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Chapitre 11

Bhohort recomptait ses yeux de crocodiles quand soudain, une nuée d'oiseaux sauvages s'envolèrent à cause d'un bruit sourd lointain. Le chevalier se releva, essayant de comprendre ce qui avait pu effrayé les bêtes. Mais il n'entendit plus rien. Il haussa les épaules, et rangea les ingrédients dans un sac prévu à cet effet.

- Il est temps de rentrer...

Il se releva et invoqua sa monture. L'énorme "bélier" s'était avéré être un Yack. Cho l'avait facilement reconnu, mais il lui avait avoué aussi qu'il n'était pas très à l'aise face à la résurrection étrange de Bhohort.

Il monta dessus, et au petit trot, il se dirigea vers le chemin qui le mènerait vers son petit homme. Idill leur avait crié de ne pas mourir, mais la quête avait été tellement facile pour lui, qu'il rigolait d'avance de voir le guerrier se précipitait sur lui, et l'embrasser comme une jeune femme en fleur accueillant le héros qu'il était.

Mais si ce dernier était en retissant, le chevalier ne doutait plus. Idill avait des sentiments pour lui, il fallait juste qu'ils arrivent à se comprendre.

Son esprit se perdit le long du retour. Des images d'Idill sous toutes les coutures se projetaient dans sa tête. Depuis qu'il avait vu son corps tout entier, svelte et finement sculpté par des muscles  ni trop gros ni trop petit, il n'arrêtait pas de fantasmer dessus.

Il imagina une scène dans le bain, si celui ci n'avait pas pris la mouche, et puis aussi quand il était allongé dans la chambre du pavillon... Il le voyait le prendre sauvagement, en homme comme un worgen, caressant tout son corps. Il pouvait presque sentir réellement sa peau sous ses doigts, jusqu'à ce qu'il s'aperçoive qu'il était maintenant entouré d'une brume inhabituelle.

Face à lui, une ombre se dessina. Il reconnut alors le guerrier,

- Idill ?

Celui ci se mit à rire puis à décamper. Mais alors que le chevalier talonna sa monture pour le rattraper, celui ci disparut. Bhohort cligna des yeux plusieurs fois, avant de comprendre que la brume bizarre avait elle aussi disparue.

Il secoua la tête, essayant de se défaire de ses fantasmes qui apparemment prenaient vie dans la réalité et continua à avancer jusqu'à qu'il vit enfin l'entrée ovale du pavillon.

Il descendit de son yack, et entra dans l'enclos. Il parcourut des yeux pour voir où pouvait être le pandaren et Idill, tout en s'avançant prudemment. La cour était silencieuse, jusqu'à qu'une voix s'éleva.

- Vous y êtes presque! N'abandonnez pas.

Son regard se porta en direction de la voix, et sous la pagode, il vit Cho tournait tout autour d'Idill qui était assis en tailleur. Le pandaren le frappait avec une sorte de marteau et le guerrier ne semblait pas vouloir riposter. Son sang ne fit qu'un tour. Il se transforma en worgen et se précipita vers Cho pour l'arrêter avant qu'il ne le tape une nouvelle fois. Il réussit à empoigner la patte du Chroniqueur juste avant qu'il n'abatte l'objet de torture sur Idill.

- Que faites vous! gronda t'il.

- Haa!! Bhohort, vous avez fait vite ma foi! Avez vous les yeux de crocodiles?

- Bien sur que je les ai! Vous avez cru avoir à faire à un débutant?

- Non, je n'ai jamais douté de vous, répondit Cho avec un sourire énigmatique.

- Vous n'avez pas répondu à ma question!

- Il m'entraine!

Bhohort baissa les yeux sur le guerrier qui le  regarda de travers. Le worgen effaça de sa mémoire le fantasme du héros acclamé par sa dulcinée. Visiblement Idill n'allait pas se précipiter dans ses bras.

- Et à quoi? Aux coups ? Tu deviens masochiste maintenant?

Idill se mit à rougir instantanément. Celui fit rire Bhohort, et il continua dans sa lancée.

- Attends, tu devrais demander mon aide, je pourrais te faire atteindre le septième ciel avec mes méthodes...

- Mais, d'où, NON! bégaya Idill mort de honte

Le guerrier détourna instantanément les yeux de Bhohort, se mordant la lèvre inférieur. A la vue de ce tique, le worgen se demanda si il n'était pas quand même de ce bord là. A chaque fois qu'il voyait Idill rougir, c'était souvent dans des moments où il le dominait ou bien l'humiliait. Cette perspective le mit encore plus de bon humeur.

- Nous travaillons sur la concentration, continua Idill qui essayait de se calmer.

- Si Idill veut diriger ses visions, je me devais de l'initier sur son "centre", répondit Cho

- Son centre? demanda Bhohort

- Oui, il doit entrer dans une méditation de pleine conscience, pour trouver son centre, et ainsi pouvoir voir ce qu'il veut voir.

Bhohort fit la moue, il ne comprenait rien à ce charabia, mais apparemment ce n'était pas le cas d'Idill, qui se concentra de nouveau et ferma les yeux.

- La paix intérieure l'aidera pour ses visions,

Cho tendit la main en direction de Bhohort qui ne comprenait pas son action.

- Il me faut les yeux, dit le Chroniqueur à la question muette du worgen.

- Ha! voila,

Il donna le sac plein d'yeux de crocodiles, et tandis que Cho se dirigea vers une table où certains ingrédients étaient déjà sur place, Bhohort s'accroupit auprès d'Idill.

- Les filles ne sont pas rentrées? demanda t' il

- Non, mais apparemment leur quête était beaucoup plus longue que la tienne, répondit Idill sans ouvrir les yeux.

- Je vois... Pourquoi tu t'es mis à rougir quand je t'ai dit que  je pourrais te montrer le septième ciel avec mes méthodes?

Idill hoqueta à la question du worgen, qui continua à s'amuser de ses réactions. Lui qui avait apparemment retrouver son calme intérieur le perdit à nouveau. Il grimaça d'une façon qui fit encore plus craquer Bhohort.

- Ne te pares pas de rouge ainsi, tu sais que cela me fait de l'effet de te voir réagir comme cela, murmura Bhohort.

Il jeta un coup d'œil rapide vers le pandaren bien trop occupé à commencer à préparer la bière onirique.

Il glissa alors une patte sur le devant du guerrier, qui gémit en réponse bien malgré lui.

- Concentres toi, grogna Bhohort

- Mais comment je puis me concentrer avec vous dans les parages et surtout quand vous venez m'embêter ainsi!

- Considères cela comme un moyen d'atteindre le nirvana...

Sa patte poursuivit sa lente descende vers l'entrejambe du guerrier. Quand il fut enfin à sa destination, il constata avec joie que celui ci n'était pas si calme que cela.

- Hoho, mais qu'est ce que je sens en bas?

Son museau se posa sur l'épaule de guerrier qui frémit à ses moindres gestes.

- Je vous en prie, arrêtez... geint Idill

- Pourquoi, c'est une bonne façon de travailler sur ta concentration, vise à ne plus me sentir alors... Tu dois faire abstraction de ce que je te fais, minauda Bhohort

Il serra un peu plus son emprise sur la partie intime d'Idill qui continuait à réagir. Ses doigts griffus jouèrent avec les plis du pantalon, grattant au hasard, devinant certaines formes et à leur passage, Idill se tendit encore plus.

- Laisses toi aller, petit homme.

- Je... ne puis... Je ne dois pas!

- Tu serais tellement bien entre mes mains expertes, lâches prise.

- Je dois, parvenir, à cet état de calme, MAIS COMMENT VOULEZ VOUS QUE J'Y ARRIVE AVEC VOUS SUR MON DOS!!

Idill s'était dégagé brusquement, et se remit debout, le regard plein de colère en vers Bhohort qui souriait en coin.

- Ce n'est pas drôle! Il faut absolument que j'arrive à me maitriser!

- Allons, allons, Idill vous n'êtes pas loin de cet état de calme intérieur, répondit Cho

Ce dernier s'était retourné quand Idill s'était dégagé de l'emprise du worgen.

- Mais lui, lui! Il fait tout pour me mettre des bâtons dans les roues! Ceci n'est pas un jeu, j'ai bon espoir de pouvoir retrouver le pion blanc avec l'une de mes visions. Monsieur vous êtes qu'un imbécile, et ...

- Idill!!!

La voix déraillé de Doucenuit fit tressaillir tout le petit groupe sous la pagode. Tous se retournèrent vers l'elfe qui était totalement méconnaissable. Toute crasseuse, elle se cachait sous sa capuche, mais ils l'entendirent sangloter. Sur le dos de son tigre à dent de sabre, il y avait Seline, allongée, les yeux fermés.

Bhohort se leva, quand Idill se précipita vers son amie en premier. Il la découvrit de sa cape, et les yeux écarquillés, il comprit que quelque chose n'allait pas.

- Je ne sais pas ce qu'il s'est passé, pleura t'elle

Bhohort accourut à son tour, suivit de Cho, quand il fut à sa hauteur, il devina que le problème ne venait pas de Doucenuit mais de Seline. Quand il tourna les yeux vers sa sœur, son cœur manqua un battement. Elle était pale, et cela ne présageait rien de bon.

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