Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

24 octobre - PROMENADE A LA MER

☽---------❀---------☾

Depuis le déménagement, mon père voyait depuis la fenêtre de sa chambre, la mer briller sous le soleil et il semblait plus heureux. Plus une émotion ne trahissait son visage, plus une parole ne pouvait me le confirmer, mais je le sentais. Ses yeux semblaient être bercés par le mouvement des vagues et celui de l'écume qui s'échouait sur le sable par intervalle régulier.

En fin de matinée, je l'emmenais sur la plage, marcher une heure, parfois plus et il lui arrivait, dans un élan de conscience, de se baisser vers l'eau pour y plonger ses doigts.

Ces gestes étaient toujours lents, spontanés, instinctifs, je ne savais pas s'il était encore capable d'analyser l'environnement qui évoluait autour de lui ou les sensations qui germait dans son corps et son cœur lorsque l'eau fraîche caressait sa main. 

Il ne semblait pas réaliser après ça, que sa peau restait mouillée et il se frottait le visage ou les vêtements. Il s'avançait parfois trop proche de la mer et noyait ses chaussures, si bien que je ne quittais jamais la maison sans une serviette et des chaussettes sèches.

Nous ne communiquions plus comme avant, mais je le trouvais toujours attendrissant dans cette nouvelle singularité. Nous partagions d'autres choses dans un échange silencieux serein. Peut-être que la maladie prendrait du terrain avec le temps et qu'il ne me reconnaîtrait plus, mais pour l'instant, lorsqu'il me regardait, je voyait la lueur dans son regard qui me souriait autrefois.

J'étais toujours son point de repère sur cette plage immense et sur cet horizon sans limite. Quand il s'approchait trop près de l'eau, il se retournait vers moi, sans un mot, sans un sourire, mais il me regardait l'air de dire "je reste près de toi, je n'irai pas plus loin".

Il m'avait dit autrefois, qu'il ne souhaitait pas être un poids pour moi en vieillissant.

Plutôt que d'assister à sa dégénérescence, il m'avait dit vouloir louer un bateau et naviguer loin.
Loin jusqu'à ce que le navire n'ait plus d'essence, jusqu'à ce que les vagues ne le portent au centre des océans.
Là, il se laisserait partir en regardant le soleil s'éteindre derrière l'horizon.
Il laisserait ses doigts effleurer l'eau salée jusqu'à ce qu'elle l'emporte jusqu'aux fonds marins où il s'allongerait et fermerait les yeux. 

Peut-être qu'il y rejoindrait ma mère qu'il appelait toujours "ma perle de nacre". 

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro