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Chapitre 8

Doucenuit rabattait au centre les quelques braises restantes du foyer allumé par Idill. Seline était toujours assise, le regard dans le vide.

- Il ne faut pas vous en faire, je suis sur que ton frère ne fera aucun mal à Idill,

- Vous savez, il n'était pas comme cela avant que tout cela n'arrive... Quand je suis née, j'ai eu de vague souvenir de quelqu'un qui veillait sur moi. Puis j'ai grandi et le visage de mon veilleur a pris forme, jusqu'à ce que je comprennes que c'était Bhohort. J'ai chéri tous les moments passés avec lui, J'étais même...

Elle hésita à le dire, mais Doucenuit devina :

- Amoureuse de lui?

- C'était le fils de l'amie de ma mère, alors oui, mes premiers émois ont été vers lui. Il était prévenant, attentionné, mais notre différence d'age était une gêne. Et puis de toute façon notre "père" avait d'autre projet pour lui...  Mais cela, je ne le savais pas. J'ai connu un Bhohort débordant d'énergie positive, bien dans sa peau, droit dans ses convictions et extrêmement drôle. Il avait même l'âme d'un artiste.

Elle regarda le ciel étoilé, nostalgique, puis reprit :

- Quand il est parti chasser les worgens sauvages de plus en plus envahissant dans la région, nous étions loin de penser qu'il se ferait mordre. Le guet-apens avait été préparé soigneusement pour faire passer cela en accident et nous le pensions mort quand "notre père " nous a informé de sa disparition. Sa mère, Léonore de son prénom, ne s'en est jamais remis. Elle s'est enfermé dans un mutisme maladif. Mais elle continua à prendre soin de moi, et de ma mère.

Seline releva la tête vers Doucenuit, qui était toujours silencieuse.

- Je vous embête avec mes histoires...

- Non, répondit l'elfe.

Doucenuit vint s'assoir à coté d'elle. Elle attrapa les mains de Seline, et se mit à les caresser doucement, lui donnant du courage pour continuer. Elle  lui dit :

- Cette confidence est une preuve de confiance en vers moi, et j'en suis honorée. Je savais déjà une partie de votre histoire, mais je suis ravie que vous continuez à vous confier.

La druidesse lui sourit,

- Mademoiselle Doucenuit, que ferais je sans vous?

L'elfe lui retourna le sourire.

- Je vais faire comme Bhohort, le "mademoiselle" n'est pas nécessaire, appelles moi Doucenuit tout simplement.

La jeune femme acquiesça de la tête, puis la mélancolie repris place.

- Vous savez, quand il m'a mordu, j'ai lu dans ses yeux de la rage, de la colère. Après sa marque, j'ai cru que la malédiction allait se déclarer immédiatement, mais ce ne fut pas le cas. Peut être du fait que j'étais encore une adolescente au moment des faits. Quelques années plus tard, quand nous n'arrivons plus à encaisser les assauts répétés des worgens sauvages, La malédiction s'est manifestée chez moi...Ma mère a essayé de me cacher, mais ils m'ont retrouvé, et m'ont fait prisonnière. Par chance, notre Roi Genn Grisetête fut atteint, lui aussi, de cette malédiction. Il nous avait longtemps caché cet état. Apparemment ses transformations étaient de plus en plus nombreuses et incontrôlables. Dans l'ombre, il avait travaillé avec l'une de vos congénères. C'est grâce à une elfe de la nuit, que nous avons réussi à stabiliser nos transformations, moi et tous ceux qui avaient rencontré la même infortune.

- Quand était il de Bhohot ? demanda Doucenuit

- Il avait fui après avoir planté ses crocs dans mon cou, peut être par remord? Je sais qu'il ne se supportait plus. De plus il était en danger si il restait à la capitale. J'ai su plus tard qu'il avait rejoint  une meute de worgens intelligents, pour la plus part des anciens compagnons de cellule du Donjon d'Ombrecroc, là où le Seigneur Arugal les avait retenu prisonniers. Ils s'étaient installés au nord de la Péninsule de Gilnéas. Ils vivaient en autonomie. Hélas, Arthas est arrivé...

Elle marqua un instant, puis ferma les yeux avant de continuer :

- Le Fléau tomba sur leur petit groupe.  Ce jour là, sa mère Léonore, était parti le rejoindre. Elle allait voir souvent son fils en cachette, lui apportant de temps à autre quelques ravitaillements de la capitale.

 Elle s'arrêta de nouveau, sentant les larmes montés petit à petit. Elle inspira pour se donner du courage.

- Nous n'avons jamais su ce qu'il s'était passé. "Notre père" s'était étonné de l'absence de sa femme, et entreprit des recherches... Tout ce qu'ils trouvèrent furent les traces d'une bataille, quelques cadavres de worgens, laissés là en signe d'avertissement... Mais ils ne mirent jamais la main sur le corps de Bhohort.

- Je vois, il fut relevé à ce moment là... Et Léonore?

Seline sentit sa bouche pâteuse, et la nausée remonter dans sa gorge. Les larmes finirent par couler le long de sa joue.

- Léonore... articula Seline avec beaucoup de difficulté

- Assez!!

Les deux femmes se retournèrent à l'injonction de Bhohort. Idill le suivait de près, les saluant maladroitement.

- Enfin! J'ai cru que vous ne reviendrez jamais au camps! s'exclama Doucenuit

Seline détourna le regard furieux de Bhohort. Elle avait failli dire son plus grand secret. Elle se mordit les joues d'angoisse à une potentielle réaction de son frère. Réaction qui ne vint pas. Elle ferma les yeux, et se calma pendant que Doucenuit sermonnait Idill. Leurs voix paraissaient si lointaine. Quand elle rouvrit ses yeux, elle sursauta à la vue de la goule du chevalier. Cette dernière se tenait près elle, presque inquiète.

- Pile, arrête d'embêter Seline... fut le seul avertissement de Bhohort .

La goule dandina sa tête, avant de rejoindre le chevalier et de s'accroupir à coté de lui. Seline reprit alors le cours de la conversation entre Doucenuit, Idill et Bhohort.

- Maintenant que nous sommes tous là, nous devons réfléchir à ce qu'il s'est passé...

- L'Hozen était possédé, j'en suis sur, affirma Bhohort.

Il croisa les bras, et continua :

- Une telle puissante dans ce singe, ce n'est pas possible...

- Et puis, il y a eu cette chose... Qui est sortie de son corps, celle que j'ai abattu! dit Idill tout en frissonnant

- Une sorte d'ombre... Un Ombrefiel! Vous savez les prêtre manipulant les ombres, ils ont sous leur ordre des bestioles dans ce genre! s'exclama Seline, fière de sa découverte.

- Non... ce n'est pas un Ombrefiel, ils se comportent différents, ils ont besoin de leur maitre pour vivre, ici nous avons eu une entité libre, pas soumise ,répliqua Idill

- Alors qu'est que cela pourrait être? demanda la druidesse au guerrier, qui haussa ses épaules pour lui signaler qu'il n'en savait pas plus qu'elle.

- Une chose est sûr, il va falloir être plus sur nos gardes, cette terre est plein de mystère que nous n'avons pas encore rencontré jusqu'à maintenant. Ce territoire est hostile, et je sens une magie démoniaque derrière cela...

Doucenuit huma l'air ambiant, avant de finir :

- Nous devrions nous reposer, nous avons encore de la route à faire avant de trouver ce fameux Chroniqueur Cho...

Tous acquiescèrent les paroles de la voleuse .

- Nous n'avons pas encore fini notre mission, hélas.




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