Boris ~ 5
Je sortai et venai en elle avec force. Son sexe avalait le mien, me faisant tourner la tête et ses cris qui montaient et montaient, me rendaient fou. Cette femme savait me sortir de mes gonds et lorsqu'elle m'avait regardé en avalant mon sperme, j'avais perdu le peu de contrôle que j'avais contenu.
Je m'étais littéralement jeté sur elle, et lorsque je l'avais pénétré en constatant sa moiteur et son ouverture plus que bénéfiques, j'avais failli jouir à nouveau.
Ses ongles griffant mon dos, le faisant saigner me ramenaient à la réalité.
- Boris..., soufflait-elle entre chacun de mes coups de boutoir.
Ses seins ballottaient en même temps que mon rythme et c'était plaisant de les sentir aussi excités pour moi.
Rien que pour moi.
Je laissais un court instant mon loup prendre le dessus et il mordit l'épaule de Syfia lui extirpant un cri et son sexe pulsa contre le mien.
Après un dernier coup de rein, elle explosa entre mes doigts et je la rejoignai aussitôt. Je tombais presque totalement sur elle, mon sexe au chaud dans le sien. Nos souffles étaient rapides, nos peaux transpirantes et nos cœurs battaient la chamade. J'en profitais pour caresser ses tatouages, et elle frissonna à mon contact.
Je les trouvais beaux, et le contraste des couleurs me laissait admiratif. Je voulais en connaître la signification, je le ferais plus tard.
Après un moment de répit, j'embrassais la douceur de son ventre, puis ses bras jusqu'à remonter à sa joue. Des gestes doux qui contrastaient avec la brutalité dans laquelle je l'avais fait jouir. Elle souriait et je lui rendis mon plus beau sourire. Je posais mon front contre le sien et ma main, qui ne me retenait pas de l'écraser, contre sa joue.
Puis, je l'embrassais jusqu'à en perdre haleine ce qui raidit mon sexe et fit trembler le sien.
Le reste de la nuit, nous découvrions chaque recoin de la chambre, avec de nombreux cris.
Au petit matin, j'ouvrais les yeux sur la magnifique créature avec laquelle j'avais partagé une nuit de rêve. Elle était allongée sur le ventre, sa tête tournée à l'opposé de moi. Son dos dénudé me tentait, je posais mes doigts dessus et me mis à le caresser. Ça ne la réveilla pas, elle était fatiguée, vu qu'elle avait passée la dernière nuit à me veiller. J'avais été touché par son attention, peut-être même trop.
Cédant à la tentation, je posais mes lèvres vers ses omoplates, et cette fois ça la fit s'agiter. Je continuais mon petit manège, je n'étais pas prêt de me lasser d'elle et de ses prouesses avec ma queue. Elle finit par se retourner et me détailla de ses petits yeux du matin.
- Bonjour, fit-elle la voix endormie.
Je me penchais vers elle et prit possession de ses lèvres, ce qui eut pour effet de la faire se tourner entièrement à moi. Elle posa sa main sur ma joue avant que je ne m'écarte.
- Bonjour, lui répondis-je d'une voix basse avec une pointe de désir.
J'avais toujours ma main sur son dos que je descendais sous la couette pour venir pétrir sa fesse. Je sentais l'une de mes morsures sur cette dernière et souriais lascivement.
- Tu es fier de toi ?
Je la regardais laissant mon loup à la surface.
- Ho oui...
Et ce fut le signal, je rencontrais de nouveau ses lèvres avec impatience. Elle se mit à califourchon sur moi et je glissais mes yeux jusqu'à ses seins, déjà lourds et fermes. Alors que je m'amusais avec ces derniers, elle vint se loger dans mon cou, suçant ce dernier. Elle passa sa main sur mon torse et son autre arriva bientôt sur mon sexe dressé.
Elle le prit en main, un grognement sortit de ma gorge et je la vis sourire lorsqu'elle revint droite sur moi. Elle fit des mouvements de hauts en bas, j'accentuais ma prise sur ses hanches, ne voulant pas écraser ses seins tout de suite.
- Syfia...
Puis elle arrêta et dirigea mon pénis à l'entrée de son vagin, elle m'enfonça profondément en elle et le soupire de contentement qu'elle m'offrit fut très plaisant. J'avais la vue parfaite sur la femme parfaite. Son corps était çà et là marqués de mes griffes ou de mes crocs et je me doutais que le mien était dans un état similaire.
Elle imposa son rythme d'abord lent, pour qu'elle me sente dans chaque recoin de son intimité, je la laissais faire. Puis je passais l'une de mes mains sur son sein et le malaxa
- Boris..., souffla-t-elle son regard se voilant d'un désir brut.
Et elle accéléra, j'accompagnais son tempo avec quelques coups de reins qui la firent gémir à chaque fois. Mon autre main sur sa fesse, j'y plantais mes griffes.
S'ensuivirent des claquements de peaux et des sons montant rapidement dans les décibels. Je jouis en elle et elle me suivit aussitôt.
Elle s'allongea sur moi, mon sexe toujours dans le sien, là où il était le mieux.
Elle finit par s'endormir et je la déposais doucement sur le lit. J'embrassais son front et sortit du lit. Je pris une douche rapide qui me prouva à quel point Syfia était douée de ses doigts et de ses lèvres. J'avais un suçon au cou et de nombreuses griffures sur le torse ainsi que dans le dos.
Je mis une chemise et un pantalon simple, j'avais décidé qu'aujourd'hui serait une journée essentiellement de repos. Après ce que nous avions traversé, c'était bien pour tous. Je repassais par la chambre et constatais que Syfia n'avait pas bougé d'un pouce.
Je l'avais vraiment épuisé... Et je ne me sentais pas coupable.
Je ne voulais pas quitter cette vision magique mais je devais déjeuner, j'avais une très grosse faim. Finalement, peut-être que c'était elle qui m'avait épuisé...
Lorsque j'atterris dans la salle à manger de l'hôtel, Mahé était en grande discussion avec Aron.
- Je te dis que si ! affirma Mahé.
- Et moi je te dis que ce ne sont pas tes affaires ! répliqua Aron.
- De quoi vous parlez ? intervins-je en prenant de quoi me ravitailler et m'assis en face d'eux
Aron soupira et Mahé se rapprocha de moi en se penchant sur la table.
- Je pense que tu es...tombé sous le charme de Syfia ! Et de ce que je peux voir, j'ai raison ! s'enthousiasma-t-il en lorgnant grossièrement les marques que la dragonnière m'avait infligées.
Je souriais en portant ma tasse de café à mes lèvres.
- Il se pourrait bien...
Mahé claqua dans ses mains et se moqua d'Aron qui leva les yeux au ciel face au comportement de notre ami.
- Et alors ? me questionna-t-il encore euphorique.
J'espérais qu'ils n'avaient rien parié là-dessus.
- Tu n'as pas besoin de le savoir. C'est ma vie privée, le recadrai-je.
Il fronça des sourcils et se planta dans sa chaise, boudant. Je continuais donc à converser avec Aron jusqu'à ce que Syfia fasse son apparition une heure et demie plus tard.
Elle s'était lavée mais je pouvais tout de même encore sentir mon odeur sur elle. On pouvait dire que j'avais été persistant cette nuit...
Elle s'assit sur la chaise à côté de moi un plat de fruits dans les mains et je grognais. Elle se tourna vers moi et souffla quand je lui montrais ma cuisse. Elle ne fit cependant pas de critiques et vint s'asseoir sur moi. Je remarquais que nombreuses de mes marques sur elle, étaient visibles à l'œil, et mon loup en grogna presque de plaisir.
Elle assumait et j'en étais tout bonnement heureux. Elle m'appartenait aux yeux de tous, sauf que j'allais devoir lui demander de les cacher devant la population. Je n'étais pas encore prêt à m'afficher avec quelqu'un, mon autorité devait d'abord être reconnue et après...
Après Syfia retournera sur Iré...
Les doigts chauds de ma dragonnière sous mon menton me força à la regarder. Elle me souria, compréhensive, elle aussi savait que son retour sur Iré serait difficile à gérer. Je devinais que c'était ce dont elle voulait me faire part la veille dans le carrosse.
Elle m'embrassa tendrement, pour me réconforter et j'acceptais le geste. Puis nous allions nous préparer, pour se présenter au peuple humain. Alors que Syfia se faisait une tresse je l'enlaçais, posant mes mains sur son ventre. J'inspirais avidement son odeur.
- Syfia...
Elle me coupa en se retournant rapidement.
- Non. Profitons Boris, tant qu'on le peut encore. S'il te plaît...
Je hochai la tête et posai mes lèvres sur les siennes, si douces, si chaudes.
Le reste de la journée fut calme. Il faut dire que les humains n'étaient pas du genre à sortir, ils étaient craintifs et je le comprenais. Toutefois, certains venaient nous saluer, du moins plus Syfia que moi.
Nous faisions quelques magasins, mais la zone humaine était connue pour sa nourriture. Les terres ici étaient très fertiles.
Je décelais un certain embarras chez Syfia et je la pris donc à part pour prendre de ses nouvelles.
- Boris, je... J'ai vécu sur Homus avant d'être sur Iré. J'ai été ici..., m'expliqua-t-elle. J'ai peur de croiser mes parents.
Elle tenait fermement ma main alors que nous étions assis sur un banc.
- Ils t'ont fait du mal ? demandai-je pour être sûr de ce que mon instinct me soufflait.
- Oui..., puis elle reprit une grande respiration et se releva d'un bond. Enfin c'est le passé, il n'y a clairement aucune chance que je les croise. Et je ne suis plus la petite fille d'autrefois.
Elle se positionna devant moi, serrant des poings.
- Ça va le faire ! Allez on y retourne.
Elle me prit par la main et nous nous nous retrouvâmes de nouveau entourés des humains.
Je ne pouvais m'empêcher de l'admirer, elle était tout simplement sublime. Elle était forte et intelligente, mais aussi compréhensive et à l'écoute, tout en ayant de la répartie et du caractère.
Elle était tout simplement digne de moi, de mon loup et lui-même la considérait déjà comme...sa compagne.
Mais je ne pouvais pas lui imposer tout ce que ça impliquait...
Elle réussit à me changer les idées en me proposant d'aller voir l'océan. Nous avions fait quelques minutes de marche en pleine forêt pour finalement atterrir au bord de la plage. L'air était pur et nettoyait mes pensées de toutes traces maussades.
Le regard que me lança Syfia était brillant, et sans prévenir elle partit en courant tremper ses pieds dans l'eau, qui devait être moyenne au niveau température. Elle avait enlevé ses bottes et relevé le bas de sa robe pour ne pas la mouiller. C'était presque comme un rêve de la voir ainsi, aussi souriante. Je la rejoignis à mon tour pendant que Mahé et Aron décidèrent de se changer en loup pour profiter de la nature environnante. Avec étonnement, le mien ne voulait pas s'ébrouer contre l'herbe mais bien rester aux côtés de notre dragonnière.
Lorsque mes pieds rentrèrent dans l'eau, Syfia en profita pour m'éclabousser. Son rire rompit le calme ambiant et je la suivis en l'aspergeant d'eau à mon tour. Je lui couru après sur le sable et finit par la rattraper en la faisant tomber. Ses yeux pétillèrent de joie et j'étais sûr qu'à ce moment les miens en étaient le parfait reflet.
Je l'embrassais avec passion et ce fut ce moment que choisirent les deux loups pour venir nous embêter. Celui d'Aron restait légèrement en retrait mais il suffit que je vienne lui faire chauffer la tête pour qu'il sorte les crocs. Nous continuâmes à nous amuser comme des enfants tout le long de l'après midi.
Puis je commanditais notre départ, nous prîmes un chemin différent de l'allée nous enfonçant plus dans la forêt sauvage.
Soudain la main de Syfia dans la mienne se figea. Je me tournais mes sens à l'affût.
Elle avait la tête tournée vers l'est, et son regard était méfiant.
- Il y a quelque chose là-bas... Je dois y aller...
Aussitôt qu'elle dit ça, Ulo se posa sur son épaule. Il était toujours là, mais dans l'ombre.
Il y eut un échange silencieux entre les deux et Syfia disparut sous mes yeux.
- Syfia ! hurlai-je.
Mais seul l'écho des vagues me répondit.
* * *
Hey !
Alors alors, ils sont mignons tous les deux n'est-ce pas ?😍🍋
Que pensez-vous que Syfia a perçu pour abandonner notre Boris ?🤔
De nouveaux personnages à découvrir dans le prochain chapitres !
Des bisouuuus❤
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro