Damien :

J'ai passer un super premiers rendez-vous.

Gabriel :

Ouais, c'était sympa.

Damien :

Tu as adoré, je le sais. J'ai hâte d'être au prochain. Qui sais, peut être que si je te le demande, ce seras plus qu'un baiser?

Gabriel :

Je vois pas de quoi tu parles.

Damien :

Tu as déjà oublier?

Damien :

Tu as besoins que je te rafraîchisse la mémoir? Tu habite où déjà?

Gabriel :

Ne t'avise même pas de t'approcher, sale pervers.

...

Damien :

Tu m'éviteras au lycée?

-Dam-Dam, lâche ce téléphone si tu ne veux pas que je le balance par la fenêtre, dit ma mère en descendant de sa barre.

Je soupire et lève les yeux au ciel, ce qui me vaut une tape derrière la tête. Je range mon téléphone dans mon sac, regardant une dernière l'écran. Il n'a pas encore répondus. Je retourne à côter de la barre, juste en face de celle de ma mère. Je la contemple dans son short trop mini et son débardeur trop échancré. Je fais une grimace.

-C'est dans cette tenue que tu fais du streep tease pour papa?

-Dam-Dam, voyons... Tu n'as plus dix ans, tu sais très bien dans quel genre de tenue je le fais, réplique-t-elle avec un sourir hypocrite.

-Ne m'appelle pas comme ça.

Je lui lance un regard noir, quel ignore en me montrant une nouvelle fois la chorégraphie. Je la reporduit presque à l'identique, je suis sûr le point de réussire, mais lorsque je fais le drapeau je crois entendre un "bip" et mes bras lâche. Ma mère pousse un petit cris d'exaspération et de frustration. J'oublie la douleur de ma chute et accours prendre mon portable. C'est bien un message de Gabriel, et mon coeur bat la chamade.

Gabriel :

Non. Mais en échange tu me devras un baiser.

Je sourie comme une banane. Je soupire de bonheur, et m'apprête à lui répondre que je peux bien faire plus, mais quelqu'un pose sa main sur mon épaule. Je jette mon portable dans mon sac. Quand je me retourne vers ma mère, elle me dévisage avec une lueur dans les yeux.

-A qui tu envois tout ces messages, hein? sa voix douceureuse m'indique que je dois protéger mon portable au prix de ma vie.

In extremis, je m'assois sur mon sac pour lui boucher l'entrée, au moment ou elle ce jette dessus.

-Damien, je suis ta mère et j'exige que tu me donne ton portable.

Je croise les bras ; mauvaise idée. Elle en profite pour me bousculer et ce jette sur mon sac de sport pour fouiller dedans à la recherche de mon téléphone. Elle le sort, et à peine mon portable sorti que je me rue dessus. Je cours à travers la pièce, ma mère à mes trousses.

-Allez quoi, je veux juste savoir à qui tu parles ! cri-t-elle.

-C'est privé !

Elle ce stop, essoufler. C'est là qu'on voit que ma mère n'a plus vingt ans.

-OK, j'abandonne, t'as raison. Maintenant range ton téléphone et grimpe sur cette barre si tu veux pas que je te pique ton téléphone quand tu dors.

C'est décider, à partire de maintenant je dors avec mon téléphone dans l'oreiller. Je le range dans mon caleçon (on ne sait jamais), et en passant devant ma mère je lui lance un regard noir, auquel elle répond par un haussement de cils et un lever d'yeux au ciel. Je recommence ma chorégraphie cinq fois, sans me casser une seul fois la gueule. Je m'accorde une pose lorsque ma mère va parler avec Lora, la responsable des lieux et une amie à elle.

-Salut mon mouton noir, je suis venu voir ton entainement !

-Ah, Amandine ! m'exclamais-je en l'enlacant. J'ai un truc à te dire !

Elle ce stop et me dévisage étrangement. Je marque une pause pour essayer de comprendre ce qui ce passe. Ses yeux brilles anormalement et sont souffle ce fait plus intense. Je balaie ces détails d'un mouvement de tête, trop content de rompre avec elle.

-Amandine, il faut qu'on romps.

Elle me regarde quelques secondes, puis son visage ce fige. Nous restons sans bouger quelques secondes, puis elle me repousse, toute rouge.

-Quoi? s'exclame-t-elle. Pourquoi?

-Parce que John a déjà rompue avec Lauren ! Et j'en ai marre de faire semblant d'être amoureux de toi, c'est... gênant. De toute façon tu as eu ce que tu voulais, non? Qu'elle paye pour je ne sais quoi, et Lauren c'est fait larguer comme un merde, alors c'est bon. 

Elle me dévisage avec une expression de rage qui me fait frissoner. Mais en même temps, elle a un petit côter gamine qui me fait sourire. Elle ignore ce sourire et pose deux doigts sur sa tempe.

-Tu as dit "il faut", pourquoi "il faut"? Tu as rencontrer une fille?

Ah, merde. Je me suis tellement emporté que j'ai pas pensée une seconde qu'elle puisse me poser la question. Ca me fait tout de suite redescendre de mon petit nuage. Je soupire, j'aurais jamais imaginer lui dire ça un jour, mais c'est le seul moyen d'esquiver... Elle va sûrement me bouder pendant deux mois.

-Ca te regarde pas, dis-je d'un ton que j'espère ferme.

Elle me fixe un long moment, et j'en fais de même, guettant sa réaction. Je m'attendais à ce qu'elle ce mette en colère, à ce qu'elle hurle et s'agite dans tout les sens, à la place je voie son visage ce tordre de... de tristesse, de douleur.

-Je suis ta meilleure amie, et tu veux même pas me dire si tu as rencontrer une fille ! On c'était promis de n'avoir aucun secret l'un pour l'autre Damien !

Je suis partager entre l'exaspération (parce que franchement, elle exagère. C'est pas comme si je voulais mettre fin à notre amitié, juste a notre relation amoureuse bidon) et la déchirur de la voir dans cette état. Mon cerveau fait alors une chose horrible : il pèse Amandine et Gabriel. C'était totalement inconscient, mais immédiatement je m'en veux. Je veux pas en lâcher un pour l'autre. Je respire, et cherche quelque chose à lui dire.

-Amandine, je te jure que j'aimerais te le dire, mais... mais je peux pas.

-Pourquoi?

-Mais de toute façon, notre relation amoureuse c'était juse pour faire enrager Lauren et la rendre jalouse! Maintenant que John a rompu avec elle, on peux d'agir en couple et petit à petit les gens s'en rendrons compte et tout redeviendras comme avant. Si on continue ce petit jeux ça va devenir malsain, Amandine. Je sais pas exactement ce qu'il s'est passer entre vous deux, mais là ça devient lourd.

Elle me fixe, comme trahi, et ravale difficilement ses larmes. Elle secoue la tête, puis ses yeux me transperce de nouveau. Son expression ce durcit.

-Pourquoi?

De tristesse, elle est passer à la colère. Ah, Ok, là je suis dans la merde.

-Parce que c'est pas le genre de personne que tu crois, dis-je dans une dernière tentative d'éluder la question.

J'ai envie de me frapper le front contre le mur tellement ma réponse me semble stupide. Les yeux d'Amandine s'arrondissent. Pendant un instant j'ai l'impression qu'elle a compris.

-C'est une prof? demande-t-elle très sérieusement.

J'explose de rire, sans pouvoir me calmer, sûrement à cause de la tension qui règne dans cette pièce. A chaque fois que je réussis et lève les yeux vers elle, un nouveau fou rire me prend. Une prof, sérieusement?

-Amandine, je t'en prie, une prof? dis-je en me retenant une nouvelle fois. T'a vue la gueule de nos profs? Elles sont fausilisé depuis dix ans !

-Bah alors quoi! s'exclame-t-elle exaspérer. Elle est marier, elle plus vieille, plus jeune, elle a trois sains, c'est une star, c'est un mec, quoi bon sang?! qu'est ce que t'a copine a de si spécial pour que tu puisse ne pas m'en parler à moi?

Je suis littéralement pétrifier. Elle l'a dit. C'est un mec. Nous nous fixons, et au bout de quelques minutes, elle comprend. Ses yeux pourrait presque sortire de leurs orbites. J'attend, j'apréhende sa réaction, mais elle ne fait rien. Le choc n'est pas encore passer.

-Tu... C'est... C'est... mais... c'est, tu..?

Je m'approche d'elle pour lui expliquer, pour lui faire comprendre, pour tout lui dire, lui raconter. Mais elle recule.

-T'es... GAY?

Ce n'était pas vraiment une question, puisqu'une expression de dégoût passe sur son visage, puis une expression horrifier. Je suis sur le point de lui dire que non, c'est faux, que je suis pas gay et que c'est une fille. Pour m'expliquer, je suis même pret à dire que cette personne c'est Lauren (bah quoi? un petit mensonge et ça pourrais marcher) mais ma gorge est noué. Je n'arrive pas à articuler un seul mot, ni même à parler. Elle fini par faire volteface et part. Je la regarde s'en aller, le coeur serrer.

Quelques secondes plus tard, ma mère revient et me regarde sans comprendre.

-J'ai vue Amandine dans le couloir, elle avais pas l'air bien. Ca va entre vous? Vous vous êtes disputez?

Mon regard va de ma mère à la porte. La réaction d'Amandine m'a blesser, beaucoup blesser. Je savais qu'elle serais en colère que je lui ai cacher, j'avais imaginer toute sortes de réactions de sa part, mais pas ça. Je respire profondément, puis réponds à ma mère :

-Oui, on s'est un peu disputer. On ce remet au boulot?

Sans attendre sa réponse, je vais vers les barres et m'accroche à la mienne de toute mes force. Le visage de Gabriel ce dessine dans mon esprit, et la question ce pose ; ais-je fais le bon choix? De faire mon coming out à Amandine maintenant?

D'avoir choisie Gabriel à Amandine?

***

Comme je m'y attendait, Amandine n'est pas venue nous rejoindre dans la cour. Les filles m'ont bien sûr poser des questions, mais j'ai simplement hausser les épauls. En vériter, j'étais carrément mort de trouille. Et si elle en avais parler à quelqu'un? Et si elle me détestait maintenant? Je ne veux pas y penser. A la pause avant le déjeuner, je vais rejoindre John. Je le cherche un peu partout, puis une terminal m'indique qu'il est sûrement derrière le gymnase. Je vais voir, et effectivement il est là avec une bande de potes. Je ne fais pas attention à eux, et je lui envois un message. Il regarde autour de lui puis me vois, je lui fais signe de venir. Il invente une excuse et me rejoins.

-Qu'est ce qu'il a? Oh, mais crois pas que je suis pas content de te voir, hein, dit-il avec un sourir pervers.

Je lève les yeux au ciel.

-Bon, et ton premiers rendez-vous avec Gabriel?

Un sourire béat envahis mon visage sans que je puisse m'en empêcher.

-Je te raconterais plus tard, mais j'ai un truc à te dire.

-Vas-y.

-J'ai fais mon comming out à Amandine, et elle pas très bien réagit...

Il me dévisage un instant tendit que je baisse les yeux. Je l'entends soupirer puis poser une main réconfortante sur mon épaule.

-Ca devait arriver un jour Damien, il est peut être temps de le dire à ta famille aussi...

-Hors de question, dis-je catégorique. Mon père ne me regarderais même plus et ma mère ce le reprocherait. Et je ne suis pas près, John, mais vraiment pas près. Et si moi je ne le suis pas, Gabriel doit l'être encore moins.

-Je vois. Et tu as peur qu'Amandine dise au autres que tu es gay, et si tout le monde est au courant, Gabriel ne voudras plus que vous soyez "ensemble".

Je reste muet, parce qu'il a raison. En faîte, je ne sais pas si Amandine serrais capable de faire ça, mais si elle le fait, je perdrais à la fois ma meilleure amie et mon... Petit copain. Enfin, je sais pas si on sort vraiment ensemble (il va falloir clarifier la chose), mais en attendant on va dire que oui, parce que ça me donne des papillons dans le ventre de le dire. Je secoue la tête, déterminer à clore le sujet.

-Et toi? demandais-je. Tu m'avais pas parler d'un gars au cul rond comme un ballon de foot?

John sourit à son tour comme une banane.

-Oui, l'histoire d'une ou deux nuit seulement... Par contre, un p'tit gars bien sympa que j'ai rencontrer avant-hier. Je suis tomber raide dingue de sa bouille d'ange, et je compte bien l'avoir pour moi tout seul.

Je souris à mon tour, et lui présente ma main. Il tape dedans, on ce souris une dernière fois, un sourire complice, puis nous nous séparons. Dans les couloirs, je marche et cherchant le visage de Gabriel. Je suis presque euphorique de le voir. Je me mord la lèvre, mais impossible de m'empêcher de sourir. Le rendez-vous me revient sans cesse en mémoir. Il a approcher sa main de mon tee-shirt, j'ai pus carresser sa peau, et c'est lui qui m'a embrasser.

Je le voix enfin, mais il est avec Benjamin et sa clique. Je retiens une grimace. D'un côter, je meurt d'envie de le rejoindre, de l'autre, je préfère me tiré une balle dans le pied plutôt que d'aller voir Benjamin. Et puis, connaissant Gabriel, il ne voudra pas que l'ont s'affiches en publique. En tout cas, pas trop. Néanmoins, son regard à lui aussi semble fouiller la foule. Lorsqu'il croise le miens, il détourne immédiatement les yeux, mais je remarque le coin de ses lèvres trembler. A ma grande surprise, Mathias ce détache du groupe et s'avance vers moi. Je lui tourne immédiatement le dos et pars dans la direction opposé.

Mais il me rattrape, et me pousse dans une salle vide. Cette scène me rapelle étrangement une autre. Il prend le temps de poser son sac sur une table et de s'asseoir, puis de me fixer longuement. Je soupire, agaçé.

-Bon, pourquoi tu me bloque dans une classe vide? demandais-je d'un ton acerbe.

Mathias me sourie, un sourir mauvais.

-Tu te rapelle quand on est sortis en boîte? c'était sympa, hein? Mais je me souviens pas que tu sois rentré avec nous.

-Misha non plus, je te signal, répliquais-je en me souvenant parfaitement du pourquoi je n'étais pas rentrer avec.

-Ouais... Tu sais, cette soirée là, je me suis bourré la gueule comme pas possible. Et quand je suis bourrer, j'ai toujours envie de pisser.

J'avale difficilement ma salive. Il ce lève et s'approche, toujours en me regardant droit dans les yeux.

-Hier, j'ai inviter une fille chez moi.

Son changement de sujet me fait sursauter, mais je garde mon sang froid et reste impassible. Ou veut-il en venir? Il nous as vue, John et moi, cette soirée là? Non, impossible. Il l'aurait répéter à Ben et je serais à moitier mort au bord de la route.

-Elle voulait qu'on prennent quelques photos un peu coquine, et allant les voirs dans ma bibliothèque d'image, je suis tomber sur quelque chose de très intéressant...

Il sort son portable, toujours en me regardant dans les yeux. Je fais un effort surhumain pour garder mon calme, mais j'ai l'impression d'être piéger. Lorsque je jette un coup d'oeil à l'écran lumineux de son IPhone, tout mon sang quitte mes veines.

-De bonne qualité la photo, pas vraie? Au début jettais tellement bourrer je crois, que je ne t'ai pas vraiment reconnu donc j'ai dus prendre un photo, puis j'ai oublier... Mais là, on voit clairement que c'est toi, non? En tout cas, vous portiez les même vêtements et avez les même cheveux.

Je le regarde faire défiler quelques photos de moi en train d'embrasser John sur la bouche, dans le cou... Non, pourquoi il a fallut que ce soit lui? Mais pourquoi n'a t-il rien dit à Ben? Il compte me faire chanter avec ça, à coup sûr. Et que pourrais-je faire d'autre que d'accepter? Si les gens voyaient ces photos, si Gabriel les voyaient... La peur laisse place à la colère, parce que j'ai une vague idée de ce qui va suivre.

-Qu'est ce que tu me veux? Demandais-je tremblant de peur et de rage.

-Ce que je veux?

Il marque une pause, puis un sourire machiavélique ce dessine sur son visage.

Hello !

Bon, ça commence à devenir chaud pour Damien... Alors, qu'en pensez-vous? J'espère que ce chapitre vous plait, n'hésitez pas à commentez pour me dire ce que vous en penser et à voter si vous avez aimer !

De la réaction d'Amandine? De Mathias ?