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Jour X : Secte

Pour AlexTheChameleon

999eme jour. Cela fait 999 jours que je suis prisonnier entre les murs de la secte. 999 jours à faire les mêmes tâches, avoir les même plannings...
En ce 999eme jour donc, je me réveille. Ou plutôt, des hauts parleurs diffuses un bruits stridents, comme une craie sur un tableau. Je me lève difficilement de mon matelas trop petit et trop fin, je me lève lentement, comme mes camarades, et d'un pas lourd et de zombie, je suis le troupeau qui se forme dans le couloir principal qui relie toutes les chambres entre eux. Nous sommes une trentaine ainsi à venir vers le réfectoire, première pièce que nous avons. C'est là que l'on nous sert de la bouilli verdâtre qui nous affaiblit, mais qui nous laisse en vie. Nous nous alignons en fil indienne, pendant qu'une dame enveloppée avec une cigarette en coin sert nonchalamment notre nourriture du matin et du soir. Cela à un goût et un odeur infecte, mais je suis obligé de manger cela.
Encore une personne refuse de manger, elle pleure, elle tremble, elle sait ce qui va se passer, mais elle a atteint le point de rupture psychologique. Elle commence déjà à implorer alors que les gardes ne sont pas encore arriver, elle se retrouve vers nous, nous demande d'arrêter, de la protéger, de nous révolter. Mais personne ne lève la tête, ni moi, ni les autres. Les gardes viennent, elle les implore, elle n'a de réponse qu'un coup de matraque sur le crâne, plusieurs coups suffisent pour la faire taire, pour un moment. Certains reviennent dans un état pire qu'au départ, mais ils sont plus docile, rompu, perdu. Sinon, ils ne reviennent pas. Les grades traine le malheureux dans l'indifférence, dans la docilité la plus totale.
Puis nous nous dirigeons vers les douches. Nous suivons un couloirs, puis devant nous, la pièce d'eau, circulaire, carrelés de bleu clair, de calcaires et de crasses. Au centre, un gros tuyau rouillé vient du plafond, et distribue en eau les jets sensés nous laver, nous purifier, nous fortifier. Nous nous dévêtons, posons nos vêtements sur une étagère prévu à cet effet, puis nous nous alignons selon la configuration de la pièce. Les gardes peuvent alors actionner les puissantes lances, qui viennent nous transpercer d'eau brune et rouge notre corps. Mon corps s'était endurcit par ces jets d'eau, c'est la seul chose qui ne le fatigue plus à force. Je me souviens encore du premier jour, j'ai eu des bleus de partout, je pensais même mourir d'une hémorragie interne. Mais les jours ont passé, et la douche fut de plus en plus supportable. Personne ne bronche généralement ici, pas de son plein gré en tout cas. Certains corps lâchent, et quand le corps lâche, les gardes traînent les hommes inanimés comme des pantins, et ces derniers ne reviennent pas.
La journée de travaille commence alors, après la douche. Je doit transporter du métal toute la journée. Je me souviens des premiers jours, nous étions des milliers à aborder ce travail. Nous avions que quelques menus travaux à faire, faire la même chose qu'aujourd'hui, mais reparti sur plus de personnes. Une centaine d'hommes sont déjà partis sans que personne ne les revoient, et des centaines suivirent ainsi pendant plusieurs jours. Au bout d'une semaine, nous étions déjà plus que 200. Que ce soit par fatigue, par manque de docilité, ou par peur, la population avait été dégraissé doucement. Les dortoirs se vidaient, nous dormions serrés les uns contre les autres. Puis, au bout du 100e jour, on nous donna deux choses : un matelas, et un espoir. Au 1000eme jour, nous pourrions sortir. C'était ce qui nous motivait encore aujoud'hui, à pousser des wagonnets remplis de métaux, à faire par une trentaine de personne le travail de milliers. Nous nous sommes endurcis dans le seul but d'atteindre le 1000e jour. Et le 1000e, c'était aujourd'hui...
Le son strident résonne dans l'énorme salle plongé dans la pénombre. Certains verse quelques larmes qu'ils dissimulent, pour éviter de se faire prendre. Il faut rester fort, il faut leurs montrer que nous sommes fort. Cela n'empêche pas de voir deux corps entre les tas de palettes vides stockés sur des centaines de mètres. Je suis triste pour eux, ils étaient si prés du but... ils reviennent sur leurs pas, le pas plus lourd, les muscles endoloris, la fatigue comme seules amies. Nous étions tous zombifiés, nous faisions comme tous les jours. Je mange comme d'habitude la bouilli qu'on me set, avec une odeur plus fort et un goût plus prononcé que jamais, quand une voix grésille dans les hauts-parleurs. C'était la première fois depuis le 100e jour qu'une voix sortait des hauts-parleurs, nous étions tous subjugué par les paroles :
    « Messieurs, félicitation pour avoir tenu 1000 jours. Je suis fier de vous, vous êtes la crème de la race humaine. Vous serez tous appeler un par un pour une visite médicale, puis vous pourrez retourner à vos couchette. Demain, vous pourrez sortir. Demain, vous pourrez vivre ! »

Personne n'avait compris, mais tout le monde échangeait des regards heureux. Certains sourires se dégageait déjà. Chaque prénoms est alors énoncé dans les hauts-parleurs. J'étais le 17ème sur 26 a être appelé. Je suis conduit par plusieurs gardes armés, c'est la première fois que je vois ce genre de garde. On m'amène à une salle, qui se ferme automatiquement. La salle est blanche, aucune tache ne venait la troubler, pas même le sol. Un écran apparaît. Je suis transpercer par un balayage laser, j'ai un réflexe de recul, je me cogne contre le mur, ce qui fait vaciller la pièce, ainsi que l'écran. Une fiche a mon nom apparaît alors, quand le balayage fût fini :
    « Aurelien
    26 ans
    184cm (+22)
    158kg (+73)
    tension : 12.2
    état : dépressif non-irrémédiable
    autorisation de sortie validé après vaccination

Une aiguille tenu par un bras mécanique sort alors du plafond, par un panneau amovible. Je recule encore, j'ai l'impression de fissurer le mur derrière moi ne reculant. La seringue se plante dans mon bras et m'injecte son liquide transparent. La fatigue qui semblait être discrète se manifeste d'une telle force, que je suis terrassé, et que je m'écroule de tout mon poids...

2085. Une fusée décolle d'une plateforme spatiale. A son bord, 20 volontaires, des sans-abris, des personnes que personne de voulait sur une terre qui se meurt. La cargo se dirige vers une planète habitable et inhospitalière. C'est pour cela que le gouvernement terrien a décidé de torturer, d'endurcir, d'améliorer en taille et en force ces milliers d'humains volontaires. Sur 2843 personnes, seules 20 ont réussi à vivre 1000 jours, à devenir de bons homme forts et sain d'esprit. A bord aussi, 20 femmes qui on subit le même traitement, pour cette fois enfanter le plus rapidement possible, pour pouvoir peupler et dompter cette nouvelle terre.
L'exercice ayant réussi, le gouvernement a demander à ce que le protocole Sélection et Endurcissement pour Colonisation et Térraformation Élémentaire soit renouveler, et que l'âge minimum d'admission soit abaisser de 20 à 14 ans

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