Chapitre II Fiançailles
- Allons en cours, ou je vais finir par te mettre en retard, rigolais-je.
Elle approuva en souriant et l'on se rendit en cours d'anglais. Le cours se déroula à merveille. Murielle avait l'air d'aller beaucoup mieux et elle se rendit avec Hélèna en cours d'espagnol tandis que moi je regagnais la salle de biologie. Je lançais automatiquement un regard sur la table à mes côtés, l'absence de David me pinça le cœur, mais je refusais de lui pardonner.
Malgré tout, mon esprit divaguait, sur ce qui pouvait bien être en train de faire ? Où il pouvait se trouver à présent ? Cependant, vite remplacé par l'image d'un Nick qui allait mieux, mon futur mari.
Je souris bêtement à cette idée en faisant semblant de faire mon exercice. Le cours sans David fut passablement ennuyeux. À douze heures, je rangeais lentement mes affaires pour regagner la cafétéria, où Murielle et Hélèna m'attendaient le sourire aux lèvres.
- Ça va, madame Wall ? me demanda précipitamment Murielle enthousiaste.
- Je ne suis pas encore mariée, mais tu m'as l'air en meilleure forme que ce matin ?
- Oui, ça devait être un virus de passage, mais là, je me sens beaucoup mieux ! s'exclama Mumu.
On se dirigea vers la queue de la cafétéria. Au menu, il y avait riz et poisson à la sauce tomate. Murielle qui pourtant aller mieux, eu un haut-le-cœur violant en prenant son assiette et dut se précipiter vers la poubelle de la cafétéria pour vomir. De nombreux élèves poussèrent des exclamations dégoûtées. Je pris mon plateau ainsi que celui de Murielle, l'ai déposèrent sur la première table libre que j'aperçus et alla l'aider à revenir à table.
- Je crois que je ne devrais pas manger non plus ce midi, baragouina-t-elle en s'essuyant la bouche.
- Mumu, tu dois manger un peu !
Elle regarda le plateau sur la table et eut un nouveau haut-le-cœur.
- Tu devrais voir l'infirmière, ajouta Hélèna inquiète, mais ce que je ne comprends pas, c'est que tu allais bien, il y a quelques minutes à peine.
Murielle, essuya sa bouche d'un revers de main et s'installa à table à nos côtés. Elle n'insista pas sur le poisson, mais mangea quand même un yaourt.
- Elle a peut-être subi une intoxication alimentaire au restaurant ? suggéra Hélèna.
- Oui, peut-être, affirmai-je perplexe en fixant Murielle, qui n'allait toujours pas mieux.
- Tu devrais prendre une douche, ça ira peut-être mieux après ? On t'attendra dans notre chambre.
Elle approuva, et se dirigea vers sa salle de bain. On termina notre déjeuner, avant de nous reposer un peu dans la chambre dans l'attente de la reprise des cours. Quelques minutes à peine après s'être allongées, Mumu entra dans la chambre. Elle souriait, je supposais donc qu'elle allait mieux.
- Il vient de m'appeler ! s'exclama-t-elle.
- Gilles, ajouta-t-elle devant mon regard perplexe, je lui ai dit que je ne me sentais pas bien et il veut absolument m'emmener voir un médecin.
- Il a peut-être raison, Mumu, tu devrais voir quelqu'un. C'est peut-être grave.
- Mais non, Jenny !
Elle s'allongea un peu à mes côtés, puis on regagna le gymnase pour le cours de volley-ball.
David fut remplacé par Murielle dans notre équipe. Les filles de notre team étaient bien décidées à gagner le match, même si à la mi-temps on perdait. Ted n'avait pas l'air très réjouit de jouer avec nous et surtout avec Hélèna. Mais celle-ci était trop comblée par Benji, pour prendre pitié de lui. Le score final fut de 3 sets à 2 en faveur de l'autre équipe.
Murielle me suivit en cours de chimie. Elle avait l'air fatiguée et à plusieurs reprises, je dus la secouer, car elle somnolait. Dès que la sonnerie résonna, on regagna le dortoir, suivi de près par Hélèna.
- Alors Murielle, comment ça c'est passé ton premier jour de cours ? demanda Hélèna.
- Super, mais je vais aller me reposer un peu, je ne me sens toujours pas très bien. À tout à l'heure.
- À tout à l'heu..., répondis-je.
Mais un grand boum résonna et Murielle était par terre, elle s'était évanouie. Avec l'aide d'Hélèna, on l'installa sur mon lit. Au bout de quelques secondes, elle reprit connaissance.
- Ne bouge pas, on va appeler l'infirmière, déclara Hélèna.
- Non, je voudrais voir Gilles.
- Très bien, mais seulement si tu nous promets qu'il t'emmènera voir le médecin.
Elle eut un faible rictus et se redressa précipitamment en tenant son ventre et en faisant la grimace.
- J'ai eu une crampe à l'estomac, murmura-t-elle.
- Ça c'est parce que tu n'as rien avalé depuis ce matin, à part un yaourt. Ton estomac, a besoin de se nourrir ! grommela Hélèna.
Elle approuva d'un signe de tête, et se rallongea sur le lit. Hélèna quant à elle, était en train d'envoyer un message avec son portable.
- J'ai demandé à Benji de dire à Gilles, de nous rejoindre dans notre chambre, immédiatement.
À peine deux minutes s'étaient écoulées quand Gilles déboula dans la chambre, la mine inquiète. Il était habillé d'un jean et d'un tee-shirt noir moulant, qui mettait en valeur, sa musculature. Ses cheveux étaient attachés en queue de cheval. Il se dirigea, directement vers Murielle, et s'assit à ses côtés.
- Tu as fait vite, murmura Murielle, les yeux pétillants.
- Qu'est-ce que tu as ? lui demanda Gilles sans prendre la peine de lui répondre.
- Je ne sais pas, mais j'avais envie de te voir.
Il sourit.
- Moi aussi j'avais envie de te voir, mais je ne veux pas te voir malade comme ça !
Elle essaya de se redresser, mais fut secouée par une nouvelle crampe à l'estomac. Elle étouffa un petit cri, en ramenant ses bras sur son ventre. Gilles la fixait impuissant, ne sachant trop quoi faire.
- Je vais t'emmener au médecin, ça va aller ma belle.
Il s'apprêta à la porter dans ses bras, quand je le hélais.
- Gilles, je peux te parler trente secondes ?
Il hésita puis me suivis dans la salle de bain.
- Gilles, comment vas-tu l'emmener voir le médecin ? Je te rappelle qu'elle n'est pas au courant du secret, murmurais-je.
Il approuva.
- Comment je vais faire alors ? me demanda-t-il perdu.
- Appelle un taxi, il vous déposera chez le médecin.
- Non ça risque de prendre trop de temps !
- Il n'y a pas d'autre choix, insistais-je.
- Si, je vais lui dire la vérité sur nous, je vais lui révéler notre secret.
- Non, pas maintenant, Gilles. Dans l'état où elle se trouve, ça n'est pas la meilleure solution.
Il soupira et téléphona à un taxi. Gilles s'impatientait, et grommelait sur la lenteur que mettait celui-ci pour arriver, ce qui faisait sourire Murielle.
Au bout d'un quart d'heure, le taxi arriva. Gilles porta Murielle dans ses bras, et l'emmena jusqu'au taxi, qui se trouvait sur le parking à l'extérieur. Hélèna et moi, les accompagnèrent jusqu'au taxi, et celui-ci sous la pression de Gilles, démarra en trombe.
- Tu sais quoi ? me lança Hélèna soudainement. Et si l'on allait voir nos hommes, ajouta-t-elle. Le temps que Murielle se fasse soigner ?
J'approuvai, mais Nick avait enlevé l'enchantement de son prénom. Et je n'avais pas son numéro de portable.
- J'appelle Benji et je lui dis de venir nous chercher ? suggéra-t-elle.
J'approuvais en souriant. Quelques secondes après, ce n'était pas Benji, qui apparu, mais Brad, vêtu d'un jean noir et d'un débardeur moulant blanc.
- Bonjour, Jenny, mes félicitations. Tu aurais quand même pu attendre que je sois présent pour annoncer votre mariage ! grommela-t-il en souriant.
- Désolé, mais les événements ont fait que... commençais-je.
- Je sais, Jenny, ne t'en fais pas.
Il me prit dans ses bras, en me félicitant à nouveau.
- Et toi, Hélèna, à quand ton tour ? demanda-t-il en lui faisant la bise.
Celle-ci rougit comme une tomate.
- On verra bien avec le temps, mais où est Benji ? s'inquiéta-t-elle.
- Il s'occupe de Nick, alors il m'a confié le soin, de venir vous chercher.
Elle approuva, et il nous tendit à chacune une main, qu'on saisit aussitôt.
- Onerariam, prononça-t-il.
On tourbillonna quelques secondes, avant d'atterrir dans le salon des Wall. Hélèna et moi firent la bise à Rébecca, Dean, Taylor, et Marion qui regardaient un reportage à la télévision.
- Ils sont dans la chambre de Nick, m'annonça Brad, en rejoignant le canapé.
J'acquiesçais et me rendit dans la chambre de Nick, en traversant celle de Dean. Nick était allongé sur le lit et Benji lui injectait du sang dans la poitrine au moyen d'une grosse seringue.
Je grimaçais et Benji s'arrêta en prononçant "Quis". Un pansement apparu et il le lui colla sur le torse. Puis Nick se redressa, enfila un tee-shirt et vint à ma rencontre.
- Coucou mon amour, alors ta journée c'était comment ?
- Bien, sauf que Murielle ne va pas bien du tout. Gilles est parti avec elle chez le médecin.
- Comment est-il parti chez le médecin ? me demanda Benji inquiet.
- En taxi, répondis-je.
Il approuva et quitta la pièce avec Hélèna, nous laissant seuls.
- Nick, pourquoi Benji, t'injectait-il du sang dans la poitrine ? demandais-je en grimaçant.
- Parce que je suis encore trop faible pour aller chasser, alors Dean et aller me chercher un cadavre et Benji, m'a administré le sang directement dans la poitrine, car c'est là que j'ai perdu le plus de sang, m'expliqua-t-il.
- Tu es définitivement sorti d'affaire maintenant ? demandais-je, inquiète.
Il approuva en souriant.
- Nick, tu sais que je n'ai même pas ton numéro de portable ?
Il glissa sa main dans ma poche afin de récupérer mon portable, et rien qu'à ce contact je rougis en ressentant des petits picotements dans le bas du ventre. Il enregistra son numéro à l'intérieur.
- Merci, bredouillais-je.
- Assieds-toi, mon cœur, il faut qu'on discute.
Je m'assis sur son lit, m'interrogeant sur ce qu'il avait à me dire.
Il s'allongea et plaça ses deux mains sous sa nuque. Il me lança un sourire malicieux, et je m'allongeai à ses côtés. Il se retourna vers moi, et examina sans un mot ma bague de fiançailles. J'appréhendais à présent notre discussion.
- Mon amour, j'ai une question à te poser et je veux que tu sois totalement franche.
Je déglutis en approuvant.
- Je ne veux pas que tu te sentes forcée de m'épouser, je veux que tu sois libre de tes choix. Aujourd'hui je souhaiterais savoir si tu veux réellement devenir ma femme Jenny ?
J'inspirais profondément.
- Oui, je veux devenir ta femme, Nick. Te savoir entre la vie et la mort, m'a fait prendre conscience, que ma vie sans toi est impossible. Alors comme je suis absolument certaine de mes sentiments pour toi, même si je n'ai que dix-huit ans dans un mois, j'accepte ta demande.
- Mais Jenny, je veux que tu réfléchisses bien, à tous les sacrifices que tu devras subir.
- J'en suis consciente, mais auprès de toi je pourrais tout supporter, Nick.
- On est donc réellement et officiellement fiancée ? me demanda-t-il aux anges.
- Pas exactement, il faut que ton père ainsi que mon père soit au courant pour que cela soit officiel.
- Samedi, on va leur annoncer ! s'exclama Nick joyeux.
Je déglutis.
- Euh... je préfère lui annoncer par téléphone Nick.
Il me dévisagea en grimaçant.
- Tu n'es pas sérieuse ? Sa seule et unique fille se marie et tu comptes lui annoncer ça par téléphone ?
- En fait, j'ai un peu peur de sa réaction, Nick ! Il ne sait même pas que je suis en couple avec toi et là je vais devoir lui annoncer que je me marie !
- Je serai à tes côtés mon amour, appelle-le pour lui dire que tu passes samedi le voir.
- Maintenant ? demandais-je d'une voix approchant des aigus.
- Oui, Jenny, plus vite ce sera fait et mieux ce sera.
Je respirai profondément avant d'appeler mon père, au bout de trois tonalités il décrocha.
- Salut, ma chérie, comment vas-tu ?
- Salut, papa, ça va bien et toi ?
- Moi, je suis en pleine forme.
- Je vois ça, et qu'est-ce qui te met de si bonne humeur ? demandais-je.
- Euh... je te dirais ça plus tard, Jenny.
- Très bien, je t'appelle pour savoir si samedi je peux passer à la caserne te voir ?
Nick pointa l'index sur lui.
- Avec... mon copain, ajoutais-je précipitamment.
- Ton copain ? Quel copain ? questionna mon père.
- Nick Wall, papa, j'aimerais te le présenter.
- Ah, euh..., sa bonne humeur, s'était un peu envolée. Oui eh bien, à samedi, chaton.
- À samedi, papa, je t'aime.
- Moi aussi je t'aime, Jenny, à samedi et il raccrocha.
- Tu vois, ce n'était pas si difficile ! s'exclama Nick en souriant.
- Nick, je ne sais vraiment pas comment je vais lui annoncer que je me marie dans un mois ? Que je vais épouser un vampire ? Et que le jour de notre mariage ça ne fera que deux mois qu'on sera ensemble ?
- Tu n'es pas obligé de tout lui dire, concernant ma nature par exemple ? Quant au reste, ça viendra tout seul, tu verras. Ne te prends pas la tête pour l'instant mon cœur.
Mal à l'aise, j'approuvais.
- Il va bien ! s'exclama Nick subitement.
- Qui ?
- David. Il a rejoint la famille de Gréco, le créateur de mon père.
- Quoi ? Mais pourquoi ?
- Il ne veut plus avoir affaire avec nous, mais je voulais te rassurer en te disant qu'il va bien.
- Comment le sais-tu ?
- Gréco a contacté mon père, il a du mal à admettre que celui-ci refuse de faire partie de ce qu'il appelle sa grande famille, et lui a par ailleurs annoncé fièrement, que si lui et ses enfants refusaient de rejoindre sa famille, un autre élément des Wall l'avait rejoint, en l'occurrence David.
- Mais comment David a-t-il su où il habitait ? Et pourquoi ton père ne veut-il pas garder contact avec son créateur ?
- Jenny, il a tué ses parents et l'a transformé en vampire alors qu'il avait encore sa vie à faire ! Il lui a arraché sa jeunesse. Pour David c'était différent il allait mourir, c'est pour ça qu'on a accepté, mais on n'aurait jamais enlevé la vie à une personne en pleine forme. Et quant à ta deuxième question, des vampires sur l'île ça ne court pas les rues, grâce à son odorat surdéveloppé il a pu retrouver Gréco et ses fils.
- Il a combien de fils ? demandais-je curieuse.
- Dix-sept fils, jusqu'à présent, sans compter mon père et David. On devrait commencer à faire les invitations pour le mariage, ajouta Nick en changeant de sujet.
- Les invitations ? Mais il n'y aura que nous, pourquoi faire des invitations ? Je ne compte pas inviter énormément de personnes, à vrai dire à part mon père et Chelsy je n'ai personne à inviter Nick.
- Jenny, je veux que toute ta famille soit au courant de notre union, tu as bien des tantes ? Des oncles ? Des cousins ? Des cousines ? Ton parrain ? Ta marraine ?
- Mon parrain, ma marraine, oncles et tantes vivent en France métropolitaine, je ne vois pas comment ils pourront être là, Nick ?
- Ce n'est pas une raison, pour les priver d'invitation. Toi, tu fais ta part du boulot, à savoir, leur annoncer notre mariage, ensuite chacun verra s'ils veulent et s'ils peuvent venir ma puce.
- Mouais, grommelais-je.
- Alors on commence tout de suite ?
- Quoi... mais... bredouillais-je.
- Il faut leur envoyer l'invitation rapidement, pour que chacun se libère pour ce jour si important.
J'approuvai un peu réticente et il se dirigea vers le salon.
- Rébecca, on peut t'emprunter ton ordinateur ? demanda Nick.
- Oui, allez-y, répliqua-t-elle sans décoller les yeux de la télévision.
- Ma puce, je pensais faire des invitations toutes simples, par informatique, mais tu préfères peut-être qu'on aille en ville, voir un professionnel afin...
- Non, des simples c'est parfait ! l'interrompis-je.
Il sourit, prononça "Alvus", et un tabouret apparut. Il retira la chaise du bureau, et m'invita à m'asseoir. Quant à lui, il s'installa sur le petit tabouret. Il alluma l'ordinateur en faisant quelques brèves manipulations extrêmement rapides. Je ne voyais même pas ses doigts taper sur le clavier tellement il allait vite, puis il sourit.
- Ça te dérange si l'on ajoute une photo aux invitations ?
- Je n'en ai pas de photo.
- Dis-moi juste si tu es partante ? Je m'occupe du reste.
- Oui, pourquoi pas ?
- Rébecca, j'aurais besoin de toi, pour nous prendre en photo afin de l'ajouter aux invitations.
- J'arrive ! s'exclama celle-ci, en entrant joyeusement dans la chambre.
- Asseyez-vous sur le lit tous les deux, ordonna-t-elle, en prenant une petite trousse sur sa coiffeuse.
Nick soupira et Rébecca sourit. Elle prit un gros pinceau et s'amusa à nous donner bonne mine, puis elle me maquilla rapidement avant de se diriger vers Nick avec du fond de teint.
- Je ne mettrais pas de fond de teint Rébecca !
- Tais-toi, tu as vu dans quel état tu es ? Tu es en convalescence, j'en suis consciente, mais laisse-moi te faire décent pour les photos. Je ne te peindrais pas en pot de peinture, je veux juste, que vos photos soient parfaites, Nick.
Celui-ci soupira, mais sa sœur, avait trouvé les bons arguments, elle s'affairait donc à lui pendant quelques minutes. Puis elle fit apparaître un appareil photo numérique.
- Venez, on va aller dehors faire les photos ! suggéra-t-elle.
On se leva pour s'avancer vers le couloir. Elle laissa passer Nick, mais m'empêcha de sortir en refermant à moitié la porte.
- Qu'y a-t-il ? demandais-je aussitôt.
- Nick, toi va t'habiller mieux que ça, moi je m'occupe de Jenny.
- Ce n'est pas la peine, on veut juste faire une photo pour les invitations Rébecca, souffla Nick agacé.
J'étais heureuse de voir qu'il partageait mon ressenti.
- C'est les invitations pour votre mariage, gronda Rébecca, ce n'est pas n'importe quoi.
Elle ferma la porte au nez de son frère et se précipita vers son armoire. Sa penderie était remplie de nombreuses tenues toutes plus ravissantes les unes que les autres. Cependant, elle trouva encore le moyen de râler en indiquant, qu'il était temps qu'elle aille se racheter des tenues correctes.
Je me suis tue, ne possédant même pas le quart de tout ce qu'elle avait.
- Celle-ci devrait être parfaite, lança-t-elle en sortant d'une housse de protection, une robe avec une coupe sirène en satin blanc magnifique.
Elle était ornée d'une cinquantaine de diamants, et était refermée dans le dos avec des lacets façon bustier.
- Waouh, réussis-je à souffler.
Elle se sentit flattée, et sourit allègrement.
- Vas-y, enfile-la et dépêche-toi.
- Tu es sure ? bredouillais-je.
La robe était si belle que j'avais peur de l'abîmer.
Elle soupira et se hâta de m'aider à l'enfiler.
- Voilà, tu es parfaite ! s'exclama-t-elle en chaussant à mes pieds une paire de chaussures blanches à talon. Nick t'attend.
J'ouvris la porte et le visage de Nick passa de la surprise à l'émerveillement.
- Mademoiselle Clins, vous êtes vraiment resplendissante. Il me tarde de vous épouser ! s'exclama Nick en me prenant le bras.
- Pas touche, gronda Rébecca en desserrant notre étreinte, tu vas la salir, allez dehors dépêchez-vous !
Nick qui était vêtu d'un costume blanc, me prit le bras et m'entraîna vers l'extérieur. En passant au salon, tous les regards étaient braqués sur nous et Hélèna poussa une exclamation.
- Waouh, mais c'était convenu pour le six décembre non ? demanda celle-ci inquiète.
- Oui, c'est juste pour ajouter des photos aux invitations.
- Ah, mais pourquoi ne pas faire vos fiançailles aujourd'hui ? Tu es déjà habillée et Nick aussi. On n'a qu'à faire ça entre nous !
- Oh, mais oui, s'extasia Rébecca, tu vas m'aider à décorer la salle à manger et Benji se chargera d'aller acheter le repas. Dean et Marion iront chercher un gâteau et Brad et Taylor se chargeront de faire les photos pour les invitations.
- Euh... finalement, reprit-elle, je préfère, qu'il y ait au moins une fille qui fasse les photos, c'est toujours mieux réussi quand c'est une fille qui les prend. Alors Hélèna et Taylor vous vous chargez des photos et Brad et moi de la décoration. OK ?
- Très bien, répondirent tout le monde sans nous demander notre consentement.
Hélèna nous attira à l'extérieur, suivi de Taylor, qui tenait l'appareil à la main. La séance photo dura une éternité, Hélèna n'était jamais assez satisfaite des photos prises. Et puis, après de nombreux clichés, elle décida qu'il y avait de quoi faire un choix.
L'on retourna à l'intérieur et c'était l'effervescence, Rébecca, dirigeait tout le monde à la baguette.
- Nick, tu devrais dire à ton père de venir ? suggérais-je.
Il approuva, prononça papyrum et un morceau de papier apparut. Il rédigea quelques mots et le fit disparaître à nouveau.
- On devrait aussi prévenir Gilles et Murielle.
- Oui, tu as raison, je vais envoyer un message à Mumu.
Je pris mon téléphone, et lui expliqua la situation. Quelques minutes après elle me répondit : « Ok, on arrive bientôt, ma Jenny ».
Taylor, le père de Nick lui confirma sa présence pour ce soir.
- Taylor, si tu as fini de prendre les photos, il faudrait que tu ailles chasser pour nous ramener du sang pour les invités, lança Rébecca à son frère. Et vous deux, je ne veux pas vous voir dans la salle à manger c'est clair ? grommela Rébecca à notre égard.
Nick secoua la tête de droite à gauche, et m'entraîna avec lui dans la chambre de Rébecca.
- Maintenant qu'on a les photos, on va pouvoir les ajouter aux invitations.
Il connecta l'appareil à l'ordinateur, et téléchargea les photos, il y en avait deux cent soixante-sept. Nick soupira en me regardant.
- On va devoir en sélectionner une seule, ma belle.
- On n'a qu'à la prendre au hasard ? suggérais-je.
- Excellente idée, ferme les yeux et donne-moi un chiffre entre un et deux cent soixante-sept.
- Six, répondis-je aussitôt.
Ce chiffre correspondait d'une part à mon anniversaire et d'autre part à la date de notre mariage. La photo choisie, était très belle, Nick était debout près d'un tronc d'arbre et me tenait dans ses bras, avec son sourire éblouissant. Nick l'ajouta aux invitations et en imprima un exemplaire.
- Regarde si ça te plaît mon amour !
Sur l'invitation, on pouvait lire :
L'amour c'est deux cœurs unis par un sentiment qui grandit de jour en jour.
Nick Wall
Et
Jenny Clins
(Suivi de la photographie)
Sont heureux de vous annoncer qu'ils s'unissent par le mariage le six décembre prochain.
À quinze heures en l'église de Notre Dame de l'Assomption à Salazie.
Suivi d'un repas dans la forêt de Bélouve.
Et vous invitent à être témoins de leur engagement.
Nous espérons de tout cœur vous voir en cette occasion si importante à nos yeux.
- C'est magnifique Nick, mais comment sais-tu qu'on aura l'église à quinze heures et comment vas-tu faire un repas dans la forêt ?
- Le prêtre de l'église est un ami de la famille, c'est lui d'ailleurs qui a uni, mes parents ainsi que Dean et Marion.
- D'accord, mais pour le repas...
- Pour le repas, me coupa Nick, je pensais que tu aurais préféré le faire dans la nature, mais si tu veux, on peut réserver une salle de fête ma puce ?
- Non, Nick ton idée est superbe, mais je ne vois toujours pas comment tu vas transformer la forêt en lieu de réception.
- Oh, ça c'est une surprise ma puce, Rébecca fait des merveilles quand elle s'y met.
J'approuvais en souriant.
- Je reviens, ma puce, attends-moi là !
Et il s'éclipsa pendant quelques secondes avant de revenir avec des dizaines d'enveloppes.
- On va les envoyer aujourd'hui ma puce.
- Quoi ? Tout de suite ? Mais pourquoi ?
- On donnera l'invitation à ton père et au mien en personne et pour les autres on leur expédiera, ce sera plus simple.
J'hochais la tête et il imprima une dizaine d'invitations.
- Alors qui veux-tu inviter à notre mariage ? me demanda Nick.
- Mon père et Chelsy.
Nick glissa une invitation dans une enveloppe et rédigea de sa magnifique calligraphie, monsieur Clins Jens et madame Finnigan Chelsy.
- Ensuite, repris-je, il y a vous tous, Murielle et Hélèna bien sûr.
Il continua de glisser les invitations dans les enveloppes.
- Voilà, c'est fait et ensuite ma puce ? Tu n'invites personne d'autre ?
- Si, Alice Clins, la sœur de mon père qui est ma marraine,
Diego Mandy qui est mon parrain, ainsi que sa femme Vanessa et ses trois enfants. Et puis Sarah Blaise et Diana Zita, mes condisciples de chambre, c'est tout.
- OK, répliqua Nick en continuant d'écrire sur les enveloppes, voilà, c'est fini. Tu es sure que tu n'as oublié personne ?
- Certaine, affirmais-je.
- Et David ? me demanda-t-il timidement.
Je soupirai, j'avais bien fait attention de ne pas le nommer.
- Il ne viendra pas de toute façon Nick !
- On ne sait jamais, mais au moins il saura que toi et moi c'est réellement officiel !
- Comment peux-tu songer à l'inviter alors qu'il a failli te tuer ?
- Il est juste malheureux, Jenny, et je sais que tu tiens à lui malgré tout.
Il saisit une invitation et rédigea l'enveloppe à l'attention de David Moreau.
- Voilà, mon amour, pour les Wall, Murielle, Benji, Hélèna, Diana, Sarah et ton père on les donnera en personne, quant aux autres je vais les poster de suite. Tu veux venir avec moi ?
- Pas dans cette tenue ! grommelais-je.
- Très bien, je reviens dans trente secondes, tu me manques déjà, ma chérie, à tout de suite.
J'approuvais et me dirigeais vers la porte de la chambre pour sortir, mais Nick était déjà de retour.
- Tu t'enfuis ? plaisanta-t-il.
- Mais non, je ne voulais pas rester seule dans la chambre, j'ai envie de les aider.
- Ce n'est pas utile, tout est terminé, ils sont tous au salon.
- C'est vrai ? Déjà ?
Nick approuva en souriant et l'on quitta la chambre au moment même où Murielle et Gilles franchissaient la paroi en pierre donnant sur le salon. « Gilles avait dû la porter tout au long du chemin », songeais-je, car elle était dans ses bras.
- Waouh, de l'extérieur je n'aurais jamais pensé que c'était si modernisé, c'est magnifique chez vous ! lança Murielle ébahie.
Je me précipitais vers elle en lui demandant le compte rendu du médecin.
- Il m'a dit que ma tension était légèrement élevée, mais qu'à son avis je n'avais rien, de grave, probablement une gastroentérite. Néanmoins, il m'a quand même fait une prise de sang et il doit m'appeler demain en début d'après-midi pour me communiquer les résultats.
J'acquiesçais soulagée.
- Permets-moi de te dire que tu es ravissante Jenny, mais pourquoi tu ne m'as rien dit pour tes fiançailles avant ?
Elle se mit à sangloter.
- Mumu, calme-toi, c'est parce que ça a été convenu à la dernière minute, pourquoi pleures-tu ?
- Oh, excuse-moi, bredouilla Murielle, je ne sais pas ce qui m'arrive, ça doit être lié à ma gastro-entérite, je pense. Gilles, tu peux me mettre par terre s'il te plaît ?
Celui-ci la redressa en douceur et la posa délicatement, mais il gardait toujours sa main autour de sa taille, prêt à la rattraper si elle tombait à nouveau.
- Je préfère que tu t'asseyes, ma belle, répliqua-t-il inquiet.
- Non, je veux me changer, ce sont les fiançailles de Jenny, quand même !
- Viens avec moi, Murielle, lança Rébecca en la soutenant par la taille pour l'emmener dans sa chambre. Hélèna aussi tu peux venir si tu le souhaites et Marion va te changer également. Quant à vous les garçons allez-vous habiller et dépêchez vous, je meurs de faim !
Le salon se vida aussitôt, et Nick et moi étions seuls à présent.
- J'aimerais pouvoir faire avancer le temps, j'ai trop hâte de t'épouser mon amour.
Je rougis, ravie de cette confession. Au bout de longues minutes, le salon, se remplit à nouveau.
Benji fut le premier, habillé d'une chemise blanche et d'un pantalon noir. Dean était lui habillé d'un costume cravate noir tandis que sa femme portait une belle robe longue couleur lilas.
Brad, Gilles et Taylor optèrent également pour un costume, mais avec un nœud papillon. Quant aux filles, elles étaient toutes sublimes. Rébecca bien entendu donnait le ton, avec une robe longue turquoise décolletée et ouverte jusqu'au haut de la cuisse gauche. Murielle, portait une robe courte et moulante en satin mauve. Hélèna, étais vêtue d'une robe courte gonflante noire et Taylor le père des Wall arriva le sourire aux lèvres, vêtue d'un pantalon beige et d'une chemise assortie.
- Félicitations, mes enfants ! Jenny, tu es à présent ma fille et je suis ravie que tu sois venue agrandir les rangs de notre famille, me lança-t-il en me faisant la bise pour la première fois. Et toi mon fils, tu vas mieux ?
- Merci, papa. Oui je vais mieux grâce à Jenny, répliqua Nick. Et une personne ne sait pas.
Il acquiesça, nous félicita à nouveau, avant d'aller dire bonjour aux autres invités.
- Et une personne ne sait pas quoi ? demandais-je à Nick, curieuse.
- Le secret, me murmura Nick discrètement.
- Ah, répliquais-je en comprenant l'allusion à Murielle.
- Eh bien, si tout le monde est prêt, je vais vous demander de bien vouloir vous rendre à la salle à manger. Nick et Jenny à vous l'honneur, lança Rébecca en faisant un petit signe de main, pour nous inciter à passer devant elle.
On se dirigea sans un mot vers la salle à manger, celle-ci se trouvait au fond du couloir. Nick ouvrit la porte et sourit. Je lui emboîtai le pas et fut étonnamment surprise, les décorations n'avaient rien à voir avec leurs anniversaires, c'était beaucoup plus raffiné et simplement magnifique.
Des petits nœuds en satin blanc, trônaient un peu partout, des pétales de rose blanche jonchaient le sol et la table était sublimement décorée.
- Installez-vous, s'écria Rébecca à tous les invités.
Je m'installais à côté de Nick et les autres firent de même. Ce que j'appréciais chez les Wall c'était avant tout leur sérénité.
Au menu il y avait poulet croustillant, diverses salades, gratins de palmiste, gambas flambée et sautée de poulet aux légumes. Au dessert il y avait une énorme pièce montée, ou était rédigé en glaçage, « fiançailles de Nick et Jenny ».
Marion prit le prétexte de faire les photos de la soirée pour s'abstenir du repas.
Murielle quant à elle, avait toujours la mine fatiguée mais réussit quand même à manger quelques bouchées du repas.
Mes fiançailles se passèrent très bien et se termina à une heure du matin. Benji me proposa, ainsi qu'à Murielle et Hélèna de rester dormir ici, vu l'heure qu'il était. Nick était plutôt mitigé sur cette proposition.
Après m'être démaquillée et brossée les dents je me rendis aux côtés de Nick dans sa chambre. Hélèna rejoignit Benji dans sa chambre et Murielle à ma grande surprise insista pour dormir avec Gilles. Taylor le père des Wall s'installa dans le salon, « l'ancienne place de David » songeais-je.
Je refermais la porte derrière moi, et j'entendis Nick, marmonner quelques formules magiques.
- La curiosité est un très vilain défaut, ce pour quoi, je préfère nous isoler des oreilles indiscrètes, m'expliqua Nick avant même, que je ne lui pose la question.
J'approuvais d'un signe de tête mais restai planté là, debout près de la porte.
- Qu'est-ce qu'il y a ? s'interrogea Nick.
- Rien, répondis-je en songeant que je n'avais pas de nuisette.
Je m'avançais vers le lit, dégrafa la magnifique robe de Rébecca, avant d'enlever mon soutien-gorge. « Après tout nous étions fiancés à présent, je ne devrais plus avoir honte de mon corps », songeais-je en me glissant sous la couverture aux côtés de mon Adonis. Nick, avait la bouche ouverte et les yeux exorbités.
- Oh, mon amour, je crois que je vais te donner une nuisette à Rébecca ma puce.
- Pourquoi ? demandais-je un peu blessée.
- Tu vas me rendre fou comme ça ! Jamais je ne pourrais te laisser dormir dans ses conditions.
Je souris ravie, que ce soit dans ce sens-là.
- Je ne veux pas de nuisette, mais par contre je voudrais bien que tu retires ton tee-shirt.
Il me dévisagea en enlevant son tee-shirt, et se précipita sur moi, en m'embrassant comme jamais auparavant il ne l'avait fait.
- Chérie rhabille-toi, je t'en prie, me susurra-t-il à l'oreille.
- Non, insistais-je en lui mordillant l'oreille.
- Pourquoi tu me fais ça ma puce ? grommela-t-il.
- Qu'est-ce que j'ai fait ? demandais-je en souriant.
- Tu m'attires comme un aimant Jenny, ce n'est pas du jeu ! souffla-t-il en respirant profondément.
Je rougis et fus fière de procurer cet effet chez mon futur mari. D'ordinaire, j'aurais profité de sa faiblesse pour essayer d'avoir ce que j'espérais mais la fatigue gagna le combat sur moi, et je m'endormis à poing fermé.
- Mon amour ? murmura Nick doucement pour me réveiller.
Sa voix fut un bon réveil, car je me levais aussitôt, et m'assis sur le lit, afin d'émerger.
- Tu as bien dormi ma puce ?
- J'ai dormi comme un bébé croassais-je. Quelle heure est-il ?
- 11h55, répliqua Nick en regardant sa montre.
- Quoi ? Cette fois-ci j'étais belle et bien réveillée, Nick tu ne m'as pas réveillé pour aller en cours ?
- J'y ai pensé, mais tu ronflais tellement, que je pensais que tu avais besoin de repos.
- Je ne ronfle pas, balbutiais-je un peu gênée.
- Ça ne m'a pas dérangé, en revanche j'ai dû lutter contre moi-même pour ne pas te sauter dessus.
Je souris et le pris dans mes bras.
- La deuxième raison, qui m'a poussé à ne pas te réveiller c'est Murielle.
- Pourquoi ? Qu'est-ce qu'elle a ? demandais-je soudain inquiète.
- Calme-toi, elle n'a rien, mais, elle n'est pas au courant du secret, donc il aurait fallu vous réveiller extrêmement tôt, pour parcourir les deux heures de marche qui nous séparent de l'école.
- À oui, c'est vrai, je n'y avais pas pensé.
- Ne t'en fais pas, ce n'est pas pour une journée de cours que tu rateras ton baccalauréat.
- Oui je sais Nick, tout le monde est réveillé ?
- Oui sauf Murielle. Et Rébecca a lavé vos habits d'hier, tu les veux ?
- Non, je vais sortir devant toute ta famille les seins à l'air, plaisantais-je en me jetant à son cou.
- Je te les apporte de suite ! s'écria Nick en défaisant mon étreinte précipitamment et en quittant la chambre aussitôt.
Pourquoi, n'avait-il pas fait apparaître mes vêtements par magie ? réfléchis-je.
- Jenny, c'est Rébecca, je peux entrer ? demanda-t-elle.
- Euh, oui, lançais-je en remontant la couverture sur moi.
- Tiens voici tes vêtements ma belle.
Elle les déposa sur la bibliothèque de Nick mais n'avait pas sa pêche habituelle.
- Merci Rébecca, et comment vas-tu ? lui demandais-je en fronçant les sourcils.
- Ça va, ne t'en fait pas Jenny, répliqua-t-elle avec un mince sourire.
- Tu es sure ? Tu n'as pas l'air dans ton assiette.
- Je ne sais pas si tu te souviens de la personne que j'aime dont je t'ai parlé il y a quelque temps ?
- Oui, l'homme mystère, plaisantais-je.
- En effet, eh bien il me manque trop Jenny.
- Tu lui as parlé de tes sentiments ? Il sait que tu l'aimes au moins ?
- Non, je n'ai pas osé, c'est compliqué à expliquer mais plus tard tu comprendras pourquoi. Je vais te laisser t'habiller, à tout à l'heure.
J'approuvais perplexe. Elle quitta la chambre et je m'habillais lentement en réfléchissant à ce qu'elle venait de dire. Une fois prête, je filais au salon, Nick n'y était pas, mais tous les autres se trouvaient sur le canapé à l'exception de Murielle qui dormait toujours.
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