chapitre 12
Anduin pansait les blessures du pandaren qui l'avait aidé. Il avait une énorme dette en vers lui et celle qui l'accompagnait. C'était un miracle qu'il les trouva à ce moment si critique. Être acculé par ses hommes singes, et cette sensation d'avoir été l'espace de quelques minutes quelqu'un d'autre. Cette étrange impression l'avait quitté qu'au moment où il croisa les deux autochtones.
La douce Lumière baignait la jambe du pandaren, mais Anduin devina qu'il y avait bien autre chose que la Lumière n'arrivait pas à dissiper. La blessure sur la patte du pandaren disparaissait petit à petit.
- Votre entaille ne devrait plus vous faire souffrir, ce pendant je détecte une fièvre que la Lumière ne peut pas guérir... Je suis désolé...
- Monsieur, vous avez déjà fait beaucoup pour mon père, remercia la pandarène à ses cotés.
- Et vous, vous m'avez sauvé la vie, je ne vous en remercierai jamais assez, répondit Anduin
- Il était évidant que nous devions vous aider, les Hozens sont un peuple violent et primitif. Mais vous? Vous êtes si étrange?
La pandarène s'approcha de lui, et du bout de sa patte, elle lui toucha ses joues d'un air circonspect, puis les pinça pour les étirer.
- Haha, j'ai l'impression que c'est la première fois que vous voyez un humain, dit Anduin, amusé par le comportement de la jeune
Elle se recula, et sourit faiblement.
- Oui, mon père et moi avons été étonné de vous voir, mais vous étiez dans une telle difficulté. En faite, je m'appelle Lina, et voici mon père Ren.
Elle porta alors sa patte sur le visage de son père, qui lui attrapa.
- Lina, murmura t'il
- Ne bouges pas, par tous les ancêtres, ta fièvre augmente!
Anduin se pencha vers le vieux pandaren, lui touchant le front.
- Elle a raison, votre fièvre continue à augmenter... Et je n'ai rien pour vous aider à la faire descendre. j'aurai eu une décoction j'aurai pu... mais...
- Vous avez déjà assez fait, jeune homme, dit Ren avec beaucoup de difficulté.
- Papa, nous ne sommes pas loin des eaux sacrées, elle pourrait t'aider à la guérison.
- C'est trop dangereux, et...
Ils furent interrompu par des nouveaux grognements.
- Ho non! Il y a une nouvelle attaque d'Hozens!
Lina se releva en même temps qu'Anduin.
- Saletés de bêtes, je pensais que nous les avions tous vaincus! répliqua le prince
- Ils sont nombreux ici et purulent dans toute la foret de jade, mais je croyais qu'ils auraient lâché l'affaire, qui êtes vous pour qu'ils ne cessent de vous attaquer!
Lina regarda Anduin et attendit sa réponse.
- C'est trop loin à vous expliquer... mais sachez que je suis de votre coté!
- C'est amplement suffisant pour moi, en tout cas pour l'instant...répondit Lina
Ils se mirent en position de défense, mais avec Ren en moins, Anduin se sentait beaucoup moins en sécurité. Il pria la Lumière de lui venir en aide, et d'abattre ses ennemis.
- Ils sont encore plus nombreux que tout à l'heure, se plaignit Lina
- Il ne faut pas vous décourager!
Mais alors qu'il disait cela, un Hozen vola en l'air et atterrit juste à leurs pieds, le tuant sur le coup. Ils relevèrent les yeux pour découvrir qu'une monture bizarre était en train de leur foncer dessus.
- Écartez vous! cria l'un des cavaliers sur la bête faites d'os.
Anduin et Lina eurent juste le temps de s'espacer pour laisser passer la monture folle, avant que celle ci ne fasse demi tour et se rua de nouveau sur le groupe d'homme singe. Le plus petit des cavaliers sortit une énorme hache et l'abattit sur la tête d'un adversaire qui s'écroula sous le coup.
- Idill! Sur ta gauche !
Le jeune homme répondant à ce nom, se tourna à gauche et frappa d'un coup un Hozen qui essayait d'attraper la jambe du plus grand cavalier.
- Monsieur! Il faut descendre et les affronter, cria celui qui s'appelait Idill.
L'homme lui sourit et d'un bond, il sauta de la monture, laissant les rênes en perdition. Une fumée étrange émana de lui, et il se métamorphosa en lupin.
- C'est un worgen! s'exclama Anduin à l'attention de Lina qui ne comprenait pas ce qu'il lui arrivait.
- Vous les connaissez? demanda t'elle
- Non, pas personnellement, mais ils sont là pour nous venir en aide! s'exclama le prince heureux d'avoir du renfort.
- Monsieur Bhohort! Attention! cria le guerrier
Le worgen se retourna vivement et fit face à trois Hozens bien trop en colère. Ils se jetèrent tous les trois sur lui, mais au même moment, le dit Bhohort dégaina une longue lame runique et les trancha d'un coup sans aucune difficulté.
Anduin tordit la bouche de dégout face à la scène qui était d'une violence inhabituelle pour lui.
Le guerrier descendit en marche du squelette avant de venir à côté d'Anduin.
- Altesse, heureux de vous voir vivant... nous avons eu tellement de mal à vous localiser !
Le jeune homme roux lui présenta un sourire.
- Je suis désolé de vous avoir fait des frayeur et... Attention derrière vous !
Idill eut juste le temps de contrecarrer l'attaque de l'Hozen, et de le repousser au plus loin qu'il le pouvait avant qu'une lame lui transperça de par en par le corps. Bhohort retira son épée runique avant de nettoyer le sang dessus d'un coup de main.
- Ils sont tous morts ou en fuite... nous leur avons mis une bonne raclée.
Le worgen présenta une de ses pattes à son coéquipier qui lui répondit par un have five digne de ce nom. Ils se sourirent, forts de leur victoire. Le worgen abandonna sa forme et redevint humain. Il était lui aussi roux mais c'était surtout un chevalier de la mort.
Anduin les regarda attentivement, puis finit par s'incliner.
-Merci de votre intervention... sans vous, je crains que nous n'aurions été blessés plus que nous sommes, voir pire.
Le plus vieux des roux se planta devant lui tout en émanant son aura si froid.
- Hé bien on peut dire que vous nous avez donner du fils à retordre pion blanc...
Anduin se sentit agacé par le ton du chevalier, et l'appeler le pion blanc c'était si réducteur. Il n'aimait pas déjà son nom de code mais à l'entendre c'était pire.
- Monsieur, vous faites face au prince d'Hurlevent, un peu de tenue... geint son partenaire.
- Il est prince que pour ton royaume, moi il m'a fait courir... grommela le chevalier avant de se décaler plus loin boudant.
- Pardonnez votre altesse, monsieur Bhohort est un brin excessif....s'excusa le plus jeune des roux
- Il est pardonné pour nous avoir sauver, mais seulement cela, répondit Anduin avec un clin d'œil.
Le guerrier sourit à son tour, visiblement soulagé qu'Anduin ne lui en tienne pas compte. La jeune pandarène s'approcha d'eux, avec timidité.
- Merci à vous nobles chevaliers, dit elle tout en s'inclinant
- Je vous en prie, Altesse, l'Alliance toute entière est à votre recherche. La Horde a envahi cette terre et semble vous chercher aussi. Vous êtes une proie précieuse pour eux...
Anduin savait qu'il était recherché, mais ce n'était son sujet de préoccupation premier. Il s'écarta du guerrier pour aller vérifier l'état de santé de Ren. Il s'accroupit près du vieux pandaren dont le souffle était rauque.
- J'apprécie les efforts que vous avez faits pour me sauver, mais Ren est gravement blessé. Ce pandaren n'avait aucune raison de m'aider et pourtant, il a risqué sa vie pour sauver la mienne. Maintenant il est atteint d'une fièvre qui ne veut pas descendre. Lina m'a parlé de l'existence d'eaux guérisseuses dans une caverne non loin d'ici. Apparemment c'est dangereux, mais je ferai n'importe quoi pour les aider. M'aiderez-vous à trouver ces eaux ?
Le jeune guerrier cligna des yeux plusieurs fois avant te tourner la tête vers le chevalier qui avait récupéré sa goule dans un drôle d'état. Elle avait perdu une partie de sa mâchoire, ainsi que sa main droite.
- Monsieur, nous devons les aider!
- Tu es trop gentil, Idill...
- Et si c'est un ordre de ma part, s'agaça Anduin vers le chevalier
- Alors si c'est un ordre de son altesse royale... ironisa le chevalier.
- Monsieur Bhohort... Si vous continuez ainsi et bien je...ne vous embrasserai plus jamais!
Anduin, Lina ainsi que Bhohort écarquillèrent leurs yeux devant les propos du guerrier qui semblait sérieux.
- Tu veux m'embrasser? minauda le chevalier
- Vous savez que je peux tenir cette punition!
- Et tu sais que tu flancheras malgré toi... répondit Bhohort le sourire au lèvre.
Idill se mit à rougir, et poussa Anduin vers le chevalier.
- Allons y votre altesse, plus vite nous récupérons ces eaux miraculeuses, mieux cela sera!
Anduin ne savait pas ce qu'il pouvait se passer entre ses deux là, mais il sourit. Malgré les menaces, il voyait que les deux hommes s'entendaient bien et que cela allait au delà de la simple camaraderie.
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