_Chapitre 10
PDV Gabriel.
A 13h30 dans le café à côter du cinéma. bise, -Damien
Je regarde frénétiquement mon téléphone et mon reflet. Je n'arrive toujours pas à croire que je vais vraiment le faire, je vais sortire avec Damien. Ma mère est sûrement dans la cuisine. Je lui ai dis que j'allais sortire avec un ami, ce qui n'est pas un mensonge en soit en faîte. Mais je me sens quand même coupable. C'est horrible. Elle va me détester.
Mais c'est plus fort que moi. Damien m'attire, mais c'est tellement... Bizarre. J'arrive pas à croire qu'un mec m'attire autant. C'est vraie qu'il m'est arriver d'en trouver certains très sexy et de fantasmer plus ou moins sur eux mais de là à... Cette simple penser me fais rougire de honte.
Ca veut dire que je suis... Homo? Mais genre vraiment homo? Peut être. Avec de la chance je suis bisexuel, ça peux rattraper l'coup.
Je seccoue la tête et essaie de me vider l'esprit. Il faut pas que je pense à ce genre de trucs. Faut que j'ai la tête aussi vite que celle de Ben.
Mais putain, si je suis vraipent gay et qu'il l'apprend? Si les gens, ma famille l'apprennent? Ils me tueront. Ma mère ne voudras plus me regarder en face et mon père me dégageras de la maison, Ben et sa bande me détruieront.
Et ils détruiront Damien.
Est-ce que les parents de Damien sont au courrant qu'il est gay? Est-ce que quelqu'un d'autre le sais à pars moi? Et si quelqu'un nous voyait au cinéma?
Non. Ils penseront que c'est une simple sortie entre potes. Rien de plus.
Rien de plus.
***
Assis à une table sur la terrasse, j'attends Damien. Je stresse. Mon Dieu je stresse comme un ouf. On va regarder quoi comme film? Et si il est nul? Et si Damien m'embrasse, je fais quoi? je le repousse? Je crois que j'en serais incapable, alors il faut un plan B. Et le pop corn? On en prend un pour deux ? Mais qu'est ce que je raconte, un pour chacun imbécile! Je crois me souvenir que Benjamin et Vincenzo vont au cinéma avec des filles aujourd'hui. Et si on tombais sur eux?
Toutes mes pensées ce stop lorsque quelques chose me bouche la vue.
-Devine qui c'est...? dit une voix que je reconnais très bien.
Sous ses mains j'ouvre de grands yeux. Non mais il est sérieux là? Franchement? Je me retiens de sourir.
-Dam-Dam?
Je ressois une claque derrière la tête en pouf de rire. Je suis un peu plus détendue maintenant qu'il est là. Même si j'angoisse toujours à mort. Je me lève et le dévisage. Il est pas plus coiffer que d'habitude, ses boucles brunes légèrementrabattus en arrière. Il porte une chemise à carreaux rouge et un jean noir avec un chaîne qui lui donne un air de Hipster. Ca lui change un peu de sa dégaine je-m'en-foutiste-de-toute-façon-je-suis-trop-sexy-même-avec-un-sac-poubelle. Il s'est vraiment habiller pour l'occase. Et ça me fais sourire.
-On y va? il demande en désignant le cinéma. A moins que tu préfère qu'ont manges avant?
-Nan c'est bon, on peut y aller directement.
Il hoche la tête et je remarque son sourire en coin. Bordel il prépare un truc.
Nous entrons, il achète un paquet de pop-corn (alors que je lui avais dit deux) et prennons nos place pour un film. Par instinct de survie, je me dirige vers le milieu de la salle, mais Damien m'attrape le poignet et m'emmène sur le côter à l'autre bout de la salle trois rangs à partire du derniers. Il m'assois près du mur. Ca doit être l'endroit le plus sombre de toute la pièce. Les lumières s'éteignes et le film commence. Bordel on est vraiment dans le noir presque complet.
Je commence à légèrement angoisser, mais je garde mon calme et essais de me concentrer sur le film.
-Tu veux du pop-corn? me demande Damien avec un air malicieux dans la voix.
Sans faire attention, je hoche la tête et tends la main. Cinq secondes plus tard, un pop-corn est presser contre mes lèvres, mais ma main est toujours tendue. Je recule d'un coup la tête, et dans la peine ombre je voix les épaules de Damien trembler. Il a essayer de me faire manger le pop-corn de sa main ou je rêve? En publique? Mais il est pas bien !
Je le fusille du regard et retourne mon attention vers le film. Je sens un pied ce coller au mien, puis un genou. Je les retires tout les deux et fais comme si de rien était. Je sens une main ce poser sur la mienne, et je la dégage presque illicot. Je jette un cout d'oeil nerveux vers Damien qui a les sourcils froncé. Il s'enfonce dans son siège et... boude?
Bon, au moins comme ça il arrêtera ses avances publique. Je me détend et pioche quelques grains de pop-corn que je gobe. Je sursaute quand je sens quelques chose de chaud dans mon cou. Je me recule et me met face à Damien, en le regardant horrifier puis en jettant des regards panniquer dans la salle. Et si quelqu'un avais vue?
-Faut vraiment que t'arrête de m'embrasser dans le cou! chuchotais-je.
-C'est pas de ma faute, c'est le seul moyen d'attirer ton attention! On dirait que j'ai à faire à une vierge effarouché depuis tout à l'heure, tu m'explique?
Je garde le silence, incapable de répliquer.
-Je te signal que c'est un premiers rendez-vous, pas une sortie entre potes, il soupire. Et tu veux même pas que je te prenne la main !
-Mais t'as vue le monde ! dis-je en regardant la salle.
Nous parlions très bas, pourtant quelques têtes ce tournait vers nous en fronçant les sourcils. Je leurs fais un sourir désoler.
-Et alors? Tu crois que le couple qui ce galoche là-bas il est pas au courrant?
-C'est pas pareil.
-Si, réplique-t-il avec détermination.
-Non.
-Si.
-Non.
-Si.
-Non.
Une dame nous fais un très impolie "chuuuuuut" et Damien ce retourne et lui fais un doigt d'honneur. Je lui donne un coup de poing ridicule dans l'épaule pour montrer mon mécontentement, même si au fond elle l'a bien chercher la vieille. Il ce retourne vers moi et soupire.
-C'est quoi qui est différent?
-Je suis pas une fille, dis-je comme si c'était évident.
-Merci je l'avais remarquer, sinon tu me plairais pas autant.
-Tu vois très bien ce que je veux dire.
Je me tourne vers l'écran, mais j'ai totalement perdue le file de l'histoire. C'est qui elle déjà? Toute mon attention ce concentre sur la main de Damien, qu'il a poser sur mon genou. Les images et les dialogues défiles sans que je les voies. Des doigts fin saisisses mon menton et il tourne mon visage vers lui.
-Arrête de te dire que c'est pas normale, que c'est différent Gabriel. On a autant le droit de s'embrasser et de s'aimer que ces deux lapins en chaleur. Si les autres sont pas contents ils ont qu'à nous ignorer, nous on fais ce qu'on veut. Ils peuvent pas te juger, sauf si ce sont des crétins. Oublie le regard des autres Gabriel, et concentre toi sur moi.
Je fixe ses yeux brun et son visage à demi cacher dans l'ombre. Il s'avance et nos joues ce frôles. Je sens son souffle chaud et ses lèvres.
-Embrasse moi, souffle-t-il.
Il ce recule et ses yeux transperce les miens. Un frisson me parcour. Il veut que je l'embrasse. Devant tous ces gens. Dans l'ombre d'un cinéma, avec une dizaine de personnes qui pourrait tourner la tête et nous voirs. Qui trouveraient sûrement dégoûtant. Je baisse les yeux vers ses lèvres, et les sensations me revienne. Ses lèvres douce frôlant les miennes, son poids sur moi, ses mains carressant ma peau. La chaleur, les frissons, le désire... Sans vraiment plus réfléchire, je me penche vers lui. Nos lèvres s'empacte immédiatements et bouge ensemble. D'abords hésitant, il ce fait plus profond. Il lèche ma lèvre supérieur, quémandant l'entré que je lui offre sans plus de discernement. Mes paupière frémisse lorsque sa langue vient carresser la mienne. Il passe une main dans mes cheveux et bascule ma tête, intensifiant encore le baiser. Sa langue m'étouffe un gémissement lorsqu'il passe son autre main sous mon tee-shirt, frôlant l'entre de mon jean. J'ai envie de le sentire plus près encore, mais l'accoudoir m'en empêche. Je passe une main sur sa nuque, tandis que l'autre ce dirige vers le bas de son tee-shirt.
Les lumières ce rallument et je le repousse immédiatement en réarangant mon tee-shirt. Je passe ma main dans mes cheveux avec un soupire, contenant un sourir qui le rendroit trop heureux. Il me regarde avec cette air malicieux et coquin, et je tourne la tête. La petite vieille de toute a l'heure passe devant nous en nous faisant de gros yeux, Damien lui renvoit un sourire hypocrite mais moi je baisse les yeux. Bordel elle nous a vue... Puis je réalise.
Bordel j'ai gâlocher Damien au cinoche.
Il pose sa main sur la mienne, je m'apprête à la retirer mais je croise son sourire. Un si beau sourire qui me fait immédiatement fondre.
En rentrant, je me rappelle de Damien qui n'arrêtait pas de me taquiner (plutôt m'emerder) pendant qu'on mangeait notre Fast Food, et de comment il a bouder quand je me suis mis à l'appeller Dam-Dam. Mais c'est plus fort que moi, en plus il est trop mignon quand il boude. Il fronce le nez et fais une moue d'enfant.
J'efface mon sourire béat pour rentrer à la maison et essaie d'adopter un air blaser, mais impossible, à chaque fois la tête de Damien en train de bouder me reviens en mémoir. J'entre, et trouve ma mère assise sur le cannapé avec un verre de vin et un air excéder au visage. Les affaires de papa sont là aussi. Et celle de mon frère aussi. Mon sourire disparaît presque immédiatement.
-Il sont où papa et Mickeal ?
Ma mère soupire.
-Micke à ammener sa nouvelle copine et ton père veut lui montrer sa cave.
Comment elle s'appelle déjà? Amina? Ca fait déjà quelques mois qu'ils sont enssemble je crois, et il la ramène déjà... C'était sûr que mon père voudrait lui montrer sa cave. Je me dirige à pas de loup vers l'escalier pour rejoindre ma chambre ; je la renconterais lorsqu'elle seras remonter. Je déteste la cave. Mais Micke apparait.
-Gabi ! Viens que je te présente Amina.
Je le fusille du regard, mais il est déjà redescendus. Mon père m'appelle à son tour, et je grogne en me dirigeant vers l'entrée de la cave. Je descends les marches très lentement, histoire de gagner du temps. Mon père montre un de ses fusils de chasse à Amina. Lorsque j'arrive, elle ce tourne vers moi et me sourie. C'est une jolie fille, la peau bronzé et une longues chevelur brune. Elle porte une robe à fleur qui lui arrive au genoux et un très léger maquillage.
-Gabi, Amina ma petit amie. Amina mon petit frère Gabriel.
Je lui fais la bise, et elle lui sourie. Elle sent super bon le miel. Mon père parle fort pour retrouver sons attention , mais je voie dans ses yeux à quel point elle et mal à l'aise et s'en fou. Je la comprends, et Micke me lance un regard entendue en levant les yeux au ciel en direction de papa. Papa montre toujours sa cave au invités, il aime bien ce vanter. Ici il y tout nos trophés de sport, les photos de lui serrant la mains de personnes importante que personnes ne connait, bref il y a tout les trucs dont il eut ce vanter, et surtout ; ses armes. En vitrines, propre et fièrement exposer, elles sont ses bébés. C'est histoire de montrer qu'il a un gros zizi, comme tout les mecs qui ont des armes et les exposent.Il possède la moitier illégalement, c'est pour ça qu'elles sont là, sinon il les auraient exposer dans le salon.
Pendant qu'il ce vente d'avoir abattue un chevreil avec cette arme, je m'eclipse, laissant Amina dans son pauvre sort. Enfin, moi je me tape le speech du pather depuis que j'ai trois ans, alors que elle c'est la première fois. Je grimpe dans ma chambre et m'y enferme. Je me jette sur mon lit en soupirant, et avec un sourire béat me repasse la journée en boucle dans ma tête.
"Arrête de te dire que c'est pas normale, que c'est différent Gabriel. On a autant le droit de s'embrasser et de s'aimer que ces deux lapins en chaleur. Si les autres sont pas contents ils ont qu'à nous ignorer, nous on fais ce qu'on veut. Ils peuvent pas te juger, sauf si ce sont des crétins. Oublie le regard des autres Gabriel, et concentre toi sur moi. "
Peut être qu'il a raison, en fin de compte. Son visage ce dessine dans mon esprit, sans savoir qu'il ce gravait en même temps dans mon coeur.
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