Partie 2. Prédateur (Fin)
Chapitre 2 :
La jeune enfant jouait avec ses poupées, fredonnant un air passant à la radio, quant tout d'un coup elle se figea.
Elle avait la sensation d'être observée. C'était absurde. Son père, l'homme le plus important du pays, avait posté 6 gardes de parts et d'autre de la salle de jeu. Des caméras tournaient dans les angles du mur, scannant chaque mouvement suspect. Personne ne pouvait l'observer.
Et pourtant, le sentiment restait. Ce sentiment d'avoir l'impression diffuse d'être observé par quelqu'un qui vous veut du mal.
Soudain, la petite remarqua quelque chose.
La diode rouge censée briller en bas des caméras était éteinte.
La fillette allait en avertir les gardes lorsque, soudain, elle se figea de terreur.
La poupée tomba au sol avec un grand « BOUM ».
Mais l'enfant n'avait d'yeux que pour les deux pupilles rouge rubis qui l'observaient derrière un carton de lego.
Deux yeux terrifiants, qui brûlaient de l'excitation du prédateur en chasse.
Lorsque la femme sortit de l'ombre avec un sourire carnassier sur le visage, la petite ne put se retenir.
Elle hurla.
Au lieu de réagir immédiatement, les six gorilles qui gardaient la salle lui renvoyèrent un regard vide.
Un regard complètement noir.
La fillette commença à reculer précipitamment en butant sur les jouets au sol, de grosses larmes coulants sur ses joues rebondies.
La jeune femme bondit.
Elle avait la grâce du félin, le silence absolue. Tout en elle désignait un danger imminent et mortel.
L'enfant n'avait aucune chance.
Les griffes trouèrent la chair tendre. La dague fendit l'air pour s'abaisser en un ballet mortel. Et les dents blanches trouvèrent le chemin vers la gorge.
Un long cri de souffrance retentit. Un seul.
De longues mèches dorées tombèrent mollement au sol, rejoignant la poupée délaissée. Les grands yeux bleus s'écarquillèrent une dernière fois, puis prirent une teinte sombre.
La jeune femme se délectait du liquide chaud et épais qui se déversait dans sa bouche. Le sang sucré et doux était un pur délice, la plus délicieuse des drogues. La belle brune le savoura jusqu'à la dernière goutte, puis s'écarta enfin, repue. Le corps sans vie tomba mollement au sol, le visage encore figé en une expression de terreur.
L'assassine le regarda avec satisfaction puis leva les yeux sur les gardes toujours mortellement immobiles. Ses pupilles sanglantes étaient parées du voile de la folie.
Les six hommes s'effondrèrent, la vie les quittants avant même de toucher le sol.
Un unique sourire fleurit sur les lèvres de la tueuse. Un sourire tellement débordant de cruauté et de malveillance que personne n'aurait pu le regarder sans en devenir fou.
La silhouette gainée de cuir s'enfut silencieusement par la fenêtre ouverte, le froid de la nuit s'échappant dans la pièce.
Le loup repart en chasse.
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