L'empoisonnement
Ma mère apparut, toujours mal en point et elle s'affala sur le lit en grimaçant.
– Maman, qu'est ce qui t'arrive ?
Elle ferma les yeux et des gouttes de sueurs perlaient sur son front.
– Nick prends les petits !
Jessica s'était endormie sur mon sein. Nick l'a prise délicatement et la déposa en douceur dans son berceau. Puis il prit Enzo, dans ses bras. Je me précipitai sur ma mère, elle tremblait.
– Nick, appelle Logan vite !
Celui-ci se précipita à l'extérieur, Enzo dans ses bras. Et Logan accourut dans la pièce.
– Logan, je ne sais pas ce qu'elle a, elle tremble et...
Les mots me manquaient.
– Vous permettez que je vous examine ? demanda poliment Logan à ma mère.
– Ce n'est pas la peine, j'ai un couteau empoisonné dans le dos.
J'écarquillai les yeux et Logan se précipita sur son dos pour la déshabiller. En effet un couteau était enfoncé profondément entre ses deux omoplates. Je déglutis en retenant un hoquet de terreur.
– Nick, fais sortir les petits et ramène moi Benji et Jens !
– Mais elle dort, répliqua Nick en regardant sa fille dormir dans son berceau.
Il n'ajouta rien, et pris sa fille délicatement dans son bras, tout en retenant Enzo de l'autre avant de quitter la pièce rapidement. Il revint quelques secondes plus tard, sans mes petits, Jens et Benji lui emboitaient le pas.
– Oh, Barbara, qu'est ce qui t'arrive ? demanda aussitôt mon père en se précipitant sur elle.
Elle regarda mon père avec des yeux brillants tandis que Logan l'allongea sur le ventre.
– Quand vous dites que le couteau est empoisonné Barbara, qu'est-ce que ça signifie ?
– Que je vais mourir vampire, il n'y a rien à faire.
– Oh, maman, non, tu n'as pas le droit de m'abandonner, pas maintenant que je viens de te connaître.
Je sanglotai à présent. Nick me prit dans ses bras, tandis que Benji anesthésiait ma mère pour que Logan puisse lui retirer le couteau. Du sang gicla quand la lame quitta son corps et j'entendis Nick et Logan, s'arrêter de respirer. Au même moment Benji referma sa plaie avec un sort.
– Maman, comment peut-on repousser le poison ?
Elle se retourna vers moi en douceur.
– Jenny, le seul et unique moyen, c'est de renouveler mon sang, et je ne peux pas te demander ça, pas après l'épreuve que tu as eu à affronter ce matin. Je suis fière de t'avoir connue, et je suis fière de mes deux petits enfants. Tu es mon plus beau trésor et ton père veillera toujours sur toi.
– Maman, je t'en prie, ne dis plus rien, économise tes forces. Je vais te donner du sang et tu guériras.
– Jenny, tu ne peux pas. Tu viens d'accoucher et de subir une césarienne ! riposta Logan.
– Je ne laisserai pas ma mère mourir Logan ! Maman, tu dois prendre mon sang.
– Jenny, il va d'abord falloir enlever un maximum de sang empoisonné, avant de renouveler son sang.
– Barbara, ça ne va certainement pas vous plaire, mais on va devoir se relayer pour aspirer un maximum de sang empoisonné.
Je ne comprenais pas vraiment ce que racontait Logan. Benji fit apparaître un grand récipient et Logan appela Brad et Rébecca. Il leur expliqua la situation rapidement. Logan, rouvrit la plaie du dos de ma mère, elle ne cria pas mais se contracta sur le lit. Quand je vis Logan, approcher ses lèvres de la plaie de ma mère je compris enfin, ce qu'il entendait par aspirer le sang. Ma mère gémit et Logan, retira ses lèvres pour cracher le sang dans le récipient de Benji. Brad, Rébecca et Nick suivirent à la lettre les instructions de Logan, en recrachant le sang dans le récipient. Ma mère était affaiblie, et mes vampires crachotaient à cause du poison, qui restait dans leur bouche.
– Jenny, c'est à toi d'agir maintenant, murmura Logan en toussotant.
Il saisit le scalpel, Benji anesthésia mon bras, et Logan, m'entailla le bras profondément. Je grimaçai en voyant autant de sang dégouliner de mon bras. Nick soupira longuement, et s'installa à mes côtés. Ma mère grimaça et but mon sang à contre cœur. Nick haletait de plus en plus à mes côtés, et je sentais ses tremblements s'amplifier.
– Nick, chéri, sors de la chambre. Ne te fais pas du mal pour rien, va voir les petits.
Il me toisa intensément, m'embrassa et quitta la pièce rapidement. Je commençai à m'affaiblir moi aussi à présent. Je voyais même des petites étoiles devant mes yeux. Logan, avait dû remarquer que quelque chose n'allait pas, car il ordonna à ma mère d'arrêter de boire.
– Jenny, ça va ? me demanda Logan.
– Je vois des étoiles, c'est normal ? balbutiai-je, affaiblie.
J'étais comme droguée.
– Jens, il faut que vous donniez du sang à votre fille et rapidement, ajouta-t-il devant l'expression perplexe de mon père.
– Oui, bien sûr, répliqua-t-il en s'approchant de moi d'un pas hésitant.
Logan et Benji s'approchèrent de mon père pour effectuer une entaille sur son bras gauche. Je bu aussitôt à la source, mais je grimaçai. Le seul sang que j'avais goûté c'était celui de Nick, qui avait un gout sucré et acidulé, tandis que celui de mon père avait un goût métallique, iodé. Je ne réussis à avaler que deux petites gorgées.
– Papa, désolé mais je n'arrive pas à boire ton sang, ça a un goût salé, c'est écœurant !
Logan, Rébecca, David et mon père éclatèrent de rire. Ma mère esquissa même un petit sourire.
– Et comment tu te sens Jenny, ça va un peu mieux ou pas ?
– Ça va aller, et ma mère ?
– On va devoir attendre un peu, mais je pense qu'elle est sortie d'affaire.
Logan redressa ma mère sur le lit
– Barbara, vous allez rester ici quelques jours !
– Je ne peux pas, vous serez en danger ! répliqua-t-elle d'une petite voix.
– Par qui ? Et qui vous a poignardé avec un couteau empoisonné ?
– Si je vous le dit, vous serez menacés. Je peux juste vous dire, que j'ai ce poison dans le sang depuis l'aube.
J'écarquillai les yeux.
– Quand j'ai accouché, tu avais le couteau dans le dos ? demandai-je incrédule.
– Oui, mon sang, c'est pour ça que je n'ai pas vraiment pu t'encourager ou t'aider à avoir moins mal.
– Mais vous auriez dû nous le dire tout de suite Barbara ! s'exclama Logan en râlant.
– Je ne fais pas vraiment confiance aux vampires !
– Maman, c'est ma famille, ils ne sont pas différents des humains. De plus ton gendre et tes petits enfants sont des vampires.
– Je sais mon sang, pourquoi crois tu que je sois toujours là, au lieu d'être dans ma forêt ?
Je serrai ma mère dans mes bras, et elle m'embrassa sur le front.
– J'aimerais bien voir mes petits-enfants, mon sang.
– Nick, appelai-je, amène les petits s'il te plaît.
Je savais que même du salon il pourrait m'entendre, et ça se vérifia, puisqu'il franchit la porte avec mes deux bébés dans les bras. Une bouffée de joie, s'empara de moi en voyant ses deux beautés dans les bras de mon mari. Je versai même une petite larme.
– Voici Jessica Naima Barbara Wall, déclara Nick en fourrant la petite dans les bras de ma mère.
– Elle porte mon prénom, souffla ma mère en embrassant la petite.
Une petite couronne de feuilles de chêne apparut alors sur les cheveux de ma fille. Elle me remit la petite dans les bras et prit mon fils.
– Maman il s'appelle Enzo Jens Taylor Wall.
Elle sourit et dévisagea Nick pendant quelques secondes.
– C'est votre portrait craché Nick, déclara-t-elle en prenant la main de mon mari.
C'était le premier geste amical, que m'a mère eut envers Nick. Elle embrassa mon fils et une couronne de feuille identique à celle de ma fille apparut sur Enzo.
– Je vais devoir y aller, merci pour tout. Mon sang, tu as deux enfants magnifiques et... un mari qui t'aime, je dois le reconnaître.
Nick la remercia avec un sourire étincelant. Ma mère m'embrassa et se leva du lit en gémissant.
– Vous êtes sure que vous ne voulez pas rester ? Au moins pour la nuit ? proposa Logan.
– Non, je vous remercie vampire, mais je dois y aller... Merci.
– Revenez demain, pour que je vous examine, insista Logan.
Elle approuva et disparut dans un nuage de fumée. Ma petite princesse gigotait dans mes bras en ayant les yeux grands ouverts. Alors qu'Enzo, commençait à s'endormir dans les bras de son père. La pièce se vida progressivement et Rébecca prit la petite de mes bras sans un mot. Je la dévisageai bouche bée, et elle me sourit avec un petit clin d'œil. Nick coucha Enzo dans le berceau. Avant de venir s'allonger à mes côtés.
– Waouh, soufflai-je, ça c'était une sacrée journée chéri.
– A qui le dis-tu ? Je suis épuisé et pourtant je ne suis pas humain !
Je me réfugiai dans ses bras et son doux parfum m'enivra.
– Jenny, tu as toujours eu raison. Comment est-ce que j'ai pu vouloir te faire avorter. Quand je vois les deux merveilles que tu as mises au monde, je suis le plus heureux des hommes.
– Chéri, tu as été merveilleux aujourd'hui, je n'aurais pas pu accoucher sans toi, sans ton soutien. Tu m'as été d'une aide précieuse.
Il m'embrassa tendrement et ses mains se plaquèrent aussitôt sur mes seins.
– Mon amour, tu crois être capable de supporter que je te fasse l'amour ?
– Si tu te montres délicat et tendre, peut être bien !
Il me sourit, et ses yeux sombres pétillèrent. Il murmura advertus vox en direction du berceau, et répéta l'action en direction de la porte de la chambre. Ses lèvres se glissèrent illico sur mon cou, et sa langue titilla la petite blessure cicatrisée que je m'étais faite le matin même, pour l'exciter.
– Mon cœur, si je n'avais pas dû donner du sang à ma mère, je t'en aurais donné un peu, mais là, je crois que je ne tiendrais pas.
Il ne dit rien, mais sa langue insista sur mon cou.
– Bon, chéri, une goutte pas plus d'accord ?
Il rayonnait.
– Dans le cou Jenny, je veux goûter dans ton cou.
Il me suppliait et je n'avais pas d'autre solution que d'éclater de rire devant son manque. Je ramenai mon ongle sur mon cou et Nick déplaça mon doigt jusqu'à un endroit précis de ma gorge. Il grimaça quand j'enfonçai mon ongle, mais il but aussitôt à mon cou. Je gémis de plaisir mais également de douleur, un drôle de mélange. Les sensations étaient décuplées à la gorge, je ressentais chaque aspiration. Il leva son poignet pour que je le morde, mais j'avais eu mon comble de sang pour la journée. Il grogna et je le mordis en avalant de son sang. Je me sentis revigorée, les forces me revenaient peu à peu, et son sang n'avait rien à voir avec celui de mon père. Nick fit glisser ma culotte de sa main libre, sans détacher ses lèvres de mon cou. Il réussit à se dépêtrer de son jean et de son caleçon d'un geste, avant de me pénétrer en douceur. Je gémis, en relâchant son bras et en le serrant fortement contre moi. Il décolla ses lèvres de mon cou en appliquant sa main sur ma plaie. Il grogna, telle une bête en rut et ses tremblements déclenchèrent en moi de drôles de sensations.
– Nick, doucement, murmurai-je en le freinant avec mes bras.
Il s'arrêta subitement en écarquillant les yeux, referma la plaie de mon cou et s'allongea à mes côtés
– Pourquoi tu t'es arrêté chéri, je t'ai juste dit de ralentir le rythme !
– Jenny, on ne s'est pas protégés, souffla-t-il en perdant son regard dans le mien.
– Oh merde, réussis-je à balbutiai.
Depuis ma grossesse Nick et moi avions pris l'habitude de le faire sans préservatif, car je ne risquai pas de tomber plus enceinte que je ne l'étais déjà. Cependant là, ça changeait tout.
– Nick, je ne suis pas prête pour une nouvelle grossesse. Tu as réussi à me mettre enceinte, alors que tu n'avais même pas éjaculé en moi la dernière fois !
J'étais littéralement terrifié à l'idée de retomber enceinte dans l'immédiat.
– Mon amour, je suis désolé, c'est ma faute.
Il était aussi tétanisé que moi.
– Qu'est-ce qu'on fait maintenant ? demandai-je bêtement.
– Oh, Jenny, j'espère que je ne t'ai pas mise encore enceinte ! Je vais appeler Logan.
Il se leva aussitôt sans prendre la peine de se rhabiller et quitta la chambre, avant d'être de retour quelques secondes plus tard avec Logan.
– Ça ne va pas Jenny ? me demanda-t-il aussitôt.
– J'ai déconné Logan, est ce que Jenny, peut déjà retomber enceinte ?
Son visage passa de la surprise à la colère.
– Nick, tu n'es pas sérieux ? Elle vient à peine d'accoucher, à quoi tu pensais voyons ?
– Logan, ne l'engueule pas, on était deux à le faire.
Celui-ci secoua la tête incrédule.
– Vous êtes allés jusqu'au terme ou pas ? demanda Logan la rage dans la voix.
– Non, à peine 5 minutes.
Logan secoua à nouveau la tête incrédule.
– Logan, arrête de faire cette tête, ça me fiche la trouille !
– Jenny, que veux-tu que je te dise ? Bien sûr que tu peux à nouveau tomber enceinte immédiatement. Vous n'êtes pas sérieux, vraiment pas sérieux. Jenny, avec les efforts que ton corps a dû produire pour la grossesse des jumeaux, ton organisme ne supportera pas une seconde grossesse aussi vite.
– Et qu'est-ce qu'il faut faire ? demanda Nick au bord de l'évanouissement.
– Attendre, c'est tout ce qu'on peut faire pour l'instant.
Nick se tira les cheveux.
– Franchement, je pensais que vous auriez été un peu plus responsables !
– Logan, arrête, je crois qu'on a compris. Merci.
Il quitta la pièce aussitôt, Nick était à deux doigts de péter les plombs.
– Chéri, ça va aller, on ne va pas se laisser ronger par le stress. Viens là.
Je l'attirai vers moi et il se laissa faire sans broncher.
– Jenny, qu'est ce qu'on va faire si tu es encore enceinte ?
– Nick, chut. On va penser à tout ça en temps et en heure. Je t'en prie ne m'embrouille pas, j'ai besoin de toi.
Il déglutit et m'embrassa doucement. Lorsque qu'Enzo se mit à gazouiller dans son berceau mon cœur fit un bond dans ma poitrine. Je m'habillai et me précipita vers son berceau le sourire aux lèvres afin de le serrer contre moi. J'inhalai son parfum et souris.
– Chéri, viens voir ça !
Il se leva, s'habilla et me rejoignit près du berceau. Je soulevais Enzo pour l'approcher près de son nez. Il fronça les sourcils tout en me prenant Enzo des mains.
– Il a ton odeur mon ange, c'est formidable ! croassai-je aux anges.
– Maman a perdu la tête, murmura Nick en levant les yeux au ciel.
Je déposai un gros baiser sur le front de mon fils et celui-ci me dévisageait avec des yeux curieux. Je pris Nick par la taille et on regagna le salon. Ma fille n'y était pas alors que Rébecca était sur le fauteuil.
– Où est Jessica ? demandai-je en sentant une bouffée d'anxiété m'envahir.
– Oh la maman poule, ne t'en fais pas elle est avec sa marraine, dans la chambre, répliqua-t-elle en se levant pour prendre Enzo dans les bras de son frère.
– Non, c'est mon fils, répliqua-t-il en s'éloignant de sa sœur.
– Oh ça va, je suis sa tatie préférée quand même ! Allez Nick, prête le moi, c'est mon neveu après tout.
Je pouffai devant l'attitude gâteau de Nick et je les ai laissés se disputer mon fils, pour aller voir comment se portait ma fille. Je frappai à la porte de la chambre de Nana et Benji, et celui-ci vint m'ouvrir. Hélèna était assise sur le lit, la petite sur ses genoux. Une fois de plus, la vue de mon petit ange, me réchauffa le cœur.
– Oh, Jenny, ta fille est géniale, ça me donne trop envie, d'en avoir une.
Benji se figea à la porte devant la révélation d'Hélèna et je pouffai.
– Bon frangin, tu sais ce qui te reste à faire alors ?
Celui-ci n'avait plus ouvert la bouche, trop surpris par les propos de sa compagne.
– Je vais vous laisser discuter, vous avez beaucoup de chose à vous dire !
Je récupérai ma fille et quittai la chambre en riant, afin de regagner le salon. Rébecca avait gagné la bataille, car Enzo était dans ses bras. Nick, se leva pour me rejoindre à l'entrée du couloir. Il embrassa sa fille tendrement, si affectueusement, que j'en ai eu un pincement au cœur. A présent je passais après, dans sa vie, nos enfants étant nos priorités respectives.
– Et moi ? ajoutai-je vexée, car il s'apprêtait à regagner le canapé.
– Excuse-moi trésor, mes enfants sont si magnifiques qu'ils me troublent.
Et puis il m'embrassa tendrement, en m'accompagnant jusqu'au canapé. Je nourris mes petits devant la télévision, et Nick me prépara un excellent dîner. Je couchai Jessica tandis que Nick prenait également son rôle de parent à cœur en couchant Enzo. Je l'entendis même fredonner une petite berceuse, et je me retins pour ne pas éclater de rire. Je ne tardais pas à me retrouver dans les bras de Morphée, tant j'étais exténuée de ma journée. J'ouvris les yeux, réveillée par le plus beau des réveils, les gazouillis de mes bébés. J'admirai Nick s'occuper des petits en silence pendant quelques secondes.
– Bonjour, les amours de ma vie !
Je me redressai et j'embrassai tour à tour les 3 êtres qui m'étaient les plus chers au monde.
– Bonjour, Jenny chérie. Ta mère va mieux, elle est passée avant l'aube et... il faut que tu changes la couche de Jessica.
– Et pourquoi tu ne le fais pas ?
– Parce que c'est un truc réservé aux mamans les couches !
Je pouffai.
– Allez viens mon cœur, je vais t'apprendre. Comme ça tu seras un père parfait.
Il me suivit sans un mot et regarda chacun de mes gestes.
– Waouh, j'ai de plus en plus de respect pour Benji, quand je pense qu'il a fait tout ça pour six bébés.
Je lui souris et eu une illumination.
– Oh, Nick mais je ne suis pas enceinte !
Jessica sursauta devant mon enthousiasme.
– Doucement Jenny tu lui as fait peur, et comment tu le sais ?
– Je n'ai pas eu de crise de sexe cette nuit, je ne vomis pas et je n'ai pas de fièvre.
J'avais le sourire aux lèvres et je vis celui de Nick se dessiner doucement. Il me prit Jessica des bras et la déposa dans le même berceau que son frère. Il m'entraîna à l'opposé des berceaux et me plaqua contre la cloison en m'embrassant.
– Oh, mais c'est vrai Jenny !
Il exultait de bonheur et enleva ma nuisette en se plaquant contre moi.
– Non, Nick, les petits sont là !
Il m'entraîna derrière l'armoire, fit glisser son caleçon, enfila ses préservatifs et me pénétra aussitôt debout contre la cloison. Il posa ses lèvres sur les miennes pour taire mes gémissements. Il était en manque de sexe et cela se voyait dans son regard. Je posai mes lèvres contre son cou et le mordit. Il grimaça pour résister à l'envie de grogner et accéléra le mouvement du bassin en m'arrachant un cri de plaisir. Il plaqua sa paume sur ma bouche pour me faire taire. J'essayai de lui sourire et planta mes dents dans sa paume. Il sursauta et me dévisagea incrédule.
– Toi tu ne paies rien pour attendre !
Attention chaud devant, menace d'un vampire à ne jamais prendre à la légère. Il s'avança vers les petits et leur jeta un sort pour les plonger dans un sommeil artificiel. Il lança un second sort pour isoler la pièce et me propulsa sur le lit avec un sourire carnassier.
– Nick, susurrai-je en le voyant s'approcher de moi avec ce sourire animal. Doucement d'accord ?
– Oh non, répliqua-t-il en me prenant aussitôt.
Il était partout à la fois, m'arrachant des cris et gémissements de plaisir à chaque seconde. On effectua des positions que je n'aurais jamais pensé être capable de faire. C'était intense et Nick était insatiable.
– Nick, j'en peux plus, stop !
– Plus tard, souffla-t-il sans interrompre ses va et vient.
Je m'entaillai le cou avec mes ongles, je savais que ça aurait de quoi refréner un peu ses pulsions, le temps de récupérer. Il stoppa aussitôt ses va et viens et ses yeux fixèrent mon cou avec intensité. Ses lèvres s'abattirent sur mon cou et j'hurlai, Nick n'y allait pas de main morte.
– Nick doucement, je t'en prie !
Mais il ne s'adoucit pas pour autant, et à chaque inspiration, j'avais l'impression qu'il m'arrachait un bout de peau. Au bout de quelques minutes il relâcha enfin ma gorge et je poussai un soupir de soulagement. Il reprit sa partie de sexe avec autant voire plus de fougue qu'avant, je n'en pouvais plus, j'étais au bord de l'évanouissement.
– Non, gronda-t-il en me sentant faiblir.
Il m'empoigna les hanches et j'hurlai en sentant son sexe au plus profond de moi. Au bout d'un certain temps il convulsa enfin en moi avec un grognement bestial. Il retira ses préservatifs et s'affala comme une masse sur le lit. On haletait tous les deux, comme si on avait parcouru un triathlon.
– Jenny... déso... lé mais je me... suis trop retenu... pendant ta grossesse, haletait-il d'une voix saccadée.
– Nick, je crois bien que je ne pourrais plus faire l'amour avec toi pendant au moins un mois. Tu m'as... pulvérisée.
Il posa sa cuisse sur mon ventre, son bras droit sous mes seins et sa tête dans le creux de mon épaule. On resta inertes ainsi pendant de longues minutes.
– Nick, murmurai-je en voulant me relever, mais il ne répondit pas.
Je le secouais, il roula sur le côté paupières closes et ne bougea pas, il était comme mort. Je souris bêtement en le regardant comme ça. C'était la première fois que je le voyais dormir, un vampire n'ayant besoin en général que d'une heure de sommeil par jour. Je le recouvris d'un drap et me releva en silence afin de m'habiller. Je pris mes deux bébés dans mes bras et quitta la pièce sur la pointe des pieds.
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