Chapitre 5 They are weak
Le lendemain matin il revint à l'heure du déjeuner.
Il portait un élégant costume bleu nuit
Qui lui allait à merveille
Sa tignasse noire
Avait été discipliné en de fine boucle noire
Une mèche blonde barrait le côté droit de son visage
La finesse de son cou était souligné par
Une mince chaîne en or
Au poignet il avait une montre tressé finement
Avec des fils d'or, de diamant et de saphir
Le cadran était incrusté d'émeraude
Toute petite
Mais qui irradiait de leur éclat tous son être
Il ne portait plus les Nike de la veille
Mais des bottes en cuir noir
Il alla s'asseoir à la même place que là veille
Au fond à droite
Le menton dans la paume de la main gauche
La droite négligemment posé sur la table faisant tourner son portable
Les regards perdus
Errant
Mais toujours fixé sur cette jolie blonde
Au fond du restaurant
En train de discuter avec un habitué
Un grand homme de soixante ans très élégant aussi
Dont l'âge n'avait fait qu'accentuer sa beauté et son humour
Il ne cessait de lancer des blagues qui
A chaque fois faisait tordre de rire
Camille
-Et après vous savez ce que j'ai fait ? demanda Willard
-Non qu'avez vous fait ?
-Bah je lui ait rit au nez à ce type. Comme ça, et il partit dans un gros rire
-Ah bon ? Et il s'est pas ennervé ? questionna Camille morte de rire
Et c'est alors qu'il entendit son rire
Qui était cristallins
Et perlée
Ce rire c'était la brise fraîche de printemps
Ce rire c'était un rayon de Soleil qui vous réchauffe
Par un rude hiver
Camille se tourna légèrement
Implorant un peu de répit
Elle n'en pouvait plus
Ce Willard était vraiment trop
Même à son âge
Et c'est alors qu'elle le vit
Un élégant jeune homme
Richement vêtu
Assis à trois tables plus loin
Il la fixait de ses yeux bleus saphir
Pareil à des océans
Puis elle se souvint
Mais oui elle avait déjà vu hier
C'était lui le gars bizarre qui l'avait fixé si étrangement
Comme il le faisait en ce moment même
Visiblement lui ça ne le dérangeait pas
Puisqu'il avait remis ça
Mais il était beau
Avec son visage fins et son sourire
Ravageur
Oh et puis elle avait autre chose à faire
Que de penser à de beaux inconnu
Mais...
Et elle détourna le regard
Elle fuyait
Pas lui
Il continuait de la fixer
Encore et toujours
Mais ses yeux se tournèrent d'eux-même pour revoir
Encore les saphirs
Il sourit
Et son visage s'illumina
Comme le soleil qui se lève
Le matin
Et éclaire le ciel
De sa chaude lumière
Elle se détourna encore
Gênée
-Madame l'appela une cliente, je vais commander une salade et un thé, et pour mon mari ce sera des frites.
Camille hocha la tête
Distraitement
Les pensés ailleurs
Non mais la ça devenait trop
Ça suffit Camille
Tu vas cesser immédiatement
Tu as du travail
Et puis à quoi ça va te mener où tous
Ces amours ?
Ça tu le sais trés bien
Surtout avec ces beaux gosses riche
Ils vous prennent
Ils vous utilisent
Ils font semblant de vous aimer
Ils vous combles de cadeaux
Plus fous les uns que les autres
Ils vous font voyager dans des destinations de rêves
Paris, Venise, Londres
Dans toutes ces villes
Ces lieux où l'on vous traite comme des princesses
Vous allez dans de beaux restaurant gastronomique et étoilés
Dans des hôtels très luxueux
Trop luxueux pour être réel
Ils vous font voyager dans des jets privés
Des yachts
Ils vous emmènent dans leurs villa sur la côtes ouest
Dans leurs chateaux style renaissance dans le sud de la France
Et vous pendant tout ce temps vous y croyez
À cet amour infini
Si beau
Si douloureusement beau
Si horriblement magnifique
Alors vous aimez
Vous aimez
Vous aimez
Vous vous donnez
Entièrement
Sans retenu
Sans rien cacher
Parce que l'amour est ainsi
Il est aveugle
Et vous vous dites que s'il fait tous ça pour vous
C'est parce qu'il vous aimes
Et puis il est si gentil
Si élégant
Si tendre et attentionné
Tellement charmant
Alors vous vous donnez entièrement
Pendant tous ce laps de temps
Qui vous est accordée
Vous êtes heureuse
Parce que vous croyez qu'il vous aime
Mais c'est faux
Car un matin vous allez
Naïvement le voir
Et là vous découvrez son vrai visage
Mais c'est trop tard
Il vous dit qu'on s'est bien amusé
Mais que c'est terminé
Terminé
Maintenant
C'est terminé
C'est fini
Et ce mot résonne dans vos oreilles
Comme irréel
Vous ne pouvez y croire
Non
Cet homme que vous avez aimez
Si passionnément
Follement
Qui disait hier vous aimez
Vous traites du jours au lendemain
Comme une moins que rien
Il vous a jetée
Comme on jette une cannette vide
Après avoir bu le soda
Qui était dedans
Il vous regarde comme si vous n'êtes
Rien
Comme si vous n'êtes qu'une mendiante
Comme si vous n'êtes qu'une clocharde
Et vous
Vous restez là
Seule
Le coeur brisé
En milles morceaux
Éparses
Que vous ne pouvez recoller
Car vous ne savez pas
Vous ne savez plus
Une partie de ces morceaux
Est encore dans ses mains
Et vous n'avez pas la force de les reprendre
Vous restez là
Avec cette plaie au creux de votre estomac
Mais le pire dans tous ça
C'est le vide
Oh ce vide béant
Il vous manque cet homme
Et c'est horrible
Sa chaleur
Son prétendu amour vous manque
Et ce vide béant
Ce gouffre si profond que vous devez trimballez
Avec vous tous les jours
Ce vide est là
Et il vous absorbe
Un peu
Chaque jour
Qui passe
Qui passe
Impitoyablement
Puis un soir vous le revoyez
Tranquillement attablé
Dans un prestigieux restaurant
Avec sa femme et ses enfants
Tout sage
Et heureux
Il est là à l'intérieur
Heureux
Riant, souriant
Jouant à la perfection
Son rôle du mari aimant
Et attentionné
Alors que vous
Vous êtes là
Dehors dans le froid
Le coeur brisé
Vous vous rendez comptes
Que vous n'avez été qu'un simple jouet
Entre les mains d'un type qui s'ennuyait trop dans sa vie
Vous voyez toute la superficialité
De ces mois que vous avez passé avec lui
De cet amour faux et intéressé
Qu'il a prétendu vous porter
Et qui a cessez dès qu'il a été
Rassasié de vous
Alors vous partez
Les larmes au yeux
Mais ce n'est pas encore ça le pire
Non
C'est ce regard qu'il vous lance
Si jamais un jour vous avez le malheur
De le croiser
De vous retrouvez en face de lui
Ce regard plein de mépris
Et de reproche
Puis il détourne le regard si vite
Si vite
Comme si vous n'etiez qu'une inconnue
Une étrangère
Il vous regarde comme si vous étiez là seule fautif dans cette histoire
Que c'est vous seul qui l'avez séduit
Que c'est vous la grande diablesse
Qui veut détruire sa famille
Ces honnêtes et brave gens
Si pur
Si innocent
Voilà comment sont ces personnes
Des irresponsables
Faible et lâche
Profiteur
Qui vous brise pour leur seul plaisir.
Et vous restez seul là
Dans votre appartement vide
Quand elle emergea de ses pensées
Elle était debout devant lui
-Alors monsieur que voulez vous aujourd'hui ? Comme hier ou autre chose ? demanda-t-elle d'un ton glacial
Il en resta surpris mais sourit quand même. Un client avait du la contrariée.
Camille, elle, se méfiait de ce type
Avec ses beaux yeux bleus
Ses sourires charmeurs
Ses costumes à dix milles euro
Ses bijoux de créateurs
Voilà qu'il essayait de l'avoir
Mais il ne l'aurait
Oh que non
Elle s'était faite avoir une fois
Pas deux
Ah ça non
Jamais
Elle refusait de revivre ça
Encore
-Je prendrais un thé et des gâteaux répondit-il
-Vous ne déjeunez pas ?
-Non ça ira.
-D'accord
Elle partit sans attendre de réponse
Ni ce qu'il dit après
Comme la veille
Pressé et gênée
Mais surtout méfiante
-J'ai tout ce qu'il me faut mademoiselle.
Non il ne l'aurait pas
Elle était fermement decidé à résister
Jusqu'au bout
Non il n'abandonnerait pas
Puis il la regarda évoluer gracieusement au milieu des clients du restaurant avec son plateau chargé d'assiettes et de verres. Elle lui ramena sa commande quelques minutes plus tard.
Il leva les yeux et
Leur regard se croisèrent
Une secondes
Une éternité
Celui de Camille était dur et méfiant
Mais le sien lui
Était infiniment tendre
Rieur
Camille posa sa tasse et son assiette plus fort qu'elle l'avait voulu
Et partit
Elle s'adossa au bar
Sèchement, pesamant
Tournant le dos à son jeune admirateur
Tous les clients étaient servis
Et mangeaient
Riaient
Plaisantaient
Sauf lui dont le regard
Ne cessait de s'égarer vers elle
Et ça l'ennervait au plus haut point
Elle se retourna et le coude posé
Sur la table
La tête appuyé sur son poingt
Les yeux fixés sur la rue
Ses longs cheveux blonds coulant
Dans son dos
Comme un rideau protecteur
Qui la séparait du monde
Elle laissa ses pensés errées
Trop loin
Jusqu'à Stephen Wayle
Un magnifique jeune homme
À la tignasse brune
Au sourire ravageur
Au beaux yeux noir
Il était grand et mince
Et il avait cette façon de la regarder
Comme si elle était la personne
La plus importante du monde
Pour lui
Et il était drôle Stephen
Il la faisait rire
Camille en avait tellement besoin
Il était gentil et attentionné
Il était toujours correct
Puis elle aima
Camille
Parce qu'elle avait besoin de réconfort
Elle venait de perdre ses parents dans un tragique accident de voiture
Ils étaient mort sur le coup
Brutalement
Trop brutalement
Si vite
Bien trop tôt
Une barre de fer planté dans leur cœur
Ils se tenaient la main
S'aimant encore dans un autre monde
Mais cette barre avait transpercé
Son monde
Et elle était perdu
Elle était devastée
Elle était seule
Et Stephen était arrivé
Alors elle avait aimé
C'était son premier amour
La première fois qu'elle aimait
Elle avait dix huit ans et lui vingt deux ans
Camille aima
Et ce fut une jouissance
Une joie
À chaque seconde
À chaque minute
De cette amour
C'était deux flammes
Deux coeur enflammés
Qui se rencontraient
Deux mondes où le feu
Avaient balayé les cendres
Et aucune eau
Aucune glace n'aurait su éteindre
Ce feu
Ou le refroidir
Camille aima
Elle y apportait tous ses rêves
Tous ces espoirs
De jeune fille naïve
Ce fut magnifique
Une année de rêve
Il l'emmena dans des endroits
Plus beaux les uns que les autres
Ils voyagèrent
À Paris
À Venise
À Londres
À Rome
Pendant les vacances
Et là aussi ils furent comme seul
Au monde
Heureux
Parce qu'ils étaient ensemble
Tous les deux
Stephen lui
Y mit tous ses appétits de jouissances
Tous ses rêves de jeunes étudiant
Qui veut faire fortune
Et que rien ni personne n'entravera
Mais il aima aussi
Son coeur dur comme une pierre
Impassible
S'adouci un peu
Et puis elle était si drôle
Camille
Elle le faisait rire à se tordre
Rire aux éclats
Il y avait ce quelque chose en elle
Il n'aurait su dire quoi
Qui le retenait
L'attachait à elle
Et qu'il aimait tant
Mais il la brisa
Il la rejeta
Au bout de un ans
Lassé déjà
Rassasié
Repus
Ça avait été bien
Très bien même
Mais c'était fini
Maintenant
Du jour au lendemain
Il changea
Il ne lui parlait plus
Ne lui offrait plus rien
Ne l'invitait plus
Ne lui faisait plus de surprise
Il ne daignait même plus
Lui lancer un coup d'œil
Un regard
Pour lui elle n'existait plus
Il en avait fini avec elle
Alors il en avait plus rien à faire
De son existence
Camille ne comprenait pas
Qu'avait-elle fait ?
Alors un soir elle allait le voir pour lui demander une explication quand elle fut pris de grosse nausée, elle se précipita au toilettes et vomi.
Cela faisait déjà deux mois qu'elle avait des nausées comme celle-ci et qu'elle n'avait pas eut ses règles.
Camille se releva et alla dans sa chambre prendre son sac à main, elle s'arrêta devant le miroir à pied près de son lit et vit qu'elle avait grossi, que son ventre avançait un peu.
Elle était enceinte.
Elle éclata de rire et attrapa sa veste toute heureuse d'aller annoncer la nouvelle à son amoureux qui l'ignorais depuis un mois.
Elle courut chez lui.
Il était là
Assis tranquillement
Il lisait
Au bord de la fenêtre
Il habitait un grand appartement
Spacieux et luxueux
A vingt trois ans il avait hérité de l'immense fortune de son père et dirigeait ses entreprises d'une main de fer.
-Hey ça va ? demanda Camille qui était gênée
-Ouais répondit-il sans lever les yeux de son livre. Que veux-tu ?
-Juste te dire un truc super important
Elle s'approcha de lui et posa sa main sur son bras
Tendrement
Il leva les yeux et la regarda
Elle avait pas changée
-Et c'est quoi ce truc super important qui ne pouvait attendre ?
-On va avoir un enfant dit-elle d'une traite
-Quoi !
Il se leva subitement
Elle aussi
-C'est merveilleux non ? On va fonder un foyer tous les trois sourit-elle
Il éclata de rire
Sinistrement
Avec ironie
-Jamais tu m'entends hurla-t-il. Jamais
Tu m'arrêteras pas avec ton enfant
J'en veux pas.
Il était fou de rage
Camille se figea
Blessé
Confuse
Mais ce n'était pas fini
-J'en veux pas de ce fichu gosse
C'est pas le mien déjà et cette fille veux me le coller sur le dos
-Mais si c'est le tient
Il la gifla violemment
Et ce fut comme s'il l'avait anéanti
Comme si elle était morte
Un milliers de fois
A force de coup de poignard dans son coeur
- J'ai dit: Ce. Gosse. N'est. Pas. Le. Mien
Il accentua sur chaque syllabe.
Et je te demande de pas me contredire petite menteuse.
OK cette enfant ne me regarde pas. Tu vas pas m'arrêter avec ce truc. J'ai des rêves. Des ambitions bien plus importantes que ça, il désigna son ventre avec son long doigt méprisant et assassin.
Elle crut mourir un milliard de fois
Ce n'était pas lui
Non
Ce n'était pas possible
Que ce type qui criait sur elle
La giflait et
Qui était si violent
Soi lui
Soit Stephen Wayle
C'était un autre qui s'était substitué à lui
Mais ça l'était
Elle était resté avachi à terre
Brisée et meurtrie
Le coeur en miette
Et qui saignait
Qui saignait
Qui saignait bien trop
Alors Stephen l'acheva
-Bon maintenant dégage de chez moi
Elle ne bougea pas
Putain mais t'as pas entendu ou quoi
DEGAGE
Et il lui attrapa le poignet et la jeta sur le palier sans même lui laisser le temps de réagir
Il la jeta ainsi
Vulgairement
Lui qui lui avait promis la vie éternelle
Rien qu'eux deux
Lui qui disait l'aimer la veille
Il l'abandonna là sur le seuil de sa porte
Enceinte.
Elle qui n'avait que dix neuf ans
Pas de travail
Et qui devait poursuivre ses études
Se battit bec et ongles avec la fureur d'une lionne pendant les années qui suivirent pour donner un toit à son fils
Une vie décente
Qu'il ne manque de rien
Puis pour terminer ses études de lettre comme elle avait toujours rêver d'être écrivain et qu'elle ne voulait pas abandonner son rêve
Pendant ce temps Stephen lui devint encore plus riche
Il étendit l'empire financier et immobilier de son père
Et régna dessus pareil à un roi conquérant qui ne veut rien lâcher
Et en veut toujours plus
Encore et encore
Pareil à un pirate
Qui pille, vole et amasse son butin
Encore et encore
Bien trop gourmand
Insatiable
Au bout de trois ans il était déjà multimilliardaire et
Père de quatre enfants de mère différentes
Qui, comme Camille devait se débrouiller toutes seul pour élever leur enfant à elle
Surtout pas de lui.
Aujourd'hui elle était là
Debout dans ce restaurant où elle y travaillait comme serveuse depuis maintenant deux ans.
Son fils avait sept ans
D'ailleur quand Stephen avait appris qu'elle avait un garçon il était revenu tout doux tout gentil se confondre en excuse
Mais elle l'avait regardé droit dans les yeux et lui avait dit ses quatre vérité
Après elle lui avait tournée le dos
Et elle était partit
Droite et fière
Sans se retourner
Sans un mot de plus
Stephen lui avait crié qu'elle faisait une grave erreur
Mais elle était déjà partit
Avec son fils qui s'il voulait voir son père un jour, le pouvait, il savait où le trouver
Elle ne l'en empêcherait pas
C'était son droit légitime
Mais Camille, elle, ne voulait plus entendre parler de ce type
Avec ses milliards et ses villas
Un jour elle aussi deviendrait riche
Très riche
Sans son aide
Ni celle de personne d'autre
Et son fils irait dans de grande écoles
Ferait de grandes études ou pas
Mais au moins il réaliserait ses rêves
Et il serait heureux
Elle entendrait son rire tous les jours
Camille se retourna et il était là
À quelque centimètre d'elle
Elle pouvait sentir son parfum délicat
Il sourit
Pas le moins du monde gêné
Par leur proximité
Elle recula
-Je voulais ramener ça dit il
Et il déposa sa tasse et son assiette
Mais il ne put partir
Camille rougit
Elle allait se tourner pour partir
Quand il la retint
-Camille c'est ça ? l'appella-t-il
Elle était si belle quand elle rougissait comme cela
-Oui c'est bien ça. Comment connaissez vous mon prénom ?
-Votre badge dit il simplement en désignant du menton son badge sur sa poitrine à droite.
-Bon très bien. Que voulez vous ? répondit-elle froidement. Elle se mefiait toujours.
-Je...je voulais juste vous parlez.
-Voilà c'est fait donc maintenant au revoir
Et elle partit
Droite et fière comme une reine
Un client l'appelait
-Moi c'est Naero lui dit-il
Dans un doux murmure
Mais elle ne répondit pas
Bien qu'elle ait entendu
Elle était déjà partit
Lui aussi s'en alla
Il sortit dans la rue
Et ses pensée restèrent dans le restaurant The Guardian
Camille prenait la commande d'un client quand une autre serveuse s'approcha d'elle, Saella, une grande brune au longue jambe fine et ciselé toujours juché sur des talons compensé d'au moins sept centimètres et au longue boucles noir et volumineuse.
Elle avait un visage magnifique d'une blancheur de lait.
-C'est qui ce type ? Ton nouveau copain ? Enfin tu m'as écoutée. Ce type rendrait jaloux Apollon.
-C'est personne et je m'en fout qu'il soit beau.
-Mais ça fait sept ans Camille que tu vis comme une nonne. Tu veux pas en devenir une pas vraie ? Va bien falloir passé à autre chose un jour.
Camille se retourna très vite et jeta un regard noir, chargé de colère, à son amie et quand elle parla sa voix était ferme et glaciale.
Elle fit un pas menaçant.
Saella recula effrayé d'être allé trop loin peut-être. Mais elle avait raison.
-Et donc quoi ? Je devrais me jeter sur le premier venu c'est ça sous prétexte qu'il est beau comme Apollon mais ça veut rien dire ma chérie la beauté. Parfois elle est là pour maquiller la pourriture intérieur.
Et puis c'est pas parce que je sors pas tous les soirs, que j'ai pas de mec que je ne vis pas. Sache pour ta gouverne ma chère Saella que j'ai un fils et donc que je ne peux me comporter une petite adolescente à m'amuser tous le temps.
Je dois m'occuper de cette enfant et que ce n'est pas un type avec ces amours de merde, médiocre et pathétique qui va m'aider. D'ailleurs je pense qu'une femme n'a pas forcément besoin d'homme pour vivre.
Sur ces mots Camille s'en alla sans attendre la réponse de son amie.
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