Pdv Haru :

Je me réveillais dans le canapé. Mon corps me semblait peser une tonne, je me levais avec difficulté et m'étirais pour le dégourdir. En faisant un tout sur moi même, je me rendis compte que je n'étais absolument pas chez moi.

- Et merde...

Je posais mon regard sur le canapé et vit Mitsuki recroquevillée sur elle même, je me rappela de la veille.
On avait jouer à notre petit jeu de rôle pour la première fois dans les deux sens, elle était Mayumi et j'étais Mr Ojou, je crois que nous nous étions un peu emballer car nous avions dîner en tête à tête avec un peu de saké. Vous penserez sans doute que je suis un fragile, mais je ne tenais pas très bien l'alcool alors cela ne m'étonnais même pas de m'être assoupi sur place.
Je m'accroupi pour regarder le visage de Mitsuki endormie, cela ne faisait aucun doute, elle n'avait aucun effet sur moi en dehors de son "rôle". Mais au moins ma situation me paraissait moins délicate que la sienne, ma senpai à moi était plus accessible je dirais, enfin si je ne perdais pas mes moyens à chaque fois que mes yeux rencontraient les siens.

- Tu es tout rouge... me dit Mitsuki d'une voix endormie.

Je me relevais lentement et fis mine de ne pas l'avoir entendue. Je me sentais un peu vaseux, une bonne douche était la bienvenue.

- Je peux emprunter ta salle de bain ?
- Quitte à gratter fais le jusqu'au bout... à l'étage première porte à gauche. Me dit elle avec un peu de sarcasme dans la voix.

Je lui souris et elle me le rendis, puis je montais ses escaliers. Je sentis quelque chose vibrer dans ma poche, c'était mon téléphone portable, je le pris et constata que j'avais seize messages de mon père... je ne préfère pas les lire.
Une fois en haut, s'offriraient deux choix.

- Elle à dis première à droite ou à gauche ?

Merde, je ne l'avais pas bien écouté. Je me dirigea vers la droite et tomba sur une pièce qui sentais bon le jasmin, cette odeur c'était celle de Mitsuki, j'allumais la lumière et découvri sa chambre.
C'était une chambre tout à fait normal, bien rangée et moderne, le seul petit hic était qu'il y avait des photos de Mr Ojou placardés sur les murs. Elle était dingue... je pénétrais plus loin dans sa chambre et trouvais son ordinateur allumé. Une petite voix intérieur me dit de ne pas faire ce que j'allais faire mais j'étais bien trop curieux. Elle n'avait même pas mit de mot de passe, et son navigateur était ouvert avec plusieurs pages plutôt étranges. Il y avait les profils face book de Mr Ojou et Mlle Kanai, ainsi que d'autres infos les concernant. Je cliquais sur la dernière fenêtre ouverte et y découvri la recette d'un poison à mettre dans des aliments. Je me levais et me regardais dans la glace. Je soulevais mes paupières, elles étaient d'une couleur normal, je tirais la langue pour l'examiner, je ne semblait pas malade ni intoxiqué. Je me dépêchais de sortir de là et d'aller à la salle de bain, je ne voulais pas qu'elle sache que je m'étais introduis dans sa chambre.
Tandis que je me glissais sous la douche j'entendis la petite voix de ma camarade depuis le rez de chaussé.

- Haru je me douche en bas mais il faut qu'on se dépêche il est 8h15 !
- Quoi ?! Deja ! Criais-je en accélérant.

Après m'être douché en quatrième vitesse, je ne pris même pas la peine de finir de me sécher les cheveux, et rejoignis Mitsuki en bas. Je vis deux bentos posé sur la table et soigneusement emballés. Je déglutis, il y en avait un pour moi donc. Étrangement je n'avais pas confiance.

Pdv Mitsuki :

J'avais fini de me préparer et j'allais dans la cuisine pour y prendre les bentos avant de partir, je découvri Haru qui était planté comme un poteau. Je passais à côté de lui et pris le repas de ce midi.

- Hey j'en avait trop alors je t'en ai fait un. Ne crois pas que je vais te faire la cuisine tout les jours...
- Hum de toute façon j'en ai pas spécialement envie... me dit il froidement.
- Ingrat. Dis-je sèchement.

On sorti de la maison pour aller à l'école. Une fois arrivé on aperçu Kyosuke qui nous évitait, Haru soupirait. Je me contentais de le regarder, mais au loin je vis mon senpai, et mon visage l'illumina. Haru continuait de marcher mais moi je m'arrêtais quand soudain, j'entendis une voix aiguë et agaçante.

- Takumiii ! Cria Mlle Kanai.

Elle passa à côté de moi par derrière et l'espace qu'un instant je crus la voir me faire un petit sourire mesquin. Je la fusillais du regard. Elle alla à la rencontre de Mr Ojou et lui fit un très beau sourire.
Ce qui venait de ce passer à l'instant, son petit sourire à ma destination était bel et bien provocateur.
Elle avait dû se rendre compte de mes regards pour mon senpai... Elle savait ! Je serrais les poings et frémi. Je comptais opérer avant la réunion des délégués mais je ne pouvais pas, je ressentis la même pulsion meurtrière que la veille. J'avais passé une partie de la nuit à concocter un poison permettant de mettre quelqu'un dans le coma pour 10h, j'avais pris du temps à trouver cette recette, pendant que Haru était soule. La sonnerie retentis et avant que les deux jeunes professeurs ne partent je me dirigea vers eux avec un de mes faux sourires dont moi seul connaissais le secret.

- Mlle Kanai, j'aimerais vous demander quelque chose.
- Mlle, la sonnerie à retentis vous êtes en retard. Me dit elle en souriant.

Tsss qu'elle relou, il fallait que je l'amadoue, peu être que quelques larmes pouvaient faire l'affaire...?

- Je... j'ai vraiment besoin de vous. Je ne sais pas à qui parler... vous êtes la seul femme qui me paraît gentille ici, et je ne peux pas parler de ça a un homme... Dis-je en remplissant mes yeux de larmes.
- Heu... je...je vous laisse Mesdemoiselles ! Dis Mr Ojou gêné en partant.

J'attendis de ne plus le voir et repris mon visage neutre. Je me tournais vers cette très chère Mlle Kanai elle regardait son téléphone portable, je grimaçais. Elle m'énervait au plus haut point. Je m'avançais vers elle avec l'envie de l'étrangler au bout des doigts.
Nous étions seules, j'aurais très bien pus lui exploser le crâne par terre mais j'avais un tout autre plans.
Je lui raconta un vieux bobard qu'elle avala comme un comprimé, ensuite je lui offrit un de mes gâteux, bien sur empoisonné, elle s'évanouie et je la traîna dans dans un buissons épais.
Je n'avais plus qu'à attendre ce soir, en se réveillant elle allait être dans un état second, apathique, comme si elle était bourré. Je pourrais la ramener chez moi ainsi.
Je fus pris d'un fou rire de dingue. Mon plan était parfait !