_Chapitre 20_ (+ pitit résumé)
Est ce que c'est une illusion ? Et non ! Je vous le sors enfin alors que je suis en pleine révision pour des oraux mais hehe jsuis dans une école catho donc autant prié le divin de m'apporter les réponses, bref, il aura mit un an à être écrit et wow il est si cours finalement... mais normalement je devrais devenir plus régulière (jusqu'au bac)
bisous, en espérant ne pas vous décevoir ;)
résumé rapidos ; Damien s'est fait agressé dans un couloir par Ben ; Lorenzo lui a foutu un coup de poing bien balaize ; Damien et Gabriel ont mit des choses à plat entre eux ; John suit Damien partout, jusqu'à ce que Lorenzo et Xavier arrive à sa rescousse ; ils sèchent les cours du début d'aprem ; Lorenzo à appris que c'était Mathias qui avait publié et embrasé le harcèlement de Damien, et qu'il lui avait fait du chantage, alors il est parti furibond. Damien discute avec Xavier qui prend une pilule et décide qu'il doit retourner en cour.
Je trouvais la logique de Xavier étrange. Me faire sécher les cours pour au final me ramener en cours. J'avais l'impression d'être un caneton qui suivait sa mère. Je plongeais mes mains dans mes poches et marchait en respirant la sérénité des couloirs vides. Xavier s'est arrêter et s'est tourner vers moi, l'air un peu plus défoncer encore.
- Faut pas que t'ai peur des cours. Je sais que t'a l'impression que tout le monde est contre toi, mais c'est qu'une illusion. C'est ce que Mathias veut. Tu le sais pas mais pleins de gens sont pas au courant pour ton coming out forcé, ou alors ils s'en foutent, ou alors ils savent pas la pression que tu subit.
On se regardait et si je ne vivais pas ce moment je trouverais ça encore plus étrange. Xavier venait de m'ouvrir les yeux mais c'était si improptu que j'avais du mal à m'en rendre compte.
- Merci... dis-je hésitant.
Il a hoché la tête et s'est remit à marcher.
- Je te dis ça parce que je sais ce que c'est. On croit que le monde entier est contre nous mais c'est pas toujours le cas. Et ça doit pas t'empêcher de vivre.
- Ne t'inquiète pas pour moi Xavier, je t'ai dis, je gère.
- Bien sûr que je m'inquiète pour toi.
J'ai déglutit, je ne savais pas quoi répondre. C'était réconfortant, et j'admet plutôt cool, de savoir l'inaprochable Xavier et son célèbre compaire Lorenzo avec moi. Je pensais franchement pas qu'ils pouvaient être aussi prévenant avec leurs airs de brute punk. Même si je savais que c'était faux, j'avais l'impression de dégager un peu de leur aura maintenant !
- Tu sais quand on a parler à la fontaine, que tu t'es confier à moi, ce n'est pas que toi que ça a aider. Ne te sous estime pas Dame de Coeur.
Je l'aurais frapper si ce qu'il me dit ne m'avait pas autant intrigué. A la fontaine, je ne me souviens pas avoir fait quoi que ce soit d'aussi important que d'avoir profité de son oreille attentive. J'allais lui demander mais on connais tous ma chatte de cocu ; la cloche à sonner la fin du cour et nous étions devant la classe des stmg qui sont sortis plus vite que leurs ombres. Xavier ne s'est pas arrêter et j'étais coincé par ces craignos qui bouchaient le couloir. Ceux-ci se remplissait à vue d'oeil et aller à contre courant était devenu presque impossible. Bordel qu'elle horrible sentiment que de ce sentir complètement seul au milieu d'une foule de visages familiers mais qui apparaissent si hostile. J'en avais marre de finir seul, pas encore !
J'ai poussé une fille qui devait faire 1m50 et qui bouchait le passage pour discuter avec d'autres gens, elle m'a regarder comme si j'avais essuyer une crotte de nez sur son visage mais je l'ai ignorer. Je marchais vite et je slalomais entre les gens et les groupes. Xavier ne pouvait pas avoir disparu ! Mais de toute évidence il n'était plus dans les couloirs. Je suis entré dans les toillettes en espérant le trouvé ; il y avait déjà des gars. La plupart m'ont dévisagés parce que je devais paraître bizarre à m'agiter et à regarder dans les cabines.
- Bah alors pédé on vient se rincer l'oeil ?
J'ai à peine le temps de me retourner.
- Dégage !
Que je réçois une boulette de PQ rose et trempé dans les cheveux. Je me braque immédiatement.
- Va pisser dans les toilettes des filles au lieux de venir mâter nos bites.
Je m'en suis reçu une rafale et je pouvais rien faire pour les évités. Ils rigolaient. Ils trouvaient ça marrant de me balancer du papier toilette en m'insultant, que je glisse sur le papier mouiller par terre, que ça s'accroche à mes vêtements. Ils les lances de plus en plus fort, je deviens une véritable cible ; je peine à ressortir. Dans le couloir on m'observe comme un fou, une dépravation. La colère fait trembler mes mains. Il faut que je trouve un endroit pour m'isoler loin de tout ces gens sinon je vais finir par pété les plombs. Je traverse les couloirs dans cet état, je vais jusque dans le couloir des salles informatiques et de la bibliothèque, qui sont vide, et m'enferme dans le placard à balaie. J'entreprend de retirer le papier toilette en serrant les dents.
Je souffle. Je respire.
Je vois avec effroie la porte s'ouvre aussi vite qu'elle se referme et une ombre gigantesque face à moi. Je me prépare mentallement et en quelque seconde à me battre comme un fou mais la voix me rend mou comme du choux trop cuie.
- Il y avait qui dans les toilettes ? Qui t'as balancer tout ce pq ?
- Gabriel ?
Putain il a assister à cette scène. J'aurais préféré que ce soit Ben qui soit venu me pété la tronche. J'avais franchement pas besoin que Gabriel voit ça. Putain. Putain. J'ai brusquement senti ses bras m'enlacer et me ligoter comme un saucisson. Il me serrait trop fort contre lui pour que je fonde de bohneur en sentant son parfum.
- Dit moi Damien. Dit moi.
Je sentais qu'il tremblait autant que moi il y a cinq minutes.
- Je respire plus Gab...
Il a desserer sa prise et j'ai pus à mon tour passer mes bras autours de sa taille. J'aime comme il suffit que je me pousse sur la pointe des pieds, très légèrement et ça suffira, pour l'embrasser. Dans l'obscurité, avec des détergents qui bloque mes pieds, je pourrais déposer un petit baiser taquin sur ses lèvres et lui faire oublier que j'ai du papier toilette dans les cheveux. Et à moi par la même occasion. Si seulement on pouvait faire tout ça plus souvent. Si seulement il n'avait pas peur. Si seulement moi non plus. Si seulement le monde autour de nous étais différent. Si seulement les choses s'étaient passés autrement. Si seulement il n'y avait plus rien autour de nous, nous serions perdu rien que tout les deux au milieu de nul part.
Sa respiration était saccadé. La mienne aussi. Il a laissé penché sa tête, pour appuyer son front contre le miens.
- Si tu savais comme j'ai de la haine au fond de moi Damien. Pour eux. Pour moi. Pour tout le monde.
Les mots nous reste au bord des lèvres. Je ferme les yeux pour me ressentire qu'il est là, contre moi.
- Moi aussi Gabriel. Mais c'est normal, nan ? L'adolescence c'est comme ça.
Il a rigoler. J'ai souri. J'ai posé ma main sur sa joue et j'ai sentie son sourir du bout de mes doigts. J'ai sentis ses paroles sans les étendres, parce qu'il ne l'avait pas dit. Ses lèvres me l'avait soufflé comme un secret, parce que peut être ce n'est pas le bon moment pour dire ça. A la place il a dit ;
- Je suis désolé. Tout est de ma faute Damien.
- Si c'était ta faute, je crois pas que je serais en train de me coller à toi comme ça. Je suis pas du genre à me lover contre mes bourreaux hein.
Il a encore souris. Mais c'était un sourir bien plus triste.
- T'es sûre, j'étais pourtant persuader que tu avais des penchants BDSM, dit-il avec un humour de gars qu'on amène à l'échafaud.
Je voulais lui faire sortir de la tête l'idée que c'était sa faute. Ca m'agacait plus encore que sa peur panique de faire trop gay parfois. Je l'ai serrer contre moi.
- C'est pas parce que j'aime bien te taquiner que j'ai envie de t'attacher à une roue et te mettre une combinaison en latex.
- Faut pas, vraiment, parce que le cuir me va mieux tu sais.
- Je vais tâcher de m'en souvenir alors. Pour plus tard.
- Ca te dit qu'on se voit ? Je veux dire, un vrai rendez-vous. Un cinéma, quelque chose du genre. On en a même pas encore eu.
Je restais bouche bée. C'est lui qui me proposait un rendez-vous, en extérieur en plus. Ca devait bien faire plusieurs jours, voir semaines, que je n'avais pas renssentie ce sentiment de joie. J'avais l'impression de redevenir un puceau de 14ans à qui ont proposait son 1er date avec la personne de ses rêves. La sonnerie à décider de nous interrompre pile à ce moment. Je l'ai senti se reculer, alors je me suis pencher sur la pointe des pieds pour l'embrasser. Un baiser simple, doux.
- Quand tu veux beau gosse.
Il sorti, rouge, mais l'air très fière de lui. Un peu désespérer aussi. La porte s'est refermé. J'ai attendu d'être sûr qu'il n'y ai personne dans le couloir pour ressortir. J'en avais profité pour retirer tout ce foutue papier toilette, j'en avais donc une grosse boule dans la main, et j'étais tenter de retrouver les connards qui m'ont fait ça pour la leur faire bouffer. J'ai préféré passer la jeter par les toilettes pour retourner chercher Xavier. Ou bien retourner en cours. Maman m'a envoyé un message pleins de coeur pour me dire que demain soir je me trémousserais sur la bar et brandirais fièrement mes abdos en faisant le drapeau. Je hais cette figure. Je remarque une chaussure qui dépasse d'une des toilettes. Tout un tas de scénario me vient en tête, le premier est un suicide. Pitié pas ça. Je suis trop jeune pour découvrir un cadavre. Déjà quand mon poisson ronge est mort je ne savais pas quoi faire, alors un truc énorme que je pourrais pas jeter à contre coeur dans la cuvette...
La personne renifle, elle est en vie et je m'approche sans aucune discrétion. Xavier avait la tête dans la cuvette et l'air d'un cadavre.
- Oh putain !
Je me suis précipiter sur lui pour le redresser ; mauvaise idée, il m'a vomit dessus. J'ai pris sur moi pour ne pas laisser ses déjections me faire fuir. Il était chaud. Pas chaud comme chaud pour une bière mais chaud comme une bouillote. Je pannique un peu en me rendant compte qu'il est un peu raide et ses yeux ne sont plus expressif. D'instinct je prend son poux ; il est lent. Il tremble. Ses yeux sont injectés de sang.
- Bordel mais qu'est ce que t'a pris ! Je cris en ne sachant quoi faire.
Il faut que j'aille chercher de l'aide mais je peux pas le laisser tout seul ici. J'ai pas le numéro de Lorenzo. Alors je cris. Je cris à m'en décrocher les poumons, j'appel à l'aider en essuyant son visage dégueulasse.
- Pourquoi tu cris ? Qu'est ce qu'il se passe ? Demande-t-il d'une voix enroué.
- Parce que t'es qu'un con !
Je le sors des toilettes et le laisse à contre coeur par terre ; il tremble comme un nokia en vibreur, et il baraguouine des mots incompréhensible, flippants, comme s'il parlait à des gens que je ne pouvais pas voir autour de nous. Ses yeux deviennent vitreux. Je sors en courant et tombe sur une surveillante qui venait vers moi ; elle me fait les gros yeux jusqu'à ce qu'elle voit mon air panniqué.
- Putain mais on est dans le chateau de Versaille pour que personne vienne alors que je hurle ! Un élève est vraiment pas bien là !
- Calme toi, où...
Je lui hurle dessus en m'empressant de retourner aux côté de Xavier. Il ne bouge plus, ne parle plus, seules ses mains tremblent. Je tombe à genoux devant lui. La surveillante parait encore plus sidéré que moi, elle sort immédiatement son téléphone pour appeller quelqu'un. Puis d'un coup Xavier se réveil et se redresse. Il se relève difficilement. Il regarde autour de lui l'air appeuré. Il est complètement défoncé.
- Mais c'est quoi ce monde ? Oh putain recul, recule !
Il pointe le sol avec des yeux exorbités. J'y vais à l'instinct et m'approche lentement.
- Xavier, c'est Damien, tu sais qui je suis ? Tu vas pas bien du tout là, une ambulance va arriver et...
Il s'est mis à crier d'un coup et s'est réfugié en boule dans un coin. Non mais qu'est ce que je fous là, dans quel galère je me suis encore fourré.
- Damien, dit-il en pointant la surveillante. Fait attention. Elle va te manger, elle va te manger.
Si la situation n'avait pas été aussi critique j'aurais rigoler, mais la terreur dans ses yeux ne me donnait pas envie de rire. L'infirmière s'avance doucement, jusqu'à passer devant moi. Je réalise soudain que nous ne sommes plus seul ; d'autres personnes sont arrivés je ne sais quand. Mais elle l'a appalé cette foutue ambulance? Des profs essayaient d'empêcher des élèves de voir. Le responsable du lycée semblait sur le point de faire une crise de nerf. D'ailleur, en croisant mon regard il m'a attrapé par le bras et m'a brusquement sorti des toilettes.
- He ! Criais-je outré. Je suis son ami !
- Nous aurons une discution plus tard alors ; retournez en cours !
Ses gros sourcils froussailleux me menacaient, comme si j'en avait quelque chose à fautre au point où j'en étais. Mais je voulais pas risquer le renvoit définitif, alors je n'ai pas essayer d'y retourner, et sui rester avec la bande de lycéens curieux qui essayaient de voir. On s'est fait déguerpir et j'ai été onbligé de retourner en cours. Mon entrée en classe à dérangé le merveilleux cour sur le socialisme allemand, mais c'était bien le dernier de mes problèmes. Je me suis installer la mort dans l'âme les derniers évènements tournaient en boucle dans ma tête. Ca semblait si irréel. La journée me semblait complètement irréel. Est-ce que tout ça était vraiment arrivé ? Je suis passer par des centaines d'émotions et maintenant mon corps ne voulait plus que laisser toute cette tension retomber. J'ai cru que mon corps allait brusquement se discloquer lorsque le prof a annoncer une interro demain.
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