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Chapitre 2- Chemin de traverse et divers problèmes

Je sais pas si je dois pleurer ou rire. Mes parents ont de suite accepté que j'y aille à mon collège ultra méga privé. Ils ont lu la lettre, ont écris la réponse avec moi et j'ai eu comme mission d'aller la porter à la poste. Ce que je n'ai pas fait bien sûr, je l'ai juste brûlé. J'ai juste dis qu'ils allaient nous donner les livres là-bas et qu'il fallait juste m'accompagner à la gare. 

Je pense que mes parents me font vraiment confiance non ? Je ne peux pas comparer avec quelqu'un d'autre puisque je ne me suis jamais fait d'amis pour comparer. 

...

Je vais juste plaider non coupable et dire que c'est une perte pour eux et pas pour moi. 

Et non, ce n'est pas moi qui me suis un peu trop amusé à jouer avec mon feu et qu'avant de pouvoir le contrôler parfaitement j'ai eu quelques moments pas très drôle pour mes camarades. Non. C'est pas du tout ça. VRAIment pas ! 

Le problème maintenant c'est aller à cette foutu adresse que la directrice m'a envoyé. 

Le Chaudron Baveur est situé entre une librairie et une boutique de disques sur Charing Cross Road au coeur de Londres, un pub qui fait le passage pour aller au chemin de traverse.

Non en vrai je suis devant. Mais le plus impressionnant c'est que les gens passent et repassent comme si de rien n'était. Des fois je vois des gens entrer et sortir, ils sont habillés un peu spécialement mais ils passent tout aussi inaperçu. J'ai essayé de faire correspondre nos tenues.

Je porte un pantalon noir bien taillé, un polo blanc, un pull bleu foncé et un long manteau noir. Mes cheveux sont ramenés en chignon serré. J'ai dans mes poches, un couteau, une bombe poivre, crayon et papier et de l'argent. Argent que j'ai "emprunté" à mes parents. 

Quand j'entre la première chose qui me vient à l'esprit c'est "bruyant". Les gens crient, parlent, se bousculent. Règne une ambiance légère et chaleureuse. L'odeur est faite de sueur, d'alcool et d'une bonne odeur de soupe. J'aime bien ça. 

Je me rapproche du bar, et je regarde l'homme, le barman. Je lui fais mon plus beau sourire.

-Excusez moi monsieur...

-Oui ma petite dame ?

-Pouvez vous m'amener au chemin de traverse s'il vous plaît ?

-Heu oui bien sûr, c'est pour poudlard ?

J'hoche la tête tranquillement. Puis il fronce les sourcils et regarde autour de moi. 

-Dis moi, où sont tes parents ?

-Oh ne vous en faites pas, ils vont me rejoindre bientôt, ils ne sont pas disponibles pour le moment. 

Il fait une pause puis hoche la tête et me demande de le suivre. On s'avance plus profondément dans le pub pour arriver dans une salle qui est visiblement un cul-de-sac, je ne dis rien, je serre juste le couteau dans ma poche plus fortement.  Puis il prend un long bâton, fin mais un peu tordu au bout, il tapote sur une suite de pierre et s'ouvre devant moi un magnifique spectacle. 

Un grand quartier, avec pleins de magasins, d'enfants qui crient, des objets qui volent, des petits feu d'artifices. L'ambiance y est légère et enfantine. Je suis émerveillée par la beauté, l'excitation commence à monter moi. J'ai du le montrer puisque l'homme me regarde et me sourit amusé avant que je ne le remercie et lui dise au revoir. 

Je prends d'abord le temps d'observer, les tenues, les visages, les expressions. Je remarque les coups d'œil méprisant de quelques uns  vis à vis de ma personne. Pourquoi ? Hum. Il me manque des informations donc cherchons une librairie. 

...

Je me pose juste une question. L'argent est il le même ? En écoutant quelques conversations je remarque plusieurs personnes se dirigeant vers un grand bâtiment blanc. Ecrit Gringotts, la banque des sorciers.

La première chose qui me vient en tête c'est que les personnes qui gèrent la banque ne sont pas humaines. C'est petit, trapus, des dents de requin, des yeux comme des pierres noirs, des griffes à la place d'ongles. Des guerriers. 

Quand vient mon tour, j'attends qu'il m'adresse la parole. Je suis patiente donc. Il daigne enfin le faire. Sans plus ni moins je lui demande si il est possible d'ouvrir un compte et si je peux convertir mon argent. 

Il le fait rapidement et proprement. En quelques secondes, j'ai un compte ouvert et mon argent transformé. Ils sont très efficaces. 

Je le salue et je m'en vais. C'était une rencontre un peu étrange mais bon.

°°°°°

Il y a un marchant de glace. 

Non, soyons raisonnable. 

Bon, d'abord une glace et ensuite la libraire. Le réconfort avant l'effort comme on dit souvent. (Ce n'est pas ça je sais mais chuuut)

°°°°°

La librairie est grande mais elle sent la poussière et le renfermé. La dame à l'accueil me regarde curieusement. Je la salue et lui demande poliment la section des livres pour les premières années à poudlard ainsi que tous les livres en référence avec les codes et l'histoire.

Si je m'informe autant vraiment m'informer. Car vu mon talent pour me faire des amis je pense que les livres vont m'être de meilleure compagnie. Et j'ai aussi besoin de savoir si manier le feu est quelque chose de commun ou non. 

°°°°°

J'ai une bonne nouvelle et deux mauvaises. 

La bonne c'est que j'ai tous mes livres de cours plus quelques extras sur les codes et l'histoire. 

La première mauvaise c'est que j'ai faim. 

La deuxième mauvaise c'est qu'il y a une dispute. Qui se passe juste devant la section où se trouve un dernier livre qui m'intéressait. 

Deux hommes. Un homme blond, à l'allure hautaine et aristocrate et un homme roux, à l'allure gentille et pauvre. Deux hommes très différents donc. Mais qui me dérangent quand même. Et qui parlent fort.

J'hésite à les déranger, mais j'ai très faim et il me faut un livre de cette section. C'est sur le maniement des éléments. 

Je m'avance doucement, ils ne me voient pas ils s'engueulent encore plus fort et sortent leurs baguettes. 

Quand ils s'apprêtent à heu.. jeter un sort ? Je tousse fort.

-Ah messieurs, excusez moi de vous déranger, mais j'apprécierai accéder à cette section, est il possible pour moi d'y arriver en un seul morceau et sans vous déranger ?

Ils me regardent d'abord confus, le blond se mit à me scruter, mes vêtements, mon allure pour finalement tirer une tête méprisante. Ah. Bon ce qu'il voit ne lui plaît pas. L'autre aborde un regard doux presque d'excuse. Les deux ouvrent la bouche pour parler puis s'interrompent pour se regarder furieux. J'en profite pour m'approcher, regarder rapidement les titres des livres. Ah il est trop haut pour moi. 

Que faire. Le faire par magie, de manière normale ? Hum, peut être que la magie serait mieux ? Au vu des regards qu'ont m'a tiré, les personnes comme moi, inconnues, appelées "nés moldus" n'ont pas l'air très apprécier. 

Je regarde alors le livre, me concentre sur la visualisation de soulever le livre et à ma détermination à le poser dans ma main. Le livre se soulève difficilement mais finit par atterrir tant bien que mal dans mes mains. Je relâche un petit souffle de victoire. 

Je me retourne pour regarder discrètement les deux hommes. L'homme roux n'a rien vu et réprimande violemment le blond et ce dernier me regarde avec un regard de mi mépris mi intérêt. 

Je me positionne dans le dos du roux pour regarder franchement le blond. Il a l'air surpris par ma démarche mais suit le jeu. Je le scrute comme il me scrute. J'observe ses habits parfaitement entretenus, lissés à la perfection. Ses bijoux fait d'argent finement placés. Sa canne bien taillée avec un pommeau magnifiquement sculpté en un serpent d'argent. Pour finir par ses yeux bleus saisissant et intimidant. Il rayonne d'allure fière. Il me fait penser à un paon. 

J'ai du y penser tellement fort qu'il esquisse un petit rictus amusé qui ne fait qu'enragé le roux croyant qu'il se moquait de lui. Je termine notre observation par un petit salut et je repars vers la dame pour payer et sortir de la librairie. J'ai après tout toujours faim. 

°°°°°

La glace était bonne. 

Alors que je m'avançais tranquillement je sens une main se plaçait sur mon épaule. La poigne forte me fait me retourner. C'était l'homme blond. Il regarde autour de lui et me prend ensuite par le poignet pour m'emmener dans une ruelle adjacente. De là il me plaque contre le mur, le peu de distance entre nous ne fait que renforcer ma petite taille par rapport à la sienne. Il me surplombe presque monstrueusement. Sa main incline mon menton avec autorité et l'autre tient mes cheveux brusquement en arrière. Je ne peux que plonger mes yeux dans les siens. Cet échange de regard continue. Je ne lâche pas. J'ai l'impression que si jamais je lâche je perdrais beaucoup plus qu'un simple échange de regard. 

Je vois bien que ce qu'il recherche il ne le trouve pas. Que veut il, de la peur ? C'est bien ce qu'il cherche oui. Il augmente la force de ses mains, mes cheveux me tirent mais pas assez pour avoir mal. J'ai un grande tolérance. 

Ma main vole soudain à ma poche pour en ressortir mon couteau, un coup rapide dans ses jambes le fait trébucher, j'en profite pour le faire basculer en arrière à l'aide de mon poids. Je suis maintenant sur lui, lui dos au mur d'en face à terre, une de mes mains tient son poignet droit et ma main droite maintient le couteau aiguisé contre sa gorge. 

Je le vois passer de la surprise à l'amusement. 

C'est ça qui me fait vraiment peur. Pourquoi est il amusé ? Est ce vraiment drôle d'avoir un couteau contre sa gorge ? Pense t il que je suis trop faible pour l'égorger ? Je sais pas. J'en sais rien. Et ça me perturbe un peu je dois dire. Mais je maintiens ma position. 

Il semble vouloir atteindre sa canne de sa main libre mais se ravise et se relâche. 

-Descend ce couteau de ma gorge fille, ce n'est pas un jouet qu'un enfant devrait avoir. 

Je lui renvoie un regard plat. 

-Etrange venant d'un homme qui prend un enfant dans un ruelle pour asseoir une supposée autorité.

Son œil tique. Oups. Je ne suis visiblement pas en position de force. J'essaye de désamorcer la situation. 

-Ne pouvons nous pas juste effacer ce qui vient de se passer ? Après tout nous avons eu des réactions équivalentes.

Il me regarde d'un air plat, mais vraiment placide. J'en conclue que... je sais pas. Je me relève rapidement et range le couteau rapidement. Je le regarde une seconde puis je lui dis au revoir avant de sortir rapidement de la ruelle et de m'en éloigner le plus rapidement possible. 

Il me reste deux choses à faire. La baguette et l'animal. J'ai déjà pris tout le reste avant cet épisode. 


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