Combien de temps courrait il? une heure? deux heure? peut être plus, Il ne savait plus. Tout ce qu'il savait c'était qu'il fallait avancer coute que coute. Qu'il fallait se cacher, si il ne voulait pas être retrouver par ses "singes" doués d'intelligence.

Il se retourna brusquement pour voir si quelqu'un était encore à sa poursuite. Mais la forêt semblait être calme. Alors il s'arrêta, puis s'écroula sur ses jambes qui ne le portaient plus.

Le souffle court, il haletait d'un effort qu'il n'avait jamais produit auparavant. Après tout, il n'avait jamais été réellement en danger jusqu'à maintenant. De part son statut royal, tous veiller sur lui. Son père et roi Varian Wrynn, sa "tante" Jaina Portevaillant, grande mage du Kirin Tor, son maitre, "le prophète "Velen, et puis tous ceux qui étaient dans son ombre.

En faite toute l'Alliance entière veillait sur lui, sur ce petit prince blond, futur roi de la faction au lion d'or.

Reprenant son souffle, il releva la tête et observa la forêt.

Où suis je? pensa t'il

Son regard vagua d'un arbre à un autre.

Strangleronce? Non... La forêt de celle ci est principalement composée de grands arbres robustes avec des lianes pendant ci et là.Et ce n'est pas kalimdor, pas plus que le Norfendre. Il fait trop chaud , pensa t il

Tout ce qu'il avait étudier et visiter ne ressemblait en rien à cette endroit.

Son ventre grogna soudainement. Il avait faim, mais il n'avait rien emmener avec lui dans la précipitation de sa fuite. Si ce n'est son grimoire de textes sacrés.

Il s'assit derrière un énorme bambou, dont les feuilles étaient bercées par une brise chaude et étouffante, et plaqua sa tête contre le tronc. Il ferma les yeux quelques instants. La Lumière vint envahir tout son être, et le réconforta sur le moment. Mais bien vite la faim repris le dessus.

Il se releva tant bien que mal et marcha au hasard. Pas une plante lui disait quelque chose, ni les baies qu'il pouvait trouver sur son chemin. Et par peur de s'empoisonner, il n'en cueillit aucune.

- Il doit bien avoir des autochtones quelque part... dit il à haute voix pour se donner du courage.

Son regard fut attiré par quelque chose qui brillait. Il s'approcha doucement de cette brillance, et découvrit un petit autel où une statue en or trônait au milieu. Elle représentait une sorte de grand oiseau aux longues pattes avec un bec assez long et étroit. Devant elle, il y avait une corbeille présentant des offrandes. Des fruits, quelques baies, de la viande séché ainsi qu'une tasse avec un breuvage.

Anduin prit la coupelle d'eau, et la renifla

- Du Thé?

Regardant tout autour de lui, monta la tasse jusqu'à sa bouche, et y trempa délicatement ses lèvres.

- Puisse la lumière me pardonner d'un tel blasphème, murmura t il

Puis sa main attrapa ce qui semblait être un fruit comestible. Il croqua dedans et le jus dégoulina sur son menton. Il lâcha un soupir de soulagement.

- Lumière, ça fait du bien...

Il venait de croquer une deuxième fois dedans, quand il entendit un craquement suivi de bruit de pas derrière lui. Il posa rapidement le fruit consommé et la tasse de thé, puis se retourna pour voir qui venait.

Son visage blêmit quand il aperçut une dizaine de ses "singes" à quelques centaines de mètre de lui.

Il incanta alors un bouclier de lumière et prit la fuite. Il courut aussi vite qu'il le pouvait, mais contre toute attente il se retrouva coincé par un immense balcon de pierre. Il se retourna vivement voyant les singes se jeter sur lui.

Il pria la Lumière de lui venir en aide, et de châtiments divins, en sort de pénitence, il arriva à se défaire de quelques uns de ses attaquants. Hélas, ils étaient trop nombreux pour lui.

Il recula jusqu'à ce que son dos touche la balustrade en pierre.

- Arrière !! Ou ma colère sera grande!! Mentit il

Les singes semblaient ricaner de ses injonctions.

- Petit homme n'a peur de rien! mais il verra tout de même la mort! répondit le singe le plus grand de tous.

Anduin trembla. Il était fatigué, il était seul, et allait surement mourir...Des larmes coulèrent de ses joues, et dans un murmure inaudible il dit :

- Père, je vous en prie, où que vous soyez, aidez moi ...

En réponse, la lumière se mit à couler plus vivement dans ses veines. Il essuya ses larmes et il reprit courage.

Levant son regard vers les singes, il hurla de tout son être :

- Je suis Anduin Wrynn, prince d'Hurlevent, Et je ne mourrais pas ici! Pas comme cela!!