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Une menace imminente

Le Conseil royal :

Le vaste hall du palais impérial résonnait de murmures nerveux lorsque j’y entrai. Les conseillers, vêtus de leurs riches étoffes, se tenaient déjà à leurs places, leurs regards fuyants ou remplis d’inquiétude. Au bout de la pièce, mon père, l’Empereur Li Shuang, trônait sur son siège d’or, son visage habituellement impassible marqué par une gravité inhabituelle.

Je pris place aux côtés de ma mère, l’Impératrice Li Mei, dont les yeux de braise parcouraient la salle avec une autorité silencieuse. Sa simple présence commandait le respect, mais aujourd’hui, même elle semblait tendue.

Mon cœur s’accéléra. Ce conseil n’avait pas été convoqué à la légère.

— Levez-vous, ordonna mon père d’une voix qui résonna comme un coup de tonnerre.

Tous s’exécutèrent en silence, l’atmosphère devenant presque suffocante.

— L’envoyé de Han Wei a transmis un nouveau message, annonça-t-il, ses yeux sombres balayant la salle.

Mon souffle se coupa. Le nom de Han Wei, héritier de cet ennemi redoutable nommé Ming  que mes parents avaient jadis vaincu, provoquait encore des frissons dans le royaume. Ce nouvel affrontement, déclenché par sa soif de pouvoir, menaçait tout ce que nous avions construit.

Mon père leva une main, et un messager s’avança, un parchemin scellé dans les mains.

— Lisez, ordonna-t-il.

Le messager déploya le parchemin et lut à voix haute, chaque mot pesant comme une menace :

> "À l’Empereur et à l’Impératrice de l’Est,
Le temps des négociations est révolu. Si vous souhaitez éviter un bain de sang, le mariage entre la princesse Xiao Hua et moi même aura lieu dans trois jours. Refusez, et votre peuple paiera le prix de votre insubordination."

Un silence glacial suivit. Les mots flottaient encore dans l’air, lourds de conséquences.

— Trois jours, murmura ma mère, brisant le silence. C’est une déclaration de guerre déguisée.

— Ce n’est pas déguisé, répliqua un conseiller. C’est une menace explicite.

Tous se mirent à parler en même temps, leurs voix se mêlant dans une cacophonie insupportable.

Je restai figée, le souffle court, alors que leurs paroles tournaient autour de moi. Trois jours. Trois jours pour décider de mon sort, et peut-être de celui de tout le royaume.

— Silence ! tonna mon père.

La salle retomba dans un silence tendu.

— Nous devons répondre, et vite.

— L’ennemi joue sur le temps pour nous prendre au dépourvu, dit un autre conseiller. Nous ne pouvons pas céder à leur ultimatum.

— Et sacrifier la vie de milliers d’innocents ? rétorqua un autre.

Le débat reprit de plus belle.

Je serrai les poings, luttant contre la rage et l’impuissance qui montaient en moi. Finalement, je pris la parole, ma voix tranchant à travers le tumulte :

— Si vous voulez parler de mon destin, ayez au moins la décence de m’adresser la parole directement.

Tous les regards se tournèrent vers moi, surpris.

— Xiao… commença ma mère, mais je la coupai.

— Je ne vais pas épouser  Han Wei, déclarai-je fermement.

— Et si cela évitait une guerre ? demanda un conseiller d’un ton pressant.

Je lui lançai un regard glacial.

— Céder à une menace aujourd’hui, c’est leur donner le pouvoir d’en imposer davantage demain. Si vous pensez qu’un mariage arrangé réglera ce conflit, alors vous sous-estimez Han Wei.

Mon père me regarda avec un mélange de fierté et de préoccupation.

— Alors, que proposes-tu, Xiao Hua ?

Je déglutis, sentant le poids de leurs regards.

— Nous avons trois jours. Utilisons-les pour nous préparer à leur attaque, pas pour céder. Appelez nos alliés, renforcez nos frontières. Et surtout, montrez à Han Wei que nous ne plierons pas.

Un murmure parcourut la salle, mais cette fois, c’était un murmure d’approbation.

— Ce serait un risque énorme, intervint un conseiller.

— Toute victoire exige des risques, répondit ma mère, se levant enfin.

Son regard de braise rencontra le mien, et je sentis sa force m’envahir.

— Xiao a raison. Nous avons déjà vaincu Ming . Nous le ferons à nouveau avec Han Wei .

Mon père se leva à son tour, mettant fin à toute discussion.

— Alors c’est décidé. Nous ne céderons pas.

Je laissai échapper un soupir, mais mon cœur restait lourd. Je savais que ce n’était que le début.

Alors que le conseil se dispersait, je sentis une main sur mon bras. Je me retournai pour trouver Tian, son regard rempli d’une détermination silencieuse.

— Trois jours, murmura-t-il. C’est tout ce qu’il nous reste.

Je hochai la tête, un mélange de peur et de colère brûlant en moi.

— Trois jours pour prouver que nous sommes prêts à nous battre pour ce qui compte vraiment.

Le mariage : une union sans joie

Trois jours. Voilà tout ce qu’il avait fallu pour que mon monde bascule une fois de plus.

Les préparatifs furent menés tambour battant. On m'avais piégée , j'étais à présent forcée à m'unir avec cette ordure  ....  J'en déduis que je devrais compter que sur moi même à partir de ce moment là .

Pas une décoration, pas un détail n’échappa à l’attention des conseillers du palais, qui semblaient plus préoccupés par l’apparence d’un mariage "parfait" que par ce qu’il signifiait réellement : une farce politique, un marché scellé dans le sang et les menaces.

La cérémonie se déroula dans la grande salle du palais, un lieu d’une magnificence froide, dominé par des colonnes d’or et de jade. Des invités de tout le royaume et au-delà étaient rassemblés, chuchotant entre eux dans un mélange de curiosité et d’appréhension. Les musiciens jouaient une mélodie solennelle qui n’avait rien de joyeux.

Je portais une robe d’apparat d’un rouge éclatant, brodée de motifs représentant les quatre éléments. Chaque pas que je faisais semblait m’enchaîner un peu plus à mon destin. À mes côtés, Han Wei se tenait droit, imposant dans sa tenue d’or et de noir. Son visage était austère, dépourvu de toute trace d’émotion. Il ne me regarda même pas lorsque je pris place à ses côtés devant l’autel.

Mais ce qui m’arracha un frisson, ce fut Tian.

Il s’était fondu dans la foule, déguisé en femme comme nous l’avions prévu, pour surveiller les événements et intervenir si les choses tournaient mal. Il portait une robe simple mais élégante, ses cheveux relevés en un chignon qui accentuait la finesse de ses traits. S’il n’avait pas été Tian, j’aurais pu le trouver belle.

Lorsque nos regards se croisèrent à travers la foule, je dus lutter pour ne pas éclater de rire ou de colère. Tian, toujours aussi audacieux, avait même ajouté un éventail qu’il tenait devant son visage comme une dame distinguée.

Je savais ce qu’il pensait. Il détestait autant que moi cette mascarade. Mais, à ce moment précis, alors que je luttais pour contenir ma rage et ma peur, son regard était mon seul réconfort.

Une cérémonie sous tension

Les rites furent exécutés mécaniquement. Les prêtres récitèrent leurs bénédictions, les ancêtres furent honorés, et enfin, le moment de l’échange des vœux arriva.

— Moi, Han Wei, je jure devant les cieux et la terre de protéger ma future épouse, de la respecter et d’unir nos forces pour assurer la paix et la prospérité de nos royaumes.

Ses mots étaient aussi vides que son regard.

Puis ce fut mon tour.

— Moi, Xiao Hua, jure de respecter cet engagement, d’accepter cette union et de me consacrer à la paix de nos peuples.

Les mots sortirent de ma bouche comme un poison. Mon cœur criait de douleur et de rage, mais mon visage resta impassible.

Les applaudissements éclatèrent lorsque les vœux furent prononcés, mais ils sonnèrent faux, comme tout le reste.

Je jetai un dernier regard à Tian. Il se tenait dans l’ombre, son éventail couvrant à moitié son visage, mais je pouvais deviner le mépris dans ses yeux.

Une tempête à l’horizon

La fête qui suivit fut un calvaire. Les invités dansaient et buvaient, célébrant cette union comme s’il s’agissait d’une victoire. Moi, je restais figée aux côtés de Han Wei, répondant aux politesses avec des mots vides.

Tian, quant à lui, jouait son rôle à merveille. Il se déplaçait discrètement parmi les serviteurs, écoutant les conversations, repérant les failles dans la sécurité.

À un moment donné, alors que Han Wei était distrait par une discussion avec un noble, Tian s’approcha de moi.

— Tu tiens le coup ? murmura-t-il en ajustant son voile pour cacher son visage.

— À peine, répondis-je à voix basse.

Il esquissa un sourire.

— Si tu veux que je le kidnappe et qu’on disparaisse, dis-le.

Je faillis éclater de rire, mais je me retins.

— Pas encore, Tian.

Mais alors qu’il s’éloignait, je remarquai quelque chose d’inattendu : Han Wei le fixait.

Il ne s’agissait pas d’un regard de soupçon, mais d’un regard… curieux. Presque admiratif.

Je sentis mon estomac se nouer.

Le quiproquo inattendu

Les jours suivants, la tension monta d’un cran. Han Wei, habituellement distant et calculateur, se mit à poser des questions étranges.

— Qui est cette nouvelle servante ? demanda-t-il un soir, alors que nous dînions seuls.

Je faillis m’étrangler avec mon thé.

— Une… une nouvelle arrivée. Pourquoi ?

Il haussa les épaules, jouant avec son verre.

— Elle est… différente.

Je serrai les dents, retenant un commentaire acide.

Mais ce fut pire lorsque je surpris une conversation entre Tian et Han Wei. Tian, déguisé, était en train de servir du vin lorsque Han Wei lui adressa la parole :

— Comment t’appelles-tu ?

Tian s’arrêta, visiblement pris au dépourvu.

— Je… m’appelle Lin, répondit-il, choisissant un nom au hasard.

Han Wei sourit, un sourire que je ne lui avais jamais vu.

— Lin. Un joli nom.

Tian hocha la tête, évitant son regard, mais je pouvais voir qu’il était mal à l’aise.

Lorsque je le confrontai plus tard, il rougit de colère.

— Il… il me drague, Xiao !

— Tu plaisantes ?

— Pas du tout ! Il m’a même demandé de l’accompagner dans ses jardins privés demain !

Je restai bouche bée.

— Eh bien, tu as un admirateur, Lin, plaisantai-je, malgré la situation.

Mais au fond de moi, je savais que ce quiproquo pouvait être notre arme… ou notre perte.



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