais à la porte fermée du cabanon et regardais un objet brillant sur le sol. C'était la paire de ciseaux que Haru avait laissé tombé, Shin s'étant libéré les mains la saisit et la planta dans le mollet de mon ami. Son pantalon d'uniforme s'imbibait de sang. Je ne sais pas ce qui se passa en moi mais cela me serra le cœur et développa un excès de colère.
Haru se recula et compressa sa plaie. Je me précipitais vers lui pour le soutenir, tandis que Shin le regard plein de haine allait lui en asséner un deuxième coup. Je saisis la pelle dans les mains d'Haru et tenta de frapper notre otage mais il esquiva et me l'arracha des mains. Haru se jetta sur lui mais Shin lui frappa la tête avec la pelle, Haru tomba au sol. Je profitais d'un manque d'attention de Shin pour tenter de lui mettre un coup de poing dans les côtes mais il para le coup, me projeta contre le mur et planta les ciseaux à quelques centimètre de la tête. Son regard était glacial mais le miens aussi.
Un sourire malveillant se dessina sur ses lèvres. Il me tenait les mains plaquer au dessus de la tête et me regardait comme comme un objet.

- Tu es temps en manque que ça ? Répliquais-je dédaigneusement.
- Je vais faire taire cette bouche trop bavarde en l'embrassant.
- Fais ça et je t'arrache la langue avec les dents.

Il rigolait et saisit les ciseaux puis coupa une bretelle de ma robe. Cet idiot était tellement il absorbé par le faire de couper ma robe en morceau qu'il n'avait par remarquer Haru derrière lui qui s'apprêtait à la frapper avec un marteau. Malheureusement il marcha sur un outil et Shin se retourna. Je ne pouvait pas rester sans rien faire, je flanqua un coup de genoux bien placer entre les jambes de ma proie, alors Haru, dans un excès de rage pris son élan et frappa le crâne de Shin de toutes ses forces avec le marteaux. Du sang gicla tandis qu'il s'écroulait au sol. Je tombais au sol et regardais Haru.
Il laissa tomber le marteaux par terre et respira de manière saccadée en regardant ses mains.

- Merde...merde ! Cria-t-il.

Il paniquait. Je me levais et m'avançais vers lui pour tenter de lui prendre la mains mais il me repoussa et m'assassina du regard.

- Toi... murmura-t-il.
- Haru...
- C'est de ta faute ! Si Mayumi l'apprend elle ne voudra plus jamais de moi !!
- Elle n'en saura rien ...!

Je m'anvançais de nouveau vers lui mais il me poussa de nouveau, je trébuchais sur la pelle et me foula la cheville dessus. Le regard d'Haru était glacial et méprisant.

- Je ne veux plus que tu m'approche Mitsuki. Me dit-il à voix basse.

Je ne comprenais pas son changement d'attitude si soudain. Je voulais me relever pour le serrer contre moi comme il l'avait fait ce matin mais ma cheville me faisait souffrir, je ne pouvais donc pas me relever. J'avais mal, certes mais j'vais aussi très mal au cœur. Ce fut donc ainsi que Haru me quitta et ne m'adressa pas la parole durant près d'un an...