La nuit je regarde

Vers le ciel; depuis ma chambre 

J'aperçois la faible lumière de ces astres

Eux qui brillait il y a

Des millions d'années; et devant

La lumière des lampadaires

Qui cache les étoiles de son

Agressivité jaunâtre

Et je me dis que peut-être

Peut-être que si ces nuisances 

Polluantes n'existaient pas

Peut-être qu'un  jour on pourrait la voir

Dansant dans les champs

Les mains levées au vents

Dans sa robe sombre, elle

Chante à l'ignorance

Des louanges absurdes

Aux coiffes d'infortune

Des lianes de lierre tressé

Volant au clair du vent

Et au milieu de cette symphonie discordante

Elle danse tournoyante

Les cheveux offerts aux intempéries

Et le sourire cruellement apaisant

Elle tourne tourne tourne

Dans sa robe d'acier

Les prunes les pommes les poires

Se pressent autour d'elle pour goûter

De sa sagesse oh elle l'ange flibustier

Et sans même qu'on ne le sache

Elle nous ne voit plus

Nous oublie, ne répond plus

Un froissement l'a effarouchée

On ne l'y reprendra plus

Ivre d'air frais et de tendre

Bruissements humides

Offrant son visage au monde

Tendant ses mains cristallines

Elle s'est enfuie un jour de pluie

La face cachée de la lune

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River, Charlie, Sirs & Remus

On a peu changé pendant l'écriture, je sais pas trop si ça se ressent