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Chapitre 3: I just want you love me.

Non ce n'était pas assez
La chose
L'autre
L'inconnu
L'imposteur
Le monstre
Avaient besoin de voir les autres
Souffrir
D'entendre leur sanglot
Leur crie
De voir leur larme couler
Parce qu'il avait mal
Qu'il était seul
Enfermé dans un désespoir noir et froid
Imarescible

Il avait froid
C'était l'hiver dans ce monde rouge

Les monstres ne ressentent rien
Ce ne sont pas des hommes
Ils n'ont rien d'humain en eux
Pas de coeur

Pas d'âme

Alors on les rejette On les déteste On leur fait du mal parce que, eux, ils n'hésitent pas à nous faire du mal.

Au lycée il avait continué
Tyran il l'écrasait tout le monde

Il piétinait les autres marchait sur eux

Dansait sur leur douleur

C'était un excellent footballeur

Depuis qu'il était dans l'équipe ils avaient remporté tous leur match haut la main

Quand il entrait sur le terrain on savait que ça allait être un carnage Et ça l'était. Il se saisissait du ballon comme sa chose à lui et passait pareil à un bélier au travers de toutes les barrières qu'on essayait de lui imposer

Quand, par hasard, un joueur de l'équipe adverse prenait le ballon
Il se tournait vers lui, avait un sourire féroce et, avec une extraordinaire rapidité fonçait sur lui et pareil à un conquérant reprenait ce qui lui était dû Alors avec une précision mathématique il tirait, passait au travers de la défense adverse et marquait à tous les coups, immanquablement quel que soit la distance qui le séparait du but. Il était grand, souple et d'une incroyable agilité avec d'excellent réflexes

Mais il anéantissait tout autour de lui
Toujours pour cette jouissance
Ce sentiment de puissance pure
De pouvoir pur et dur que ça lui procurait

Toujours et encore pour ce plaisir qu'il prenait à faire souffrir l'autre.

Pourtant il était beau, d'une beauté surnaturelle avec sa longue chevelure noir, son visage au trait fin comme sculpté par un artiste perfectionniste, ses yeux bleu, hypnotisant, son sourire pareil à un soleil et sa haute stature au muscle fins et parfaitement dessiné

Mais son coeur était sombre.

Un jour il avait harcelé une fille
Insulter tous les jours
Maltraitée
Ne lui laissant aucun répit
Pas de repos une année durant
Pas d'intimité
Tous les jours, dès qu'il la voyait
Il la pointait de son doigt accusateur comme un poignard
Et elle aurait voulue mourir Laesia, s'éteindre là tout de suite,
Se liquéfiée, disparaître à jamais
Sous ces regards moqueur
Plein de haine
Elle avait mal
La malheureuse
Chaque jour était une souffrance de plus
Incommensurable
Indicible

Et elle aurait tant voulu que ce doigt traverse son coeur
Qui était devenu une plaie
Qui saignait abondamment
Toujours plus
Chaque jour qui passait
Mais lui riait se moquait d'elle Indifférent à son désespoir si profond  et si froid
Parce qu'elle avait horriblement froid Laesia

C'était l'hiver dans son monde
Un hiver qui lui semblait duré des années
Des siècles
Des millénaires
Bien trop longtemps pour un seule être humain

Alors elle priait pour qu'il se termine

Mais lui recommençait
Et ils la poursuivaient jusque chez elle
Sur ces fichues réseaux sociaux
Mais c'était plus fort qu'elle
Il fallait qu'elle regarde
Qu'elle sache ce qu'on disait sur elle
C'était un déferlement Une avalanche
De mot, d'insulte
De haine

Car la haine est ainsi
Sans limite Infini
On peut toujours plongé plus bas
Dans les abysses de ce sentiment
Qui pareil à un poison s'infiltre en vous Et ne vous lâche plus
Il vous change
Vous fait devenir un être méprisable, aigri, mesquin
Tant et si bien qu'au bout du compte vous vous reconnaissez plus

Laesia souffrait
Chaque fois qu'elle voyait ces messages, qu'elle entendait ces mots
Non c'était trop

Et puis il y avait ce mensonge
Cruel qu'il avait fait
Terrible
Tous les jours il avait répéter ce mensonge
Et tous les jours elle avait lutter
Contre lui
Contre eux
Et leurs mot horrible
Qui n'était pas vrai
Mais quelque part
Au tréfonds de son être
Une petite voix
Lui disait qu'ils avaient peut-être raison
Qu'elle n'était rien
Et qu'elle avait peut-être secrètement désiré ce jeune homme

Mais il ne s'était rien passé

Après il était possible qu'elle ne s'en souvienne plus
Que sa mémoire lui joue des tours
Qu'elle ait occulté ce souvenir parce qu'elle avait trop honte
Pour se l'avouer

Mais non ce n'était pas vraie
Non il ne s'était rien passé
Rien
Absolument rien

Mais lui avait dit à  tout le monde
Qu'il l'avait eut
Qu'elle s'accrochait à lui
Maintenant
Que c'était elle, Laesia, qui le harcelait
Tous les jours
Qui lui envoyait des photos
Provocante
Qui ne lui laissait aucun répit
Et que là il en avait marre
Qu'il fallait bien qu'elle comprenne un jour qu'il ne l'aimait pas
Il mentait sans vergogne sur elle
Et elle l'avait supplié d'arrêter
De dire la vérité
En vain
Il n'avait pas voulu
Le faire
Il avait continué
Encore et encore
Inventant chaque jour de nouvelles
Histoires sur elle
De nouveaux mensonges
Toujours plus fou
Plus osé
Sans jamais se lasser
Laesia suppliait
Pour qu'il cesse
Que cette enfer
Dans lequel elle vivait
Par sa faute
Lui aimait cela
La sentir vulnérable
À ses pieds.

Et ils s'étaient infiltrés,
Insinué
Jusque dans les moindres fibres
De son intimité
De son être
Jusqu'à la faire douter d'elle-même
Qu'elle n'ait plus rien à elle
Pas même sa vie
Qu'un inconnu
Avait jeté là en pâture
À des charognard
Qui,
Sans la moindre pitié
L'avait disséqué, piétiné, bafouée
Écrasé, détruite
À leur guise.

Puis un jour
Il avait arrêté
Une fois qu'elle s'était suicidée
Givrée dans ce monde froid
Qui l'avait consumé
Anéanti par ces mots durs
Ces mensonges
Détruites
Brisée
Par la cruauté d'une bande d'adolescents frustré
Par la bêtise d'un homme
Envieux et jaloux
Transpercé par tous ces doigt accusateur
Qui l'exhibait
Il s'était arrêté
Qu'une fois qu'il avait détruit sa famille.

Puis il était passé à quelqu'un d'autre
Comme s'il n'avait rien fait
Comme si rien ne s'était passé.

Un jour une fille, Keith, l'avait aimé

Les monstres n'aiment pas.

Alors nous on les haï
On les déteste.

Il s'était acharné sur elle
Elle l'avait tenu bon
Il l'insultait
Elle lui souriait.
Il la cognait de ses mots durs
La frappait
Lui brisait le coeur
Avec ses regards acérées
Et haineux
Sombre
Il la blessait tellement
Que le soir en rentrant chez elle,
Elle s'enferment dans sa chambre
Et pleurait la tête enfoui dans un coussin
Pour étouffer ses sanglots
Mais elle l'aimait
Simplement
Comme seul les coeur gonflée
D'espoir
Qui n'ont jamais été blessé
Aiment
D'un amour pur et innocent
Qui ne demande qu'à rendre l'autre heureux
Elle avait vu l'enfant mendiant de l'amour en lui.
Elle avait vu sa fragilité
Elle avait vu le petit enfant très sensible caché
Dans les replis sombres de ses
Yeux bleus azur
Dans la mélancolie de ses regards
Elle avait vu sa solitude
Elle avait senti son ineffable
Détresse

Elle l'aimait
Lui aussi l'avait aimé
Quand dans un moment de faiblesse,
Il baissait ses barrières
Qu'il ouvrait sa forteresse
Et qu'il se laissait aller
Alors il devenait tendre
Il souriait
Il plaisantait
Keith riait aux éclats
Lui aimait ce rire cristallins
Porteur de promesse
De bonheur infini
Il continuait encore
Il recommençait
Keith riait encore
Lui aussi
Alors il serrait tendrement
Doucement sa main
Dans un geste amical
Parfois il se confiait
Il lui parlait de son enfance
Dans ces moments là
Il se laissait aller
Et la laissait le prendre dans ses bras
Dans une douce étreinte
Un jour il l'avait un peu pleuré
Une goutte d'eau avait coulé sur ses joues
Keith avait sourit et avait tendrement
Essuyé cette petite larme
Puis il l'avait regardé tristement
Avant de la serrer très fort contre lui
Ne comprenant pas sa gentillesse
D'autre fois
Il lui racontait différentes choses
Qui l'énervait
Le revoltait
Ou alors ils s'amusaient
Dansaient, riaient,
Couraient
Se poursuivaient pareil à des enfants
Dans des champs de fleur
Pour lui ce n'était qu'une simple amie
Pour elle c'était bien plus

Mais il l'avait détruite
Parce que parfois il la voyait
Comme une ennemi
Alors Il avait pris une hache
Et l'avait démoli de ses mots
Empli d'amertume
Sans pitié
Sans merci
Il l'avait poursuivi de ses incertitudes
De ses peurs
Et elle avait rit
Elle avait voulu brisé sa forteresse
Il l'avait renforcé
Elle s'était donné toute entière
De tout son âme
De tout son être
Lui avait fini par détester ce sentiment
De vulnérabilité qu'elle faisait naître en lui.
Par la haïr.

Et elle aimait Keith
Il la détestait
Et l'aimait
Il l'avait jeté comme
Un vulgaire détritus
Il était son ami
Son confidents
Son amoureux
Elle était son contraire
Son ennemi
Et elle avait bien trop
Bouleversé son monde
Avec cette amour trop fort
Qu'elle lui vouait

Elle lui avait donné de l'amour
Le vrai
Celui qu'il recherchait
Tant
Qu'il n'avait cessé de réclamer
Il l'avait craché dessus
L'abreuvant de colère
De douleur
De son immense angoisse
Car il avait peur
Si peur
De se livrer
De baisser sa garde
Une fois rien qu'une fois
Et après de se retrouver
Encore plus brisé

Il avait peur
Si peur
Qu'elle le rejette
D'être pris pour un faible
S'il montrait ce qu'il ressentait

Alors
Il l'avait jeté
Repoussé violemment
Il l'avait brisé
Démoli
Parce que

Un monstre n'a pas d'âmes,n'aime pas
N'est pas un homme.

C'est ce qu'on lui avait dit ce jour-là
Le seul contact physique qu'il ait eu
Avec son beau-père
Quand il était entré dans sa chambre
À minuit passé
Ivre
Il l'avait attaché à son lit
Et fouétté cent trente cinq fois
Avec une ceinture en cuir
Et les coups avaient lacérés son dos
Traçant des raies rouges
Profonde
Le marquant au fer rouge
Il avait crié ce soir-là
Personne n'avait entendu
Il avait supplié
Personne n'avait répondu
Il avait eu mal
Tellement mal
Si mal
Bien trop mal
Chaque coup porté
Était une souffrance de plus
Non c'était trop
Pour un seul être humain
Il avait mal
Trop mal
Il souffrait
Et son beau père frappait
Frappait
Son supplice lui avait semble duré
Des années
Des siècles
Des millénaires
Bien trop longtemps
Les coups pleuvaient
Encore et encore
Inlassablement
-Tu es un monstre. Tu n'est pas un homme alors cesse de crier avait hurlé son beau-père
Et le sang giclait sur les murs
Sur les draps
Sur lui
Sur cet homme Ivre
Ce monstre qui le frappait
-Les monstres comme toi
N'aime pas. Non ils n'ont pas de cœur . Pas d'âme. Ils sont pas humain, avait-il hurlé encore
-Arrete papa. S'il te plaît.
Je n'en peux plus.
-La ferme sale nègre.
Encore des coups
Des coups

La douleur le faisait délirer
Dire n'importe quoi
Pour que son supplice cesse
Puis il tomba évanoui

L'homme continua de le frapper
Puis cessa

Il n'avait alors que six ans

Après cette nuit de souffrance  son beau-père avait oublié
Son existence
Le détruisant en silence
Ne l'avait plus parlé pendant quatre ans.
Depuis ce jour-là
Il ne se sentait plus homme
Il n'était plus personne
Si ce n'est une plaie
Qui saignaient tant
Attendant qu'on le recouse

Il avait aimé
Et il ne savait plus
Il ne savait plus
Keith s'était lassé
Était parti
Le laissant seul et brisé
Alors il s'était jeté désespérément
Dans la violence
Ses ténèbres l'avait engloutit

On avait fini par le haïr
Par le traité en sous homme
En homme fou
Tous ceux qui étaient ses "amis"
Tous ses prétendus admirateurs
S'étaient retournés contre lui

Il était si seul
Si terriblement seul
Il faisait froid dans ce monde perdu
Lointain
Dépourvu de chaleur
On l'avait détesté
Haï
Rejeté

Il l'avait répondu
Avec plus de cruauté
Plus de violences
Lâchant le fauve en lui
Tapissé dans les recoins
Les plus sombre de son être
Il avait fini par quitté le Lycée
Errant dans les rues
Il avait sème Chao et destruction
Sur son passage
Il avait pris des vies
Tyrans
Il avait frappé
Il avait cogné
Plus fort
Toujours plus fort
Il avait meprisé
détruit des familles
Poussé des gens au suicide
À la folie
À la depression
Alors il s'était enrichi sur la souffrance des autres
Pareil à une sangsue il avait
Pris leur énergie
Leur vie
Et bâtie ainsi l'immense fortune
Les maisons, les appartements de luxe
Qu'il avait aujourd'hui

Il se souvint de cette autre jour
Il avait dix huit ans
Ses beaux-parents l'avait appelé dans leur chambre
Oú ils agonisaient
Françoise avait levé ses yeux vide et froid sur lui
Saisi sa main et dit
-Je ne t'ai jamais aimé
Tu n'était rien à mes yeux
Je ne voulais pas de toi
Alors je t'ai ignorer
J'ai fait  comme si tu n'existait pas
Je t'ai relégué au rang de décor
C'était tellement plus facile
Ainsi
Que d'avoir à supporter ton regard
Ta présence
Qui me rappellait ce que je n'ai jamais eut
Un enfant à moi
Tu me gênait
Plus qu'un objet
Au moins ça se déplace
Ça se jette
Pas un enfant.

Et Jean, son beau-père avait rencherit:
-Tu ne seras jamais aimé
A mes yeux tu resteras ce
Monstre étrange
Cette animal
Qui s'amusait à tout casser dans la maison
Jamais nous ne pourrons te considérer comme notre enfant
Bien que tu nous appelle papa et maman
Tu ne seras jamais notre enfants
Et j'espère que tu n'en aura pas Ils souffriront trop
Avec toi comme père.

Et ils s'éteignirent quelque minute plus tard.
Haïssaint cette enfant sans raison
Apparente
L'écrasant de leur haine
Le brisant à jamais
Lui qui espérait encore leur amour
Leur reconnaissance
Lui qui voulait tant
Qu'ils soient fier de lui
Malgré tout ce qu'il avait fait
Il pensait qu'ils allaient le pardonné
Balayé d'un revers de main
Toutes Ces années
Si tant est que ce soit possible d'effacer son passé
Mais ils ne l'ont pas fait
Car les hommes sont limités
Dans leur amour
Mais jamais pour détruire l'autre
On trouve toujours

Lui restait là
Figé
Incapable de bouger
De faire quoi que ce soit
Et les larmes avaient coulés
Silencieuses
Pareil à un ruisseau

Il pleurait
Il n'en pouvait plus
Son coeur était tombé
Brisé
Comme un vase
En mille morceaux
Et il avait essayé de  recoller les débris
En vain.

Alors il avait commencé à se faire du mal
A lui
Il se détestait
Il avait sombré
Dans une nuit Insondable
Si sombre
Si ténébreuse
Dans une douleur
Immarescible

Aujourd'hui il se regardait
Dans cette glace
Il ne se reconnaissait plus
Il ne savait plus
Qui il était

Était-il un monstre criminel
Ou était-ce plutôt ces gens
Qui lui avait refusé l'amour
Rendant son coeur sec
Aride
Vide
Le privant de la seul chose au monde
Qui rende humain
Était ce eux les criminel
Les monstres ?

Il s'effondra en larme
L'édifice explosa
Il hurla
Il était à bout

Pourtant il était d'une beauté divine
Toutes ces années de colère
N'avait fait qu'accentuer sa beauté
Sans jamais l'altérer
Précisant le trait dur de ses pommettes
Il y avait une grâce princière
Dans l'élancement et la courbure
De sa haute stature
Dans la finesse de sa taille
De ses muscles puissant et fin
Dans la façons qu'il avait
De s'asseoir le dos droit
Ses longues mains fines posés l'une sur l'autre
Parfois quand il souriait
Son visage s'illuminait
Comme milles soleil
Il avait ce rire doux
Comme la brise fraîche
Du printemps
Une voix de rosignol
Qui s'élevait avec force
Et douceur quand il chantait
Ce qui était très rare

Mais c'était ses yeux
Bleus azur
Empreint de magnificence
Qui hypnotisaient
Contaient ses peines
Ses malheurs
Et sa rage
Dévorante
Pareil à deux trous bleu
Deux gouffres
Insondable
Sans fin
Où l'on se perdait
Ouvert sur des mondes
Inconnu
Inssasissable
Que lui seul voyait
Connaissait
Très bien

Il cessa de pleurer

Il se retourna
Alla dans sa chambre
Se rhabilla
Et sortit

Il avait fait un choix

~~~~

Lequel ? Homme ou monstre ?

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