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Chapitre 10

Tous deux étaient comme deux rond de flan face à cette eau chaude prête à les accueillir. Bhohort se retourna prêt à partir.

- Attendez! Qu'est que vous faites !? demanda Idill tout en le retenant par la cape .

- Je ne vais pas plonger dans ce bassin, alors que je ne sais pas nager!

- Monsieur! Il faut que nous nous lavions. Regardez nous, nous sommes tout poisseux, et puis je doute que le bassin soit aussi profond qu'il en a l'air. Au pire changez vous en worgen ainsi vous serez assez grand pour toucher le fond.

Le chevalier plissa les yeux vers Idill puis soudain il sourit. Dans une explosion de fumée il se transforma en worgen

- Tu as...entièrement raison, dit il en appuyant chacun de ses mots.

Idill sentit un frisson le parcourir, comme un mauvais pressentiment. Quant au lupin, lui  détachait déjà ses épaulières, puis son plastron ainsi que ses bottes en cuir.

- Hé bien, tu ne te déshabilles pas? demanda Bhohort deja rendu à son pantalon.

Le guerrier sursauta puis hocha de la tête en signe d'affirmation. Mais alors qu'il quittait ses différentes pièces d'armure souillées de peinture, il sentit la pression monter et son cœur battre à la chamade pour une raison qui lui était encore inconnue, jusqu'à ce qu'une pensée lui traversa l'esprit. Il n'avait pas réfléchit à cela, mais ils allèrent se retrouver tous les deux nus...

Ces gestes ralentirent fortement, jusqu'à ne plus rien faire. Il n'osait même plus jeter un regard sur le worgen, de peur de le voir complètement à poil. 

Ses joues s'enflammèrent rien qu'à y penser. Il essaya de détourner son attention sur autre chose, pour se calmer, en vain. Il n'arrivait plus à rien.

Il se résigna donc à lever les yeux vers son compagnon, qui au même moment se tourna vers lui.

- Et bien, petit homme, tu traines? Tu veux que je t'aide, je suis prêt moi!

Devant lui, Bhohort se tenait fièrement, les mains posés sur ses hanches, les poils maculés de peinture par endroit.  Mais le regard d'Idill resta bloqué sur la seule chose qu'il ne voulait pas voir, son sexe.

- Je... ne...

Il bégayait sans pouvoir se reprendre correctement, surpris de ne voir qu'une bosse couvert de pelage, cachant complètement l'engin.

- Vu ta tête, tu t'attendais à voir quelque chose ici, n'est ce pas...

Bhohort montra du doigts la bosse poilu, et Idill baissa immédiatement les yeux.

- Les worgens ont un appareil génital proche du chien, du coup, dans cette forme, il faut que je décalotte pour voir mon...

Idill le coupa immédiatement

- C'est bon, monsieur, c'est bon, j'ai compris!

Il sentait une nouvelle vague de chaleur le prendre au dépourvu. Pourquoi réagissait il ainsi ? Après tout lui aussi était un homme. Il savait comment le corps humain se comportait. Mais inconsciemment ou peut être pour sa survie, son cerveau lui renvoyer en boucle, la phrase qu'avait prononcé Bhohort dans la forêt. 

Idill, si je m'écoutais réellement, tu serais à ma merci. Torturé de mes assauts répétés... De mes pénétrations brutales, de mes désirs ardents....

Il continua circonspect son déshabillage tout en gardant en tête cette menace, malgré un Bhohort qui semblait être à cent mille lieux de cela. Il sifflotait tranquillement, l'attendant près du bassin maintenant.

Il arriva à la partie la plus délicat, son caleçon. Ses autres habits étaient sagement pliés comme il avait l'habitude de faire. Il n'avait plus qu'à poser au haut de la pile sa pièce maitresse. Il fit glisser avec une infime précaution son dernier vêtement le long de ses jambes, avant de se retourner et de faire face à la bête qui l'attendait. Il plaça une main avertie sur sa partie la plus intime et avança, de plus en plus vite, vers le bassin, jusqu'à courir et plonger sans sommation dedans.

Il sentit alors l'eau le couvrir et le protéger. Le nez bouché, il resta le plus longtemps possible dans cette protection de la nature, silencieuse et loin de tout.

Mais l'air se raréfiant dans ses poumons,  il dût se résigner à remonter à la surface.

Il ressortit d'un seul coup de l'eau, cherchant sa respiration à grandes inspirations, avant d'ouvrir les yeux et de découvrir Bhohort accroupi près de la source. Les remous de son plongeon l'avait aspergé, et il était maintenant en colère.

- Je suis désolé! dit Idill tremblant maintenant d'avoir des représailles de la part du worgen.

Mais Bhohort se contint, grommela, avant de lui présenter une gueule plus présentable avec une demande :

- Était elle bonne au moins?

Idill cligna des yeux avant de lui répondre avec le sourire,

- Oui, oui... Vous pouvez y entrer sans problème.

-hum...

Le worgen entreprit de s'assoir sur une des pierres bordant le tour du bassin. Il plongea avec beaucoup d'appréhension ses pattes, puis Idill vit un air de satisfaction sur sa gueule. Prenant confiance en lui, Bhohort glissa contentieusement dans l'eau qui le recouvra jusqu'à sa poitrine.

- Mais, Il y a un banc dans l'eau? demanda t'il étonné.

- Oui, il y a de grosses pierres disposées tout du long pour qu'on puisse s'assoir,  mais rassurez vous, monsieur, je tient debout sans couler en son milieu, répondit Idill tout en marchant vers le centre du bassin.

Certes, l'eau lui arrivé jusqu'à ses épaules, mais il était débout.

Il vit le corps du worgen se détendre soudainement, puis il s'enfonça presque entièrement dedans.

Maintenant que le lupin était soulagé, Idill prit le temps de se nettoyer. Il frotta son visage partiellement couvert de peinture, dont les souillures prirent le chemin d'une évacuation naturelle vers un autre plus petit bassin en contre bas, puis il frictionna la partie de ses bras dénudés qui était pratiquement couverte d'un mélange de teintes inappropriés ensemble. Quand il fut certain d'être propre, il alla s'installer à l'opposer du worgen qui terminait de se toiletter. Il s'assit, puis s'immergea jusqu'à son cou. Il posa sa tête sur le bord, et leva les yeux vers le ciel dégagé de tout nuage.

Il ferma les paupières, rassuré de cette quiétude ambiante. Chaque son de la nature environnante le berçait. Il entendit des grenouilles croassaient au loin. Le vent soufflant dans les bambous qui produisait des bruits de flutes mal accordées. Et les Brames de cervidés de cette étrange forêt. Était ce la saison des amours ici?  

Puis le clapotis de l'eau l'interrompit dans sa méditation. Il sentit un corps se rapprocher dangereusement  de lui. Il ouvrit les yeux brusquement pour voir ceux de Bhohort au dessus de lui. Il s'était métamorphosé en homme, et le scrutait silencieusement. Il avait défait ses nattes qui tombaient habituellement sur chaque coté de son visage, et quelques mèches s'échappèrent pour venir caresser les joues d'Idill.

Il était à quelques centimètres de lui.

Idill glissa son corps pour le remonter contre la paroi du bassin, et Bhohort fit l'inverse pour se retrouver face à lui. L'homme plus âgé sourit.

- Tu n'as pas tout enlever, laisses moi d'aider, dit le chevalier

Le cœur d'Idill manqua un battement, presque sûr que cette phrase avait un sens caché. Il déglutit bruyamment en guise de réponse.

- Tes cheveux, derrière , il reste de la peinture, rassura Bhohort, amusé de le voir si angoissé.

Le guerrier passa une main molle sur sa tête, pour la ramener devant lui et la voir tachée d'un bleu royal.

- Ho! souffla t'il

Bhohort l'attrapa par les épaules et le retourna sans précaution. Idill, cependant, le laissa faire. Il sentit le cordon de cuir qui retenait ses cheveux en queue de cheval coulissé le long, libérant sa chevelure rousse. Puis une quantité d'eau non négligeable vint dégouliner sur sa tête. Alors des doigts s'enfoncèrent, frottant par endroit plus durement, probablement pour enlever la peinture. Au bout de quelques minutes, les frottements se transformèrent en massages délicats, et Idill crut défaillir, tellement il sentait bien. Il se laissa complètement aller et inconsciemment, son dos s'appuya contre le torse de Bhohort.  Il soupira de béatitude.

- C'est agréable ? demanda Bhohort

- Je n'ai pas de mot, monsieur, répondit Idill partit dans un autre monde.

Le silence retomba entre eux. Il n'y avait que le bruissement des doigts du chevalier parcourant méticuleusement le crane du guerrier.

Subitement les sens d'Idill se remirent en alerte, quand un pouce vint lui caresser une lèvre  qui s'était légèrement entrouverte par mégarde. Il voulut alors se dégager de Bhohort, mais pendant son moment d'absence et sans qu'il ne se rende compte, le chevalier l'avait étreint . Le froid habituel que Bhohort émanait en permanence, avait été couvert par la chaleur de la source. Aucun picotement ne l'avait averti du piège qui s'était refermé sur lui.

- Idill, gronda le chevalier

Il se statufia à son nom, et se maudit de s'être laisser aller.

- Monsieur, s'il vous plait, lâchez moi, je pense que je suis propre maintenant, somma t'il

- Comment pourrais je, alors que j'ai l'objet de mes désirs entre mes mains.

l'objet?

Ce mot fit écho à Idill. Une colère incontrôlable se déversa en lui. Il donna un grand coup de coudre à Bhohort, qui, surpris par une telle attaque, le lâcha malencontreusement. Le guerrier se retourna et cracha sa rage.

- Comment pouvez vous penser que je ne suis qu'un objet! Ne réfléchissez vous jamais à vos paroles! Je ne suis pas le premier prix d'un quelconque concours!

 Bhohort, les yeux écarquillés, la bouche entrouverte, ne sut quoi répondre.

- J'ai... des sentiments, je suis un être humain! Je...

Idill n'arrivait même plus à parler. Être considéré comme un objet, l'avait profondément blessé. Et il devina alors qu'une compétition avait lieu entre Bhohort et sa sœur Seline sur sa propre personne.

- Non! Je ne te considère pas comme un objet ! répliqua Bhohort

Le chevalier essayait de se rattraper comme il le pouvait, mais pour Idill c'était trop tard, le mal était déjà fait. Il serra les poings, avant de jurer, puis finalement il sortit de l'eau.

- Idill, geint Bhohort.

Le guerrier ne l'écoutait plus. Il alla jusqu'à ses vêtements, quand il découvrit qu'ils avaient disparu. A la place, il y avait un yukata, cette sorte de robe en portefeuille et un long ruban pour le fermer, le tout dans des couleurs gris clair et bleu. Il l'attrapa, l'enfila, fit un nœud bien serré avant de disparaitre dans la maison du Chroniqueur Cho.



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