1 & 2. Meurtre & Cave
Je l'ai fait un peu au fil du rasoir alors j'ai juste survoler le premier thème.
Bonne lecture!
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Je descend lentement les marches, une à une. Le vieux bois craque sous mes pieds et les aspérités s'enfoncent dans ma peau. L'obscurité est omniprésente et seul le son me guide. Le son, et l'habitude. L'air se rafraîchit au fur et à mesure que je descend. La poussière présente dans l'air traduit une vieille pièce souterraine. Mes doigts parcourent le mur à ma gauche, les ongles donnant un petit bruit de grattement. Petit à petit, en plus du bruit de mes pas et de celui de mes ongles vient s'ajouter une respiration. Une respiration qui couvre la mienne. Elle est rapide, affolée, saccader. Son rythme s'accélère quand je lâche un petit rire. Des gémissement emplissent bientôt la pièce.
Le bruit d'un bouton qu'on actionne retentit et la lumière éclaire un visage blafard et des yeux écarquillés. Elle me regarde avec peur. Elle est bâillonnée et attachées sur une chaise, nue. Je dissimule la dague que je tiens. Elle semble se calmer quand elle me voit. Elle ne s'attendait sûrement pas à ça. Elle me croit inoffensive. Je m'approche d'elle et elle semble m'envoyer un message au secours. Mes hommes l'ont bien traités, je suis contente. Elle n'a pas une seule égratignure, pas un seul bleu. Je lui sourit. Elle se détend. Je vais me poster dans son dos, comme si je voulais la défaire de ses liens. Il n'en est rien. Je pose la pointe de ma lame sur son poignet et remonte lentement vers le coude, laissant une traînée écarlate. Je fais la même chose sur l'autre bras.
Je repasse devant elle et observe son air effrayé. C'est tellement drôle. Un homme descend à son tour, de son pas lourd. Il m'ébourriffe les cheveux en s'arrêtant à côté de moi.
- Tu l'as préparé? Demande-t-il d'une voix bourru.
- Oui, elle est prête.
- Tant mieux. La cave n'est plus un endroit pour elle. Ton frère va l'amener dans l'atelier. Il est 6h. La boucherie va bientôt ouvrir, je compte sur vous.
- Bieeeeen!!! Je souris en remontant.
Un grand brun descend à son tour à mon signal et remonte avec la jeune femme. Elle à de longs cheveux châtains et d'immenses yeux noirs. Je déteste les yeux noirs. Moi je les ai blanc. Il emmène notre victime dans un grand atelier de boucherie. Nous la mettons dans la grande machine qui sert à découper la viande. Elle s'affole alors mon frère l'assomme. Dès qu'elle a arrêter de bouger, j'actionne le levier. La machine se met en marche. Vu qu'elle dort, il n'y a pas de cris ce matin. Dès que la viande à été récupéré, je passe dans le bureau; et aide mon père a choisir la victime de demain.
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