Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 12 Le prince

Le breuvage coula dans la gorge d'Idill, qui soupira après avoir tout bu. Il redonna la choppe que Cho lui avait présenté, et s'essuya la bouche rapidement avec la manche de sa chemise. Il était fébrile, sachant pertinemment ce qu'il allait lui arriver.

Cho lui présenta un cousin au milieu d'une dizaine de bougies allumé en cercle.

- Mettez vous au milieu, ainsi les flammes vous guideront pour atteindre votre centre.

Idill jeta un dernier coup d'œil sur Bhohort qui se tenait à l'écart de la pagode. Avait il compris que si il venait à l'embêter, il pourrait faire capoter les visions? Idill se détourna du worgen, sentant monter en lui les premiers signes de la bière onirique.

Il se dépêcha à s'installer, comme lui avait appris le pandaren. Il croisa les jambes entre elles, posa ses mains sur ses genoux, puis son environnement commença à flouter. La tête lui tournait d'une fausse ivresse. Il savait que c'était les premiers effets et la première étape pour trouver son centre et ainsi accéder aux visions.

- Commençons, dit le Chroniqueur.

Le guerrier ferma les yeux, et appréhendait ce qu'il allait suivre. Le son d'un gong retendit dans l'enceinte du pavillon des rêveurs, puis à nouveau le silence. Il pouvait sentir le pandaren tourner autour de lui, mais fit abstraction des gestes éventuelles qu'il pouvait avoir à son encontre. Des coups de pieds fusèrent pas loin de sa tête, mais Idill ne bougea pas. Il ne fallait pas échouer, c'était le seul moyen de retrouver le pion blanc. Tous les espoirs étaient sur ses frêles épaules.

- Concentrez vous sur quelques choses d'agréable, ne vous laissez pas vous envahir du super flue. Ouvrez votre esprit, et laissez le vagabonder.

Idill tenta de se concentrer sur quelque chose d'agréable. Des images arrivèrent dans son esprit, des images qui mit le doute dans sa tête. Le visage de Bhohort se distingua, son sourire, ses yeux malicieux posés sur lui. Le froid mordant du Norfendre l'envahit, pourtant Idill l'endurait. Il se retrouva face à lui, ses deux lames et son attaque préparé. Il revivait son premier duel avec le chevalier.

La voix de Cho fut de plus en plus lointaine, signe que la méditation marchait. Puis tout bascula brusquement.

Le noir s'imposa brusquement, le laissant seul sur place, et Bhohort avait disparu. Puis petit à petit une foret luxuriante fit son apparition. Idill se frotta le visage, pas sûr de ce qu'il venait de se passer.  Il était toujours debout, mais cette fois ce n'était plus en Nordenfre.

Ces mouvements étaient ralentis comme engourdis. Il écarta ses mains de son visage, et les regarda attentivement. Ce n'était pas les siennes, elles étaient bien trop juvéniles pour lui appartenir.

Des grognements derrières lui le fit sursauter. Il se retourna et fit face à une bande de Hozens qui  ricanèrent.

- Comment avez vous pu entrer dans le pavillon? s'exclama Idill pensant être encore en phase de méditation.

- Jeune garçon sûrement bon à manger!

- Oui, croquer un morceau de sa chair sera un vrai délice.

Idill hoqueta. Ce n'était pas normal. Puis il rassembla ses esprits, observa attentivement son environnement, et comprit qu'il était loin, très loin de l'enceinte du Pavillon des rêveurs.

Il recula  effrayé, et tomba à terre par manque d'équilibre. Quand il se releva, il remarqua que ce n'était pas ses habits habituels qu'il portait. Un tabard bleu sur lequel était cousu  un lion d'or, un pantalon ample mais de belle facture, des bottes en cuir que jamais idill aurait pu se payer, et une écharpe royale  qui ne pouvait signifier qu'une chose.

Il était le pion blanc!

Il se mit à courir pour échapper à ses adversaires. Seul, il n'allait pas pouvoir faire grand chose, surtout s'il était le prince Anduin. Ce n'était ni un guerrier comme son père, ni même un soldat, surtout sans armes, il n'allait pas pouvoir faire grand chose.

Il courut à en perdre haleine. Les hommes singes étaient si rapides qu'ils allaient le rattraper en un rien de temps. Alors qu'il arrivait sur une intersection en patte d'oie, d'autres Hozens arrivèrent en face de lui.

Il recula jusqu'à ce que son dos percute une sorte de balustrade en pierre. Il était piégé. A ce moment là, des mots se bousculèrent dans sa tête. Lumière, bénédiction, châtiment, bouclier. Des mots qu'il ne connaissait pas, mais qui coulaient de source en lui. Une étrange puissance monta en lui, douce enivrante et rassurante. Une chaleur inexpliquée.

Il leva la main droite vers le ciel , et implora la Lumière de lui venir en aide.

- CHÂTIMENT !

Une vague de Lumière frappa un premier Hozen qui s'effondra devant lui.

- CHÂTIMENT !

Un deuxième tomba à terre.

Finalement, le prince avait de la ressource.

- Je suis Anduin Wrynn, Prince d'Hurlevent, et je ne mourrais pas ici, pas ainsi! Cria t'il.

Un cri sortit de sa bouche. Il hurla si fort et si aigüe que les Hozens, pas prêts à cela, se mirent à partir dans tous les sens. Ils avaient peur.

Idill profita de cette occasion pour s'échapper sur la droite, et détala aussi vite qu'il le put. Il emprunta un chemin escarpé, montant vers une colline. Il pouvait sentir la fatigue venir plus rapidement qu'à son habitude. Le prince avait dû coursé depuis un petit moment, et derrière lui, les attaquants l'acculaient.

Il leva la tête vers le haut de la colline quand il les vit. Deux pandarens, une femelle et un mâle, tous deux étaient assis sur leurs genoux. Quand à leur tour ils le virent arriver sur eux, ils se levèrent comme un seul homme et ensemble ils se mirent en position de défense. Rassuré d'avoir des nouveaux alliés, Idill se retourna pour faire face aux Hozens qui le pourchassaient. Il incanta un bouclier de Lumière pour se protéger, tout en reculant vers les pandarens. Le mâle se précipita vers l'un des hommes singes et d'un coup de pied qui le terrassa.

La vue d'Idill se troubla brusquement, et une violente douleur traversa tout son être. Il avait l'impression d'être arracher au Prince, comme une âme quittant son corps. Il flotta quelques instants, juste le temps d'observer les alentours, et le décor se brouilla de plus en plus.

Idill cria, se prenant la tête dans les mains. Il souffrait, il avait mal. Pourtant une douce étreinte l'envahit, et il se sentit immédiatement en sécurité.

- Idill, IDILL??

La voix de Bhohort était à la fois si proche et si lointaine.

- Idill, revenez vers nous, maintenant.

Celle de Cho était beaucoup plus posé que celle de Bhohort, sans doute qu'il avait l'habitude des effets secondaires de la bière Onirique.

Le guerrier ouvrit les yeux avec difficulté. La luminosité de l'endroit ne l'aidant pas. Il chercha à se relever, mais il devina que quelqu'un le tenait dans ces bras. Un souffle glacial le saisit, et il comprit alors que le chevalier l'avait étreint encore plus fort.

- Restes tranquille, enjoint Bhohort

- Monsieur?

Idill posa sa main sur le visage du chevalier, pas certain que c'était lui qui lui parlait

- Là, c'est fini... Ton cauchemars est fini...

Bhohort glissa sa main dans la chevelure du guerrier, le caressant avec une certaine angoisse retenue.

- Je pense que vous avez vu beaucoup de chose dans votre vision... constata Cho.

- Vision...

Idill était encore hébété par ce qu'il venait de se passer. Puis soudain, il fut pris d'anxiété.

- Le prince ! J'étais le prince, dit il affolé

- Vous étiez dans la peau du prince ? Demanda Cho qui était visiblement interloqué par une telle déclaration.

- Oui! Et il est en danger, pourchassé par des Hozens. Je sais où il est. Il faut le retrouver immédiatement !

- Calmes toi Idill, gronda Bhohort

- Me calmer alors que le prince court un grand danger !? Monsieur, je ne puis me calmer! Notre mission est de le retrouver sain et sauf et de le ramener à son père. Si nous le perdons, je peux vous assurer du sort qui nous attend.

Il se prit la gorge, voulant la protéger d'un coup de lame invisible, pensant au châtiment du roi...

- Je comprends, nous allons partir dès que Seline sera mieux, répondit le chevalier.

- Non !

La voix de Doucenuit retentit dans la cour. Elle arriva sur eux d'un pas pressé.

- Il faut que vous partiez maintenant. Nous n'avons plus de temps à perdre, le prince doit être retrouver au plus vite, avant qu'une catastrophe ne survienne. Je veillerai sur Seline jusqu'à ce qu'elle se réveille. Ensuite nous partirons à votre recherche, ou nous nous retrouverons au campement de Nageperle.

Bhohort la scruta quelques instants avant de répondre.

- Je suis sur que tu veilleras sur elle comme je veillerai sur lui.

Il jeta un coup d'œil rapide à Idill qui ne comprenais pas la tournure de sa phrase.

- Oui, mais si jamais j'apprends que vous lui avez fait du mal, alors je vous couperais votre trois pièces sans le moindre remords.

- Tu me prends pour un imbécile. Jamais je lui ferais du tort ....

- Alors nous partons ? Demanda Idill incertain.

- Oui, répondit Bhohort tout en lui souriant .

- Très bien.

Cho se releva et dit :

- Je vais vous préparer de quoi vous restaurer pendant votre voyage et aussi vous donner quelques flacons pour la guérison.  J'espère que vous n'en aurez pas besoin, mais la prudence est mère de toutes les vertus.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro