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Entre rire et rage

Les années avaient passé, mais la mémoire de Tian restait vive dans mon esprit, presque comme une plaie qu’on refuse de laisser cicatriser. Je ne l’avais pas revu depuis cette nuit-là, depuis ces aveux brûlants et ces sentiments que j’avais fui. Pourtant, il hantait mes pensées. Dans chaque silence, dans chaque ombre de la forêt où je m’entraînais, je sentais sa présence, comme une ombre persistante que je ne pouvais pas chasser.

J’avais 19 ans maintenant. Une guerrière accomplie, une héritière redoutée. Mes pouvoirs, après des années de discipline acharnée, répondaient à ma volonté comme un prolongement de moi-même. Je pouvais fusionner feu, eau, terre et air avec une facilité presque naturelle, mais tout cela avait un prix. Je m’étais enfermée dans mon entraînement, rejetant tout ce qui aurait pu me distraire. Mes conseillers, ma mère, même mon père, tous s’inquiétaient de mon état. Mais je ne voulais rien entendre. Personne ne pouvait comprendre cette solitude qui pesait sur moi.

Et puis, un jour, le destin intervint.

C’était un matin comme les autres, et je m’entraînais dans la vallée rocailleuse, où la terre craquelée témoignait de mes récents essais pour maîtriser la fusion élémentaire. La sueur perlait sur mon front, mais je ne ralentissais pas. Si je restais en mouvement, je n’avais pas le temps de penser. Pas le temps de ressentir.

C’est alors que je sentis une présence, familière et pourtant inattendue. Une chaleur dans l’air, différente de celle que je maîtrisais. Je me figeai, ma respiration se suspendant alors que je me retournais lentement.

Il était là.

Tian.

Il avait changé. Sa silhouette, plus musclée et élancée, témoignait des années passées à s’entraîner lui aussi, sans doute. Ses cheveux étaient un peu plus longs, un peu plus sauvages, et ses yeux brillaient toujours de cette lueur espiègle que je n’avais jamais oubliée. Il se tenait là, appuyé contre un arbre, les bras croisés, avec ce même sourire narquois que je détestais autant que j’aimais.

— "Tu t’es améliorée, Princesse," lança-t-il d’une voix taquine. "Mais on dirait que tu as toujours ce don pour fuir les gens."

Mon cœur rata un battement. Une vague de colère monta en moi, mais elle était dirigée autant contre moi-même que contre lui.

— "Qu’est-ce que tu fais ici ?" demandai-je, ma voix plus dure que je ne l’aurais voulu.

Il haussa les épaules, comme si c’était évident.

— "Je te cherchais."

Ces trois mots simples suffirent à faire vaciller mes défenses. Mais je ne voulais pas le montrer. Pas encore. Je devais rester forte, froide. Ce n’était pas le moment de me laisser distraire.

— "Tu as perdu ton chemin, Tian. Je n’ai pas besoin de toi ici."

Il éclata de rire, un rire franc et chaleureux qui résonna dans la vallée.

— "Ça, c’est la Xiao que je connais. Toujours prête à sortir les griffes."

Il s’avança lentement vers moi, et je remarquai que mon souffle devenait irrégulier. Pourquoi avait-il toujours cet effet sur moi ? Après tout ce temps, pourquoi mes émotions semblaient-elles aussi incontrôlables en sa présence, alors que j’avais passé des années à dompter les éléments eux-mêmes ?

— "Écoute, Xiao," dit-il, son ton devenant sérieux. "Je sais que je suis parti sans prévenir. Je sais que je t’ai laissé… en plan. Mais je n’ai jamais cessé de penser à toi. Et je suis revenu parce que… j’ai besoin de toi. Pas juste pour ce que tu es devenue. Mais pour toi. Pour nous."

Ces mots frappèrent quelque chose de profond en moi, mais je n’étais pas prête à les accepter. Pas encore.

— "Tu es trop tard, Tian," répondis-je avec froideur. "Je suis devenue quelqu’un d’autre. Quelqu’un qui n’a pas besoin de toi."

Mais mes paroles sonnaient creux, même pour moi. Il sembla le comprendre, car il s’arrêta à quelques pas de moi, ses yeux s’adoucissant.

— "Alors prouve-le, Xiao," murmura-t-il. "Prouve-moi que tu peux continuer sans moi. Parce que moi, je ne peux pas."

Sa voix tremblait légèrement, et je détestais la façon dont elle ébranlait mes résolutions.

Je voulus répliquer, mais aucun mot ne vint. À la place, je détournai le regard, serrant les poings pour contrôler la vague d’émotions qui menaçait de me submerger. Tian s’approcha un peu plus, franchissant les derniers mètres qui nous séparaient.

— "Tu peux prétendre tout ce que tu veux, Xiao," dit-il doucement, son souffle chaud contre ma peau. "Mais je sais que je te manque. Parce que toi aussi, tu me manques. Plus que tu ne l’imagines."

Je fermai les yeux, le cœur battant à tout rompre. Sa présence était trop proche, trop intense. Et pourtant, je ne reculai pas. Pas cette fois.

Il posa une main sur mon épaule, et je sentis une chaleur familière, mais différente de celle que j’avais appris à maîtriser. Cette chaleur, c’était lui. Et pour la première fois depuis des années, je me permis de l’admettre. Tian me manquait. Terriblement. Mais accepter cela signifiait baisser ma garde, et je n’étais pas prête. Pas encore.

Je fis un pas en arrière, brisant le contact.

— "Je n’ai pas le temps pour tes jeux, Tian," dis-je, ma voix tremblant légèrement. "Je dois m’entraîner."

Il soupira, mais un sourire effleura ses lèvres.

— "Très bien, Princesse. Mais je ne vais pas abandonner. Pas cette fois."

Et, alors qu’il s’éloignait légèrement, je sentis quelque chose se briser en moi. Parce que, malgré tout, je savais qu’il avait raison. Je n’avais pas cessé de penser à lui. Et une part de moi ne voulait pas qu’il parte.

Alors qu’il s’éloignait, un poids immense s’abattit sur ma poitrine. Je ne pouvais pas le laisser partir. Pas encore. Pas comme ça.

— "Tian !" lançai-je d’une voix plus forte que je ne l’aurais voulu.

Il s’arrêta net, surpris, puis se retourna lentement. Ses yeux rencontrèrent les miens, et je sentis ma gorge se nouer.

— "Oui ?" répondit-il calmement, mais son regard trahissait une légère inquiétude.

Mon cœur battait à tout rompre. Je savais que c’était le moment, que je devais lui dire tout ce que je ressentais, tout ce que j’avais gardé enfoui au plus profond de moi. Mais les mots restaient bloqués, coincés quelque part entre ma tête et mes lèvres.

— "N… Non, rien. Vas-y, on se verra demain," bafouillai-je finalement, en baissant les yeux.

Je n’osais pas le regarder, terrifiée par ce qu’il pourrait lire sur mon visage. Mais, à ma grande surprise, je le vis s’avancer vers moi. Lentement. Sûrement.

Avant que je ne puisse réagir, il posa une main douce sur ma joue et, sans dire un mot, il m’embrassa.

C’était si soudain, si inattendu, que je restai figée un instant. Mais la chaleur de ses lèvres contre les miennes fit fondre toute résistance. Le temps sembla s’arrêter, et je me laissai emporter par la douceur de ce moment.

Quand il s’écarta, il me regarda dans les yeux, un sourire presque imperceptible sur ses lèvres.

— "Bonne nuit, Xiao," murmura-t-il, sa voix basse et pleine de tendresse.

Et avant que je puisse dire quoi que ce soit, il s’éloigna, disparaissant dans l’obscurité de la nuit.

Je restai là, immobile, ma main effleurant encore mes lèvres comme pour m’assurer que ce qui venait de se passer était réel. Mais à mesure que la réalité reprenait ses droits, une vague de regret m’envahit.

Toute la nuit, je tournais dans mon lit, incapable de trouver le sommeil. Je repensais à cet instant, à ce baiser, et surtout à ce que j’avais voulu lui dire. Pourquoi n’avais-je pas eu le courage de lui parler ? Pourquoi avais-je laissé passer cette chance ?

Les mots que je n’avais pas prononcés tournaient en boucle dans ma tête, me hantant. Je savais que je ne pouvais pas continuer ainsi, à fuir mes sentiments. Tian méritait plus que mes hésitations et mes silences.

Alors que l’aube pointait, une seule pensée occupait mon esprit : la prochaine fois, je ne fuirai pas. Je lui dirai tout. Peu importe ce que ça me coûtera.

Le soleil perçait à peine à travers les rideaux de ma chambre lorsque j'ouvris les yeux. Et là, je le vis. Tian. Debout, à mon chevet, avec ce sourire en coin qui me faisait toujours perdre pied.

Je poussai un cri, sursautant si violemment que je tombai du lit, m’emmêlant dans mes draps comme un paquet cadeau raté.

— "Xiao ! Qu’est-ce que tu fais ?"

La voix de Tian s’effaça immédiatement pour laisser place à celle de… mon père. Je levai les yeux, paniquée, pour le voir penché au-dessus de moi, un sourcil levé et un sourire amusé aux lèvres.

— "Papa ?!" m’exclamai-je, tentant désespérément de me libérer de mon cocon de draps.

— "Tu t’attendais à voir quelqu’un d’autre ?" demanda-t-il avec un air faussement innocent.

Je rougis furieusement, le cœur battant encore à cent à l’heure.

— "Euh… Non ! Bien sûr que non !" balbutiai-je en me redressant tant bien que mal.

Il s’assit sur le bord de mon lit, croisant les bras comme un juge prêt à rendre son verdict.

— "Hmm, intéressant. Tu cries, tu te roules par terre et tu te débats comme si un dragon était entré dans ta chambre… mais ce n’est pas parce que tu t’attendais à quelqu’un d’autre ?"

— "Je rêvais, OK ?" dis-je en agitant les mains, cherchant à changer de sujet.

— "Ah, un rêve… intéressant. Et ce rêve, il impliquait… un garçon ?" demanda-t-il en penchant légèrement la tête, son sourire se faisant encore plus large.

— "Papa ! Non !"

— "Oh, pas besoin de te défendre autant, Xiao Hua. C’est tout à fait normal. Un garçon, dans un rêve… Peut-être quelqu’un que je connais ? Grand, sûr de lui, un peu agaçant ?"

Je rougis si fort que je sentais mes oreilles chauffer.

— "Il n’y a pas de garçon, Papa. Et même s’il y en avait, tu serais le dernier à qui j’en parlerais."

Il éclata de rire, visiblement ravi de ma gêne.

— "D’accord, d’accord, je vois. Mais sache que si ce garçon existe, il devra passer par moi avant quoi que ce soit d’autre. Je ne laisserai pas un nigaud s’approcher de ma fille."

Je levai les yeux au ciel et croisai les bras.

— "Génial. Maintenant, tu es devenu un garde du cœur."

— "Non, pas un garde du cœur. Un détecteur d'imbéciles."

— "Formidable."

La porte s’ouvrit alors sur ma mère, qui portait un plateau avec une tasse de thé.

— "Li Shuang, tu embêtes encore notre fille ?" demanda-t-elle en posant le plateau sur ma table de chevet.

— "Pas du tout ! Je protège son avenir sentimental," répondit-il, faussement offusqué.

— "C’est ça," répondit ma mère en levant un sourcil, puis elle se tourna vers moi. "Alors, Xiao Hua, il y a un garçon ? Ou ton père s’imagine des choses ?" Dit-elle avec un clin d'œil joueur

Je me laisse prendre à son jeu pour berner papa et cachai mon visage dans mes mains, avec un air  désespérée.

— "Maman, pas toi aussi !"

Ma mère rit doucement et posa une main sur mon épaule.

— "Ne t’inquiète pas. Si jamais tu veux parler de ce garçon, tu viendras me voir, pas vrai ? Moi, je ne poserai pas de questions indiscrètes. Contrairement à ton père."

Mon père haussa les épaules.

— "Pas indiscrètes, Mei. Essentielles."

Elle l’ignora et me donna un clin d’œil.

— "Allez, Xiao Hua, habille-toi. Et toi, Li Shuang, laisse-la respirer un peu."

— "Respirer ? Très bien," dit-il en se levant et en se dirigeant vers la porte. "Mais je garde un œil sur toi, ma fille. Toujours. Un détecteur d’imbéciles ne dort jamais."

Une fois qu’ils furent partis, je m’écroulai sur mon lit, grognant dans mon oreiller.

— "Tian, même quand tu n’es pas là, tu me causes des ennuis…" murmurai-je, encore rougissante, en me laissant tomber sur mon lit.

— "C'est vraiii ça ?"

Je me figeai instantanément. Cette voix. Non, ce n’était pas possible.

Je levai la tête lentement, comme si le moindre mouvement pouvait déclencher une catastrophe. Et là, devant ma fenêtre, appuyé nonchalamment contre le rebord, se tenait Tian. Bien vivant, bien réel… et surtout, dans ma chambre.

Je poussai un cri strident, si fort qu’un oiseau perché sur l’arbre voisin prit son envol.

— "QUOI ?! TIAN ?!" hurlai-je en bondissant sur mes pieds, tentant désespérément de tirer mon drap autour de moi pour cacher ma tenue beaucoup trop légère.

Il éclata de rire, s’appuyant contre le mur comme si de rien n’était.

— "Bonjour à toi aussi, Xiao Hua. Belle façon de commencer la journée."

— "Mais qu’est-ce que tu fais là ?!" bégayai-je, rouge comme une pivoine.

— "Eh bien, techniquement, j’ai été là pendant tout l’interrogatoire de ton père. Très divertissant, d’ailleurs. Tu as de la chance d’avoir une mère qui sait te sauver la mise."

— "Tu étais là… depuis le début ?"

— "Sous la fenêtre, oui," répondit-il en haussant les épaules. "Je voulais te parler, mais je n’allais pas interrompre une si belle scène familiale."

Je le fusillai du regard, serrant mon drap contre moi comme si ma vie en dépendait.

— "Et maintenant, pourquoi tu es dans ma chambre ?!"

Il haussa un sourcil, feignant l’innocence.

— "Oh, je me suis dit que c’était plus poli de passer par la fenêtre que de frapper à la porte et tomber sur ton père. Il m’aime pas trop, tu sais."

— "Peut-être parce que TU N’AS RIEN À FAIRE DANS MA CHAMBRE !"

Il rit encore, s’approchant de moi avec cet air insupportable de confiance.

— "Tu dis ça, mais je suis sûr que tu es ravie de me voir."

— "Ravie ? RAVIE ?!" Je tentai de me calmer, mais ma voix montait d’un octave à chaque mot. "Tian, je suis en…" Je cherchai mes mots, avant de m'exclamer : "En tenue de nuit, espèce d'imbécile !"

Son sourire s’élargit dangereusement.

— "Oh, je vois ça. Elle est trèèèès .... " Dit-il en fixant mon decolté

Je manquai de lui lancer l’oreiller sur la tête.

— "Sors d’ici avant que je n’appelle mon père. Il adore tester ses pouvoirs d’eau sur les intrus. Depuis que maman à rendus tout les pouvoirs à chaque porteur après les avoirs rassemblés à son retour au royaume . "

Il leva les mains en signe de reddition, mais son sourire restait.

— "Très bien, très bien. Mais je voulais juste te dire que… tu es adorable quand tu rougis."

— "DEHORS !"

Il éclata de rire une dernière fois avant de sauter par la fenêtre avec une agilité déconcertante.

Je restai là, tremblante de colère, de honte… et d’une pointe de quelque chose que je refusais d’analyser.

"Ce garçon va me rendre folle," murmurai-je, en me laissant retomber sur mon lit.

Je m’affalai sur mon lit, le visage toujours en feu après cette intrusion. Enfin, un peu de calme. Mais à peine avais-je commencé à reprendre ma respiration qu’un murmure inattendu fendit l’air :

— "Magnifique…"

Je me redressai d’un bond, le cœur battant à tout rompre.

— "QUOI ?!" hurlais-je en tournant la tête vers la fenêtre.

Et là, je le vis. Tian. De retour. Enfin, pas complètement parti, en fait, vu qu’il était en train de grimper de nouveau par la fenêtre, son regard fixé sur moi. Il avait visiblement oublié qu'il parlait à voix haute.

— "Tian, espèce d’idiot ! Tu es encore là ?" m’écriai-je, rouge de colère et d'embarras.

Il sursauta, perdant presque l’équilibre.

— "Euh… non ? Oui ? Peut-être ?" bredouilla-t-il en tentant de se rattraper.

Je bondis hors de mon lit, saisissant le premier coussin que je trouvai pour le lui lancer.

— "Dégage d’ici, sale voyeur !"

Il esquiva de justesse, un sourire nerveux sur les lèvres.

— "Attends, ce n’est pas ce que tu crois !"

— "Ah oui ? Alors explique-moi pourquoi tu es ENCORE à ma fenêtre en train de me regarder !"

Il se gratta l’arrière de la tête, l’air coupable mais toujours aussi insupportablement charmant.

— "Bon, d’accord, peut-être que je voulais te revoir. Mais c’est parce que… tu étais si paisible allongée là, et…"

— "Et quoi ?!" grognai-je, avançant vers lui comme un prédateur traquant sa proie.

Il recula légèrement, une main levée comme pour se protéger.

— "Et… tu es magnifique, voilà ! Je l’ai dit, c’est sorti tout seul. Contente ?"

Je m’arrêtai net, mon oreiller toujours en main, mais mon cerveau complètement en pause. Il avait dit quoi, là ? Magnifique ?

Il profita de mon moment de confusion pour grimper complètement à l’intérieur, les mains tendues comme pour apaiser ma rage imminente.

— "Écoute, Xiao, je ne voulais pas te mettre mal à l’aise. C’est juste que… enfin, c’est toi. Et je n’arrive pas à me tenir éloigné."

Je plissai les yeux, essayant de décider si je devais être flattée ou furieuse. Finalement, je choisis une troisième option :

— "Tu sais quoi, Tian ? Tu vas payer pour ça."

Avant qu’il ne puisse répondre, je levai ma main et fis appel à mon pouvoir. Une rafale d’air surgit, le propulsant directement contre le mur de ma chambre.

— "Aïe ! Xiao ! Ce n’est pas très fair-play !"

— "Tu t’es introduit chez moi deux fois en moins de dix minutes, Tian. Tu crois vraiment que j’allais te laisser partir sans te donner une leçon ?"

Il se redressa avec difficulté, mais il avait toujours ce sourire agaçant.

— "Ça valait le coup. Aïe ! Arrête j'ai des bleus sur tout le corps ! "

__ "Dégage ! " lançai-je

__ "Non j'veux un bisou d'abord ! "Me menaça t-il en rigolant .

Je levai les yeux au ciel, prête à lui en envoyer une quatrième, mais il leva les mains en signe de reddition.

— "D’accord, d’accord ! Je sors ! Mais, Xiao…"

Je croisai les bras, attendant sa prochaine idiotie.

— "C’est toujours agréable de commencer ma journée en te voyant."

Il esquiva de justesse une autre bourrasque de vent et disparut par la fenêtre en riant.

Je restai là, immobile, partagée entre la colère, l’embarras, et… cette étrange chaleur dans ma poitrine.

— "Ce garçon va me rendre folle dingue ," murmurai-je encore une fois, avant de claquer la fenêtre pour de bon cette fois.

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