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chapitre 3

Idill fut pousser dans l'arène sans prévenir. Face à lui, l'Hozen qu'il avait provoqué. Celui ci faisait des vas et viens comme un félin impatient de jouer avec sa proie.

Comme prévu, il était désarmé. Torse à l'air, musclé de partout. Il sortait du lot des autres Hozens, c'était certain. Mais était il malin ?

Idill avait supposé, d'après son observation, qu'il n'était pas plus intelligent que les autres. Chukchuk était surement au dessus de la moyenne au combat. Donc ça serait par la ruse qu'il réussirait à prendre le dessus.

Le roi était enfin arrivé sur les lieux. Comme un grand seigneur, il salua  par de grands gestes la communauté venu en grand nombre. Idill était pratiquement certain que tout le campement assistait au futur combat. Si il avait eu un complice, cela aurait été le bon moment pour qu'il délivre les jinyus. Hélas pour lui, le worgen n'était pas venu le sauver. Et il avait fait une croix dessus définitivement.

Les Hozens se mirent à hurler et à applaudir leur roi qui était maintenant installé sur un siège en bambou monté sur pilotis. Il laissa ses sujets exprimer leur joie avant de se mette à parler.

- Petit homme... toi fou pour affronter chukchuk. Mais moi grand plaisir à te voir mourir sous ses mains.

De nouveaux hurlements éclatèrent quand chukchuk leva ses mains gigantesques vers le ciel.

- Pour l'occasion nous avons sorti ton chef pour assister à ta mort !!

Il pointa du doigt un groupe d'Hozens qui s'avançait parmi les spectateurs avec comme prisonnier un homme d'une belle taille, qu'Idill reconnut immédiatement.

- Amiral Taylor !!!

Le prisonnier releva la tête à son nom.

- Amiral, nous avons reçu votre appel au secours.  L'alliance est sur le point d'arriver. Où est le pion blanc ?

L'Amiral semblait groggy. Il hocha la tête négativement.

- Je ne sais pas... où est le pion blanc...répondit il avec difficulté.

Il était dans un état de salubrité tel,  qu'Idill comprit que celui ci n'avait ni mangé à sa faim, ni était lavé durant sa captivité.

- Je vous sauverai... Amiral... murmura Idill.

Il fit face à son adversaire et lança un regard noir sur le roi.

- Qu'on en finisse roi Hozen!

Les cris et les rire des singes couvrirent presque le top départ du début de combat.

Chukchuk se jeta immédiatement sur Idill, attrapant sa jambe, et la relevant pour le faire basculer par terre .

Le choc contre le sol avait été si brutal qu'il fit lâcher à Idill, un cri de douleur. Le jeune guerrier ne s'attendait pas à cela. Le singe avait été bien plus rapide qu'il ne l'avait pensé. Il eut à peine le temps de reprendre son souffle que son adversaire lui sauta de nouveau dessus. Il fit une roulade sur le coté droit et se releva aussi vite qu'il put. Les hurlements des Hozen redoublèrent d'intensité quand ils comprirent qu'Idill avait réussi à s'échapper des griffes de leur champion.

Le jeune roux prit une position de défense, et attendit la seconde attaque de Chukchuk. Celui ci s'était retourné, et fonça une deuxième fois.

Idill s'encra le plus fort possible dans la terre, plia les genoux et s'abaissa quand son adversaire arriva sur lui. D'une puissante détente, il sauta par dessus l'Hozen,et attrapa au passage son bras. Il fit une volte pour se plaquer derrière le grand singe et tordit au plus fort le bras afin de le faire céder.

Chukchuk lâcha un cri de douleur suivi d'un sinistre bruit de craquement d'os. La clavicule avait lâché ,  et toute la foule se mit à retenir son souffle, quand ils virent leur champion s'écrouler au sol.

Idill inspira profondément avant de s'adresser au roi :

- Au roi! Tu as devant toi le vainqueur de ce combat, j'ai battu ton champion. Il ne peux plus bouger!

Le roi Hozen fronça ses long sourcils blancs, et sa gueule dessina une contrariété grandissante.

- Toi peut être avoir battu Chukchuk, mais toi pas battre Grand tigre Kung Din!

Un long silence s'installa dans l'arène avant qu'un grognement monta d'une cage enfouie en partie dans la terre et contre le bord de l'arène .  Une corde coulissa le long du siège du roi, donnant ainsi la possibilité de  tirer dessus.

- Roi! attendez moi chukchuk veut sortir d'ici! S'écria l'Hozen à terre.

- Toi avoir déçu mon peuple, toi avoir déçu moi, toi... mourir!!!

Chukchuk se débattit encore plus pour se libérer d'Idill quand il entendit le dernier mot du roi. Mais le guerrier tenait bon. Il ne lâcha pas sa prise.

Sur les cotés de l'arène, un dispositif de grille en bambou dont les extrémités étaient taillés en pointe, se leva soudainement et fit le tour en les enfermant encore plus. Il n'y avait plus aucune possibilité de s'échapper.

Idill relâcha son emprise, quand il vit les grilles se lever. Chukchuk se précipita en couinant vers son roi.

- Chef, chef! toi grande bonté, toi faire remonter Chukchuk!

Mais le roi jeta un coup d'oeil méprisant, et tira d'un coup sec sur la corde.

Les portes de la cage tombèrent dans un bruit assourdissant. Et dans l'ombre de la prison, le grognement se fit plus fort.

L'Hozen se mit à trembler et à couiner encore plus fort. Idill se mit sur la défensive, attendant son futur adversaire.

Deux lueurs jaunes apparurent, brillantes comme deux soleils. Puis lentement, elles devinrent deux fentes, se fermant complétement, avant de réapparaitre d'un seul coup, accompagné d'un rugissement féroce.

- Attention! cria Idill à Chukchuk

L'Hozen recula aussi vite qu'il le put, mais le tigre qui sortit de sa cage, fut plus rapide que le singe, et lui arracha le mollet droit avec sa puissance mâchoire . Chukchul hurla de douleur, puis se mit à pleurer.

- Chukchuk doit sortir, Chukchuk ne mérite pas cela! Roi!

Mais le roi, le sourire aux lèvres, appréciait ce qu'il voyait.

Idill courut vers Chukchuk, l'attrapa par les sous de bras et tira aussi fort qu'il le put pour le dégager du danger. Mais le tigre sauta sur l'autre jambe et croqua dedans. Le sang éclaboussa alors Chukchuk, qui hurla encore plus fort, suppliant Idill de le sauver.

- Sauve Chukchuk, sauve ... moi veut pas mourir...

Idill tira de nouveau pour les éloigner du tigre, mais ils ne pouvait pas aller autre part. Ils étaient prisonnier dans l'arène. Idill s'adressa alors au roi Hozen :

- Vous ne pouvez pas nous laisser crever comme cela, sans que nous combattions à armes égales avec ce tigre! Donnez nous des armes! demanda t il

- Pour que toi venir taper ensuite mes sujets? Toi humain fourbe, moi rien donner. Crever !

Les Hozens grondèrent aux paroles du roi. Une sorte de grognement entre la frustration de ne pas pouvoir aider celui qui était dans l'arène, et la satisfaction d'avoir un spectacle qui sorte de l'ordinaire.

Le tigre bondit alors qu'Idill était occupé à quémander de l'aide auprès de ceux qui étaient derrière les grilles. Il planta ses crocs lacérantes dans le torse de Chukchuk, qui se mit à hurler une troisième fois. Le félin déchiqueta l'abdomen avant de sortir les tripes du singe. Ce dernier était en train d'agoniser. Il jeta un regard désespéré vers Idill, avant de soupirer une dernière fois, et de s'éteindre.

Idill trembla à son tour. Si rien n'était fait, son tour viendrait très prochainement . Il recula le plus loin possible du cadavre de l'Hozen et du tigre qui continuait à le dévorer, et scruta tous les spectateurs un par un, regardant si certains d'entre eux n'avaient pas une arme à voler. Quand il vit enfin que l'un d'eux portait à sa ceinture, une machette, il remercia instinctivement la Lumière.

Le tigre avait fini sa besogne, et se dirigeait lentement dans la direction d'Idill. Celui ci se mit à courir vers son seul espoir. Il grimpa jusqu'en haut de l'arène, et tendit sa main aussi loin qu'il put pour attraper la machette accrochée dans le ceinturon de l'Hozen. Le temps que celui ci comprenne son attention, Idill avait déjà en main l'arme tant convoitée, redescendit dans l'arène et fit face au tigre.

- Abruti d'Hozen! cria le roi quand il réalisa la manœuvre du guerrier.

- Maintenant nous sommes à égalité! s'exclama Idill vers Kung Din

L'immense félin feula à la vue de la machette, et commença à tourner en rond, cherchant une brèche dans la défense d'Idill. Mais celui ci était maintenant plus prêt que jamais à recevoir la bête qui montrait ses crocs en signe d'intimidation. Plus rien ne faisait peur au guerrier. Il était pratiquement sur qu'il pourrait battre le tigre.

Alors que le félin engagea le combat, une explosion se fit entendre dans le campement, suivi de cris. Idill toujours concentré sur le tigre, ne vit pas immédiatement ce qu'il se passait tout autour de lui.

La plus part des Hozens s'étaient dispersés, laissant même sur place, l'Amiral Taylor sans gardien. Celui-ci  essaya de se libérer des cordages qu'il avait autour de ses poignets.

Le roi Hozen se leva et poussa des long hurlements et des ordres à tout va. Quand il comprit que personne ne l'écoutait, et se tourna de nouveau sur le combat d'arène.

- Kung Din ! Toi tue l'humain!

Le tigre rugit à son nom, et fonça sur Idill, qui, de réflexe, braqua la machette en avant. Mais le félin, bien intelligent, évita le tranchant de la lame, et réussit à mordre le bras d'Idill. La douleur envahit alors tout le corps du jeune roux. Un long gémissement s'échappa de sa bouche, avant de se terminer en hurlement.

Il s'affaissa sur les genoux tout en se tenant son bras ensanglanté. La douleur était si violente, qu'il perdit quelques instants ses esprits, ne voyant pas arriver la deuxième attaque de Kung Din.

Les yeux perdus dans le vague de l'agonie, il ne bougeait plus. Le battement de son cœur au ralenti, tambourinait ses oreilles. Il n'avait plus le temps de riposter contre le tigre. Il était fichu.

Alors il ferma les yeux, et vit une dernière fois le visage du worgen, son sourire moqueur, ses longues canines prêtes à le croquer et son regard brillant posé sur lui.

Oui, c'était une belle façon de mourir, voir une dernière fois l'image de celui pour qui il avait tant d'admiration.

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