Ça fait un moment que je regarde les derniers détailles de mon prototype, ça fait maintenant quelques mois que je travaille dessus. Je fais ça entre mes cours et mes discussions avec le truc dans l'ordinateur. Je commence à sentir ce truc qui me revient, une voix dans ma tête qui me demande de faire plus, elle veut que je dégage mes émotions. Je commence à pleurer parce que ça m'apporte une énorme douleur. Le temps que ça passe je vois Nathan devant moi. Il semble inquiet et il me demande :

-Ça va?

Je me relève et je lui réponds :

-Ça va c'est juste un truc qui arrive de temps en temps, je crois que c'est lier à mon pouvoir.

-Tu devrais en parler avec Manu. Tu sais si tes pouvoirs sont liés aux émotions, une personne qui connais plus sur la psychologie est peut-être meilleur pour ton contrôle

Je ne suis pas proche de Manuel, je me rappelle quand j'étais à l'hôpital et qu'il m'a demandé si je voulais qu'il tue ma mère ça m'a éloigné de lui. Je sais qu'il ne l'aurait pas fait, plutôt j'espère qu'il ne l'aurait pas fait, mais dans les derniers temps chaque fois qu'on se croise je ne sais pas comment l'approcher. Manu est assez à nous regarder agir plus qu'intervenir. Je me dis que je pourrais parler à Sam, mais ses derniers temps elle est souvent avec Mathis à étudié et je sens encore le goût bizarre de nos dernières discussions. Ses derniers temps je sens se goût amère comme si elle était jalouse de moi à chaque fois qu'on parle. Je déteste cette sensation. Je pourrais aussi essayer d'en parler à Nathan, mais il est une personne aussi nulle que moi avec les émotions. Je lui explique :

-Je sais pas s'il saurait m'aider. Il a l'air de plus me prendre pour un sujet d'expérimentation que de vouloir mon bien être.

-Mais en vrai je considère le bien être de mes rats de labo aussi Mademoiselle Jackson. Je serais ravi de vous faire une session expresse. Aussi Nat, Sam te cherche, elle veut te montrer un truc.

Je me retourne pour voir Manu dans le cadre de la porte. Sur les mots de celui-ci Nathan est parti retrouver sa moitié. Je vois Manu s'assoir sur une chaise pendant que je me rassoie sur le plancher. Je lui explique :

-Ce n'est probablement rien. J'ai juste une sensation de douleur qui me vient de temps en temps et je ne sais pas c'est quoi.

Il semble réfléchir un peu et il me dit :

-Ton année est difficile à date, nous sommes proche de décembre en quelques mois tu as été reniée, tirer dessus, compris que tu as été abusé, accoucher d'un enfant que tu as du donner à tes parents suite à des menaces, je crois que tu as le droit de te sentir mal. Tout ne reviendra pas avec la vie est belle, mais tout finira par aller mieux, mais le truc avec toi est que tu ne pourras jamais échapper à la douleur parce que tu es un récepteur à émotion. Le problème que j'ai observé mon cher rat est au lieu d'essayer d'enlever les émotions, tu dois essayer de compenser les émotions positives.

Je le regarde avec une expression de confusion, je ne sais pas trop ce que ce sont des émotions positives. Il y a un moment que je n'ai pas expérimenté cette émotion de bonheur. Je lui demande :

-Comment, je découvre que tout le bonheur est une illusion.

Il se lève de sa chaise et il me répond :

-Il faut juste un sourire.

J'arrive pour lui demander plus, mais j'entend une notification de mon téléphone pour me rappeler que j'ai un souper chez mes parents. Je me prépare en vitesse et je pars avec mes écouteurs sur les oreilles. Je me donne l'illusion de ne pas écouter les autres, mais je ressens tout. J'arrive devant la porte. Je sonne pour entendre le bébé hurler. Je rentre à l'intérieur et je le vois dans son petit parc. Je ne comprends pourquoi il pleure, mais je le prends et je lui chuchote :

-Ça va aller Danny.

Je l'entends se calmer et il me fait un petit sourire. Je regrette de te laisser ici. Chaque fois que je viens chez mes parents c'est seulement pour voir mon enfant et espérer voir son sourire qui me donne le sourire. Je sens ses émotions et j'ai des fois l'impression qu'il sent les miennes et je pense que c'est le seul à me comprendre au final. Quand ma mère arrive dans la pièce elle me dispute:

-Il faut des fois laisser les bébés pleurer au lieu de toujours les consoler sinon ils finissent mal comme toi.

Je garde le petit garçon dans mes bras. C'est le meilleur moment que j'ai depuis un bon. Je me défends en voyant le sourire de ce petit encore plus beau :

-J'aurais aimé qu'on me montre de l'amour, ça m'aurait évité d'aller dans les bras d'un manipulateur parce qu'il me donnait de l'affection.

Elle me prend le bébé des bras qui commence à pleurer. Elle continue son discours :

-Nous t'avons donné tous ce que tu avais besoin, tu as eu de la nourriture, des bons habit, une bonne éducation et qu'est-ce que tu voulais de plus Clara, tu avais tous que tu avais besoin.

Je soupir un coup en essayant de retenir mes larmes. Je lui chuchote :

-Que tu me dises une fois que tu étais fière de moi, que tu me dises une fois que j'étais assez au lieu que je vous entendre vous disputer sur ton infertilité après plus essaye que j'aille un frère ou une sœur, que je sois un enfant normal. Ma plus grande peur est que Danny aille le même traitement que moi.

Je sens cette ombre autour de moi, elle grandit et elle me demande d'exploser. Ma mère me demande :

-Sort de ma maison.

Je vois Danny et je ne veux faire mal à ma mère,je veux qu'elle sente ma douleur, mais je ne peux pas. Je fais juste prendremes trucs et faire demi-tour comme plusieurs fois avant ça.