chapitre 4: choose
3 ans plus tard
Il y avait ce beau jeune homme
Assis sur un siège
Au fond du café
Le menton dans la main
Les coudes sur la table
Le regard perdu
Errant
Les cheveux retombant sur ses épaules
Ondulant pareil à une vague
Mi-longs
Pareil à un fleuve onyx
Et il avait ce sourire triste
Rare qui
Parfois
Se dessinait sur ses lèvres
Quand il songeait
Rêvassait
Ou simplement quand il pensait à son passé
Terrible, violent et solitaire
Sans chaleur
À toutes ces années qu'il avait gâché
Alors il souriait
Pour cacher ses larmes
Afin qu'elles restent à jamais secrètes
Prisonnières de son cœur
Protéger par les barrières
Qu'il avait ériger
Seul ses yeux bleus
Brillaient pareil à un océan
Comme ayant
Capturé
La beauté du visage
Aux traits fins
Sculpté
Il y avait une jeune fille
Une serveuse
Qui naviguait de table en table
Gracieuse
Élégante
Sans le savoir
Habile, prenant les commandes
Des clients
Notant ça et là
Répondant à une question
Elle s'arrêta à la table du jeune homme
Et il sourit
-Que voulez-vous monsieur ? lui demanda-t-elle
Il ne put répondre
Elle était si belle
Dissimulé sous sa robe ample
Petite
Avec sa lourde chevelure blonde
Ses yeux où les prairies dansaient
Des univers de bonheur
Rêver le soir
Dans la tiède douceur des draps
Ses yeux verts innocent
Pure
Il ne put répondre
Des éternité passèrent dans ce regard
Des centaines de vie defilérent
-Vous n'avez pas encore choisit ?
Il rit
-Oh vous riez ? Qu'y a-t-il ?
-Vous êtes si...
C'est tout ce qu'il put dire
Les mots se bousculaient dans sa bouche
Et il ne put dire que ceux-là
Mais ses yeux contaient tant de choses
Des choses interdite
Indicible
Des souffrances ineffable
Des amours vain
Camille ne vit rien
-Qu'y a-t-il monsieur ? Vous me trouvez drôle ? Vous êtes vraiment étrange.
Il ouvrit la bouche
Pour essayer de dire quelque chose
Mais rien ne sortit
Il ne put proférer aucun son
Les mots se bloquèrent dans sa gorge
Il essaya encore
Mais ne réussit qu'à bégayer
Alors il se tut
Aucun mot
Aucune phrase
Aucun son
Rien n'aurait pu traduire
Ce qu'il ressentait à cette instant
Lui même doutait en être capable
Alors il sourit de nouveau
De ce sourire triste
Il laissa son menton dans la paume de sa main
Il posa son avant-bras droit sur la table
Et se mit à jouer avec son téléphone
À le faire tourner sur la table
-D'accord. Je vois. Vous savez pas ce que voulez. Bon deux choix s'offre à nous soit petit un, elle leva un doigt, je vous laisse réfléchir ou alors petit deux, elle leva un deuxième doigt, je vous apporte un chocolat chaud avec des gâteaux ou des toasts ou les deux dit elle. Que choisissez vous ?
Il se pencha vers elle
Qui se tenait debout
Devant lui
Droite
Bloc note à la main prête à prendre sa commande
Oh il l'aurait prise sur le champs et emmener loin d'ici
Ils seraient parti ensemble
Dans un pays inconnu
Bâtir une famille
Une vie
Eh ils se seraient aimé
Heureux d'être ensemble
-Monsieur la rappela-t-elle
Il redescendit sur terre
Cessa ses rêveries
Et ses yeux furent happé
Par les émeraudes
Il la comtempla comme si c'était la première fois
Elle était là
Debout
Dans son tablier rouge
Et sa belle robe blanche
Avec des fleurs bleu sur le col
Elle semblait gêné
Son sourire s'élargit et devint charmeur
-Je choisis le petit deux.
-Bien. Je vous apporte tout cela dans quelques minutes.
Elle s'en alla de son petit pas rapides
Sans se retourner
Ce monsieur l'avait troublé
Avec ses regards et ses sourires
Elle s'en alla et les saphirs ne purent la quitter.
C'est ainsi que deux mondes se rencontrèrent et ne purent se séparer.
C'est ainsi que deux coeur se scellèrent
Car l'amour est ainsi
Il est imprévisible
Indomptable
Incontrôlable
Et il vous emmène dans son tourbillon
Pareil à une tornade
Et tanpis si vous y laissez des plumes
Votre cœur
Des larmes
Au moins vous avez aimez
Vous avez été heureux
Pour un laps de temps
Vous avez vécu
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