Chuck
❉🎶 ❉
-On va devoir passer prendre ma cousine Thelma. Elle est haute en couleur, j'espère qu'elle va pas trop te saouler. Le cas contraire, donne moi un coup de coude et je la ferai taire.
-Je suis jamais exaspérée par les gens hauts en couleur. Owen voulait te parler avant qu'on parte par contre.
Ma copine me fit un petit sourire et mon cœur se mit à battre la chamade. J'avais du mal à contrôler mes émotions quand elle était avec moi. Je refermai la porte et je filais auprès de mon ami dans le salon
-Tu voulais me voir ?
-Exactement. Je peux garder ta guitare ? J'ai oublié la mienne à Eire, et j'y retourne pas avant une bonne semaine.
-Bien sûr que tu peux. Par contre, fais gaffe, y'a une de mes cordes que j'ai pas encore changé.
-Je vais le faire t'inquiète.
Je lui tendis mon étui qui était à côté et il posa sa main mon poignet.
-Tu devrais appeler tes cousins pour leur dire d'être un peu moins brusque que d'ordinaire. Sarah a un peu peur.
-Elle t'en a parlé ?
-Hier un peu, on l'a rassurée, ne t'inquiète pas. Tu le sens bien toi ?
-Honnêtement, je ne suis pas stressé. Je ne vois pas pourquoi je le serai. Je l'aime réellement. On est relou parfois dans ma famille, mais on sait reconnaitre l'amour quand on le voit. Ils ne lui feront pas de mal.
Owen hocha la tête et il me demanda de saluer ma famille de sa part. Il était temps pour nous de prendre la route. Il y avait quelques fans à la sortie de l'hôtel et ma petite amie me fit comprendre que je pouvais aller faire mon bain de foule.
-Viens avec moi dans ce cas.
-Okay.
Nous sortîmes et j'attrapai des marqueurs pour signer des autographes. Je me pris en photo et je restai tout de même un moment.
-On adorerait rester plus longtemps avec vous mais on a un peu de route à faire. On se voit à notre prochain concert !
Je lui ouvris la portière et sautai par dessus la décapotable avant de démarrer. Nous avions demandé à n'avoir aucun garde du corps pour une fois. C'était grisant. Je roulais assez vite, le soleil était brûlant et une brise douce nous rafraichissait. Comme à chaque fois que je conduisais, je chantais à tue-tête. Sarah me fixa d'un air surpris.
-Tu chantes du Rihanna ?
-Je chante de tout.
-Je peux te filmer en train de chanter du Rihanna pour pouvoir te faire chanter un jour où j'en aurais besoin ?
Je n'en pouvais plus de rire et je repris ma chanson.
-Ta cousine habite où ?
-À Nantes ! Tu vas voir c'est charmant comme ville.
Nous nous garâmes dans un parking sous-terrain non loin d'une grande église.
-C'est une cathédrale, me souffla Charles alors que nous étions sur le trottoir juste à côté. Tu veux aller voir à l'intérieur ? Je n'y suis jamais entré.
-Une autre fois, ta cousine doit nous attendre.
Nous passâmes dans la foule près des Galeries Lafayette.
-Tu veux une glace Sarah ?
-Tu me demandes vraiment si je veux une glace ?! Bien sûr !
-Tu veux quel parfum ?
-Choisis pour moi, je vais aller regarder le magasin là, Lush.
Elle se rendit de l'autre côté de la petite avenue et je filai lui acheter une glace. Je remarquais un regard posé sur moi. Je fis un petit sourire et je sus que j'étais grillé. Je pris deux glaces italiennes Fraise-Framboise Caramel beurre salé et je rejoignis sa copine.
-Les boutiques ici sont adorables je trouve. Je... wow, trop belle cette glace. Je vais faire une photo.
-Je vais te prendre en photo.
-Tu es sûr ? On en fera une ensemble juste après alors !
Elle était tellement jolie dans sa robe qu'elle avait mise juste pour l'occasion. Je pouvais tout accepter avec elle, même de me faire prendre en photo en train de lécher une glace.
-La vache t'es d'un sexy. Je peux publier ça sur mon instagram public ?
-Cara mia, le seul truc que tu n'as pas le droit de poster, c'est moi à poil. Le reste, tu fais ce que tu veux. Je te connais. Je sais que tu fais attention à ta vie privée et à la mienne par extension. Et puis, mes fans vont acheter mes albums s'ils me trouvent sexy non ?
Elle était vraiment adorable de me demander ce qu'elle pouvait poster. Elle le fit en me taguant dessus et nous filâmes main dans la main vers la Place Royale où habitait ma cousine. Une personne sortait pile de son immeuble et j'entrainais ma copine dans les escaliers.
-Ça me rappelle la crémaillère de Ju !
-J'y pense à chaque fois que je monte plus d'un étage maintenant !
Je m'arrêtais devant la porte de ma cousine et je tambourinais comme un malade.
-Police ! Ouvrez !
J'entendis la serrure se déverrouiller et ma cousine apparut. Thelma avait changé de coiffure et avait désormais un carré plongeant d'un blond platine. Je faillis lui faire une remarque sur sa nouvelle dégaine de James Bond Girl, mais ses yeux rougis m'arrêtèrent. Cela me perturba vachement de la voir comme ça.
-Connard de merde ! J'ai failli faire une crise cardiaque !
Elle me serra contre elle immédiatement après m'avoir engueulé. Elle remarqua enfin la présence de Sarah. Ma cousine la regarda de la tête aux pieds.
-Tu m'as apporté un lot de consolation parce que je viens de me faire larguer par ma copine ? Parce que tu connais carrément mon genre de femmes.
-C'est ma petite amie Thelma.
-Plus pour longtemps ! Hi ! Je suis vraiment contente de te rencontrer enfin. Carlito a tellement tardé à nous faire nous rencontrer.
Thelma la fit entrer dans mon appartement et me lança un regard de défi. L'appartement de ma cousine était un bordel monstre et je remarquais qu'il y avait un vase brisé au sol près d'un ramasse-bourrier.
-Tu n'es pas du tout prête à partir en fait, dis-je en anglais.
-Ma valise est dans ma chambre. Mais... Clara vient de partir en claquant la porte. Deux ans de relation foutue en l'air parce qu'elle a voulu titiller un autre clitoris. Je te jure, les meufs sont des connasses.
-Tout va bien pour toi ?
Ma cousine se tourna vers Sarah qui venait de lui parler. Elle hocha la tête mais je la connaissais. Non, elle n'allait pas bien. Je fis un signe à Sarah et cette dernière lui demanda où était les toilettes. J'attrapais ma cousine dans mes bras.
-Je peux faire un truc ?
-Tu peux retourner dans le temps pour empêcher Clara de me tromper avec sa voisine du troisième ?
-Non, mais je peux payer des gars pour aller balancer du crottin sur sa fenêtre.
-Toi je t'aime vraiment. J'aimerais que tu n'en parles pas pendant notre fête de famille. On est là pour rencontrer l'amour de ta vie, pas pour se lamenter sur la fin de ma relation.
-Tu devrais le dire rapidement, Grand-Mère va savoir qu'il y a une couille.
Sarah revint avec nous et ma cousine partit prendre sa valise. Elle s'installa à l'arrière de la voiture en me traitant de frimeur et je lui demandais de mettre sa ceinture.
-Tu es pas du tout fun Carlito. Je trouve quand même que tu te la pètes beaucoup alors que tu es plus jeune que moi.
-Va te faire..
Ma petite amie intervint à ce moment là.
-Alors comme ça tu es la sœur de Luc, de Pierre et d'Apolline ?
-Exactement. Je suis entre Luc et Pierre. Ce qui fait que Carlito me doit obéissance.
Je lui brandis mon doigt et elle commença à m'insulter en breton. Je faillis quitter la route des yeux mais je n'avais pas envie d'avoir un accident de la route. Une chanson de Nolwenn Leroy que je n'avais pas entendu depuis un bail débuta sur l'autoradio et je vis la main de Thelma monter le son.
-Tu te souviens de cette chanson ? Apo la chantait tout le temps. Tu la connais Sarah ?
Cette dernière secoua la tête et Thelma commença à lui expliquer le sens de la chanson alors que je fredonnais, Juste pour te souvenir.
-Tu chantes toi aussi ?
-Pas du tout ! Je chante comme une casserole.
-Thelma ment, elle a une voix toute mignonne mais elle ne veut pas la travailler.
Je me fis taper derrière la tête et Sarah se mit à rire. J'avais une vraie relation avec mes cousins. Ils étaient la fratrie que je n'avais jamais eu. Depuis mon enfance, ils avaient été là durant mes vacances et c'était une joie de tous les retrouver à Concarneau. Nous avions l'impression d'être dans le Club des Cinq. Nos rires, nos balades à vélo et nos jeux qui ne cessaient que lorsque nous dormions. C'était le petit bonheur de ma vie d'être là avec eux depuis le début de ma vie. Ma mère n'était pas proche des siens mais mon père... Oui, il aimait sa famille. D'ailleurs, ma mère se détendait avec eux.
-Roule plus vite ma poule !
-Je ne veux pas une amende.
-Tu es millionnaire, tu t'en bas la race !
Je dépassai une voiture pour lui faire plaisir en mode James Bond et ma cousine hurla en levant les bras si j'en croyais mon rétroviseur. Nous arrivâmes dans le fief familiale et rien que l'odeur me fit sourire de bonheur. Je passai sur le front de mer et ma petite amie se redressa en voyant la plage et l'océan.
-Tu peux t'arrêter juste une minute, je veux faire une photo pour Papa.
Je lui obéis et Sarah sortit de la voiture. Elle avait besoin de se dégourdir les jambes et je la laissai filer vers le front de mer.
-Carlito, on ne va pas tout de suite chez Grand-Mère, on s'arrête dans notre bar habituel avant.
-Pourquoi ?
-Parce qu'ils sont tous là-bas ? soupira ma cousine. Ils voulaient rencontrer ta copine avant nos parents histoire qu'elle soit plus à l'aise. Tu imagines arriver dans une famille de 10 personnes dont tu ne parles même pas la langue ? Ça doit être stressant ! Elle est gentille, elle ne le montre pas, mais... elle doit avoir un peu les boules.
Je regardai la silhouette de Sarah se découper et le vent se prendre dans sa petite robe de fille de bonne famille. Je la vis se baisser pour ramasser un coquillage.
-Tu peux leur dire qu'on arrive dans cinq minutes.
-Elle est vraiment jolie. Tu as bon goût Carlito.
-Tu en doutais Thel ?
-Vu la poule dont tu t'es amouraché à l'été dernier, ouais carrément.
-M'en parle pas. Je ne sais pas ce qu'il m'a pris, soupirai-je.
-Tu t'es laissé embobiner par son air faussement innocent et son cul à la Kim K. C'est pas faute de t'avoir dit que c'était une intrigante, mais le cœur a ses raisons que la raison ignore.
-Elle t'a fait souffrir Clara, hein ?
-N'oublie pas ce qu'on a dit, tu en parles pas à mes parents.
-Tu devrais le dire aux autres, histoire qu'ils ne fassent pas d'impair.
-Je vais le faire, d'où le bar que j'ai proposé histoire de bien se mettre dans l'ambiance.
Sarah revint rapidement vers nous.
-Merci beaucoup !! Je trouve ça trop beau ! Je ne connais pas du tout cette partie de l'océan, moi je me baigne dans le Pacifique, précisa-t-elle à ma cousine. Mon père va être tellement jaloux, j'ai hâte de lui envoyer.
Le bonheur qui irradiait d'elle me toucha en plein cœur et je m'arrêtais non loin de notre bar habituel. Tout le monde nous connaissait là-bas. Les petits Grassets. C'était notre nom et dès que je passais la porte, le gérant m'attrapa dans ses bras.
-Tu as encore grandi petit Grasset.
-Juste un peu !
Je sentis une personne se fourrer contre moi. C'était ma cousine Apolline.
-Je suis trop contente de te voir, j'ai tellement de trucs à te raconter, j'espère que tu es prêt parce qu'il va nous falloir au moins trois heures !
-Ça me va ! Permets moi de te présenter officiellement ma..
Je me retournai mais je vis que j'étais seul.
-Elles sont où ?
J'attrapai la main de ma cousine et je me rendis compte que Thelma tenait ma copine par les hanches devant mes cousins. Je levai les yeux au ciel et je m'approchais d'eux pendant que ma cousine faisait les présentations.
-T'abuses toi.
Elles se retournèrent toutes les deux..
-Je t'avais dit qu'elle resterait pas ta copine très longtemps. Pendant que tu embrassais Apolline, on a décidé de tout plaquer pour vivre notre amour en Ouganda. On part demain matin, pas vrai ma belle ?
-Je n'ai pas tout compris à ce que tu as dit, mais j'approuve.
Mes cousins hurlèrent de rire et nous nous assîmes à leur table. Luc m'envoya un message dans notre conversation de groupe « CAAAAANOOON ». Il avait un petit sous-entendu dans le sourire qu'il arborait maintenant et je lui filai un gros coup sous la table.
-Tu vas voir, nos parents sont des monstres. Evite quand même de pleurer devant eux.
Elle écarquilla les yeux et Pierre se mit à rire.
-Mon frère est pince sans rire. Ne l'écoute pas. Tu es prête à rencontrer Grand-Mère Chachou ?
-Pas du tout, mais est-on jamais prêt pour ça ?
-Elle va beaucoup t'aimer, répondit notre aîné. Elle aime les jolies filles. D'ailleurs en parlant de jolie fille, où est Clara ?
-Elle est sûrement avec sa maîtresse en train de me cracher dessus.
Cela jeta un froid.
-Elle t'a trompée ? Toi ?
-Bah ouais. Je suis prête pour le concert de « je te l'avais dit ».
-On te l'avait dit.
Nous l'avions fait en même temps et cela la fit sourire tristement. Pierre lui ébouriffa les cheveux, Luc attrapa sa main tandis qu'Apolline, la prenait contre elle.
-Quelle pute. Je la jarte de tous mes réseaux sociaux, s'exclama sa soeur.
-Ne le fais pas Popo. Comment va-t-elle pouvoir comprendre qu'elle a vraiment merdé ? répondis-je. Je pense qu'une bonne photo peut dire beaucoup.
-On lui montre un bonheur éclatant ? demanda Thelma en riant.
-Absolument.
Ma cousine se leva, s'assit sur mes genoux et sortit son smartphone.
-Popo, Sarah venez avec nous mes jolies. Carlito ne pourrait pas être mieux entouré.
-Vous êtes les plus belles, confirmai-je.
Apolline s'assit sur mon autre genou et Sarah m'entoura de ses bras. Je fis signe à mes cousins de venir également. C'était une photo de famille et cela me fit plaisir de les avoir avec moi. Nous nous rendîmes chez ma Grand-Mère. Thelma était repartie avec sa fratrie.
-Je suis dé...
-Ta famille est géniale Chuck. Cette relation que tu as avec tes cousins... c'est extraordinaire. C'est une mine d'or. Je comprends que tu aies eu besoin d'eux après... novembre dernier. Je comprends.
Elle posa sa main sur ma cuisse et ce simple geste me fit un bien immense. Nous nous garâmes devant la maison de mon arrière Grand-Mère.
-Prête ?
-Avec toi ? Toujours.
Je lui ouvris la portière. Elle avait tenu à ce qu'on s'arrête pour acheter un bouquet de fleurs pour elle. J'avais personnellement ramené une bouteille de vin rouge de Californie juste pour faire hurler mon oncle qui ne jurait que par le Bordeaux. Mes cousins étaient arrivés quelques minutes avant nous. Je frappai à la fenêtre et Mamie Charlotte ouvrit sa porte d'entrée.
-Mon trésor.
-Coucou Mamie.
Elle me serra contre elle avec force et caressa mon visage.
-Tu as maigri. Dois-je rappeler à Nathan de te nourrir convenablement ?
-Bien sûr que non. Tout va bien Grand-Mère.
-Tu ne repartiras de chez moi sans avoir pris au moins trois kilos.
-Ça me va très bien, m'exclamai-je en riant.
Elle m'embrassa sur la joue et tendit les mains vers Sarah.
-Je suis ravie de vous rencontrer madame, commença ma petite amie en français. J'ai beaucoup entendu parler de vous. Tenez, c'est pour vous.
J'avais l'impression que sa voix tremblait un peu mais mon arrière Grand-Mère lui fit un sourire éclatant qui la rassura, je pouvais le voir.
-Ce bouquet est très beau, merci. Je suis également ravie de vous rencontrer Sarah. J'ai hâte d'en apprendre plus sur vous. Je vous en prie, entrez tous les deux. Tes cousins viennent juste d'arriver, je vais chercher un vase.
J'attrapai la main de ma petite-amie et nous nous rendîmes directement dans le jardin. J'entendais de la musique dans le jardin et je vis mon père en train de jouer. Mes cousins avaient ramené leurs copines également. Je connaissais déjà celle de Pierre mais pas celle de Luc. Elle me salua avec enthousiasme, limite comme une fangirl. Je trouvais ça un peu gênant et j'étais bien content d'être accompagné moi aussi. Je présentai Sarah à tout le monde et Luc s'approcha de moi avec un verre. Il m'enleva à ma petite amie avec un sourire.
-Alors ?
-Alors quoi Charles ? Tu n'as pas besoin de notre approbation. Mais si tu en as besoin, je suis certain que tout le monde va beaucoup l'apprécier.
Apolline arriva et son frère passa son bras autour de ses épaules.
-Est-elle aussi cool que Brian ? J'ai rencontré son « demi-frère » y'a quelques semaines et il est grave cool en plus d'être super mignon.
-Elle est super cool, répondis-je. Merci pour tout à l'heure. C'était prévenant de votre part de la rencontrer avant. Elle était stressée, elle a même demandé des conseils à Owen, c'est pour vous dire.
Je la regardais de dos parler avec Thelma et ma mère. Elle souriait et elle tourna ses magnifiques yeux vers moi.
-Tu peux pas te détacher d'elle une minute hein ?
-C'est l'idée Luc. Elle est un peu comme un astre dans ma vie tu vois ? Elle m'apporte de la clarté.
Mon cousin leva les yeux au ciel et avala une gorgée de vin.
-Merci Baudelaire. Tu peux pas me faire un livre avec toutes tes punchlines pour que je puisse baiser plus facilement ?
-Pourquoi parler ? Tu as juste à dire que tu es mon cousin.
-Pas faux.
-En plus, ta copine est là ? ajoutai-je à voix basse.
-C'est pas sa copine, répondit mon autre cousin en s'appuyant sur mes épaules. C'est son plan cul d'hier soir. Mais comme Monsieur n'est pas discret, il a invité son rancard Tinder dans notre bar. Mamie Chachou est passée pile à ce moment et a invité la meuf à se joindre à nous.
Je pouffais de rire et je trinquais avec lui.
-Je valide, c'est une VDM. C'est quand même chaud cette histoire.
-C'était notre nuit qui était chaude. Elle sait faire de ces trucs...
-Vous m'exaspérez les mecs, soupira Apolline en s'éloignant. Je vous laisse à vos cochoncetés.
-Elle est magique votre petite soeur. Elle nous sort de ces expressions parfois. Du coup, tu es d'attaque pour te faire exploser au Twister tout à l'heure ? Tu as rechargé tes batteries cette nuit. Et toi Caillou ?
-Caillou il va pas tarder à larguer sa véritable copine par contre, me répondit le principal concerné.
J'écarquillais les yeux.
-Mais pourquoi ?
-Parce qu'elle m'emmerde. Elle pense que ma carrière est usurpée parce que je suis un Grasset. Tu comprends, toi tu as une famille célèbre, ça t'ouvre des portes, mais moi... tout ce que j'ai, je le dois qu'à moi. Je n'ai pas des parents pour me sauver la mise. Elle m'a dit ça y'a deux jours.
-C'est abusé, confirmai-je.
-Je vais lui faire comprendre que c'est terminé mais pas aujourd'hui. Ça me réjouit de te voir heureux Charles. Ton bonheur me fait du bien.
Sarah arriva vers moi et se fourra dans mes bras.
-Ne me laisse pas seule avec ta mère.
Mes cousins ricanèrent et commencèrent à me charrier. Ma Grand-Mère avait prévu un barbecue. Je remarquais que Sarah refusait tout alcool qu'on lui proposait et ma cousine Apolline lui demanda si elle était encore mineure alors que nous passions à table.
-Je suis majeure !
-Tu n'aimes pas trop boire ? C'est parce que tu as jamais goûté de Chouchen, honey ! s'exclama Apolline en se levant.
Elle revint avec la bouteille de Mamie et un petit verre. Elle lui servit quelques centilitres.
-Apolline. Elle n'a pas envie de boire, arrête de la forcer.
-Tu ne peux pas entrer dans la famille Grasset sans avoir goûté au moins une fois du Chouchen.
Elle lui tendit le petit verre à liqueur et Sarah trempa ses lèvres dedans. Elle plissa des yeux.
-Alors ??
-C'est...
Ma copine cherchait ses mots. Elle avait décidé de ne pas parler en anglais apparemment et je la trouvais encore plus mignonne avec son accent.
-C'est délicieux. Je sens de la pomme ?
-Exactement. Tu parles bien français, je trouve !
-Merci ! J'ai demandé à ma famille de me parler en français pour m'entrainer.Tu as rencontré mon... hum...
Elle se tourna vers moi pour que je lui traduise « stepbrother ».
-Quasi-frère.
-Merci, mon quasi-frère Brian, je crois ?
-Il est vraiment HYPER beau.
Sarah s'étouffa de rire et je fusillai Apolline du regard. Ma mère posa sa main sur moi et je détournais mon attention d'elle.
-Est-ce que tu vas bien mon chéri ? J'ai vu que les journalistes vous ont suivi longtemps, c'est pas trop difficile pour elle ?
-Non ça va, elle gère bien. J'ai vu la critique pour ton dernier concert, c'est encore ce connard qui l'a faite. Je ne comprends pas ce qu'il a contre toi, Maman.
-Oh chaton, je me moque de leurs critiques, tu sais ? Ce que peut dire un homme qui ne sait pas faire la différence entre le son d'un bandura et d'une kora ne mérite pas qu'on l'appelle « critique ». La musique seule compte. Voir de l'émotion dans le regard du public, voilà ce qui compte. J'aimerai beaucoup faire un concert avec toi d'ailleurs.
-Moi à la basse ?
-Toi au piano, chéri.
-Tout ce que tu veux mais on ne se fait pas diriger par Papa, c'est un tyran.
-Je t'ai entendu Charles.
Mon oncle se moqua de mon père et ce dernier eut un petit sourire.
-Il faudrait qu'on accorde nos emplois du temps. Je compte bien passer un maximum de temps avec Sarah donc..
La principale concernée tourna les yeux et fronça un peu les sourcils.
-Tu parles de moi ? me demanda-t-elle en français.
-Ma mère veut qu'on fasse un concert ! lui répondis-je lentement pour qu'elle comprenne.
-Great idea.
-Je lui ai dit que je devais te voir.
-Charles, tu peux prendre le temps que tu veux pour faire un concert avec ta mère hein, répondit ma petite amie dans notre langue commune. Il est tout à vous Nora, on se verra quand tu auras plus de temps.
-Merci Sarah, écoute ta petite amie Charles. Un concert ça se travaille en amont.
Je levai le sourcil et je jetai un regard signal à Luc pour qu'il intervienne.
-Sarah ! s'exclama-t-il. Dis-moi, tu.. es une artiste ?
-Non ! Pas du tout !
Elle secoua les mains un peu paniquée qu'on puisse penser cela d'elle.
-Bon point pour toi, on a un peu trop de musicien dans cette famille. Tu veux faire quoi plus tard ?
-J'aimerai être médecin.
-Trop cool ! Tu vas dans quelle faculté l'an prochain ? demanda son frère.
-Harvard.
Ils avaient l'air impressionné et Luc leva les bras au ciel.
-Béni sois-tu mon Dieu, Chuck a enfin trouvé une fille plus intelligente que lui. Tante Nora n'aura plus jamais à lever les yeux au ciel.J'espère que votre couple marchera parce que plus jamais on ne veut avoir une cruche à table avec nous ! On en a suffisamment avec Popo et Tété.
Thelma balança une chips de sarrasin dans sa direction et son frère l'attrapa avec sa bouche. Il tapa dans les mains de sa soeur juste après.
-Je suis désolé Sarah, s'excusa Nathan. Mon neveu ne sait pas se ternir en public.
-Mon cousin ferait la même chose, ne vous inquiétez pas Nathan.
-Par contre Sarah...
Cette dernière se tourna vers Thelma.
-On a prévu le mariage de Charles depuis ses 5 ans en intégralité.
-Je suis sûre qu'il sera très bien, j'espère que je serai invitée. J'ai moi aussi prévu mon mariage avec Cole Sprouse depuis l'émission The Suite Life on Deck.
-La vie secrète de Zack et Cody, précisai-je. Cole Sprouse ?? Il est moche.
Je faillis me faire tuer par mes deux cousines et ma copine.
-Par contre Lili Reinhart... la taquinai-je.
Sarah me tourna littéralement le dos pour faire face à Thelma assise à côté d'elle.
-C'est toujours d'actualité ce dont on parlait tout à l'heure, demanda Sarah en anglais à ma cousine.
-Et comment ma jolie !
Thelma lui fit un bisou sur la joue et elle me nargua en ramenant ma petite amie vers elle.
-Grand-Mère, Mamie ! m'exclamai-je. Thelma est en train de me voler ma petite amie.
Mon arrière Grand-Mère et ma Grand-Mère se tournèrent vers nous.
-Thelma. Lâche la petite amie de ton cousin.
-Mais Mamie, tu nous as toujours dit qu'on avait besoin des garçons qu'à petite dose !
-Je t'ai toujours dit aussi qu'il fallait se battre à la loyale.
-Tu as dit se battre ? Okay.
Ma cousine sauta sur ses pieds et leva le menton en me fixant.
-Je te provoque en duel.
Je repoussai ma chaise et je fis craquer mes articulations.
-Je te laisse le choix des armes, je suis un gentleman. Caillou, Luc, Popo, vous êtes les jurys. lâchai-je.
-Charles ! me rabroua ma mère. Tu pourrais au moins te tenir devant ta petite-amie.
-Thelma vient de me provoquer en duel, je vais lui faire ravaler sa fierté et promis, après je me tiendrais bien.
Ma cousine m'entraina un peu plus loin dans le jardin et retira ses chaussures pour être pieds nus. Je fis la même chose qu'elle et je retirai ma veste que je jetai sur la tête d'Apolline qui grogna.
-Tu pensais à quoi ?
-Un concours de danse.
Thelma avait trois passions dans la vie. Le dessin, la danse et les livres. Elle était devenue libraire après son master, elle dessinait tous les dimanches matins et donnait des cours de danse pour les enfants d'une association. J'allais me faire ratatiner.
-Oncle Nathan ? Tu peux nous jouer un petit air entrainant au violon ?
Mon père attrapa son instrument tandis que Pierre nous rappelait les règles. C'était un duel à mort. Chaque membre du jury avait 10 points. Celui qui avait le moins de points devenait le larbin de l'autre pendant 24h. Apolline était partie chercher les petits tableaux à craie que nous utilisions déjà enfant.
-Tu peux y aller oncle Nathan.
Mon père commença à jouer et ma cousine ferma les yeux afin de s'imprégner de la chanson. Elle commença à bouger comme la petite déesse de la danse qu'elle était. Mon regard croisa celui de Sarah. Elle me fixait avec ses magnifiques yeux verts. Elle leva ses pouces vers moi et je réceptionnai Thelma dans mes bras pour que nous dansions ensemble. Cela finissait toujours comme ça. J'allais perdre, mais j'allais le faire avec panache. Je n'avais pas oublié mes bases de danse même si je ne le faisais jamais. Thelma s'arrêta à un moment pour me siffler et elle continua de plus belles. Quand mon père mit un point final à sa musique nous nous laissâmes tomber dans l'herbe verte du jardin de Grand-Mère.
-Tu t'es encore amélioré depuis la dernière fois.
-Pas suffisamment pour gagner.. grognai-je.
-Regarde les yeux de ta copine Carlito. Je pense que tu as tout gagné.
Je me détournai un instant et je fus happé par le vert de ses yeux magnifiques. Il y avait tant de fierté et d'amour dedans que je ne pouvais que m'en enorgueillir. Je me redressai pour saluer avec ma cousine et j'attendis le verdict du jury.
-Papa ? s'exclama Apolline, tu crois qu'on pourrait avoir des fauteuils haut comme dans The Voice, ce serait plus simple pour faire le verdict.
-Demande à ton oncle, les achats parfaitement inutiles, c'est son domaine.
Mon père leva les yeux au ciel tandis que son frère s'amusait à ses dépends. Je perdis la manche, bien évidemment et je m'inclinais devant le talent incontesté de ma cousine. Je retournais m'asseoir et la main de Sarah se faufila sur ma cuisse.
-C'était vraiment super. J'arrive pas à me remettre du fait que tu aies pris des cours de danse.
-Je suis un artiste accompli.
-Carlito. Je te libère de ta journée de larbinage si tu me fais un chèque de 10.000e
-Thelma ! s'exclamèrent ses deux parents.
-C'est pour l'asso, pas pour moi. Y'a des petites qui n'ont pas les moyens de s'offrir des chaussons de danse et je trouve que ça pourrait être top d'avoir un fond pour ce genre de choses.
-Je peux faire mieux que de te filer 10.000e dans ce cas, Maman veut qu'on fasse un concert ensemble. On peut récolter des fonds comme ça. Tu en penses quoi ?
Je me tournais vers ma mère. Elle semblait heureuse de cette idée.
-C'est une excellente idée Charles. Il faut trouver des mécènes néanmoins près à financer la salle et tout le reste.
Sarah était totalement larguée et je lui expliquai ma proposition. Elle paraissait très enthousiaste
-Tu veux que je parle de ça à Grand-Mère Amélia ? Elle pourrait être votre... patron ?
-Mécène, lui dis-je pour qu'elle le répète.
-Mécène. Elle adorerait. Ma Grand-Mère est très riche, ajouta-t-elle pour mes cousins qui semblaient perplexe. Et... elle aime les charity gala.
Luc indiqua qu'il faudrait même vendre le concert en ligne pour que les fonds viennent du monde entier.
-L'une de mes amies de fac est réalisatrice, elle pourrait être d'accord pour filmer et le diffuser.
-Et je pourrais monter un petit spectacle avec les enfants ! Mais, vous êtes sûrs que ça ne vous dérange pas tous les deux ?
Thelma paraissait désolée de nous embêter.
-Ne t'inquiète pas, répondit ma mère. Ça me ferait extrêmement plaisir de partager la scène avec mon fils.
-Tu accepterais de chanter avec moi ? Je pourrais écrire des chansons spécialement pour l'occasion. Je pense même que les garçons pourraient m'aider.
-Je...
-Tu chantes tellement bien tante Nora, appuya Pierre. On dirait un ange quand elle chante, précisa-t-il pour Sarah. Quand Chuck était bébé, on se cachait derrière la porte de la nursery pour écouter notre tante chanter.
Je trouvais adorable de la part de ma famille de parler plus lentement pour que ma petite amie puisse les comprendre. Elle avait décidé de ne pas boire mais Pierre prenait un malin plaisir à me faire goûter de chaque bouteille ouverte sur la table. J'allais finir totalement ivre et je savais que c'était ce qu'attendait mon cousin, le moment où je lui proposerai de monter sur mon dos et de courir à moitié à poil sur la plage avant de se balancer dans la flotte froide.
-J'ai loué la maison juste en face en prévision de cette journée, me prévint Luc. Vous restez avec nous ce soir.
Ce n'était pas une question mais une affirmation et il en profita pour me faire goûter un pommeau de Bretagne artisanal. Nous avions fini de manger et nous étions dans le jardin. Les filles jouaient au croquet alors que nous étions en train de picoler comme des idiots. Nos parents étaient partis se promener, seule Mamie était restée avec nous.
-On ne va pas rentrer avec le jet privé, mais tu m'en gardes quelques bouteilles ? Je vais en ramener à New York, j'aurais un petit morceau de la maison avec moi.
-Tu veilleras à ne pas trop en boire, s'amusa Mamie Chachou en s'asseyant près de nous trois. Je ne suis pas certaine que tu resteras en couple longtemps si tu le fais.
-Je compte bien te demander un jour la bague de ton arrière grand-Mère
-Tu l'aimes à ce point ?
-Plus encore.
-Quand je vous vois tous les deux, je sens qu'elle est sincère. Elle te regarde avec de grands yeux admiratifs et débordant d'amour. Promets-moi une chose. C'est une gentille fille, je le ressens au plus profond de moi, ne la fais pas souffrir.
-Je te le promets. Je m'en voudrais si c'était le cas.
-D'ailleurs Luc, autant Charles pourra apprendre à sa petite amie ma recette de caramel, autant, tu as interdiction de le faire avec la fille que tu nous as ramené. Elle est d'un vulgaire ! Je ne comprends pas comment tu as pu penser qu'elle pourrait me plaire.
Luc tendit sa main vers notre Grand-Mère et l'embrassa sur la joue.
-Pour être honnête avec toi Mamie, c'était un amour fugace, d'une nuit pour être précis. Mais le gentleman en moi s'est dit que je pouvais lui offrir un repas au moins.
-Les garçons. Je dois vous apprendre quelque chose. Vous n'avez pas nécessairement besoin d'offrir un repas à une dame pour la mettre dans votre lit.
-Mamie !
Nous nous étions exclamés tous les trois, un peu mal à l'aise mais surtout mort de rire.
-Écoutez-moi, au lieu de jouer les vierges effarouchées. Si une dame vient dans votre lit, c'est parce qu'elle en a envie, au plus profond d'elle, pas pour avoir un bon repas. Les femmes ne se donnent pas pour une contrepartie financière ou matérielle. Ne l'oubliez pas. Je vous ai à tous les trois appris à vous conduire en gentilhommes. Ne me faites pas honte. Jamais.
Elle nous embrassa sur le front, partit dans la maison et Caillou frappa son frère.
-Tu parles de tes plans cul à Mamie Chachou. T'es un taré toi !
-Je ne voulais pas qu'elle pense que je m'étais vraiment amourachée de cette meuf.
Apolline s'approcha de nous.
-On va à la plage après cette partie, vous venez avec nous ou vous préférez vider l'armoire à alcool de Mamie Chachou ?
-On boit une tisane ou deux pour se purifier et on vient ! répondit son frère.
Nous le fîmes le temps qu'elles finissent la partie et je ne pouvais détacher mon regard de la femme que j'aimais. C'était fou d'utiliser cette expression. La femme que j'aimais. Je n'avais jamais vraiment ressenti ça pour qui que ce soit. Mon aventure de l'an dernier n'était qu'une chimère. Sarah me fixa en riant.
-Pourquoi tu me regardes comme ça ?
-Je te trouve jolie c'est tout.
Mes cousins lâchèrent un vieux « Aaaaaawwwwwwn » et j'en bousculai un suffisamment violemment pour qu'il tombe sur son frère. Ils auraient pu se venger mais ma petite amie s'approcha de moi.
-Je te sauve la vie là, tu t'en rends compte.
-Je suis ton obligé.
J'avais l'alcool amoureux quand j'étais près d'elle. J'avais envie de la tripoter et quand je remontais ma main sur sa cuisse, elle l'arrêta et et la remit sur moi. Luc eut un petit regard vers son frère et il me demanda d'aller lui remplir sa tasse de tisane. Je me rendis dans la cuisine et en revenant j'entourais de mes bras ma Mamie.
-Je peux vraiment lui apprendre la recette du caramel beurre salé ?
-Oui mon chaton, tu peux si tu en as envie.
-Ça me fait quelque chose que tu l'approuves. Vraiment. J'ai... j'ai la confirmation que j'ai fait le bon choix pour une fois, tu vois ?
-Oui je comprends.
-Tu veux venir avec nous à la plage ?
-Je ne veux pas vous déranger. Faites attention à vous.
Je l'embrassai encore sur la joue et je remarquais que Sarah était hilare. Elle riait à en pleurer avec mes cousins. Je l'attrapai contre moi et je lui bisai la joue. Elle prit mon bras et nous nous rendîmes à pied sur la plage non loin de là. J'avais un amour particulier de l'Atlantique, ça avait toujours été mon océan, quelque soit le côté de ma famille.
-En vrai, ça vous dit qu'on se fasse un peu de pédalos ?
-Du quoi ? demanda Sarah.
-Tu vas adorer ! s'exclama Apolline en la prenant par le bras.
Nous nous rendîmes au stand pour en louer un gros et nous nous installâmes pour pédaler. Sarah ne cessait de sourire. J'étais à l'avant avec Thelma et elle.
-C'est le moment de nous faire une chanson Carlito. N'oublie pas que tu es mon larbin !
Je me mis à chanter Sunshine in Wonderland reprise par mes cousins en gueulant derrière nous. À chaque fois que nous laissions passer un piéton et que je chantais, je finissais par voir un smartphone sortir. Je prenais la pose le temps de la photo et nous repartions de plus belle. Nous nous retournâmes sur la plage et je fis comprendre aux autres que j'avais besoin d'un peu de temps seul avec ma copine. Nous retirâmes nos chaussures et je filai au bord de l'eau.
-Putain mais c'est glacial, frissonna ma copine.
-Bienvenue en Bretagne et non ce n'est pas si froid que ça...
-L'eau est magnifique et les rochers ! Je trouve ça vraiment beau. Je comprends pourquoi tu aimes venir ici. J'ai vu une une cité fortifiée ! J'aimerais qu'on aille la visiter.
-Je te montrerai les moindres recoins.
Elle passa son bras autour de moi et je m'arrêtais pour la regarder.
-Merci de m'avoir emmenée ici. Je suis heureuse.
-Plus pour longtemps...
Je lui balançai de l'eau dessus et je partis en courant pour lui échapper. Elle réussit à me faire tomber dans les vagues sous les acclamations de mes cousins et je sus que c'était gagné. Elle était l'une des leurs avec son air malicieux ses yeux pétillants d'intelligence et l'amour que j'avais pour elle. Un jour, je le savais, nous ne ferions plus qu'un, mais pour le moment...
j'allais me venger qu'elle ait réussi à me mettre à la baille...
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro