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La Fureur de Vivre

Alors, il faut absolument que je vous parle d'un film complètement culte, magique, électrique : La fureur de vivre, avec James Dean.

Bon, sachez que je l'ai vu hier soir, donc j'écris complètement à chaud.

Tout d'abord, on entre dans le film dans un poste de police. Jim Stark (James Dean) est arrêté pour ivresse sur la voie publique. Ce qui est assez drôle et bien pensé, c'est que c'est justement sur cette scène que l'on va rencontrer également les deux autres acteurs principaux, qui sont Judy et Platon (pas le philosophe, c'est juste un surnom mdr).

Directement, d'entrée de jeu, on apprend à connaître l'histoire des trois personnages qui composent l'histoire. Vous savez, souvent, dans les films, on découvre petit à petit l'histoire des protagonistes dans des confidences etc... Bah là, non, puisqu'ils sont tous les trois convoqués dans le poste pour des raisons différentes (ils ne se connaissent pas encore) et qu'ils racontent donc leur histoire au policier, qui les écoute tranquillement, qui les conseille.

Puis, dans un premier temps, on se concentre principalement sur la vie de Jim. On apprend qu'il se bat constamment avec ses camarades (pour une raison bien précise que l'on découvre dans le film) et que de ce fait, ses parents et lui doivent très souvent déménager. Cette fois-ci, ils se retrouvent à Los Angeles et Jim, qui commence à en avoir marre de tous ces déménagements, a l'intention de bien se conduire dans son nouveau lycée, Dawson High School (trop stylés les noms des lycées américains).

Là-bas, un peu involontairement, il se retrouve confronté au gang des « populaires » (on est dans un film américain je vous rappelle), d'où la fameuse scène du « Combat au Couteau » où il se retrouve, avec Buzz Gunderson (le mec s'appelle Buzz quoi xD Vers l'infini, et au-delààààààààà) sur une espèce de toit, près de leur lycée, à devoir donc se battre au couteau (même si c'est pas vraiment un combat, ils se courent juste après quoi).

D'ailleurs, elle est sur Youtube :

REGARDEZ-MOI CE SUSPENS !!!! CETTE TENSION AHAHAHAHAHAH

Enfin bref. Et les embrouilles ne se terminent pas là, puisque Jim se retrouvera mêlé à une autre affaire avec ce même gars, plus dangereuse cette fois, où le but sera de rouler à toute allure vers le bord d'une falaise et de sauter de la voiture avant que celle-ci ne tombe. En gros, soit tu sautes, soit tu meurs. Génial comme principe, n'est-ce pas !

Donc, à partir de là va se produire un évènement important, qui va entraîner une autre scène mythique, puis une autre ... Ce film est juste rempli de scènes cultes !!!

J'essaie de ne pas vous spoiler, mais ... AHAHAHAH j'ai envie de tout raconter.

Sincèrement, c'est probablement l'un des plus beaux films que j'ai jamais vus. Enfin, non, peut-être pas « beau ». Le mot qui correspondrait le plus au film serait « électrique ». C'est dingue le nombre d'émotions que j'ai ressenties en voyant le film, j'étais complètement portée, comme subjuguée, je sais pas comment décrire toutes ces sensations ... Surtout à partir de la scène de la falaise nommée ci-dessus.

Et puis, c'est dingue comment je me suis retrouvée dans les personnage de Jim, de Judy et de Platon. Ils représentent parfaitement la fougue de l'adolescence, ce besoin de liberté, de détachement par rapport aux parents ... Oui, c'est vraiment un film électrique. En le voyant, j'ai pas pu m'empêcher de bouger dans tous les sens, limite j'avais l'impression de faire une crise d'épilepsie, c'était plus fort que moi.

Ce passage où Jim, Platon et Judy se retrouvent seuls dans la maison abandonnée ... C'est sans doute mon passage préféré du film. En le voyant, tu te dis juste « moi aussi je veux vivre ça ». T'es emporté, t'as envie de sauter dans le film.

Puis James Dean ... Mon dieu ! Il joue tellement bien !!! C'est le premier film que je vois de lui, et j'ai pas du tout été déçue, loin de là. Ce rôle d'ado rebelle lui va vraiment bien.

Puis, le passage où il marche dans la rue avec Judy, qu'ils se connaissent à peine et qu'elle dit : « La vie est si cruelle pour moi » et qu'il lui répond, sur ce même ton de lassitude mêlé à une certaine désinvolture (je me prends trop pour une critique de cinéma là) : « La vie peut-être si belle ». AAAAAH J'adore la manière dont il le dit. Comme ça, ça peut paraître cliché, mais ... Non. Sur le moment, c'est pas du tout ce que je me suis dit. C'était juste magique.

James Dean, c'est le synonyme humain du mot « feu ». Du moins dans ce film.

« La fureur de vivre », c'est exactement ça. Bon, en anglais, le film s'appelle « Rebel without a cause », en gros, rebelle sans cause, et vu comme ça, c'est nettement moins représentatif je trouve.

Ce film a, parait-il, influencé énormément de personnes, d'acteurs connus, et a été représenté comme le symbole d'une génération, le symbole d'une jeunesse en mal d'aventure, de liberté, une jeunesse révoltée. La jeunesse de l'Amérique des années 50. Et d'ailleurs, je comprends pourquoi, c'est le genre de film marquant qui te donne envie d'être acteur, toi aussi.

Et ce qui est drôle, c'est que, malgré le fait qu'il soit sorti en 1955 aux Etats-Unis, donc ce n'est clairement pas le film le plus récent du monde, eh bien, il nous parle tout de même encore, à nous, jeunes gens de 2018 qui, tout comme la génération de nos parents, de nos grands parents etc., ressentent un besoin réel et puissant de Vivre, de voir pleins de choses, de tout connaître, de profiter. De goûter la liberté. La Fureur de vivre déborde d'une envie rebelle de s'évader de chez soi, des problèmes familiaux, juste pour ... Vivre. Et c'est précisément pour cette raison que c'est un film dans lequel on se reconnait tous, qui fait écho à nos propres envies d'évasion.

Après, certes, je généralise peut-être un petit peu. Pour certains, sans doute que ce film ne les marquera pas, qu'ils ne seront pas touchés, qu'ils ne se reconnaîtront absolument pas dans les personnages. Peut-être que certains trouveront qu'il manque cruellement de véritable fond, d'histoire qui tient la route, et en soi, ils n'ont pas tort. Je veux dire, l'intrigue n'est pas forcément la plus ... Euh ... réfléchie ?

En effet, je pense que ce film se base surtout sur « le feu » qui sort de ces adolescents. C'est rempli de notions très abstraites, pas forcément très claires, mais que l'on comprend tout de même parce qu'on a cet avantage d'être adolescents, et de ressentir les mêmes choses que les personnages. Par-là, je veux dire que La fureur de vivre n'est, selon moi, pas un film qu'il faut « regarder », mais un film qu'il faut « ressentir ». C'est là qu'est la nuance.

Et je pense aussi que c'est un film à voir, pour la première fois, adolescent. Parce qu'une fois adulte, j'imagine qu'on acquiert une certaine expérience et un certain recul qui font qu'on ne pourra pas autant apprécier le film que si on le voit jeune, proche de l'âge du personnage.

Puis, la manière dont cela a été tourné, la qualité d'image, l'atmosphère ... Brûlant, je vous dis. Ce film est brûlant. Cette ambiance mystérieuse, ce suspens présent tout au long du film et qui nous fait frémir ... Vraiment incroyable.

Enfin voilà, tout ça pour dire que je vous le conseille fortement !

PS : en média, bande annonce de « La fureur de vivre » en vostfr.

Judy et Jim (Natalie Wood et James Dean) dans la maison abandonnée.

Platon (Sal Mineo) et Jim près de leur lycée (avant le combat au couteau)

Platon, Jim et Judy dans la maison abandonnée.

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