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Chapitre 21 : L'oiseau fait son nid

  Le repas était des plus animés, Shino et Gaara nous avait rejoint, sans doute attirés par les bonnes odeurs qui avaient elles-mêmes poussé mon estomac à crier famine. Par ce froid, rien ne valait un bon repas chaud et copieux entouré d'une bande de joyeux lurons. Mes oreilles ne me remerciaient sans doute pas, ni mes abdominaux d'ailleurs mais mon esprit et mon coeur eux, atteignait le nirvana.

Alors que je me remettais d'un énième fou rire partagé avec Ino, je vis du coin de l'oeil Shikamaru me faire signe et je me rappelais subitement du petit comprimé qu'il me fallait avaler le plus discrètement possible. J'extirpais minutieusement et l'air de rien la plaquette d'alu glissé dans ma poche puis en perça une capsule le plus doucement possible pour en attraper le contenu. Mais ça c'était sans compter mon voisin et son ouïe de chauve-souris mutante.

- T'es malade ? s'enquit Kiba, sans discrétion aucune.

Et voilà, j'aurais pu le faire disparaître directement de ma main à la Houdini que quelqu'un s'en serait quand même aperçu. La question, un poil brayée eu le don d'attirer l'attention de la tablée sur moi. Pour une fois que j'ai l'air plus intéressante que le contenu de leur assiette, il a fallu que ce soit ce moment.

- C'est... ma pilule, balbutiais-je avant de l'avaler précipitamment.
- Depuis quand t'es sous pilule toi ? demanda soudainement Tenten avant qu'une étrange étincelle illumine son regard. Oh...

Pitié, ne me dite pas qu'elle pense à ce que j'ai peur qu'elle pense... Le regard de la brune passa brièvement sur Sasuke qui fronça les sourcils, se demandant certainement ce qu'il avait avoir avec les élucubrations secrète de notre amie.

- Tenten je sais très bien ce qui te trotte dans la tête et oubli-moi ça immédiatement ! C'est juste pour... un problème qui ne concerne absolument pas les mâles de cette table.
- Mais oui darling. Tu sais, tes joues sont un détecteur de mensonge particulièrement efficace, marmonna Ino.

C'est décidé, je change de meilleure amie, Temari fera parfaitement l'affaire.

- C'est pas grave tu sais, mieux vaut des hormones de synthèses qu'un chiard dans les bras au bout d'une nuit de batifolage et de neuf mois de galère, renchéri cette dernière.

Mes meilleures amies tombent comme des mouches ce soir. Pourquoi s'acharnait-elle tellement sur le côté contraceptif de la chose ? Et pourquoi ai-je écouter l'idée d'Itachi aussi ? Je lançais un regard furibond à celui-ci qui me répondit par un discret signe de main, accompagné d'un sourire des plus hypocrite. Oh seigneur !

- Mais puisque je vous dis que... Oh et puis crotte, abdiquais-je finalement.
- Je me disais bien aussi que t'avais pris des seins...
- Tenten !

Bien heureusement pour ma pomme, les divagations de mes « amies » durent passer bien au-delà de la compréhension masculine puisque l'attention dévia de ma personne pour se reporter sur les discutions précédemment interrompue. Bon, au moins personne n'avait contredit mon mensonge maladroit.

Ino me donna de léger coup de coude pour attirer mon attention et désigna d'un vif mouvement de tête l'autre côté de la table. Je jetais alors un coup d'oeil à Tenten. Malgré sa petite participation habituelle, elle semblait bien moins énergique que d'ordinaire. Encadrée par Hinata et Shino la brunette ne prenait part à aucune conversation. Son regard noisette tombait sur son assiette pourtant toujours bien remplis et un air stoïque fermait son visage d'ordinaire si lumineux.

- Toi aussi ça t'inquiète ? me souffla ma voisine.
- C'est plus de l'inquiétude là, elle me fait carrément flipper. Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Elle est à trois kilomètres de Neji et Lee.
- Pourtant je n'ai entendu aucune dispute, ajouta Temari assise à la gauche de la blonde.

Hinata risqua un coup d'oeil en direction de notre amie puis leva un regard interrogateur sur nous. Visiblement l'attitude maussade de Tenten était un mystère pour tout le monde.

- Vous croyez que son père à quelque chose à voir là-dedans ?
- Oh je vous jure que si ce sale type se cache sous cet air là, j'en fais de la charpie !
- Bon, je crois que ça mérite un petit regroupement ce soir.

Un hochement de tête décidé confirma cette idée. Le plus dur serait d'attraper Tenten... Notre amie avait une surprenante faculté d'esquive lorsqu'il s'agissait de résoudre ses problèmes.

❈❈❈

J'avais attendu ce moment des heures durant... Que dis-je ? Des jours ! Des semaines !Depuis qu'Hinata nous avait confirmé nos petites vacances montagnardes en fait. Je m'immergeais jusqu'au épaule dans l'eau chaude, lâchant un long soupire d'aise. La piscine du chalet avait enfin atteint la température requise en ce temps glaciale et j'avais eu la chance d'être la première à m'en rendre compte. Non chloré, le liquide me permettait bien plus d'aisance que dans un bassin municipal et je m'amusais donc de quelques nages, des plus protocolaires au plus approximatives. Ma maladresse et mon manque de technique devait rendre mes jeux d'eau bien ridicule d'ailleurs.

- Tu embrasses bien, pour le reste il va te falloir un peu d'entrainement...

Je ramenais ma chevelure trempée en arrière pour dégager ma vue et aviser la compagnie que je n'avais pas entendu arrivée. Pourtant Sasuke était déjà plongé dans l'eau à m'observer d'un air amusé. Sa remarque fit écho à l'un de mes souvenirs les plus déstabilisant et je lâchais un ricanement nerveux tandis qu'il m'approchait..

- Je ne te savais pas rancunier.
- Si peu.

Nous n'avions pas eu beaucoup de temps pour discuter tous les deux et c'était bien la première fois que nous nous retrouvions en tête à tête depuis la soirée caritative de ses parents. Et dans ce lieu, ô combien silencieux, alors que la faible lumière des leds immergés traçait de mini aurore boréale sur les murs de la pièce, l'atmosphère profondément propice au rapprochement déclencha un réflexe incontrôlable : mon anxiété donna quelques coups de pression à mon pauvre petit coeur et j'eu bien du mal à me rappeler le bien fondé de mes nouvelles résolutions.

Je ne suis pas téméraire, avouons-le. Et ma première réaction sera toujours la fuite, ou, à l'oral, le changement de sujet furtif et faussement nécessaire.

- Dit, Neji ou Lee ne t'aurais rien dit de particulier au sujet de Tenten ?
- Non, mais ça fait longtemps que nous n'avons pas discuter. Un problème ?
- Elle a l'air nerveuse et maussade. Je n'aime pas la voir comme ça et je ne sais pas ce qu'il se passe. J'aimerais qu'elle n'hésite pas tant à me dire ce qui ne vas pas, c'est frustrant.

Bien que mes sentiments ainsi exprimés aient tout de sincère, je fus surprise du scepticisme qui apparut dans le regard de Sasuke. Il ne croyait tout de même pas que je mentais sur un sujet comme celui-là ?

- Quoi ?
- On a exactement les mêmes inquiétudes.
- Tu avais aussi remarqué le comportement bizarre de Tenten ? m'étonnais-je.
- Non, j'ai remarqué ton comportement bizarre. Et j'aimerais que tu n'hésites pas tant à me dire ce qui ne va pas.

Mouchée. J'avoue bien volontiers être tombé dans le piège sans la moindre méfiance. Je n'étais pas tant surprise que Sasuke est relevé mes agissements changeant de ces derniers temps et puis je m'étais tout de même à moitié effondrée entre ses bras mais je ne pensais pas qu'il serait apte à jauger aussi efficacement la gravité de mon trouble. Dans ma petite caboche, le moment où Sasuke viendrait m'acculer pour que je réponde de mes cachoteries était bien bien loin et me laissait le temps d'organiser mes aveux. Je suis naïve... et un peu prétentieuse aussi.

Vexée de m'être fait ainsi avoir et de l'échec de ma diversion, je me renfrognais, répondant au brun d'un ton un peu trop acerbe.

- Ce n'est pas de moi qu'il s'agit pour le moment.
- Il ne s'agira jamais de toi, à n'importe quel moment, tu fais toujours passer les moindres problèmes des autres avant les tiens. Et pourtant t'as l'air d'en avoir de gros.
- N'exagère pas.
- Je n'exagère pas. Par exemple, c'était quoi ce médicament ? Et ne me ressort pas la vieille excuse que t'as suggéré mon frère, d'ailleurs depuis quand tu écoutes ses idées foireuses ?

Alors là c'était la question de l'année. J'imagine que sous la panique m'ont cerveau n'a rien trouvé de mieux pour s'en sortir que le suicide de ma crédibilité.

- C'était... un doliprane, improvisais-je.
- Tu me prends souvent pour un con mais là tu bats un record.

Et je vous jure que pour une fois ce n'était pas intentionnel. J'en avais eu des idées merdiques, des excuses complètements foireuses, mais en ce moment, je renforçais ma collection à la vitesse d'un TGV sous extasie. Je me fatiguais moi-même, c'est pour dire. Visiblement frustré, Sasuke me dardait de son regard réprobateur et je le sentis sur le point de lâcher son éternel soupir d'agacement. J'avais un peu pitié de lui. L'analogie avec laquelle il m'avait mise au pied du mur résonnait d'une façon particulièrement efficace en moi. Et si j'avais du mal à encaisser le silence de Tenten et mon ignorance, alors je n'osais imaginer l'irritation de mon meilleur ami.

- Ne deviens pas grognon comme ça, le morigénais-je en lui passant la joue comme à un enfant boudeur.

Il attrapa ma main pour se libérer de ma taquinerie et la garda bien précieusement en sa possession.

- Je ne suis pas grognon, je suis déçu.

Ce dernier mot me pinça inévitablement le coeur. Je ne voulais pas qu'il pense que je ne lui faisais pas confiance, qu'il doute de l'importance que sa petite personne avait pour moi, mais comment lui expliquer que le problème était tout autre sans me vendre ?

- Sasuke, il n'y a rien d'alarmant, je t'assure.
- Rien n'est jamais alarmant avec toi.
- Bien sûr que si ! Ton démoniaque sex appeal est alarmant par exemple...

Je me statufiais subitement face au regard particulièrement perplexe du brun. Une minute... Je crois que mon cerveau vient de s'emmêler les pattes dans le traitement des données.

- T'étais pas censé le dire à voix haute n'est-ce pas... ? devina-t-il, désabusé.

Il allait vraiment falloir que je sabote la liaison qu'entretenait ma caboche avec mes cordes vocales, je n'avais jamais autorisé leur émancipation. Il m'attira finalement contre lui d'une pression sur mon poignet toujours otage et dû certainement se brûler au contact de ma peau en total hyperthermie. C'est que ça faisait pas mal monter la température une telle proximité avec le diable.

- Alarmant donc... repris le dit « diable » d'un ton narquois.
- Oui bon ça va, tu vas pas rameuter ta suffisance par-dessus le marché ! rétorquais-je, piquée au vif.

Oh puis zut ! Ce n'était pas comme si je n'avais pas encore posé la carte de l'intérêt sur la table. Ma main libre agrippa sa nuque pour me permettre d'atteindre ses lèvres fendues d'un rictus insupportable, et je senti ses doigts prudents s'installer sur ma hanche. Je ne pouvais toujours pas réfuter l'agréable d'un baiser avec Sasuke mais l'échange m'animait pourtant d'un sentiment étrange, indéfinissable... Je me sentais en proie à une sorte de timidité qui me prenait autrefois, au-devant de l'inconnu, lorsque je ne connaissais pas encore tous les interdits moraux que l'on enseigne aux enfants. C'était peut-être la question que me posait mon inconscient : Est-ce que mes interactions intime avec un homme identifié comme mon meilleur ami depuis des années étaient moralement acceptable ? Et est-ce que Sasuke ressentait cette même impression étrange ?

- C'est quand même un peu...

Une masse indéfinissable plongea brusquement dans l'eau, nous aspergeant au passage et avortant ma remarque sans ménagement. Une seconde l'imita sans plus tarder, et des remous ainsi provoqué émergèrent Kiba et Naruto, le visage égaillé par un sourire des plus hilare.

- Vu !
- Et revu !
- Non franchement y'a pas assez de chambre dans la baraque ? s'exclama Kankurô en débarquant à son tour.
- Oh pitié Kankurô, laisse tes extrapolations tendancieuses en dehors de ça, grognais-je.

Adieux douce quiétude. D'un regard, Sasuke et moi nous mîmes d'accord sur une fuite tactique rapidement exécuté sous les protestations narquoise et railleries des trois garçons. Mes neurones travaillaient d'ores et déjà sur une petite vengeance en bon et due forme tandis que nous montions les escaliers. Fallait peut-être que je me fasse à l'idée de ne jamais être tranquille que ce soit en jouant l'autruche ou en assumant, je comprenais mieux la relation presque bien cachée de Temari et Shikamaru...

Et maintenant ? Quel était la suite du programme ? Une petite discussion au calme ? J'avais de sérieux doute... Est-ce qu'on allait vraiment passer au stade supérieur ? Alors que j'avais déjà du mal à totalement accepter celui des galoches innocentes ? Nous atteignîmes ma chambre et malgré l'assurance avec laquelle je m'emparais de la poignée, je devais avouer qu'en ouvrant la porte, mon geste avait perdu en consistance au profit d'une certaine appréhension soudaine.

- Bon, là au moins on sera tranquille pour un mo...

Je me stoppais net face aux trois paires d'yeux braquée sur moi. Temari, Ino et Hinata, le postérieur confortablement vissé sur mon lit, me fixaient avec autant de surprise que moi. Je crois que j'ai loupé un épisode. La plus âgé de la troupe bondit du matelas pour m'attraper par le bras tout en braquant ses mirettes sur mon voisin.

- Tu peux nous la laisser un instant ?
- Oui, mais....
- Merci ! lança-t-elle en lui claquant la porte au nez.

Bon, bah j'ai la réponse à mes questions anxiogènes.

- Qu'est-ce que c'est que ce délire ? grommelais-je.
- On s'est dit que ta chambre serait le meilleur endroit pour parler tranquillement à Tenten. Mais n'est crainte, on reviendra sur toi et le beau brun juste après, ajouta Temari d'une voix goguenarde.
- Franchement, ne vous sentez pas obligées.
- On l'est pas, rétorqua-t-elle.

J'allais finir par mener une vie d'exile en Hermite dans la toundra sibérienne. Si c'est le seul moyen d'avoir la paix, je vous jure que j'en suis capable... moyennant des vêtements bien chaud et une connexion internet potable. En attendant, je n'étais pas la plus à plaindre. Tenten allait passer à la casserole sans s'en douter le moins du monde et même si j'avais à coeur d'enfin savoir ce qui la perturbait, je ne pouvais m'empêcher de ressentir une pointe de compassion.

- Et comment on l'attire ici ? Elle va flairer l'embrouille à des kilomètres !
- Elle arrive, indiqua Ino en brandissant un mobile dont l'écran affichait un message de Tenten.

Je tâtais soudainement les poches du jeans que j'avais laissé dans ma chambre pour aller faire trempette, sans succès. Non, bon, c'était bien mon portable que détenait ma meilleure amie... Je crois qu'Ino se destine à une brillante carrière de Pic Pocket... Bientôt la porte de la chambre s'ouvrit à la volé sur une Tenten quelques peu essoufflée et franchement irritable.

- Bon, c'est quoi l'urgence mortelle ?

Je subtilisais mon téléphone des pattes d'Ino, non sans un regard réprobateur. Une "Urgence mortelle" ? Sérieusement ? Puis je me portais mon attention sur la brune pour lui répondre.

- L'urgence, c'est toi.

Soudain bien trop méfiante, notre amie balaya notre petit rassemblement de mine grave d'un regard hésitant. Ce fut Temari qui eut sans doute le meilleur des réflexes en allant rapidement fermé la porte derrière Tenten, lui évitant toute fuite irrépressible. Et dire que nos intentions étaient tout ce qu'il y avait de plus pacifique...

- Je suis pas très branchée rituel satanique... grimaça-t-elle.
- Assieds-toi et parle, lui intimais-je.
- Franchement, les filles...

Notre ainée poussa doucement la brunette à s'assoir parmi nous d'une pression sur les épaules et elle abdiqua dans un soupir nerveux. Désormais au centre de notre pseudo demi-cercle pas très géométrique, Tenten ramena ses jambes sur les draps bleus pour s'installer en tailleur.

- Je vous jure que c'est pas la mort. C'est juste... malaisant.
- Raison de plus pour nous en parler. Tu peux pas rester toute seule dans la déprime quand même... tenta Ino.

La brune soupira à nouveau, sans nul doute pour se donner du courage. Elle posa ses yeux de biche sur chacune d'entre nous une dernière fois puis les braquas sur le ciel blanc au dehors, l'armoire de la chambre, le couvre lit, ses mains... La vache, je savais pas ce qu'elle avait à nous dire mais au vu de ses résistances ça devait vraiment pas être joli-joli. C'est qu'elle me ferait presque peur, la petite.

- Bon, vous savez tous que Neji est pour moi ce que Sasuke est pour Sakura...
- Et plus si affinité... ajouta la Yamanaka

Et croyez-le ou non mais mon regard consterné s'abattit également sur elle.

- Elle parle justement du « plus si affinité », lui appris Temari.
- Oh... J'ai pas entendu Sakura râler, ça doit être pour ça.

Mais pourquoi toujours moi ? C'est quoi cette mode de m'entrainer perpétuellement dans leurs délires ? Mes quatre amies portèrent alors brusquement leur attention sur ma pomme avec suspicions comme frappé par l'évidence. Courage, fuyons.

- Continue Tenten, l'encourageais-je de quelques tapes dans le dos pour toute diversion.

Heureusement pour moi, mes gossips du dimanche soir, lâchèrent bien vite l'affaire pour se concentrer sur le problème majeur de notre entrevu. Mon heure viendrait bien assez tôt, il fallait juste que je trouve le parfait subterfuge pour m'y soustraire en toute discrétion. Simuler un malaise peut-être ? Un peu trop simple...

- J'ai appris qu'il avait une petite amie.

Mon attention revint brusquement de mes plans loufoques pour se focaliser sur mon amie. Quoi ?! Non ! Le traitre ! Comment osait-il faire une chose pareille ? C'était comme si Roméo laissait tomber Juliette, que Mr Darcy choisissait Jane à la place de Lizzy, comme si Mickey terminait avec Daisy ! Ça n'avait aucun sens ! Et surtout pas dans le monde féérique de mes spéculations cupidoniennes !

- Aouch, grimaça Temari.
- Tu es sûr de ça ? Je ne suis pas au courant...intervint Hinata.
- Il me l'a dit lui-même, soupira-t-elle le regard piteux.

Le silence raisonna lourdement dans la pièce soudain bien trop blanche et froide à mon goût malgré le bois chaud des meubles. La vache ! Même absent, Neji parvenait à geler l'ambiance ! Et dire qu'on me regarde de travers quand je l'appelle le Prince des glaces...

- Tenten... Je suis désolée, marmonna Ino.
- Non, c'est ma faute, j'aurais dû lui dire les choses bien plus tôt. Et maintenant je suis super mal a l'aise... Comment je suis censé réagir ? Faire comme si de rien n'était ? Tout lui avouer en priant pour que ça ne change rien à nos relations ? Je suis complètement paumée ! Déjà qu'a la base c'est le labyrinthe de Pan la dedans... maugréa-t-elle en désignant son crâne.
- C'est vrai que c'est compliqué, concéda Temari.
- Qu'est-ce que tu ferais, toi, si Shikamaru te disait qu'il s'est trouvé une greluche ? lui demanda la brunette.
- Je l'éventrerais au couteau à beurre.

La phrase marmonnée raisonna un peu trop très clairement aux oreilles de toute l'assemblé et la blonde piqua un far monumental. C'est qu'elle aurait presque oublier le caractère secret de sa relation la petite !

- C'est pas de moi qu'il s'agit ! ajouta-t-elle précipitamment.
- Pourquoi on ne s'est pas trouvé des mecs hors de ce putain de groupe ? grognais-je.
- Parce qu'on interagie depuis des années les uns avec les autres et que c'est comme ça que se développe les sentiments ? proposa Hinata.
- J'attendais pas une réponse logique.
- Autant pour moi...

Je m'étais parfois demandé comment j'aurais réagi si Sasuke s'était trouvé une copine. Lorsque j'étais avec Hiro, je pense que je l'aurais supporté facilement. Par la suite, mon déni se serait tiré la bourre avec une probable déprime. Aujourd'hui, je serais certainement au trente-sixième dessous, comme Tenten, à ceci près qu'au lieu de me fermer comme une huître j'aurais surement égorgé le bonhomme de rage, mais je ne suis pas un exemple.

- Ne change rien à ton comportement Tenten, franchement, si après tout ce temps tu ne lui es pas apparue comme THE fille, c'est qu'il ne te mérite clairement pas, arguais-je.
- Ouais, va pas jouer la roue de secours, tu te feras plus de mal qu'autre chose. Ça va être dur, mais ça va passer, en attendant, tu restes sa meilleure amie et tu joues dans sa vie un rôle certainement bien plus important que toutes les nanas qui lui passerons entre les bras, approuva Temari.
- Ça ne me réconforte pas encore, mais... merci.

Je passais un bras autour de ses épaules dans une étreinte réconfortante, pourtant peiné par la tristesse de mon amie.

- Ou alors tu trouves son point faible, déclara soudain Ino.

Nous dardâmes toutes trois un regard franchement septique sur notre comparse. Ino et les idées qui puent, c'était comme moi et les emmerdes : indissociables. Parfaitement consciente de la soudaine méfiance de ses paires, la belle blonde soupira comme s'il lui eut fallu répéter pour la vingtième fois un concept enfantin.

- Tout le monde a un point faible. Une fois trouvé, la capitulation vient dans le seconde. Regarde Hinata avec Naruto !
- Ouais, d'ailleurs, en parlant de ça Hinata... Qu'est-ce que tu dis à Naruto pour le faire plier à tous les coups ? Même moi je n'ai pas autant de pouvoir sur lui et pourtant je pourrais faire figure d'autorité maternelle, demandais-je, franchement intéressée.
- Oui mais... Tu ne lui promets pas de t'habiller en Maid ou en Sailor Moon.
- Ah non, effectivement, je ne fais pas ce genre de truc... Attends, quoi ? m'exclamais-je en assimilant le sous-entendu de sa réponse.
- J'ai peur de comprendre... lâcha Temari.
- Trop tard, moi j'ai déjà compris, grimaça Tenten.

Moi aussi... J'aurais préféré rester dans l'ignorance. C'est fou comme l'imaginaire matérialise vite les choses, beaucoup trop vite. Quand je vous disais que ce type était une surprise de chaque instant... J'ai juste oublié qu'elles n'étaient pas toutes bonnes à découvrir. Loin de là.

- Naruto est... un fétichiste des cosplays ? balbutia Ino, sciée.
- Il me l'a dit à l'A.K., le soir où il m'a embrassé pour la première fois. Il était tellement ivre qu'il m'en a appris de belle... Je savais pas trop quoi faire de l'info sur le moment mais ça s'avère plutôt utile maintenant.

Tu m'étonnes ! Avec une info comme celle-là c'était un coup à ce qu'il lui rapporte la lune sur un plateau d'argent sans aucune réticence. Tiens... d'ailleurs, maintenant que je suis au courant, le pouvoir m'appartiens aussi...

- Et tu t'es déjà déguisé pour lui ? l'interrogea l'une des filles.

Est-ce que Naruto a déjà quelque chose contre moi de son côté ? Une photo ? Un souvenir humiliant ? Je ne lui avais jamais avoué de gros secret, si ?

- Pas encore. Je trouve ça un peu bizarre pour l'instant, je crois qu'il me faut un peu de temps pour me faire à l'idée.

Non, pas aussi croustillant tout du moins... Intéressant.

- Et y'a pas que toi...

Je me demande si Sasuke est au courant. S'il ne l'est pas, ça me donne une très belle arme de dissuasion contre Naruto. Bon d'accord, ça ne se fait pas... mais je ne suis pas la pire amie qui soit, j'ai juste appris à protéger mes arrières comme il faut. Non, je n'avais pas de remord à avoir. Après tout, avec Naruto, c'était comme avec un enfant... Sa gentillesse et sa nature chaleureuse amadouait un temps puis on se faisait avoir une fois, deux fois -trois fois si on a une âme de bisounours - mais à la fin, la pitié vire papier toilette, et pas de quartier !

- Bon... A toi Sakura !

Je levais les yeux sur mes semblables, brusquement ramenée à la réalité par Tenten elle-même. Je suis encore trop bisounours sur les bords...   

__________

Bonjour à tous ! J'espère que ce dernier chapitre vous a plus. Il signe la fin de notre marathon quotidien.
Le chapitre 22 est en cours d'écriture et ne devrait pas mettre des plombes à sortir, quant au 23 il avance aussi.

Nonobstant, à partir de maintenant, il vous faudra patienter un peu plus, je ne met pas une journée à écrire mes chapitres, ni même une semaine... Souvent, un mois ne suffit pas non plus...

L'approche de la fin de cette histoire me boost mais je ne me départirais pas de mes exigences pour publier plus vite.

Bref ! N'hésitez pas à me communiquer vos ressentis, vos réticences, vos doutes, etc... Je suis ouverte à tout !

Des bisous et à bientôt !

Lia

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