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Le secret de l'ange.

https://youtu.be/p9Yf90MD-Fw


WHAOUUUUU, plus de 700 vues en moins d'un mois, un immense merci pour tout. Tous vos votes et commentaires me font chaud au cœur.  Bonne lecture.


Chapitre I: Nouveau départ

       Je m'appelle Jenny Clins, j'ai dix-sept ans, et j'habite rue Grenelle à Paris. J'ai très peu d'amis à cause de la situation professionnelle de mon père. Il est militaire, et se déplace de ville en ville et de pays en pays avec moi. La seule chose que j'ai hérité de mon père c'est le goût pour l'aventure. En revanche j'ai les mêmes yeux bleu topaze et cheveux longs châtain très clairs de Barbara Clins-Pervenche, ma mère. Elle est morte d'un cancer du sein quand je n'avais que trois ans, laissant derrière elle un homme anéanti et une petite fille qui était trop jeune pour se rappeler d'elle. Mais quand je regarde les photos, c'est moi que je vois.

Mon père, Jens Clins a refait sa vie, avec une Finlandaise, Chelsy Finnigan, une grande blonde pulpeuse de trente-deux ans, à la taille de mannequin. L'exacte opposée de ma mère.

Les rapports avec cette dernière sont assez difficiles dans la mesure où je n'ai jamais vraiment accepté le fait que mon père refasse sa vie, qui plus est avec une personne qui comprend difficilement le français. Néanmoins avec le temps, j'ai appris à la tolérer pour le bien de mon père. Je sais qu'il serait malheureux sans elle.

Là ! Vous êtes dans ma chambre, du moins ma nouvelle chambre. Cela fait seulement trois mois que nous nous sommes installés ici. Rien de très excentrique : un lit deux places assez miteux, un tout petit bureau, où je fais généralement mes devoirs et une vieille armoire décolorée. La couleur des murs ne vaut pas mieux. Ils sont peints d'un rose terne qui ne correspond pas vraiment à mon goût, mais bon ! On ne choisit pas son logement de fonction.

Ma chambre, c'est mon univers, ma bulle d'oxygène, l'endroit où j'aime me retrouver seule.

__ Jenny !!! cria mon père de la cuisine.

__ Oui, qu'est-ce qu'il y a papa ? répondis-je de mauvaise humeur.

__ Descends, il faut qu'on parle.

En traînant les pieds, je me rendis à la cuisine où m'attendaient mon père et Chelsy.

__ Assieds-toi Jenny !

Je m'assis en raclant la chaise au sol.

__ Qu'y a-t-il ? demandai-je d'une voix lasse en tapotant la table de mes doigts.

__ J'ai été muté à Saint-Pierre, déclara-t-il après quelques secondes de silence.

__ Quoi ? Et c'est où ça ?

__ Sur l'île de la Réunion et on doit partir demain matin Jenny.

__ Qu... quoi ??? bafouillai-je.

__ Je serai logé dans la caserne de Saint-Pierre.

__ Et moi ? questionnai-je toujours sous le coup de la nouvelle.

__ Et bien justement voilà le second point que je voulais aborder avec toi. Nous sommes au milieu du mois de septembre et les cours ont déjà commencé. C'est pourquoi, mon chef m'a conseillé de t'envoyer dans une école à Salazie, en pension complète.

__ Je... Non, il n'en est pas question ! Mes amis sont ici et ... je ne peux pas partir comme ça ! Enfin papa...

__ Écoute Jenny, ma décision est sans appel, on n'a pas le choix, ton billet est déjà pris, répliqua-t-il en sortant de sa poche un billet d'avion à mon nom. Prépare tes bagages, on part demain à six heures. Et il n'est pas question de discuter, ajouta-t-il en me voyant prête à répliquer.

Encore sous le choc, des larmes de colère roulant sur mes joues, je quittai la pièce et allai me réfugier dans ma chambre. Mon portable à la main, je composais déjà le numéro de Murielle Sertès, ma meilleure amie. Au bout de deux tonalités, elle décrocha.

__ Murielle, Murielle, il faut que tu m'aides, mon père il... commençai-je paniquée.

__ Calme-toi Jenny, qu'est ce qui ce passe ? demanda Murielle d'un ton amusé.

__ Mon père veut m'envoyer dans une école en pension complète à Salazie, sur l'île de la Réunion et il...

__ QUOI ? coupa Murielle, à Salazie ? Mais il a perdu la tête ? J'ai entendu de drôles de choses sur cette ville ! s'écria-t-elle anxieuse.

__ Comme quoi ? demandai-je perplexe en m'asseyant sur mon lit.

__ On dit qu'il y a d'étranges disparitions là-bas. Que de nombreux tueurs en série y résident, et qu'il y a des animaux féroces en liberté.

__ Qu'est-ce que tu racontes ? sifflai-je à moitié amusée.

__ Jenny, tu ne dois pas aller là-bas, c'est dangereux.

__ Murielle, où as-tu entendu des rumeurs aussi insensées ?

__ Ma grand-mère réside sur l'île, au Tampon plus exactement. Elle était littéralement terrifiée, quand elle m'a raconté ces rumeurs. Des habitants de Salazie ont même témoigné sur ces disparitions.

__ Ce ne sont que des « on dit » ma belle.

__ Mais...non, rien, laisse tomber, tu as raison, ce ne sont que des rumeurs, bredouilla Murielle en baissant la voix.

__ Et tu pars quand ? s'empressa-t-elle de demander.

__ Demain matin à six heures.

__ Pourquoi si rapidement, Jenny ?

__ Et oui, les billets d'avion sont là, et tu sais que quand mon père à une mission, je ne peux pas faire autrement, répliquai-je en soupirant.

__ Ne t'en fais pas, Jenny, on s'appellera souvent si tu veux, ça se passera bien, et tu resteras pour toujours ma meilleure amie. Ce n'est pas parce que tu pars loin de moi que je t'oublierai, tu fais partie de ma vie et je tiens beaucoup à toi.

__ Merci, Murielle, pour moi tu es irremplaçable. Je vais te laisser car je dois préparer mes affaires, tu vas me manquer.

__ Toi aussi, Jenny, prend bien soin de toi.

Elle raccrocha et les rumeurs de Murielle avaient eu au moins un avantage, me sortir de mon état de stress. Des tueurs en série qui se regroupent tous à Salazie ? Non mais vraiment, qu'est-ce qu'ils ne vont pas inventer pour faire peur aux naïfs, songeai-je en souriant.

Ma valise, fut vite bouclée, je n'avais pas grand-chose, toutes mes affaires entrèrent dans une seule valise. Le coucher fut agité.

A cinq heures du matin, mon père frappa à la porte.

__ Jenny, il faut te réveiller.

__ J'arrive, répondis-je d'une voix ensommeillée.

J'aurai juré que je venais tout juste de me coucher. En traînant des pieds, je me rendis à la salle de bain. Une bonne toilette me ferait du bien.

Cinq heures vingt, dernier petit déjeuner dans la cuisine, en compagnie de mon père et de ma belle-mère.

__ Dépêche-toi Jenny, on va finir par rater l'avion, s'impatienta Jens en buvant une gorgée de café.

Une pensée me traversa alors l'esprit, si mon père devait vivre à la caserne, où irait Chelsy ?

__ Euh, et toi Chelsy, tu iras où ? repris-je hésitante.

__ Ton pèrrre m'a trrrouvé un petit apparrrtement à côté de sa caserrrne. bredouilla-t-elle avec son accent particulier.

__ Mais je veux être avec vous ! Pourquoi moi j'irais en pension à Selzie ?

J'étais furieuse à présent.

__ C'est Salazie ma puce, repris mon père en mordant dans une tartine de pain à la confiture de fraise et c'est mieux pour toi, tu pourras te faire des amies, vu que tu seras là-bas 24h/24. Mais rassure-toi, certains week-ends tu pourras venir nous voir. De toute façon, cette mission ne devrait pas durer longtemps, tu verras tout se passera bien.

Je soupirai, pas très convaincue.

Cinq heures trente-cinq, départ pour l'aéroport. Ça y était, j'allais quitter Paris, mais avant de partir je m'adonnai à mon rituel d'avant chaque départ ; prendre une photo de chaque pièce, afin d'avoir des souvenirs des endroits où j'ai vécu. À l'étage il y avait ma chambre, une bibliothèque et une salle de bain qui selon moi aurait bien eu besoin d'un coup de peinture. Au rez-de-chaussée, se tenait une pièce avec un lit deux places, des rideaux à fleurs roses et une tapisserie beige ternie, c'était la chambre de mon père. Le salon lui était un peu plus moderne, avec ce long canapé d'angle rouge, et la tapisserie marron clair. La cuisine quant à elle, était assez spacieuse, avec une petite fenêtre donnant sur le jardin.

Le trajet en taxi fut silencieux, on n'entendait que le léger ronronnement du moteur.

Cinq heures cinquante : arrivée à l'aéroport. L'embarquement avait déjà commencé et était sur le point de se terminer. Une hôtesse nous demanda nos billets d'avion et nos pièces d'identité, puis après le contrôle, nous fit signe d'avancer vers les appareils de détection des métaux.

Comble de malchance, l'appareil sonna à mon passage. Un vigile chargé de la sécurité s'avança vers moi avec un petit appareil, une sorte de scanner, et me le passa devant tout le corps.

__ Enlevez votre ceinture s'il vous plaît, me demanda le vigile.

Je m'exécutai, tous les regards braqués sur moi.

__ C'était bien la ceinture qui sonnait, c'est bon vous pouvez y aller.

« Je me jurai, de ne plus jamais la mettre. Et nous voilà partis pour les DOM1 ! » songeai-je.

Le voyage me parut interminable. Mon père et Chelsy s'endormirent dans l'avion, mais pour ajouter à ma malchance, un enfant était assis derrière moi et n'arrêtait pas de donner des coups dans mon siège.

__S'il te plaît, pourrais-tu arrêter de donner des coups de pied dans mon fauteuil ? sifflai-je agacée, en me retournant vers lui.

__ Mi fait ce que mi veut, y garde pas ou sa, me répondit le petit garçon.

__ Pardon ? fis-je, n'ayant pas compris un seul mot de ce qu'il venait de dire.

La mère de ce jeune garçon, le réprimanda, en disant :

__ Ou va rest un pé trankil, ou la pou dérang domoun.

Je me retournai en écarquillant les yeux. Le repas à bord de l'avion était plutôt goûteux et nous avions même eu droit à une petite bouteille de vin par plateau. Au bout de onze heures de vol, on arriva enfin à l'aéroport de Roland-Garros à Saint-Denis de l'île de la Réunion. La température à l'extérieur de l'avion était suffocante, de plus j'étais habillée d'un jean, d'un sous pull et d'un sweater. J'enlevai ce dernier et me l'attachai à la taille. Après avoir récupéré nos bagages, ce qui prit plus d'une demi-heure, on se dirigea vers la sortie.

Un homme d'une quarantaine d'année, chauve, habillé d'une chemise à manches courte bleu clair et d'un jean, s'y tenait avec une pancarte où étaient inscrits mon nom et mon prénom.

__ Papa, pourquoi y a-t-il mon nom sur sa pancarte ? questionnai-je surprise.

__ J'ai oublié de te signaler, que tu partirais directement pour l'école de Salazie, et c'est lui qui va t'y emmener apparemment, annonça mon père en examinant l'inconnu.

__ Apparemment ? Tu ne sais même pas qui c'est ?

__ Comment veux-tu que je le sache ? reprit-il, en essuyant d'un revers de main, les quelques gouttes de sueur qui perlaient sur son front.

__ Ça c'est la meilleure ! Et toi comment vas-tu à ta caserne ? demandai-je.

__ En taxi, lança-t-il tout en se dirigeant vers l'homme à la pancarte.

__ Bonjour, je suis Jenny Clins, l'informai-je.

__ Très bien, moi c'est monsieur Styvel Justin, je suis un de tes nouveaux professeurs, j'enseigne l'anglais.

J'acquiesçai d'un bref hochement de tête.

__ Bonjour, vous devez être monsieur et madame Clins ?

__ Monsieur Clins, oui, madame, pas encore, c'est ma compagne, nous ne sommes pas mariés.

__ Oh désolé, s'excusa monsieur Styvel.

__ Il n'y a aucun souci, donc c'est vous qui allez emmener Jenny à l'école ? demanda mon père.

__ En effet, nous avons à peu près une bonne demi-heure de route pour arriver jusqu'à notre petite école. On vous demandera juste de bien vouloir remplir ceci.

Il tendit à mon père un document avec un stylo.

__ Les informations que vous nous communiquez sur cette feuille nous sont nécessaires en cas d'urgence, reprit-il. Nous avons besoin de votre numéro de téléphone et de quelques renseignements sur Jenny, notamment si elle est malade ou sujette aux allergies.

Après cinq bonnes minutes passées à remplir le questionnaire, mon père le lui rendit.

__ Bon, et bien ma puce, on va y aller car je crois que notre taxi est arrivé, on s'appelle. Je t'aime, et il me fit la bise, ainsi que Chelsy.

__ D'accord, papa, salut !

__ Eh bien, nous aussi, allons prendre la route, s'écria monsieur Styvel.

Tout en allant à sa voiture, il était accroché à son portable.

__ Allez-y, entrez, lança-t-il en faisant un signe vers sa voiture, une Toyota rouge.

De la musique classique se répandait dans l'habitacle, pas trop mon style, mais qu'importe ! Le trajet fut long, sans doute à cause de la fatigue du voyage, mais le paysage était vraiment magnifique. Plus on approchait de l'école et plus il faisait froid, je refermai ma vitre avec un frisson. Ce qui n'échappa pas à mon professeur.

__ Il est vrai que plus on monte sur les hauteurs de l'île et plus il fait froid, c'est comme le soleil, il se cache souvent de nous, à l'école.

J'acquiesçai, ne sachant pas trop quoi répondre.

On s'engagea dans un petit chemin étroit et rocailleux, et la panique commença à m'envahir. Une école ne pouvait décemment pas se trouver là.

__ Nous voilà arrivés dans ta nouvelle école, s'exclama monsieur Styvel avec enthousiasme.

Ma première impression fut « waouh ! » Seuls deux grands bâtiments trônaient dans une forêt luxuriante. La forêt de Bélouve, me précisa monsieur Styvel. Le rêve ! Il n'y avait aucune barrière, aucun grillage, seul un terrain de basket, laissait paraître une école.

__ Suivez-moi, mademoiselle Clins, ils vous attendent ! s'écria monsieur Styvel.

Je ne savais pas très bien qui m'attendait, mais bon, je lui emboîtai le pas. J'arrivai au premier grand bâtiment, celui du fond, qui était peint en rouge. Une petite porte défraîchie s'ouvrait sur un couloir désert, et monsieur Styvel me fit signe de le suivre dans la deuxième pièce de droite. La salle était assez grande, un peu surchargée d'affiches, mais bien exposée pour le soleil. Une quarantaine d'élèves y étaient rassemblés avec six professeurs.

__ Asseyez-vous mademoiselle Clins ! m'ordonna une femme mince.

Intimidée par toutes ces personnes, je m'assis dans la plus grande discrétion, le rouge aux joues.

__ Les cours sont terminés pour aujourd'hui, mais nous tenions tous à vous accueillir. Comme vous avez pu le constater, nous ne sommes pas très nombreux. Nous demandons donc à tous nos élèves, un grand respect envers leurs camarades, car vous allez être amenés à vous côtoyer tous les jours, voire le week-end pour beaucoup d'entre vous. Vous devrez reprendre les cours que vous n'avez pas eus ou pas suivis à Paris, avec les élèves ici présents.

Voici, monsieur Styvel Justin, votre professeur d'anglais, mais je pense que vous deviez déjà le savoir. Voilà, mademoiselle Rog Sophie, dit-elle en faisant un signe vers une femme assez âgée, aux cheveux d'un blond terne, votre professeur de français, ajouta-t-elle. À côté c'est madame Stone Noémie, votre professeur de biologie.

Cette dernière avait un air assez sévère, les cheveux, longs noirs, avec des lunettes carrées.

__ Monsieur Tècher Mickael, reprit-elle en désignant un grand jeune homme musclés, aux cheveux courts et bruns, est votre professeur de sport. Monsieur Rowley Jacques est votre professeur de mathématiques, Lallemand Sylvie est votre professeur d'Histoire. Quant à moi, je suis Mme Robert Priscilla, professeur d'espagnol, mais je crois que vous n'avez pas souscrit à cette matière.

J'approuvai d'un hochement de tête.

__ Madame Denta Virginie, votre professeur d'art plastique a dû s'absenter, vous aurez donc l'occasion de la rencontrer en cours. Vous êtes dispersés en petits comités pour vos cours, afin d'obtenir de meilleurs résultats. Voici votre emploi du temps et l'extrait du règlement de cette école. Je vous prierai de bien vouloir le lire et nous le rapporter signé au plus vite.

Elle me tendit les deux documents et je fis un signe de tête, pour lui manifester ma compréhension. Elle me demanda de venir au tableau afin de me présenter à la classe entière. N'étant pas très à l'aise en expression orale, je bredouillai quelques mots sur moi, tout en tortillant mes doigts pour surmonter mon stress.

__ Euh...Je m'appelle Jenny Clins, j'ai dix-sept ans, mon père est militaire, et il a été muté à Saint-Pierre, c'est pourquoi je suis ici...voilà.

__ D'accord, mademoiselle, je vois que vous n'êtes pas très loquace ! reprit madame Robert d'une voix légèrement amusée. 

Quelques élèves s'esclaffèrent.

__ Vous allez rejoindre votre dortoir. Marine, vous l'escorterez jusqu'à sa chambre, la numéro sept. 

Les élèves sortirent rapidement et une jeune fille s'attarda.

__ Bonjour Jenny, moi c'est Marine, s'écria la jeune fille.

Son rouge à lèvre était vraiment horrible, une sorte de marron-grenat, qui tranchait étrangement avec son teint pâle et ses cheveux blond platine.

__ Enchantée, bredouillai-je timidement.

__ Suis-moi, je vais t'accompagner à ta chambre, s'exclama-t-elle.

__ Bien, répondis-je gênée.

Elle se dirigea vers le deuxième bâtiment, celui qui se trouvait sur la gauche en entrant.

__ Si tu as besoin de quoi que soit, Jenny, n'hésite pas, me proposa Marine devant la porte de ma future chambre.

__ Je te remercie, à bientôt.

Et elle repartit en sens inverse. Je frappai, et une fille brune aux cheveux magnifiquement lissés et aux yeux marron clair, m'ouvrit la porte en souriant.

__ Bonjour, Jenny, c'est bien ça ? me demanda-t-elle.

J'approuvai d'un hochement de tête en lui rendant son sourire.

__ Enchantée, moi c'est Hélèna Bertille, allez-viens, je vais te présenter aux autres filles de la chambre, répliqua-t-elle en prenant ma valise des mains.

Je sentis tout de suite une complicité entre elle et moi.

__ Voilà Diana Zita, annonça-t-elle en direction d'une jeune fille métissée à la peau cuivrée et aux somptueux cheveux bouclés noirs.

__ Enchantée, répliquai-je moi c'est Jenny Clins.

__ Bienvenue à la Réunion Jenny, me répondit-elle.

__ Et là, reprit Hélèna en désignant une fille rousse un peu enrobée, c'est Sarah Blaise.

Cette dernière me gratifia d'un bref hochement de tête et retourna derrière son livre.

__ Viens, lança Hélèna toujours d'aussi bonne humeur.

Je la suivis jusqu'au dernier lit, celui près de la fenêtre.

__ C'est ton lit, m'indiqua-t-elle en déposant ma valise au pied de celui-ci. On est quatre par chambre, et la fenêtre donne directement sur la forêt, ce qui fait que notre chambre est assez sombre, car le soleil ne pénètre pas vraiment à l'intérieur.

__ Ici, reprit-elle en se dirigeant vers une porte qui se trouvait sur la cloison en face de nos lits, c'est notre salle de bain, donc comme tu peux le voir, les WC sont également dans cette pièce. L'endroit était propre et spacieux, de plus il y avait un grand miroir près du lavabo.

__ C'est génial d'avoir notre propre salle de bain, m'étonnai-je.

__ Oui, c'est parce qu'on n'est pas très nombreux, répondit-elle.

__ On va bientôt aller manger, mais avant je vais te prêter mes cours, pour que tu prennes en note ceux que tu n'as pas ! s'exclama Hélèna.

__ Merci, c'est gentil.

__ Je t'en prie Jenny. Aller viens avec moi.

Hélèna s'assit sur son lit, fouilla dans son sac et me tendit son classeur de cours.

__ Je te laisse le feuilleter, moi je vais prendre une douche, à tout à l'heure.

__ Merci, à tout à l'heure Hélèna.

Heureusement pour moi, je n'avais pas vraiment de retard, et affichai même une légère avance sur les cours. Je n'eus à prendre en note que deux chapitres de biologie et un chapitre de français.

À dix-neuf heures quinze, Hélèna, et moi quittions la chambre pour nous rendre à la cafétéria. Au menu il y avait des pâtes et du poisson pané. L'appétit n'était pas vraiment au rendez-vous, sans doute à cause de la fatigue du voyage. Après le repas, Hélèna s'attarda dans la salle commune, tandis que je regagnai le dortoir pour me blottir dans les bras de Morphée. À peine m'étais-je allongée que je m'endormis.

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