Hiver

Chapitre n°8 : « Tais-toi et travaille. »

Après les fêtes, c'est le retour des cours... il faut évidemment bien passer par là. Seulement, avec les cours, viennent aussi les devoirs. Et qui n'a pas galéré à les faire une fois dans sa vie ? Sans dire plusieurs fois... c'est ce qui arrive à notre très cher Burn. Heureusement, Gazel est là pour l'aider, même alors que l'autre n'est pas d'accord. (Chapitre basé sur le duo Burn/Gazel. C'est également ce que je peux appeler comme un chapitre « transition » par rapport aux « fêtes » sur lesquelles je compte écrire. C'est ainsi une sorte de « pause ».)

°•°•°•°

Les périodes de fêtes étaient passées aussi vite qu'elles étaient arrivées. Cependant, tous les orphelins du Sun Garden gardaient un souvenir très présent et très joyeux de cette période dans leur tête. Cela avait été le premier qu'ils fêtaient tous ensemble après la période de l'Aliea Gakuen. Et tout le monde mentirait s'ils disaient que cela n'avait pas été le meilleur Noël qu'ils aient passé. Le sourire était toujours présent et cela rendait plus qu'heureuse Hitomiko qui vivait sur un petit nuage depuis. Janvier était donc arrivé à grand pas, si bien qu'il était aussi passé à grande vitesse, et ce avec la rentrée des classes. Les orphelins avaient tous décidé de reprendre les cours peu après l'Aliea et de vivre comme tout enfant normal sur cette Terre. Ainsi, on retrouvait des bureaux remplis de cahiers et de feuilles en tout genre, de crayons mâchouillés et de devoirs roulés en boule quand ceux-ci étaient difficiles à faire. Certains tombaient même dans la poubelle quand un roux en avait strictement assez de travailler.

- Putain !

Une nouvelle boule de papier atterrit dans la poubelle près du bureau remplie à ras-bord. C'était d'ailleurs extraordinaire que cette dernière boule de papier n'ait pas atterrie par terre plutôt que dans la poubelle. Chose rare quand Haruya était sur les nerfs à cause de ses devoirs.

- Tu peux bien la fermer un peu ? J'essaie de lire.

Fuusuke était installé tranquillement sur son lit, dos au mur, et essayait, en vain, de réussir à lire la page sur laquelle il était depuis cinq minutes. Il entendait toujours son roux de meilleur ami grogner et rager contre ses devoirs. C'était absolument insupportable et déstabilisant. Ce n'était d'ailleurs pas si difficile que cela si le blanc les avait réussis en un rien de temps. Seulement Haruya avait plus de difficultés. Sûrement.

- Je m'en fous.

Il jeta son stylo contre le bureau qui rebondit et alla se jeter dans le vide pour atterrir par terre, avec d'autres pauvres stylos. Le roux ferma son cahier rageusement et se leva de sa chaise pour sortir de la chambre en claquant la porte. Haruya était légèrement susceptible face à ses devoirs. Fuusuke soupira et tourna la page de son livre pour en entamer une nouvelle. On ne pourrait décidément pas le changer.

∴

La journée avait très mal commencé. Déjà Haruya détestait faire ses devoirs et quand on le lui imposait, c'était encore pire. Alors il rageait rapidement et abandonnait tout aussi rapidement. Après avoir claquer la porte, il se dirigea vers la salle de bain commune et se passa un rapide coup d'eau sur le visage grâce à ses mains pour se détendre. Il devait penser à autre chose, sinon il s'en prendrait à tous. Et personne n'avait sûrement envie de voir un Haruya sur les nerfs. Fuusuke lui avait bien proposé de l'aide mais le roux, têtu comme il l'était, avait refusé. Il voulait réussir tout seul. Sa fierté en prendrait un coup sinon. Le blanc avait tellement de facilité que ça l'énervait encore plus. Pourquoi n'y arrivait-il tout bonnement pas ?

Il soupira, posa ses mains de part et d'autre de l'évier et s'observa dans le miroir. Ses sourcils étaient froncés et on voyait bien qu'il était sur les nerfs. Quelques mèches de cheveux de devant étaient mouillées. Il soupira de nouveau et passa une main sur son visage. Il devait se calmer. Ce n'était décidément pas une journée à être énervé pour un rien. C'était le week-end et plus précisément le début du week-end. Alors il pouvait très bien finir ses devoirs même ce soir. Après tout, Hitomiko n'avait pas précisé quand ils devaient les finir. Simplement aujourd'hui. C'est tout.

Alors, Haruya inspira profondément et oublia pour un moment ces désagréables moments qu'il devrait passer devant ces choses infernales. Il allait simplement profiter de sa journée du mieux qu'il le pouvait avant de reprendre une semaine de cours. Après tout, il était en week-end. Et qui disait week-end, disait repos et amusement. C'est ainsi comme cela, remonté à bloc, qu'il sortit de la salle de bain et descendit les étages pour retrouver ses amis. Et s'ils faisaient une petite partie de foot ? Mais quelle bonne idée ! Un sourire ravageur apparut sur ses lèvres. Il allait s'amuser... et oublier.

∴

Fuusuke était plongé dans son livre quand il remarqua que cela faisait un moment que Haruya était parti de la chambre, un pas rageur. Il commença à s'inquiéter quand il remarqua l'heure tardive de la fin d'après-midi. 17h47. Et il était parti depuis deux heures de l'après-midi. Mais qu'est-ce qu'il faisait ? Le blanc prit son marque page et marqua celle qu'il était en train de lire. Il remarqua que ce n'était pas un début de chapitre et, même s'il détestait s'arrêter en plein milieu d'un chapitre, il prit sur lui et posa le livre sur sa table de chevet. Il alla à la fenêtre et observa l'extérieur. Il commençait à faire de plus en plus beau ces temps-ci et cela donnait de la bonne humeur à tous. Même s'il faisait encore froid et que tout le monde devait encore garder son gros manteau pour ne pas mourir gelé. Mais l'apparition du soleil donnait un petit air de printemps qui arrivait. Et même si l'on était encore que fin janvier. Il sourit puis se releva et se dirigea vers la porte de sa chambre qu'il ouvrit doucement. Pas un bruit dans les couloirs, ce qui était inquiétant. Il y avait toujours du monde, même en cette heure. Toujours des rires, ou des voix voire même des personnes qui ronflaient - les chambres n'étaient pas si insonorisées que cela. Seulement, en ce moment, c'était le vide total. Pas un bruit. Pas un rire. Pas une voix. Pas un ronflement. Et cela eut le don de l'inquiéter un peu plus. Il descendit alors lentement les escaliers, se rendant à l'étage des filles. Puis il entendit quelques voix provenant de certaines chambres. Ouf ! Il n'était pas seul. Fuusuke avait tendance à devenir paranoïaque sans le savoir pourquoi. Etait-ce parce qu'en ce moment Haruya aimait regarder des films d'horreur pour il ne savait quelle raison ? Et que, même s'il ne le voulait pas, le roux le forçait à regarder ces films dont il avait horreur avec lui. Il frissonna. Il devrait dire à son compagnon d'arrêter cela. Ça en devenait effrayant.

L'albinos finit par sortir de ses pensées et dévala la dernière rangée de marches et sauta la dernière. Des voix se faisaient de plus en plus entendre et son cœur ralentit sa cadence. Il entra dans le grand salon et remarqua qu'il n'y avait pas beaucoup d'orphelins présents. Il fronça des sourcils. Il y avait un évènement ou... ?

Quelqu'un fonça dans son dos et reçu pour toute réaction un petit « aïe ». Fuusuke se retourna et remarqua une queue de cheval verte.

- Ryuuji ?

Il sourit alors que le vert se frottait le front. Puis, quand celui-ci remarqua dans qui il s'était cogné, ses yeux s'agrandirent.

- Fuusuke ! (il fit une pause et un sourire illumina son visage) Haruya te cherche, il est dehors, sur le terrain de foot !

Et le jeune homme partit aussi vite qu'il était apparut se dirigeant vers son ami Hiromu, assis un peu plus loin avec d'autres orphelins de l'ancienne Gemini Storm. L'albinos le suivit du regard un moment puis il se retourna pour retrouver ce fameux roux qui le cherchait. Il se chaussa et s'habilla chaudement avant de sortir par la porte d'entrée. Le froid lui gifla le visage mais il apprécia cela, tellement qu'il resta un bon moment devant la porte. Puis il inspira et descendit les quelques marches pour finalement se retrouver sur le chemin de pierres qui menait jusqu'au portail. Seulement, au lieu de le prendre, il marcha dans l'herbe recouverte encore de neige et contourna le bâtiment pour se retrouver à l'arrière où un grand jardin l'attendait. Au fond, il y avait un terrain de foot. Les orphelins adoraient s'y retrouver pour jouer une partie et s'entraîner un peu, cela leur faisait un bien fou. Courir et se dépenser. C'était un pur bonheur. Et retrouver la fatigue d'antan alors que l'on n'arrivait pas à faire une technique. Ou simplement après s'être trop dépensé. Les courbatures, l'essoufflement. C'était une fatigue, mais pas une fatigue comme lorsque que l'on a sommeil. Non. C'était une fatigue agréable. Une fatigue qui faisait du bien. Rien que d'y penser, Fuusuke avait envie de courir derrière un ballon. Et, au vu de certains orphelins qui avaient très certainement commencé un match, il allait très certainement rapidement les rejoindre. Il sourit. Un sourire heureux. Et alors ses pieds se mirent en marche vers ce terrain tant convoité.

Quand il arriva, il remarqua qu'il avait eu raison et que certains orphelins avaient fait des équipes et s'amusaient à faire un petit tournoi. Il remarqua également que les anciennes équipes s'étaient mélangées. Et celui lui fit chaud au cœur. Il pensa alors à Hitomiko qui serait heureuse de les voir comme cela. Il fut sorti de ses pensées par un certain roux qui se jeta, littéralement, sur lui manquant de les faire tomber à la renverse.

- T'étais passé où ? J'ai envoyé An te chercher mais vous n'êtes jamais revenus !

Fuusuke reprit son équilibre avant de répondre. Il fronça des sourcils.

- Si on n'est pas revenu, c'est peut-être parce qu'elle n'est jamais venue me voir ?

Haruya soupira et se détacha de Fuusuke. Il le prit par le bras et le traîna jusqu'au banc sur lequel était son « équipe ».

- Mieux vaut tard que jamais comme dirait Ryuuji. Tu es dans mon équipe de toute manière, tu la remplaces.

Fuusuke passa une main dans ses cheveux et soupira. Il n'avait même pas le droit d'avoir le choix. Voulait-il être dans la même équipe que son rival ? Bien sûr que oui. L'avouerait-il ? Bien sûr que non. Alors il ne fit aucune remarque et enleva son manteau puis s'échauffa. Il avait vraiment envie de taper dans un ballon et l'envie était vite revenue alors qu'il avait simplement vu le terrain de loin. Le match en cours se termina rapidement et un autre se mit en place. C'était au tour de l'équipe de Fuusuke et de Haruya contre celle de Hiroto. L'équipe du duo était notamment composé des anciens de Chaos. Et on retrouvait donc un peu de l'Aliea Gakuen, seulement c'était en bon souvenir. Souvenirs dans lesquels les garçons avaient eu beaucoup de mal à choisir qui allait composer cette équipe car chacun voulait le plus de son équipe. Les heures d'insomnie à y réfléchir. Les nombreuses disputes dues à un désaccord. Puis enfin la joie d'être d'accord. Et rebelote, les disputes pour savoir qui serait le capitaine. Les désaccords des coéquipiers. Le dégout entre anciens rivaux en étant obligés de devenir coéquipiers. Le match contre Raimon dans lequel ils avaient eu du mal à s'accorder puis enfin tout le monde s'était concilié. Et, si Hiroto n'était pas intervenu, ils auraient très bien pu gagner ce match et montrer à leur père qu'ils étaient l'équipe la plus forte. Cependant, rien ne s'était passé comme ils le souhaitaient. Mais finalement cette période était révolue et aujourd'hui, Chaos était revenue, seulement bien plus soudée qu'elle ne l'était. Le sourire de Haruya face à ses coéquipiers pouvait le montrer. Et le fait qu'anciens Diamond Dust et anciens Prominence se parlaient maintenant comme s'ils étaient des amis d'enfance.

L'équipe adverse étaient composée de Hiroto comme capitaine et de nombreux Genesis, Tempête des Gémeaux et même Osamu qui était aux cages, avec d'autres Epsilon. Le sourire monta aux lèvres de Fuusuke. Cela allait être un match très intéressant.

Et, alors que le coup de sifflet retentit, il se jeta, avec son compagnon roux de toujours, sur la balle. Ce match allait être féroce car, en face, il y avait de bons joueurs. Mais les garçons ne se laisseraient pas faire. Oh non. Loin de là. Au contraire. Ils y mettraient toute leur rage et toute leur férocité pour vaincre Hiroto et montrer que ce sont eux les plus forts. L'équipe était soudée et rien ne les arrêterait.

∴

Le match s'était alors terminé avec un score nul. Deux partout. Et les orphelins étaient épuisés. Seulement, ils n'avaient rien lâché et s'étaient donnés à fond tout le long du match. Match qui resterait dans les annales, cela en était certain.

Le duo de feu et de glace riait et commentait le match qui venait de se dérouler en allant à la douche. Ils avaient tellement transpiré que leurs vêtements étaient trempés de sueur. Et ils puaient. Alors, et surtout parce que Hitomiko leur ferait une remarque le soir même s'ils ne prenaient pas de douche, tous les adolescents ayant joués se dirigeaient directement aux douches. Et c'était la queue car il n'y avait pas énormément de douches. Ou du moins, pas assez pour tout le monde.

Le duo n'était pas assez rapide et ils n'étaient pas arrivés à temps pour avoir une douche de libre. Alors ils patientaient dans leur chambre, espérant que les autres garçons seraient rapides.

- Quel match ! disait Haruya. Je suis sûr qu'on aurait pu les battre si Osamu n'était pas là, lui et sa Perceuse.

Fuusuke acquiesça.

- Elle est coriace sa technique, tu le sais Haru'.

- On aurait pu réussir à la pulvériser avec notre duo !

Fuusuke soupira mais un petit sourire naquit au coin de ses lèvres.

- Hiroto et Ryuuji savaient qu'on voulait la faire et qu'elle aurait sûrement pulvérisé, comme tu dis, la Perceuse d'Osamu. Alors ils nous ont contré.

Haruya tapa son poing droit dans sa main gauche.

- Je demande revanche ! Ces fourbes... on va se venger Fuu' !

Un léger rire sortit des lèvres de l'albinos. Haruya sourit en grand et se leva, suivi de son ami, pour se diriger vers la salle de bain.

Les deux garçons trouvèrent des douches de libres et s'y engouffrèrent. Haruya continuait de parler de sa revanche et Fuusuke l'écoutait attentivement tout en se savonnant. Un sourire ne quittait pas ses lèvres. Ah...cet Haruya !

Quand ils eurent fini leur douche, les deux garçons retrouvèrent leur chambre et se mirent rapidement en pyjama. Haruya n'avait pas séché ses cheveux et il s'en fichait clairement. Malheureusement, sa bonne humeur était rapidement partie car il découvrit sur son bureau les cahiers qu'il avait laissés là, il y avait de cela quelques heures. Cependant, l'heure de dîner était vite arrivée et ce n'est qu'après celui-ci qu'il pourrait enfin terminer ces fichus devoirs. Il soupira et attendit contre le chambranle de la porte que Fuusuke finisse de se coiffer. Puis les deux garçons partirent ensemble pour dîner. Cela sentait si bon... Haruya avait alors encore quelques minutes de répit.

∴

Haruya grogna une énième fois et désespéra. Il laissa glisser sa tête contre le bois dur du bureau et laissa un long soupir traverser ses lèvres. Fuusuke, toujours assis sur son lit en train de bouquiner, leva les yeux de son livre et observa le roux. Il lui proposa une nouvelle fois son aide mais celui-ci le rabroua.

- Non, lis ton putain de livre et me fais pas chier.

Son ton était dur, cassant. L'albinos le prit mal. Il se leva alors et sortit de la chambre. Si c'était pour se prendre ces mots dans la tronche, autant qu'il se débrouille par lui-même. Enervé et piqué à vif, le blanc descendit les escaliers et se dirigea dans le grand salon pour finir son livre. Il s'assit non sans douceur dans l'un des canapés et ouvrit rageusement le bouquin. Les autres autour de lui le regardèrent bizarrement mais ne dirent rien. Et cela valait mieux pour eux.

De son côté, Haruya avait relevé la tête quand son compagnon était sorti de la pièce. Il avait même claqué la porte. Et la culpabilité l'envahit. Il n'aurait peut-être pas dû s'emporter comme cela contre son ami. Après tout il voulait simplement l'aider. Seulement, quand il reposa son regard sur ses cahiers et ses livres éparpillés sur son bureau, la colère et la frustration l'envahit à nouveau. Fuusuke avait bien fait de partir, lui et son putain d'air innocent de monsieur-j'y-arrive-du-premier-coup.

- Et puis merde !

Il jeta son stylo une nouvelle fois et celui-ci atterrit encore une fois par terre.

∴

Fuusuke avait fini par terminer entièrement son livre et il avait continué sa soirée en regardant la télé avec les autres orphelins présents dans le grand salon. C'était un film d'action et il était sûr que Haruya aurait aimé. Seulement, penser à lui faisait remonter son énervement alors il l'oublia le temps d'une soirée. Et puis il n'avait en aucun cas pointé le bout de son nez alors c'était parfait.

Alors que le film se terminait et que l'heure approchait des vingt-trois heures, l'albinos bailla à s'en décrocher la mâchoire. Il se leva alors, ne pouvant plus tenir et grimpa les escaliers jusqu'à sa chambre. Quand il ouvrit la porte, il s'attendait à voir un Haruya toujours en colère contre ses devoirs mais quelle ne fut pas la surprise quand il remarqua que le roux s'était endormi la tête dans les bras et ceux-ci sur son bureau. Sa lampe était toujours allumée et ses devoirs éparpillés un peu partout. Le pauvre avait dû vraiment galérer et il n'était absolument pas habitué à travailler autant. Il fallait dire que les professeurs avaient donné beaucoup de devoirs à faire pendant ce week-end. Heureusement que le blanc s'y était pris à l'avance. Mais, alors qu'il était toujours décidé à le bouder, le voir comme cela, endormi, le fit s'attendrir devant. Et, par bon cœur mais surtout car il ne voulait pas que le roux soit grognon pour le reste du week-end, il les fit. Il avait tort, oui, mais son cœur bondissait de savoir qu'il faisait quelque chose pour le carmin. Alors il continua jusqu'à ce que tout soit terminé. Il rangea le tout, posa une couverture sur les épaules de son ami, éteignit la lampe et se glissa dans ses draps pour une bonne nuit de sommeil.

Le lendemain, Haruya ne saurait rien de tout ça. Il penserait les avoir terminés, mais il ne pourra expliquer pourquoi ils étaient soigneusement empilés sur le côté de la table. D'habitude, il les jetait, surtout quand il n'y arrivait pas.